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  • SOUTENONS AUNG SAN SUU KUY

    amnesty international

    L'avenir d'Aung San Suu Kyi et de son extraordinaire mouvement démocratique en Birmanie sont gravement menacés cette semaine, mais nous pouvons faire changer les choses.

    Aung San Suu Kyi a courageusement appelé le régime militaire à libérer les milliers de moines et de militants pacifistes toujours détenus dans des prisons atroces, certains dans des cages pour chien exiguës. Pour la première fois, des milliers de Birmans ont risqué leur propre sécurité en rejoignant son appel à la liberté à travers une pétition en ligne ! Hier, le régime a fait parvenir à Aung San Suu Kyi des menaces inquiétantes – et les généraux birmans sont sans doute en train de se décider entre le dialogue ou une nouvelle répression brutale.

    Nous pourrions jouer un rôle essentiel. Les militants birmans ont appelé le monde à l'aide, convaincus que la pression internationale jouera un rôle crucial pour empêcher la violence et libérer les prisonniers politiques. Soutenons Aung San Suu Kyi et les courageux Birmans -- signez leur pétition, et ensemble envoyons-la à l'UE, à l'Inde et aux autres principaux gouvernements qui peuvent faire pression sur le régime. Signez ci-dessous et faites suivre ce message pour amplifier la mobilisation :

    http://www.avaaz.org/fr/stand_with_aung_san_suu_kyi_fr/?vl

    La pression internationale, dont une gigantesque campagne d'Avaaz, a contribué à la libération d'Aung San Suu Kyi qui a passé 15 an en prison. Mais plus de 2 000 autres prisonniers politiques gisent encore dans des geôles immondes, certains dans des chenils exigus remplis de poux et habituellement réservés aux chiens militaires. Aung San Suu Kyi a largement consulté le peuple birman depuis qu'elle est libre, et fait à présent le maximum pour obtenir la libération des prisonniers politiques -- son premier effort majeur pour faire changer le régime. L'avenir de la Birmanie pourrait dépendre de leur réponse.

    Aung San Suu Kyi a dirigé le parti qui a gagné les dernières véritables élections démocratiques en Birmanie en 1992. Après un coup d'État militaire, les courageux Birmans ont continué à mener un mouvement pacifique et non-violent pour la démocratie et les droits, risquant les meurtres, la torture et l'intimidation en guise de réponses. Sous la pression de la crise économique, des sanctions internationales et des conflits internes, la junte militaire a essayé de mettre en place une fausse démocratie -- mais le mouvement d'Aung San Suu Kyi est toujours interdit et sa campagne pour la libération des prisonniers est un test important pour voir si oui ou non les Généraux autoriseront un réel changement.

    La Birmanie souffre depuis trop longtemps. Soutenons cette femme extraordinaire et aidons-la à mettre son pays sur le chemin de la démocratie. Signez ci-dessous et faites suivre ce message à tous:

    http://www.avaaz.org/fr/stand_with_aung_san_suu_kyi_fr/?vl

    Notre mouvement a soutenu le peuple birman à de nombreuses reprises. Notre pétition retentissante et notre campagne d'encarts dans les médias en 2008 ont contribué à donner une dimension jamais atteinte au tollé mondial contre la répression de l'époque. Les membres d’Avaaz ont également fait des dons pour apporter une assistance technique et former les militants birmans qui faisaient face au black-out sur les réseaux internet et téléphoniques. Nous avons envoyé des millions d'euros et de dollars d'aide après le cyclone dévastateur. A présent, les Birmans ont à nouveau besoin de notre aide -- répondons à leur appel.

    Avec espoir et détermination,

    Stéphanie, Alex, Pascal, Giulia, Ricken, Brianna, Morgan, Emma et toute l’équipe d’Avaaz


    SOURCES
    amnesty international
     
     
     
     
     
     


    Birmanie: premier voyage privé d'Aung San Suu Kyi en province
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_birmanie-premier-voyage-prive-d-aung-san-suu-kyi-en-province?id=6387753

    Nettoyage ethnique en Birmanie
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/07/01/nettoyage-ethnique-en-birmanie_1543365_3216.html

    Birmanie : enfermés dans des cages à chiens pour avoir protesté
    http://www.amnesty.ch/fr/pays/asie-pacifique/myanmar/docs/2011/enfermes-dans-cages-a-chiens

    Aung San Suu Kyi dans le viseur du régime birman
    http://www.liberation.fr/monde/01012346466-aung-san-suu-kyi-dans-le-viseur-du-regime-birman

    Mme Suu Kyi pour une enquête de l'ONU sur les droits de l'Homme en Birmanie
    http://www.romandie.com/news/n/_Mme_Suu_Kyi_pour_une_enquete_de_l_ONU_sur_les_droits_de_l_homme_en_Birmanie230620111606.asp

  • TOUT CA POUR CA

    eolienne

    Je suis tombé sur les statistiques de la production d’électricité en France en 2010. Les toutes dernières, donc. Je vous les livre :

    SourceProduction en TWh%
    Nucléaire 407,9 74,12
    Hydraulique 68 12.36
    Fossile (gaz, charbon, pétrole…) 59,4 10.79
    Eolien 9,6 1,74
    Solaire 0,6 0,11
    Autre renouvelable (biomasse…) 4,8 0,87

    Ça vous inspire quoi ? Bon, que le nucléaire fasse les 3/4 du total, tout le monde est censé le savoir. L’hydraulique, 1/8ème, fort bien. Marge de progression faible .

    Mais l’éolien ? Le solaire ? 3 ans après le barnum du “Grenelle de l’environnement”, la vérité toute nue est là : l’éolien ne produit que 1.74% du total…

     “Ben yaka mettre des éoliennes et des panneaux solaires partout, voilà !”.

