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  • ETERNEL RECOMMENCEMENT

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  • PENSEE DU JOUR

     

    Je ne me plains pas de la presse, soit que je me sois habitué, soit que je me sois résigné."


    François Mitterrand
     
  • DROIT DES FEMMES

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    Le 8 mars, c'est la Journée Internationale des Droits des Femmes. Ce n'est ni la fête de la femme (comme j'ai pu le voir chez un fleuriste), ni la journée de la femme. Ces appellations volontairement réductrices sont là pour rabaisser cette journée au même rang qu'une fête des grand-mères ou une journée sans vaisselle. La journée internationale des droits des femmes est une date symbolique pour rappeler que partout dans le monde, les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes.
     
    Elles doivent avoir le droit à leur propre sécurité, c'est à dire, par exemple, pouvoir aller dans la rue dans la tenue qu'elles souhaitent sans avoir peur d'être agressées. Par agression, il faut comprendre les viols bien sur mais aussi des attouchements, des insultes, des propos déplacés. Des exemples se trouvent partout, dans la vidéo "femme de la rue" filmée à Bruxelles, dans les agressions sexuelles à répétition en Inde, ou en Egypte comme démontré dans le film "les femmes du bus 678".
     
    Elles doivent avoir le droit à la maîtrise de leur propre corps. Illustré récemment avec le slogan "Mon corps, mon choix, ma liberté", chaque femme dans le monde doit avoir le droit de choisir sa contraception, doit avoir le droit de choisir si elle veut garder cet embryon et veut porter pendant 9 mois son futur enfant. Elle ne doit pas être dépendante de la volonté d'un législateur, d'un médecin, de son mari. Tout ceci n'est qu'une marque supplémentaire d'infantilisation de la femme qui ne serait pas apte à décider par elle-même ce qu'elle doit faire. Il est important de le rappeler quand on voit ce qu'il se passe en Espagne ou quand on voit qu'au sein de l'Union Européenne, l'avortement est formellement interdit en Irlande et à Malte.
     
    Elles doivent avoir le droit à l'égalité des chances. Il est anormal qu'en France aujourd'hui, les femmes soient encore payées 25% de moins que les hommes à expérience et à responsabilité égale. Il est anormal qu'en 2011, 30% des femmes sont en emploi à temps partiel contre uniquement 6% des hommes.
     
    Pour en finir avec ces inégalités, il est nécessaire de faire changer les mentalités. Hélas, on le voit dans de nombreux domaines, comme la sécurité routière par exemple, pour changer les mentalités, il est nécessaire de passer par des contraintes législatives. Pour cela, il faut saluer le travail effectué depuis juin 2012 par Najat Vallaud-Belkacem au ministère des droits des femmes. Notons entre autre :
    • La réforme du congé parental pour accroitre le niveau d'emploi des femmes et mieux partager les responsabilités entre les parents,
    • Dans le cadre de la lutte contre le plafond de verre, un classement des entreprises du SBF 120, selon le degré de féminisation des instances de direction publié tous les ans,
    • Un contrôle symptomatiques et des sanctions pour les entreprises ne respectant pas l'égalité professionnelle,
    • L'augmentation, via l'ANI, du nombre d'heures minimales dans les emplois à temps partiel,
    • Le programme "ABCD de l'égalité" pour lutter contre les préjugés sexistes, sources de futures discriminations, dès l'école maternelle,
    • La lutte contre les violences faites aux femmes via la Mission Interministérielle contre les violences,
    • L'amélioration des solutions d'accueil proposées aux femmes victimes de violence,
    • La contraception gratuites pour les jeunes femmes de 15 à 18 ans,
    • L'IVG remboursée à 100% pour toutes les femmes.
    Avec Najat Vallaud-Belkacem, on a vraiment l'impression que le 8 mars, c'est toute l'année !
     
  • HAIR C'EST ENCORE DEPENDRE

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    « C’est pour qui la banane ? C’est pour la guenon ! »... Peut-être un jour, quand ils auront grandi, les enfants qui ont crié cet infâme slogan au passage de Christiane Taubira à Angers le 25 octobre dernier liront le petit livre qu’il a inspiré à la Garde des Sceaux : « Paroles de liberté ».

    Peut-être ces enfants emmenés par leurs parents à un rassemblement de la Manif pour tous réaliseront-ils alors à quel point ils ont pu faire du mal, et surtout, à quel point ils s’inscrivaient dans un phénomène ancien qui empoisonne la vie des hommes : le racisme.

    On peut rêver...

    La « banane » d’Angers, le 25 octobre 2013

    Christiane Taubira ne passe pas 138 pages à parler de cet incident en particulier, ni même de la candidate du FN qui l’avait comparée à un singe, ni même encore à la une de Minute dans la même veine quelques jours plus tard.

