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  • L'AFFICHE ROUGE

    Le 21 février 1944, vingt-deux combattants FTP-MOI sont fusillés au Mont Valérien, Olga Bancic, la seule femme du procès des vingt-trois, est décapitée le 10 mai de la même année en Allemagne. Joseph Epstein, arrêté en même temps que Missak Manouchian, sera fusillé après avoir été longuement torturé, le 11 avril 1944.

     

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    Il y a soixante-dix ans, une affiche est placardée sur les murs de Paris et dans les villes de France stigmatisant la Résistance avec le souci esthétique de présenter dix visages d’étrangers au service de « l’armée du crime », une bande de criminels à la solde de Moscou. Il s’agit de dénoncer avec éloquence le complot judéo-bolchevique. Cette mise en scène propagandiste très soignée, tant par sa composition que par les arguments qui sont retenus, se veut pédagogique, elle interpelle le passant, l’invite à cautionner l’entreprise mensongère, sans qu’aucun recul ne puisse édulcorer sa perception, le jugement est définitif : ladite résistance est le fait de hordes cosmopolites qu’il s’agit de réprimer, d’anéantir. Mensonge et abjection sont des pratiques courantes chez les nazis et leurs amis collaborateurs français, le perfectionnement de l’ignominie et de ce qu’il y a d’humainement vil fut une discipline que la Gestapo et la police française ont su parachever.

     

    Cette affiche de couleur rouge est bien plus qu’un simple avis de condamnation, d’exécution, elle est une tache de sang, mais de quel sang s’agit-il ? Dix visages d’hommes manifestement torturés, dix photographies figeant définitivement des suppliciés dans des cercles ; images saisies à la prison de Fresnes quelques heures avant l’exécution. À cela, s’ajoutent des photos représentant un dépôt d’armes, un déraillement de train, un corps criblé de balles. De toute évidence, il doit être admis que seuls le crime et la barbarie animent ces terroristes que nous ne tarderons pas à identifier comme étant les martyrs fusillés de l’Affiche rouge, les vingt-trois dudit « groupe Manouchian », ainsi qu’il fut nommé après la guerre.

     

    L’identification de l’Affiche rouge, comme singularité de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, nous impose de reconnaître comme événement tout aussi singulier la permanence de son empreinte dans l’imaginaire collectif, nous invite aussi à nous départir de toute mystification alimentant la légende. Cette identification est contrainte doublement, il y a le moment de son apparition sur les murs des villes en 1944, sa détermination purement propagandiste, et le moment de son intégration à l’histoire de la Résistance, intégration qui révèle la singularité dont nous voulons parler, à savoir, la dimension du combat émancipateur mené par ces combattants et qui dépasse de loin un simple acte de résistance, partant de là, nous ne minimisons aucunement « l’acte de résistance ». Si dans un premier temps l’accent est mis sur le cosmopolitisme de ces individus au service des agents juifs de Moscou, le déterminant judéo-bolchevisme, nous devons aussi nous saisir de la traduction qui est faite de l’événement « Affiche rouge » au lendemain de la Libération, précisément dans l’histoire de la Résistance et de sa singularité, la Résistance communiste. Force est de constater qu’il y eut une volonté politique de formater la Résistance en vertu de critères politiciens, à savoir la réconciliation nationale pour le moins mise à mal pendant les années d’épuration ; c’est avec et par le général de Gaulle que la Résistance est reconnue et glorifiée. Dans cette période de confusion mais aussi de réconciliation nationale, de reconstruction de l’identité républicaine, le parti communiste français, le « parti des fusillés » ainsi qu’il se définit encore aujourd’hui, va donner une idée tout autre de ce que fut la Résistance et précisément du rôle des étrangers dans cette Résistance ; la Résistance doit être à tout prix française. Il nous paraît important de souligner ce fait, en même temps que l’on tait, le taire évite de le nier, le rôle déterminant des étrangers combattant dans les maquis et les villes, on oblitère cette séquence historique de sa dimension internationaliste et précisément l’on tait la volonté révolutionnaire qui animait bon nombre de ces combattants pour certains anciens de la guerre d’Espagne, pour d’autres militants communistes dans les pays d’Europe de l’Est.