    Ben oui, voilà. Sauf que les chiffres sont têtus. Eolien=1.74%=peanuts. Solaire=0.1%=rien.

    Ah, mais attention ! Il va y avoir les éoliennes offshore, et là, ça va moins rigoler

    Arretons de polluer nos campagnes avec des éoliennes inutiles .

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

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    Pakistan.

    L'ordre de «tirer à vue» fait véritablement de Karachi une zone de guerre

    À l'annonce de l'envoi à Karachi, par les autorités pakistanaises, de 1 000
    soldats supplémentaires ayant reçu pour instruction de « tirer à vue » sur
    des hommes armés impliqués dans les récentes violences ethniques, le
    directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, Sam Zarifi, a
    déclaré :

    À l'annonce de l'envoi à Karachi, par les autorités pakistanaises, de 1 000
    soldats supplémentaires ayant reçu pour instruction de « tirer à vue » sur
    des hommes armés impliqués dans les récentes violences ethniques, le
    directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, Sam Zarifi, a
    déclaré :

    « En accordant aux forces de sécurité le pouvoir de tirer à vue, le
    gouvernement pakistanais fait véritablement de Karachi une zone de guerre. »


    « Étant donné le passé de l'armée pakistanaise en matière de violations des
    droits humains et d'impunité, une telle liberté accordée aux forces de
    sécurité dans cette situation explosive ne peut que conduire tout droit au
    désastre, en favorisant l'anarchie, une augmentation des violences et des
    homicides. »

    « En accordant de tels pouvoirs, les autorités vont à l'encontre des normes
    internationales en matière de droits humains et font passer le message que
    leurs forces de sécurité sont au-dessus des lois. »

    « Les violences à Karachi sont de plus en plus inquiétantes. Mais les
    autorités du Pakistan doivent s'employer à rétablir l'ordre public, la
    sécurité et la confiance à Karachi en faisant respecter les droits humains
    pour tous et en appliquant correctement la loi afin de garantir que toutes
    les victimes des violences ciblées obtiennent justice et que les
    responsables présumés soient tenus de rendre des comptes. La surenchère de
    violence n'est pas une solution », a déclaré Sam Zarifi.




    Soudan.


    Le commerce des armes alimente les violations dans le conflit au Soudan


    Les États membres de l'ONU doivent intervenir pour contrôler les livraisons
    d'armes dans les régions instables telles que l'État soudanais du Kordofan
    méridional, a déclaré Amnesty International vendredi 8 juillet, à l'approche
    d'une semaine de négociations relatives à un traité mondial sur le commerce
    des armes.

    Les États membres de l'ONU doivent intervenir pour contrôler les livraisons
    d'armes dans les régions instables telles que l'État soudanais du Kordofan
    méridional, a déclaré Amnesty International vendredi 8 juillet, à l'approche
    d'une semaine de négociations relatives à un traité mondial sur le commerce
    des armes.

    La Chine, la Russie et les États-Unis font partie des pays qui fournissent
    des armes ou dispensent des entraînements militaires aux forces armées
    soudanaises et à l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS), l'armée
    officielle du Sud-Soudan, qui accède à l'indépendance le 9 juillet 2011.

    Une analyse effectuée par Amnesty International a permis d'établir un lien
    entre des avions russes et des raids aériens menés sans discernement ces
    derniers mois qui ont fait des morts et des blessés parmi les civils dans la
    capitale du Kordofan méridional, Kadugli, ainsi que dans d'autres régions de
    cet État.

    « Des civils sont tués et blessés au Kordofan méridional avec des armes
    fabriquées par des États étrangers qui n'évaluent pas rigoureusement les
    risques sur le plan humanitaire et pour les droits humains avant de faire
    des affaires avec les forces armées, a indiqué Erwin Van Der Borght,
    directeur du programme Afrique d'Amnesty International.




    Inde


    L'Inde doit faire appliquer la décision de la Cour suprême visant à
    interdire les milices antimaoïstes


    Les autorités de l'État du Chhattisgarh, en Inde, doivent immédiatement
    faire appliquer la décision de la Cour suprême indienne de démanteler et
    désarmer les milices civiles antimaoïstes, financées par l'État, a déclaré
    Amnesty International jeudi 7 juillet.

    Les autorités de l'État du Chhattisgarh, en Inde, doivent immédiatement
    faire appliquer la décision de la Cour suprême indienne de démanteler et
    désarmer les milices civiles antimaoïstes, financées par l'État, a déclaré
    Amnesty International jeudi 7 juillet.

    Depuis 2005, des milices civiles connues sous le nom de commandos koyas
    auraient perpétré de graves violations des droits humains, en bénéficiant de
    l'appui des forces de sécurité gouvernementales du Chhattisgarh.

    Plus de 3 000 personnes, dont des civils, des insurgés maoïstes et des
    membres des milices civiles, ont été tuées au cours de l'insurrection qui
    dure depuis six ans dans cet État. Toutes les forces armées opérant dans la
    région, y compris celles du gouvernement et les maoïstes, se sont rendues
    responsables de graves atteintes aux droits humains.

    « La décision de la Cour suprême d'interdire les milices civiles est une
    mesure phare dans la protection des peuples indigènes, les adivasis, et
    d'autres communautés locales contre les violations des droits fondamentaux
    dont ils sont victimes, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme
    Asie-Pacifique d'Amnesty International.







    Pakistan.


    Amnesty International exhorte le Pakistan à agir pour juguler l'escalade de
    la violence


    Les autorités pakistanaises doivent mettre un terme à la multiplication des
    homicides ciblés à travers le pays, en rendant justice aux victimes et en
    amenant les auteurs présumés à rendre des comptes, a déclaré Amnesty
    International jeudi 7 juillet alors que circulent des informations faisant
    état de plus de 30 nouvelles morts survenues à Karachi au cours des deux
    derniers jours seulement.