    Tout au plus dit-elle de la « pauvre petite fille » que l’on voit joyeusement sautiller sur la vidéo d’Angers :

    « Que sera-t-elle préparée à comprendre du monde, et donc à comprendre d’elle-même, si des adultes, dont ses parents, parasitent encore longtemps l’innocence de son âge et y assèchent ces trésors de curiosité, de gourmandise pour l’autre, de goût pour l’inconnu qui, communément, l’habitent ? »

    « Haïr, c’est encore dépendre »

    La Garde des Sceaux inscrit plutôt cette série d’événements de l’automne dans son parcours personnel, et dans l’histoire plus vaste de la lutte contre le racisme. Elle en fait une arme de combat au lieu de s’en plaindre, plaçant en exergue une magnifique citation d’Aimé Césaire :

    « Haïr, c’est encore dépendre ».

    La native de Guyane a connu le racisme ordinaire à l’école, à l’université en métropole, dans la recherche d’appartements ou de petits boulots d’étudiante que seule la couleur de la peau distinguait des autres.

    Elle l’a reconnu lorsque, devenue femme politique, elle est reléguée au statut de « candidate des minorités » quand elle se présente à la Présidentielle de 2002, ou quand elle est invitée sur les plateaux de télévision en 2005, lors des émeutes de banlieue, « du seul fait de ma couleur », alors qu’elle n’a aucune expertise particulière.

    Elle l’a reconnu encore dans le célèbre discours de Dakar de Nicolas Sarkozy (et surtout d’Henri Guaino) en 2007 -« l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire“-, et encore deux ans plus tard dans son tristement célèbre discous de Grenoble sur les Roms.

    ‘Le paradoxe est que je suis persuadée que ce président d’alors n’est pas raciste. Rien dans ses propos personnels ni dans son attitude n’autorise à le penser. Pourtant, il va produire ou au moins émettre une parole publique qui valide le rejet, l’exclusion sur les mêmes mécanismes que le racisme : un jugement global, une perception essentialiste de l’homme -l’homme africain, les Roms-, une négation de l’individu, un renvoi à l’origine et à l’appartenance, un enfermement dans une catégorie conceptuelle ou ethnique, une assignation identitaire, toutes sentences qui, subséquemment, homologuent tous les clichés du seul fait de l’apparence’.

    Une description, qui, soit dit en passant, s’appliquent également aux propos de son collègue du gouvernement Manuel Valls sur les Roms au moment de l’affaire Léonarda l’an dernier. Mais ça, elle ne le dira pas, même si, sans doute, elle n’en pensa pas moins sur le coup.

    ‘Voilà pourquoi l’objet demeure le racisme et son éviction, à défaut de son impossible éradication ; mais le sujet, ce n’est plus moi. Le sujet, c’est tous ces sujets de droit, citoyens contestés dans leur appartenance ou soupçonnés d’appartenances déloyales, qu’il fait rétablir dans leurs droits et dans la plénitude de la citoyenneté. Ce sont eux qui sont exposés à des risques réels, eux qui peuvent se laisser happer par la désespérance ou les tentations nihilistes’.

    ‘Le nègre est une fiction éruptive et explosive’

    Le propos de Christiane Taubira va plus loin en effet que les attaques racistes dont elle a fait l’objet. Elle puise dans l’histoire, dans l’analyse de Frantz Fanon, le psychiatre antillais devenu militant anti-colonial en Algérie, ou d’Achille Mbembe, l’intellectuel camerounais qui vient de publier une ‘Critique de la raison nègre’ (La Découverte, 2013).

    Et avec eux, elle écrit :

    ‘Le nègre est une fiction éruptive et explosive, dont l’invention a produit de séculaires désintégrations et d’immémoriales convulsions’.

    Elle appelle en particulier à reprendre à l’extrême-droite le concept de ‘Nation’ qui, ‘à ses origines et dans ses intentions, est bel et bien une communauté de destin forgée par des citoyens qui se dotent d’institutions afin de rendre possible la vie civile. Elle postule l’égalité entre les citoyens et entreprend ainsi ce que la République explicitera bientôt’.

    ‘La Nation n’a donc vraiment rien à faire dans la besace des obscurantistes, des nostalgiques d’un temps morne et cacochyme qui n’a jamais eu d’existence que dans des esprits épouvantés par la vie qui va et s’acharne, avec délectation, à esquiver le lasso des ombrageux’.

    Elle appelle aussi à réhabiliter l’Europe, ‘contre elle et malgré elle’...

    Et, faisant écho indirectement à l’affaire Dieudonné et à ses soubresauts, la Garde des Sceaux appelle à croire en la France,

    ‘à un moment où, plus encore que par les difficultés économiques, la société française est travaillée par le doute existentiel, par une incertitude sur ses potentialités créatrices, par une incompréhension de son entour, par une oppressante irrésolution quant à son avenir, chacun doit entendre qu’il ne peut se réfugier dans n’importe quelle anse, certaines baies son envasées’...