     

    Qu’est-ce que commémoration et reconnaissance ? En 1955, Louis Aragon écrit un magnifique poème Strophes pour se souvenir figurant dans le recueil intitulé Le Roman inachevé. Cela coïncide avec l’inauguration d’une rue parisienne qui portera le nom « Groupe-Manouchian » dans le XXe arrondissement. Le temps des commémorations, du souvenir est désormais à l’ordre du jour. La Résistance dans sa singularité étrangère est admise, voire reconnue mais vidée de sa détermination, de son épaisseur internationaliste. Elle est entièrement circonscrite à ce que les institutions de la République autorisent en termes d’interprétation pour une mémoire respectueuse parfois même religieuse, c’est-à-dire rien de plus qu’une « indignation » devant l’horreur subie par les combattants eux-mêmes en ces sombres années, tortures et exécutions massives, tout cela teinté de vertu « droit de l’hommiste » pour rasséréner ce qu’il reste de conscience. Le rôle du parti communiste est tout à fait remarquable de cette discipline d’omerta et l’indignation lui profite, elle permet de maintenir une sorte de consensus autour de l’histoire de cette période de guerre impérialiste. Pour illustrer notre propos, celui-là alors que tant d’autres pourraient être évoqués, rien de moins que cette parution : Lettres de fusillés publiée par les Éditions Sociales en 1970 avec une préface de Jacques Duclos. Pas une seule fois des combattants de la MOI sont identifiés comme tels, au demeurant seul Missak Manouchian, qui devient Michel Manouchian pour Jacques Duclos, est cité et c’est en page 117 de l’ouvrage que l’on peut lire la lettre qu’il adressa à sa femme Mélinée avant d’être fusillé, lettre amputée d’un passage sans que l’on puisse le justifier par le manque de place.

     

    Lorsque les capitulations d’une époque deviennent les seuls principes et que l’humanité toute entière sombre dans la barbarie, il est plus que nécessaire de réexaminer ce qui, dans l’histoire touche à l’universel produit par l’éveil des révolutions, la dynamique d’émancipation.

     

    Faisons de l’Affiche rouge, de ce qui la produit négativement, une histoire politique. Considérons-la en dehors de la geste commémorative. Qu’est ce lieu « Affiche rouge » en ces temps d’effondrement de la conscience politique ? Qu’est-ce qui est constitutif de cet héritage mémoriel débarrassé de sa dimension émotionnelle ? Posant ces questions, nous pouvons prétendre à une continuité identifiable, nous réapproprier un sens retenu par le gouvernement chronologique de l’histoire, nous pouvons nommer une singularité en tant qu’elle est la condition même de son postulat et qu’elle se réalise dans la conscience. Nous avons déterminé l’Affiche rouge comme étant un lieu, une permanence, dont la multiplicité loin de se soustraire à la mémoire, nous réinvite à son sens premier, à ce qui l’a produit, le combat pour l’émancipation. Le lieu « Affiche rouge » est ce que nous avons défini en termes de proximité, dès lors la trace mémorielle, suffisante pour qui commémore, s’instruit d’un plus dans une autre pratique où mémoire et universalité concentrent le lieu, là où il est défini comme expérience en devenir. Le lieu « Affiche rouge » est donc évolutif, il ne se laisse pas contraindre, il est, au moment de l’identification de la possibilité historique, dynamique de transformation, il se révèle par là même dans son épaisseur révolutionnaire.

     

    Le 21 février 1944, date en devenir de l’Affiche rouge, est un événement dont le lieu « Affiche rouge » se présente à l’universalité des possibles de l’émancipation .