    Les autorités pakistanaises doivent mettre un terme à la multiplication des
    homicides ciblés à travers le pays, en rendant justice aux victimes et en
    amenant les auteurs présumés à rendre des comptes, a déclaré Amnesty
    International jeudi 7 juillet alors que circulent des informations faisant
    état de plus de 30 nouvelles morts survenues à Karachi au cours des deux
    derniers jours seulement.

    Mardi 5 juillet, la Commission des droits humains du Pakistan a déclaré
    avoir recensé plus de 1 100 décès violents à Karachi pour la première moitié
    de l'année 2011. Quelque 490 d'entre eux sont le résultat d'homicides ciblés
    à caractère politique, ethnique ou religieux.

    Ces chiffres n'incluent pas les 42 personnes tuées au cours de la première
    semaine du mois de juillet, l'une des périodes les plus violentes observées
    à Karachi cette année.

    « L'augmentation alarmante du nombre d'homicides ciblés et la montée de
    l'insécurité au Pakistan ces deux dernières années sont le signe d'une grave
    crise du maintien de l'ordre dans le pays », a déclaré Sam Zarifi, directeur
    du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.






    Tadjikistan


    Le Tadjikistan doit libérer un journaliste, d'autant que selon certaines
    informations il aurait été torturé


    Les autorités tadjikes doivent immédiatement libérer un journaliste de la
    BBC, détenu semble-t-il uniquement en raison de ses articles et qui aurait
    été torturé ou maltraité en détention, a déclaré Amnesty International.

    Les autorités tadjikes doivent immédiatement libérer un journaliste de la
    BBC, détenu semble-t-il uniquement en raison de ses articles et qui aurait
    été torturé ou maltraité en détention, a déclaré Amnesty International.

    Arrêté le 13 juin, Ourinboï Ousmonov a été inculpé de participation au
    mouvement islamique interdit Hizb-ut-Tahrir (Parti de la libération).

    Des représentants de la Sûreté de l'État ont assuré mercredi 6 juillet que,
    malgré de précédentes déclarations du ministère de l'Intérieur, Ourinboï
    Ousmonov n'a pas été accusé d'être membre du Parti de la libération, mais
    qu'ils poursuivaient leurs investigations sur son implication au sein du
    mouvement.

    Il a été placé en détention provisoire à Khujand, ville du nord du pays.

    Selon ses proches, Ourinboï Ousmonov aurait été torturé ou maltraité au
    cours de sa détention. Un collègue de la BBC, qui a reçu l'autorisation de
    lui rendre visite, a déclaré qu'il semblait « fragile mentalement et
    psychologiquement ».

    « Amnesty International considère que les charges retenues contre Ourinboï
    Ousmonov ont été forgées de toutes pièces, dans le but de sanctionner son
    travail de journaliste et parce qu'il a exercé de manière pacifique son
    droit à la liberté d'expression, a indiqué John Dalhuisen, directeur adjoint
    du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.




    Commerce des armes.


    Traité sur le commerce des armes... les ONG demandent garanties et
    transparence


    [06/07/2011]

    Le 11 juillet s'ouvrira, au siège des Nations unies à New-York, la dernière
    semaine de discussions préparatoires en vue de l'adoption d'un Traité sur le
    commerce des armes classiques (TCA). A cette occasion, la plate-forme d'ONG
    françaises "Contrôlez les Armes" exhorte la France à plaider en vue d'un
    traité qui établisse clairement les responsabilités des futurs Etats
    parties. Ce traité doit organiser un régime de transparence suffisamment
    détaillé et contraignant, toute violation du TCA devant par ailleurs faire
    l'objet de mesures de correction appropriées. Ces nouvelles discussions
    intervenant alors que la France vient de reconnaître avoir livré des armes
    aux forces d'opposition libyennes, les ONG attendent de la France qu'elle
    affirme explicitement son engagement en faveur d'un traité robuste et
    efficace.

    Au cours de cette semaine de négociations, les Etats vont essentiellement
    débattre des dispositions de mise en oeuvre du TCA. L'un des aspects
    fondamentaux pour en garantir le respect sera l'obligation pour les Etats
    parties de rendre compte en toute transparence des autorisations qu'ils
    auront délivrées concernant leurs importations, exportations et autres
    transferts internationaux d'armes et de munitions classiques, ainsi que les
    refus qu'ils auront notifiés. Ce n'est qu'en fournissant publiquement des
    informations précises, exhaustives et récentes que les Etats pourront
    garantir le bon respect des dispositions du traité à leurs pairs, aux
    représentations nationales élues et à la société civile.

    « Pour que le traité ait une réelle influence sur le comportement des États
    et représente autre chose qu'une simple liste d'obligations, la présentation
    de rapports publics est primordiale. L'existence de rapports totalement
    transparents instaurera la confiance entre les États, leur permettant de
    démontrer qu'ils appliquent bien le traité, et offrira aux organisations
    internationales, aux États et à la société civile la possibilité d'évaluer
    comment le TCA est appliqué », selon Didier Destremau, du Secours Catholique
    - Caritas France.




    Macédoine.


    Le gouvernement macédonien doit arrêter de museler les médias qui le
    critiquent


    Les autorités macédoniennes doivent cesser d'essayer d'anéantir la liberté
    d'expression, a déclaré Amnesty International mardi 5 juillet après que
    trois journaux nationaux eurent été forcés à suspendre leurs activités.

    Les autorités macédoniennes doivent cesser d'essayer d'anéantir la liberté
    d'expression, a déclaré Amnesty International mardi 5 juillet après que
    trois journaux nationaux eurent été forcés à suspendre leurs activités.