    Un livre de combat, donc, pour une France qui resterait fidèle au serment du Jeu de paume du 20 juin 1789 quelle rappelle en conclusion :

    • ‘à la nation sans nationalisme ;
    • à l’Identité nationale sans xenophobie ;
    • à l’Individuation sans égoïsmes ;
    • à la République sans rigorismes ;
    • à la laïcité sans laïcisme’.

    A faire lire assurément à la gamine d’Angers, mais aussi à tous ceux qui doutent et qui errent dans les coins obscurs de la pensée politique. Et même à ceux qui ne doutent pas, mais n’ont plus toujours les ressorts suffisants pour dire ‘non’ à voix haute lorsqu’une ministre de la République est victime d’un racisme toujours aussi prégnant.

    MERCI RIVERAINS RUE89!
  • SIGNER

    Le président du MEDEF, l'UPA et la CGPME: Non à la suppression du régime d'indemnisation des intérimaires: annexe IV

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    Un de mes amis serveur  et intérimaire voit ses droits remis en cause dans le cadre de la renégociation Unedic. Avec ses collègues dans le même cas, ils  se battent pour défendre leurs droits. En effet, contrairement aux intermittents du spectacle qui sont fédérés et qui de ce fait vont certainement sauver leurs acquis, les serveurs intérimaires sont isolés  et sans moyens.

     Ils viennent donc de créer une page facebook ainsi qu'une pétition qu'ils comptent remettre au patronat avant la date butoir du 13/03, jour de cette renégociation qui concerne tous les intérimaires quel que soit leur secteur d'activité.

     
    Amis lecteurs si vous  pouviez  signer et diffuser cette pétition, cela serait fort utile pour faire valoir les droits de cette profession.

     

    En vous remerciant par avance,

     

     

    Le 13/03/2014, le patronat va proposer la suppression de l'annexe IV qui régit l'indemnisation des intérimaires, ce qui aura pour conséquence d'aligner leurs droits sur ceux du régime général, leur faisant perdre une partie de leurs ressources et les plongeant un peu plus dans la précarité.
    On reproche aux intérimaires de pouvoir cumuler sans limite allocation chômage et salaire alors que ce cumul est plafonné pour les autres salariés. Ce qui laisse penser qu'un intérimaire touche le salaire de ses missions plus la totalité de ses indemnités ce qui est totalement faux: les jours travaillés sont déduits de son indemnisation et reportés.
    Le Medef avance que maintenant les intérimaires peuvent bénéficier d'un CDI. Totalement faux la-aussi, en particulier pour les salariés de la restauration: ceux-ci travaillent au coup par coup sur des manifestations tels que congrès, mariage, événements divers, où ils sont employés journalièrement pour des missions qui ne durent que quelques heures. Aucun employeur utilisant leurs services, en particulier les traiteurs, ne peut embaucher à l'année ni même en CDD d'un mois 20, 40 voir 100 personnes (sur de gros congrès par exemple) alors qu'il n'a du travail à proposer qu'une journée! Et il n'y a malheureusement pas assez d'activité pour permettre aux intérimaires de ce secteur de vivre décemment de leurs missions sans une aide de l'assurance chômage. Et que deviendra le secteur de l'événementiel s'il ne trouve plus de personnel? Tous les traiteurs, hôtels, restaurants, palais des congrès qui font appel à des centaines de serveurs, cuisiniers, femmes de chambre, hôtesses...pour des manifestations comme le Festival du Film à Cannes ou Deauville, Mipim, Mipcom, les manifestations sportives, etc...
    On oublie aussi de dire qu'il est extrêmement difficile voir impossible pour un intérimaire d'obtenir un prêt, voir une location sans garant, et que si grâce aux allocations chômage, il peut arriver à boucler ses fins de mois, ce n'est pas en le plongeant un peu plus dans la précarité que l'on va redresser les finances de la France.
    Je demande au Medef, à l'upa et à la cgpme de retirer de leur projet l'alignement de l'annexe IV sur celui du règlement général.

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_president_du_MEDEF_lUPA_et_la_CGPME_Non_a_la_suppression_du_regime_dindemnisation_des_interimaires_annexe_IV/?copy

  • UMP:MDR

    Alors que l'on apprend que Jean-François Copé va porter plainte contre Lionel Tardy, ce qui est déjà à plier de rire (qu'ils portent plainte entre eux...), je ne peux m'empêcher de penser avec aucune émotion particulière aux sympathisants UMP qui ont versé, à défaut d'une larme, quelques deniers pour le Sarkothon, parce que les dépenses de campagne avaient dépassé les plafonds autorisés.

     
    S'il n'y avait pas eu une sur-facturation par les copains de Jeff, d'après la rumeur, les plafonds n'auraient pas été dépassés.
     
    C'est à mourir de rire.
     
    Pour les bonnes œuvres, amis, donnez disait ma grand mère.