     

    Le 21 février 2014

    Patrice Corbin

     

  • LES MEILLEURS SONT SOCIALISTES

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    Les meilleurs maires sont socialistes. Ce n'est pas Harlem Désir qui le dit pour encourager les électeurs indécis à venir voter pour les candidats socialistes les 23 et 30 mars prochain, mais c'est l'Express, repris par le Figaro ! Sur les 10 premiers maires du classement, 8 sont socialistes, les deux autres sont Alain Juppé (à la 1ère place du classement) et le maire du Havre (10ème du classement). Ce classement a été réalisé en classant les maires des 34 plus grandes villes de France sur 9 critères : rayonnement personnel, culture, développement durable, transports urbains, urbanisme, fiscalité, développement économique, sécurité et solidarité.
     
    Au final, on obtient le top10 suivant :
    1. Alain Juppé (Bordeaux)
    2. Gérard Collomb (Lyon)
    3. Martine Aubry (Lille)
    4. Roland Ries (Strasbourg)
    5. Michel Destot (Grenoble)
    6. Patrick Rimbert (Nantes)
    7. Bertrand Delanoë (Paris)
    8. Pierre Cohen (Toulouse)
    9. Jean-Louis Fousseret (Besançon)
    10. Edouard Philippe (Le Havre).
    En regardant les classements par thématique, les sympathisants de droite seront peut être surpris de voir sur le podium de la thématique "sécurité" accaparé par des maires socialistes. Sur les 5 premiers de la thématique, seul Alain Juppé représente la droite à la 5ème place, derrière les maires de Limoges, Dijon, Angers et Saint-Etienne. Pas de trace de Christian Estrosi, le maire vidéo-surveillant de Nice dans les premières places du classement sécuritaire mais on retrouve à la 2ème place François Rebsamen, souvent pressenti pour obtenir un jour le portefeuille de ministre de l'Intérieur.
     
    Ce classement des maires des 34 premières villes françaises est encourageant pour les élections à venir quand on sait que sur les 8 socialistes du top 10, 5 sont candidats à leur succession. Pour les autres communes, quelle que soit leur taille, seul la conclusion de cette enquête est à retenir, les meilleures maires sont socialistes. Souvenons-nous en les 23 et 30 mars prochain !
     
    Alors, c’est très simple: Votez à Gauche! (même si vous êtes de droite..), et à Antibes votez Michele Muratore
  • NDDL MDR

    D'apres Twitter, la manifestation à Nantes a été violante de la faute des méchantes forces de l'ordre (ou de l'Erdre) qui tirent d'affreuses lacrymos sur des braves gens qui veulent gentiment incendier d'affreux engins de chantier et tout casser sur leur passage .


    Nous sommes donc dans une dictature fasciste. Les manifestants n'ont pas le droit de brûler une pelleteuse. Au moins, en Ukraine, c'est autorisé.
  • FRANCOIS HOLLANDE :STOP BASHING

    Dans trois mois François Hollande va fêter son 2ème anniversaire à l’Elysée. Sa côte de popularité est au plus bas et il semble difficile de penser la voir baisser encore plus. Depuis 2 ans, l’opposition de droite fait son boulot et tire à boulets rouges sur l’action gouvernementale, quitte à se dédire… Le précédent gouvernement met en place les portiques écotaxe ? Les mêmes soutiendront les Bonnets Rouges dans leur combat contre les portiques. Le précédent gouvernement redéfinit les attributions de l’Education Nationale en précisant dans la loi que le ministre « contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations ». Dans ce cadre, l’UMP écrit en 2011 dans sa définition du pacte républicain qu’ « il faut aider les filles et les garçons à percevoir positivement leur genre et celui du sexe opposé ». Deux ans et demi plus tard, d’anciens ministres comme Bruno Lemaire annonce que l’école primaire n’est là que pour apprendre à lire, écrire et compter et que le reste n’est que du ressort des parents… De la même façon Rachida Dati n’hésite pas à critiquer publiquement Christiane Taubira pour une application d’une loi judiciaire mise en place en 2009 par elle-même.