    Les publications Shpic, Vreme et Koha e re, qui appartiennent à Velija
    Ramkovski, magnat des médias, ont dû mettre la clé sous la porte au cours du
    weekend des 2 et 3 juillet ; la raison officielle de cette mesure est le
    non-paiement de taxes exigées par le gouvernement.

    « Ces fermetures, les montants demandés et les conditions de paiement
    semblent motivés par des considérations politiques », a déclaré Nicola
    Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty
    International.




    Pays Bas.


    Un tribunal déclare les Pays-Bas responsables de la mort de trois personnes
    à Srebrenica


    Les Pays-Bas sont responsables de la mort de trois Musulmans de Bosnie tués
    au cours du génocide perpétré en 1995 à Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, a
    statué mardi 5 juillet une cour d'appel néerlandaise à La Haye.

    Au travers de cette affaire, c'est la première fois qu'un gouvernement est
    tenu pour responsable de la conduite de ses troupes de maintien de la paix
    exécutant un mandat des Nations unies.

    La cour a statué que le 10 juillet 1995, les troupes néerlandaises déployées
    en tant que forces de maintien de la paix de l'ONU à Srebrenica avaient
    autorisé les trois hommes à quitter une « zone de sécurité », ce qui
    revenait à les livrer aux forces serbes de Bosnie, qui ont tué quelque 8 000
    hommes et adolescents musulmans de Bosnie durant le génocide.

    « Jusqu'à présent, les États se sont comportés comme si leurs soldats de
    maintien de la paix agissaient en toute impunité. Cette décision établit
    qu'aucun Casque bleu ne peut se soustraire à sa responsabilité pour les
    crimes relevant du droit international », a indiqué Michael Bochenek,
    directeur chargé du droit et de la stratégie politique à Amnesty
    International.




    Syrie


    Un rapport révèle les crimes contre l'humanité commis dans une ville
    syrienne


    Il est possible que les méthodes brutales employées dans le cadre d'une
    opération de sécurité dévastatrice lancée par les autorités syriennes dans
    la ville de Tell Kalakh (ouest du pays) aient constitué des crimes contre
    l'humanité, a déclaré Amnesty International mercredi 6 juillet dans un
    nouveau rapport.

    Ce document, intitulé
    <http://www.amnesty.org/en/library/asset/MDE24/029/2011/en/9eec5cc2-4712-411
    b-b24e-32852cb7bad7/mde240292011en.pdf> Crackdown in Syria: Terror in Tell
    Kalakh, fait état de morts en détention, d'actes de torture et de détentions
    arbitraires qui auraient eu lieu en mai lorsque l'armée et les forces de
    sécurité syriennes ont mené une opération de sécurité de grande ampleur
    pendant moins d'une semaine contre les résidents de cette ville située près
    de la frontière libanaise.

    « Les informations dont nous ont fait part des témoins des événements à Tell
    Kalakh brossent un tableau alarmant fait d'abus systématiques et ciblés
    visant à étouffer la contestation », a déclaré Philip Luther,

    « La plupart des crimes décrits dans ce rapport relèveraient de la
    compétence de la Cour pénale internationale. Toutefois, le Conseil de
    sécurité des Nations unies doit dans un premier temps saisir le procureur de
    la CPI de la situation syrienne. »

    Les conclusions livrées dans le rapport se fondent sur des entretiens
    recueillis au Liban et par téléphone auprès de plus de 50 personnes en mai
    et juin. Amnesty International n'est pas autorisée à se rendre en Syrie.






    Philippines.


    Peu d'avancées en termes de droits humains depuis l'entrée en fonction du
    président Benigno Aquino


    Le président doit mettre sur pied une commission présidentielle chargée de
    veiller à l'obligation de rendre des comptes pour les assassinats
    politiques, les disparitions forcées et les actes de torture, a déclaré
    Amnesty International jeudi 30 juin.

    Le président doit mettre sur pied une commission présidentielle chargée de
    veiller à l'obligation de rendre des comptes pour les assassinats
    politiques, les disparitions forcées et les actes de torture, a déclaré
    Amnesty International jeudi 30 juin.

    Près d'un an après l'entrée en fonction du président Benigno "Noynoy" Aquino
    III aux Philippines, son gouvernement n'a guère remédié aux graves problèmes
    relatifs aux droits humains que connaissent les Philippins.

    Amnesty International a publié jeudi 30 juin un document intitulé
    <http://www.amnesty.org/en/library/info/ASA35/002/2011/en?refresh=9470178987
    > Progress, Stagnation, Regression? The State of Human Rights in the
    Philippines under Aquino. Cette synthèse de 18 pages passe en revue les
    progrès réalisés par le gouvernement Aquino sur 26 recommandations clés en
    matière de droits fondamentaux, que l'organisation avait soumises aux
    candidats à l'élection présidentielle en février 2010 et de nouveau au
    président nouvellement élu en juin 2010.


    « Benigno Aquino témoigne de ce que les droits humains ne sont toujours pas
    une priorité pour son gouvernement, a indiqué Aurora Parong, directrice de
    la section philippine d'Amnesty International. Depuis un an, il fait valoir
    qu'il a hérité ces problèmes de son prédécesseur. Cependant, après une année
    au pouvoir, il est temps qu'il assume ses responsabilités et protège les
    droits fondamentaux des Philippins. »




    Biélorussie.


    Gaz lacrymogène et sites Internet bloqués : les manifestants pris pour cible
    au Bélarus


    Les autorités bélarussiennes doivent s'abstenir de recourir à une force
    excessive contre les manifestants, a déclaré Amnesty International lundi 4
    juillet après que la police eut utilisé du gaz lacrymogène et arrêté plus de
    300 manifestants dimanche 3 juillet.

    Les autorités bélarussiennes doivent s'abstenir de recourir à une force
    excessive contre les manifestants, a déclaré Amnesty International lundi 4
    juillet après que la police eut utilisé du gaz lacrymogène et arrêté plus de
    300 manifestants dimanche 3 juillet.

    Les sites de réseaux sociaux Facebook et Twitter auraient par ailleurs été
    bloqués alors que des milliers de militants se rassemblaient dans la
    capitale, Minsk, et dans d'autres villes afin d'exprimer leur désaccord avec
    la politique économique du président Alexandre Loukachenko en tapant des
    mains à l'unisson.

    Du gaz lacrymogène a été utilisé contre un groupe de manifestants sur la
    place de la gare à Minsk, et des manifestants se trouvant dans d'autres
    quartiers de la ville ont été frappés par des policiers. Les arrestations
    ont été effectuées par des agents de la sûreté de l'État vêtus en civil
    n'ayant produit aucune forme d'identification, ni précisé les motifs de ces
    interpellations.

    « Le Bélarus continue à faire fi des droits humains, mais ces récentes
    arrestations de masse et utilisation de gaz lacrymogène contre des
    manifestants pacifiques semblent indiquer une intensification des atteintes
    à la liberté d'expression », a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du
    programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.






    Arabie saoudite


    L'Arabie saoudite maintient des manifestantes en détention


    Deux femmes sont maintenues en détention après avoir été interpellées à
    Riyadh dimanche 3 juillet lors d'une manifestation pour réclamer que leurs
    proches soient jugés dans le cadre de procès équitables, ont indiqué des
    sources à Amnesty International.

    Une quinzaine de femmes et cinq enfants ont été arrêtés dimanche 3 juillet
    devant le ministère de l'Intérieur. Elles réclamaient des procès équitables
    pour leurs proches qui sont détenus sans inculpation - et ce parfois depuis
    10 ans.

    Toutes les femmes en question, sauf deux, ont été relâchées après avoir
    semble-t-il signé des déclarations dans lesquelles elles s'engageaient à ne
    plus manifester.

    « Si ces femmes ont été arrêtées uniquement pour avoir manifesté de manière
    pacifique en public, nous les considérerons comme des prisonnières d'opinion
    et demanderons leur libération immédiate et sans condition, a fait savoir
    Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et
    Moyen-Orient d'Amnesty International.




    Chine.


    Les autorités vont de plus en plus loin dans la répression contre les
    Ouïghours


    meutes et arrestations de masse qu'a connues la région autonome ouïghoure du
    Xinjiang (Chine), Amnesty International signale que les autorités chinoises
    continuent à contraindre au silence ceux qui dénoncent les abus commis
    durant et après ces troubles.

    Des centaines de personnes ont été arrêtées et poursuivies à la suite des
    émeutes ; plusieurs dizaines ont été condamnées à mort ou exécutées, et des
    centaines d'autres ont été condamnées à des peines de prison, dont beaucoup
    à la réclusion à perpétuité.

    Les responsables de sites Internet ouïghours bien connus et des journalistes
    ont été emprisonnés pour leur rôle dans la publication de messages annonçant
    des manifestations ou pour avoir parlé à des médias étrangers.

    Ershidin Israil, demandeur d'asile ouïghour, a récemment été renvoyé de
    force par le Kazakhstan vers la Chine, après que les autorités chinoises
    eurent semble-t-il exercé des pressions en ce sens. Il avait récemment
    accordé un entretien à Radio Free Asia au sujet d'un jeune homme ouïghour
    qui aurait été torturé et tué en détention à la suite des manifestations.

    « Non seulement le gouvernement continue à museler les personnes qui
    s'expriment sur ce qui s'est passé en juillet 2009, mais il use en outre de
    son influence au-delà des frontières chinoises pour les faire taire », a
    déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty
    International.




    Thaïlande.


    Les partis politiques doivent s'engager à respecter les droits humains au
    lendemain des élections


    Les partis politiques thaïlandais doivent s'engager publiquement à respecter
    les droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 1er juillet, à
    la veille des premières élections nationales dans le pays depuis plus de
    trois ans.

    Les partis politiques thaïlandais doivent s'engager publiquement à respecter
    les droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 1er juillet, à
    la veille des premières élections nationales dans le pays depuis plus de
    trois ans.

    En Thaïlande, l'élection générale aura lieu le 3 juillet et opposera le
    parti Pheu Thai, dirigé par l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, en
    exil volontaire, au Parti démocrate (DP) au pouvoir, soutenu par l'armée et
    certaines élites politiques. Thaksin Shinawatra a été renversé à la faveur
    d'un coup d'État militaire en septembre 2006.

    « Ces élections sont l'occasion pour tous les camps, et pas seulement pour
    le vainqueur, d'endiguer la grave détérioration du bilan de la Thaïlande en
    termes de droits humains, a estimé Benjamin Zawacki, chercheur sur la
    Thaïlande d'Amnesty International.




    Égypte.


    L'armée s'engage à cesser d'effectuer des « tests de virginité » forcés


    Le chef des services de renseignement militaire égyptiens a promis à Amnesty
    International que l'armée n'effectuera plus de « tests de virginité »
    forcés, après avoir défendu leur utilisation lors d'une rencontre avec
    l'organisation au Caire dimanche 26 juin.

    Le général de division Abdel Fattah al Sisi, du Conseil suprême des forces
    armées, a évoqué la question avec Salil Shetty, le secrétaire général
    d'Amnesty International, plusieurs mois après que l'organisation eut relayé
    des allégations concernant ces « tests » forcés.

    Le général de division al Sisi a déclaré que des « tests de virginité »
    avaient été effectués sur des détenues en mars afin de « protéger » l'armée
    contre de possibles allégations de viol, mais que ces pratiques n'auraient
    désormais plus lieu. Il a également ajouté que l'armée évitera à l'avenir
    d'arrêter des femmes.

    « Les déclarations du général de division doivent être traduites en
    instructions claires à l'adresse du personnel militaire, selon lesquelles il
    ne faudra plus jamais infliger ce traitement à des femmes en Égypte », a
    ajouté Amnesty International.
    « Soumettre des femmes à des procédures aussi dégradantes dans le but de
    montrer qu'elles n'ont pas été violées en détention est absurde, et
    constitue ni plus ni moins un acte de torture. Le gouvernement doit
    désormais accorder des réparations aux victimes, notamment un soutien
    médical et psychologique, et leur présenter des excuses pour ce qu'elles ont
    subi. »

  • IL JOUE DU PIANO DEBOUT

     

    keith jarrett

    Pendant le festival de Jazz à Juan je me rends tous les soirs écouter le jazz off ou les " balances " d'avant concert .Samedi je suis allé à la Pinède écouter la répetition du trio Keith Jarrett . 

     Keith Jarrett est apparu samedi en fin d'aprés-midi sur la scène de la pinède Gould de Juan Les Pins vetu d'une vieille chemise bleue et d'un jean . Il était rayonnant souriant. C'est  bon signe.

     Il a rejoint le contrebassiste Gary Peacock et le batteur Jack De Johnette qui avaient échangés leurs instruments juste avant la venue du Maître . Jarrett a tout vécu à Antibes ,la pluie , les incencies , les feux d'artifice et souvent le vent.C'était encore le cas samedi.

    Il en faut plus pour perturber le trio qui pendant prés d'une heure permet au public d'écouter gratuitement, quelques standards joués au fil de l'inspiration du moment. Un spectacle de trés haute qualité .  Jarrett offre une  pause pour les photographes . Jusqu'à ce que son agent estime que les professionnnels ont assez de cliché."Maintenant laissez le tranquille ,laissez le travailler" (merci à mon voisin traducteur)

     

  • ARRETE TON CHAR LUCA

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     Eva Joly a-t-elle raison de vouloir remplacer le défilé militaire du 14 juillet par une parade citoyenne ? Focalisons-nous sur un seul point, la "tradition". 

    Lionel Luca, député des Alpes Maritimes comique troupier de la droite populaire, jette à la figure de la candidate écologique, cet argument massue : "Elle devrait apprendre l’Histoire de France".

    Toi-même, pourrait-on lui rétorquer ainsi qu'à ses amis .

    L’habitude d’organiser un défilé militaire pour célébrer la fête nationale est ancienne dans notre pays, mais pas si ancienne qu’on le croit souvent. Elle ne date pas de la Révolution elle-même, mais de la fin du XIXe. A l’époque, la jeune Troisième République cherche à développer le sentiment national, c’est l’époque où on en pose les grands symboles : la Marseillaise devient notre hymne (1879), le devise "liberté égalité fraternité" apparaît au fronton des mairies, et tous les ans, comme on le chante plaisamment, on va "fêter voir et complimenter l’armée française" (voir mon édito d'hier). La défaite de 1870 n’est pas loin, le lien entre le patriotisme et l’uniforme est évident. L’est-il encore aujourd’hui ? Et surtout, est-il le seul qui vaille ? La plupart des soldats sont de grands patriotes. Les civils n’auraient donc pas le droit de l’être ?

    On peut remarquer déjà que le fait de faire parader des chars et des soldats le jour de la fête nationale est une habitude que notre pays ne partage qu’avec quelques aimables contrées ndémocratiques, comme la Chine ou la Corée du Nord : à notre connaissance, aucune autre démocratie au monde n’y souscrit. Ensuite, on peut rappeler le sens premier, profond, originel de notre14 juillet. 

     Contrairement à ce que pensent trop de gens, le 14 juillet, nous ne célébrons pas la prise de la Bastille, mais l’événement qui en commémora le premier anniversaire, la "fête de la Fédération" du 14 juillet 1790. Quand les grands républicains des années 1870-1880 ont cherché une date qui rassemble tous les Français, ils ont préféré en effet éviter les têtes coupées et les piques brandies pour se focaliser sur un des rares moments de concorde de la turbulente décennie révolutionnaire : ce jour-là, sur le Champ de Mars, toutes les provinces de France, tous les corps constitués du pays, tous les citoyens vinrent marquer officiellement leur libre adhésion à cette entité nouvelle, la nation.

    C’est exactement ce que propose Eva Joly aujourd’hui avec son idée de mettre à l’honneur toutes les initiatives citoyennes et toutes les forces vives de notre pays. En cela, elle ne pèche pas contre le patriotisme, bien au contraire, elle cherche à en élargir la base. Et surtout en cela, elle ne va pas contre "notre histoire" comme le pensent ceux qui, décidément, la connaissent bien mal. Elle est peut-être la seule à en respecter l’esprit.

  • RAFLE DU VEL D'HIV

     

     

    La rafle du Vélodrome d'Hiver (16-17 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel' d'Hiv, est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. En juillet 1942, le régime nazi organise l'opération « Vent Printanier » : une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens. En France, le régime de Vichy mobilise la police française pour participer à l'opération : à Paris, 9 000 policiers et gendarmes rafleront les Juifs. Le 17 juillet, en fin de journée, le nombre des arrestations dans Paris et la banlieue était de 13 152 selon les chiffres de la préfecture de police.

    Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
    Nus et maigres tremblants dans ces wagons plombés,

    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants,
    Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

  • LE JOLI DEFILE

    VOIR ET COMPLIMENTER L'ARMEE FRANCISE 

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     Gais et contents nous marchions triomphants en allant à Longchamp le cœur à l'aise sans hésiter car nous allions fêter
    voir et complimenter l'armée française !

     
    Depuis vingt-quatre heures, tout le monde ne parle que de ça. Pourquoi voudriez-vous que je vous parle d'autre chose ? Il s'agit bien sûr de la proposition d'Eva Joly de remplacer le défilé militaire du 14 juillet par un "défilé citoyen".

    Je pense qu'on en fait trop autour de la déclaration maladroite et radicale d'Eva Joly. Et certains élus de droite ont tenu des propos déplacés sur sa vie, son passé, ses origines. Laissons ce genre d'ignominie à l'extrême droite et à Lionel Lucas. Ce que je remarque plutôt, c'est que Joly exprime une sensibilité  pacifiste, antimilitariste, internationaliste, qui est respectable.
     
     Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas ceux qui la font, je n’aime pas ceux qui la glorifient, je déteste ce genre de cérémonie , mélange malsain entre kermesse folklorique, foire aux marchands de canons et démonstration de force à la nord-coréenne. 
     
       Faisant l'effort d'imaginer ce que pourrait être, dans nos villes, ce fameux "défilé citoyen" qu'Eva Joly suggère. Je suppose qu'il rassemblerait les forces vives de la nation, la société civile. Après tout, ce n'est pas si bête !

    A la place des différents corps d'armée, je verrais bien, en tête, les représentants des principaux services publics, enseignants, infirmières, postiers et cheminots. Des chars, qui ne seraient bien sûr pas d'assaut, symboliseraient les activités de ces métiers, la classe et la chambre d'hôpital par exemple. Les facteurs auraient fière allure en défilant à vélo.J'imagine aussi, à la suite, les gros bataillons du monde associatif, qu'il serait logique d'ordonner par ordre décroissant de leur importance .

    Enfin, le "défilé citoyen" se terminerait par ses troupes les plus nombreuses, les plus denses, les anonymes, les quidams, les pékins, bref le peuple tout entier foulant le pavé et confronté aux regards du peuple massé sur les trottoirs. Dans le ciel, montgolfières et avions de tourisme pourraient afficher des slogans d'amour et de paix.
     
    Si vous n'etes pas convaincus : faites comme moi
     
    Le jour du Quatorze Juillet
    Je reste dans mon lit douillet.
    La musique qui marche au pas,
    Cela ne me regarde pas.
    Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
    Mais les brav's gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux,
    Non les brav's gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux,
    Tout le monde me montre du doigt
    Sauf les manchots, ça va de soi.

  • LE PRIVE PERD UNE BATAILLE DE L'EAU

    Le privé perd la bataille de l’eau - Sud Ouest 12 juillet 2011

     

    eau

     

    Le Conseil constitutionnel déboute les entreprises de l’eau. Le Conseil général pourra continuer à subventionner les syndicats intercommunaux qui passent en régie.

    Une fois n’est pas coutume, Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes, peut se féliciter d’une initiative prise par Nicolas Sarkozy. C’est grâce à une question prioritaire de constitutionnalité - une innovation juridique introduite dans la réforme constitutionnelle de 2008 - que l’élu socialiste a gagné l’un de ses plus beaux combats politiques, et sans doute le plus symbolique.

    Le 8 juillet, le Conseil constitutionnel a infligé un revers cinglant aux multinationales françaises de l’eau. Les Sages ont frappé d’inconstitutionnalité un article du Code général des collectivités locales, au motif qu’il « [portait] atteinte à la libre administration des collectivités territoriales ». Il interdisait à celles qui étaient compétentes en matière d’eau potable ou d’assainissement de moduler leurs aides en fonction du mode de gestion retenu, public ou privé.

    Bien plus cher que le public

    Cette disposition avait été introduite en 2006 par le biais d’un amendement déposé par un sénateur UMP du Cantal, lors du vote de la loi sur l’eau. « Je n’ai jamais vu une immixtion aussi grossière des intérêts privés dans le débat législatif », s’était alors indigné Henri Emmanuelli. Le but recherché, même s’il n’était pas clairement évoqué, visait à placer le Département des Landes hors la loi. De peur que l’exemple donné entre Adour et Leyre ne fasse tache d’huile dans d’autres régions.

    En règle générale, les majors de l’eau invoquent les différences de conditions d’exploitation pour dénier toute pertinence aux comparaisons de prix. Dans les Landes, celles-ci sont pourtant à l’origine du retour en force des régies. En 1995, le prix moyen du mètre cube facturé par le privé était supérieur de 70 % à celui distribué par le public.

    Fort de ce constat, le Conseil général a alors joué sur plusieurs tableaux. Il a encouragé les forages et introduit une discrimination dans les aides pour les travaux. Les collectivités en régie ont vu les leurs augmenter, alors qu’elles baissaient pour celles restées dans le giron du privé.

    Mais c’est surtout la création du Sydec, le Syndicat mixte départemental d’équipement des communes, qui a modifié la donne. Doté de moyens humains et techniques étoffés, il apporte une expertise comparable à celle des grandes entreprises. Soit il joue un rôle de conseil auprès des syndicats intercommunaux désireux de reprendre le contrôle de leurs tuyaux, soit il assume carrément la gestion des régies.

    Tête pensante du système, il concentre des compétences et un savoir-faire qui sécurisent des élus ruraux souvent effrayés par la difficulté de la tâche. Résultat : plus de la moitié des communes du département sont aujourd’hui en régie. Et le public n’en finit pas de gagner du terrain. Pour ne pas disparaître, le privé doit rabattre ses marges et s’aligner sur les tarifs du public.

    Bataille juridique

    Pendant quinze ans, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau a multiplié les recours juridiques pour faire annuler les délibérations prises par le Conseil général des Landes. Parfois avec succès. En 2008, le tribunal administratif de Pau avait ainsi ordonné la suspension immédiate des aides, au nom de l’inégalité de traitement des consommateurs. Aujourd’hui, la décision du Conseil constitutionnel sonne le glas des espoirs des majors du mètre cube. Elles ne sont pas parvenues à tuer dans l’œuf l’exception landaise. Les vents ne sont plus très porteurs pour les étendards du CAC 40.

    Pendant des années, les élus locaux ont laissé Suez, Veolia et autres amasser des profits considérables. Ils prennent désormais le temps de faire expertiser les contrats. Même si le privé détient encore 70 % de la distribution d’eau de l’Hexagone, il recule un peu partout, victime de la défiance qu’il inspire souvent, mais aussi des coups de boutoir des associations de consommateurs et de la volonté des politiques de reprendre le contrôle d’un bien public appelé à devenir rare.

    Le jour même où le privé perdait la bataille des Landes devant le Conseil constitutionnel, la Communauté urbaine de Bordeaux signifiait son congé à la Lyonnaise des eaux, et votait le retour en gestion directe de l’eau à l’horizon 2018.

    Pour lire la décision du Conseil Constitutionnel du 8 juillet 2011

  • ENCORE 296 JOURS A TENIR

    Communiqué LDH
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    Depuis le trop célèbre « discours de Grenoble » prononcé il y a un an par le président de la République, se sont accumulés les propos, les décisions, les lois et règlements qui menacent, dans une dangereuse convergence avec les idées xénophobes, racistes et discriminatoires portées par l’extrême droite, les principes les plus fondamentaux de la République « laïque, démocratique et sociale » telle que la définit l’article 1er de notre Constitution.

    Des centaines de milliers de citoyens, notamment le 4 septembre 2010, ont manifesté pour dire leur refus de cette « politique du pilori », de la stigmatisation et de la peur. En ce 14 juillet 2011, pendant qu’il en est encore temps, ils le rediront dans de nombreuses villes de France en lançant un Appel citoyen pour que les élus, les candidats et les forces politiques attachés aux principes de la République fassent barrage à ce qui la défigure trop souvent aujourd’hui.

    A Paris, cet Appel sera lu publiquement, le 14 juillet à 11 heures place de la Bastille, par Raymond Aubrac, en présence d’autres initiateurs de l’« Appel des Résistants aux jeunes générations » du 8 mars 2004. Interviendront solennellement pour le soutenir des responsables au plus haut niveau d’associations (Ligue des droits de l’Homme, Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, Cimade, Ligue de l’enseignement, Observatoire international des prisons, etc.), de syndicats (CGT, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France, Union nationale des étudiants de France, etc.) et de partis politiques dont  le Parti socialiste, Europe écologie-Les Verts, etc. .

    La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et les citoyens qui veulent, eux aussi, « retrouver la République » et le manifester en ce jour particulièrement symbolique à participer à ces rassemblements, à Paris et partout où ils sont et seront annoncés

  • VENT DE LA COLERE EN PICARDIE

    Vent de colère contre 1000 éoliennes picardes

     
     
    « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge un opposant.

    « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge un opposant.

    Aisne. La Picardie devrait accueillir en 2020 plus d'un millier d'éoliennes. Plusieurs associations combattent avec énergie ce projet.

    Selon  plusieurs associations, la Picardie est la première région française en nombre d'éoliennes. Le chiffre communiqué hier par Marc Lefranc, vice-président de l'association L'Oise dans le vent, regroupant une dizaine de structures, est de trois cent soixante-sept machines en se basant sur les données de la direction régionale de l'environnement et de l'aménagement.
    La colère des opposants ne devrait pas faiblir. Mille cent éoliennes sont prévues en Picardie pour 2020. « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge Marc Lefranc qui lance depuis le début du mois une pétition.
    Celle-ci a réuni plus de cent trente signatures.
    A Longpont, Benoît Verdun, représentant l'Association pour la protection et la promotion du paysage du canton d'Oulchy-le-Château et Villers-Cotterêts, a le triomphe modeste. Il a pourtant réussi une performance en s'opposant avec succès à six projets, dont un permis de construire accordé à Billy-sur-Ourcq et Chouy.


    Victoire près de Crécy-sur-Serre


    L'incertitude demeure encore pour une septième tentative sur le secteur de Vierzy-Parcy-et-Tigny. C'est le tribunal admistratif qui va statuer. Evidemment, les plans du schéma régional éolien causent des inquiétudes. Benoît Verdun le confirme : « Nous croyions que nous étions à l'abri, mais cela n'est pas impossible que les éoliennes reviennent mais nous sommes confiants en misant sur l'intelligence des habitants concernés. »
    Marc Lefranc se prépare avec énergie à la future bataille : « Les éoliennes vont assassiner l'identité culturelle de la Picardie. »
    Près de Crécy-sur-Serre, les opposants fêtent une victoire. L'association A Contre Vent vient d'obtenir l'annulation d'une zone de développement éolien dans les Pays de la Serre (lire par ailleurs).
    Mais la guerre continue. Virginie Micberth, trésorière, pointe du doigt la présence prévue de deux cent vingt éoliennes sur le secteur de Guise-Montcornet.
    Elle affiche ainsi sa détermination : « C'est grotesque, monstrueux, cela ne sert à rien. C'est laid et cela ennuye les gens en créant des discordes dans les villages. Ces machines représentent un investissement pour des sociétés étrangères. »

    Thierry de LESTANG PARADE de L-Union