    Si seule l’opposition de droite se ridiculisait en revenant sur ses propres lois, François Hollande serait bien plus haut dans les sondages. Mais il manque une union à gauche. On s’attendait à voir un Jean-Luc Mélenchon donner de la voix. Il le faisait déjà durant le campagne présidentielle contre le candidat Hollande, il continue sur le même registre après l’élection. En tapant de manière irréfléchie contre la politique de François Hollande, il ne fait pas le jeu de sa formation politique mais pousse les Français à se dire que la gauche au pouvoir est un échec.

    On s’attendait un peu moins à voir une minorité de membres influents du Parti Socialiste se joindre au flot de critiques ambiantes. Bien sur qu’ils ont en partie raison et que d’autres politiques sont possibles. Mais en critiquant ouvertement le gouvernement, eux aussi font le jeu de l’opposition. Surtout que cette opposition de principe ne respecte en rien le choix des Français qui furent plus de 3 millions à venir voter lors de la primaire citoyenne et faire ressortir assez largement François Hollande (et non l’aile gauche du PS). Ils ne respectent pas non plus le choix des militants socialistes qui ne furent que 13 % à voter pour la motion portée par l’aile gauche du PS.

    Avec toutes ces critiques venant de partout, on en oublie que le gouvernement a à son actif de belles réalisations. Commençons pas la réalisation la moins remarquée, la politique d’immigration de Manuel Valls. Depuis 2012, le ministre de l’Intérieur a abolit la circulaire Guéant qui empêchait les étudiants étrangers qui obtenaient un diplôme en France d’entrer dans la vie active dans ce pays. Il a également respecté la promesse électorale de François Hollande en assouplissant les critères de naturalisation, résultats, en 2013 les indicateurs sont à la hausse (+ 6 % de visas étudiants ; + 13 % de naturalisations).

    Autre grand marqueur socialiste, l’action de Michel Sapin au Ministère du Travail où il réalise un boulot monstre pour redonner un sens au dialogue social. Depuis 2 ans, aucun projet de loi impactant le monde du travail n’est réalisé sans un accord avec les partenaires sociaux. On est loin du mépris sarkoziste envers ces mêmes syndicats.

    Dernier exemple, la lutte contre le chômage. Bien sur la courbe générale du chômage n’a pas pu être inversée avant la fin de l’année 2013 même si elle a vu sa première baisse depuis avril 2011. En revanche il y a moins de chômeurs de moins de 25 ans en décembre 2013 qu’il y en avait en janvier 2013.

    Il est l’heure de se ressaisir. Après 10 années de critiques de gouvernements de droite, la gauche et surtout le PS doit savoir arrêter sa critique à tout va pour insister sur les réussites du gouvernement. La côte de popularité du président de la République et surtout les succès aux futures échéances électorales sont en jeu. Il est temps d’arrêter le bashing gouvernemental. Le gouvernement aura besoin de soutiens pour faire passer la future réforme pénale, pour continuer sa campagne pour plus de créations d’emplois, pour continuer le redressement du pays.

     

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    Cyril Marcant

  • ETAT D'URGENCE DE MARIO SUARES

    « L’austérité conduit l’Europe vers la dictature », déclare l’ancien Président socialiste portugais Mario Soares, « la révolution est inévitable en Europe »

     par Gérard Filoche

     
     

    « État d’urgence » du Portugal à l’Europe, de Mario Soares

    Mario Soares, 88 ans, ex- premier ministre, (1976-78 et 1983-1985) et ancien président socialiste de la République portugaise (1986 à 1996) , vient de publier aux Éditions de la différence un petit livre de 140 pages qui devrait faire événement par la vigueur de sa dénonciation de « l’austérité libérale qui conduit l’Europe à la dictature ».

    Politique d’austérité criminelle

    « La crise de la zone euro – provoquées par l’idéologie néolibérale et par la politique d’austérité imposée principalement par l’Allemagne de la chancelière Merkel – a mené le Portugal et presque tous les autres pays de la monnaie unique à la ruine ».

    « Il faut en finir avec cette crise maintenant », reprend Mario Soares avec le prix Nobel Paul Krugman.« Il faut réduire drastiquement cette « maudite » politique d’austérité (qu’il qualifie même de « criminelle » – p.97) pour faire reculer la récession dans les pays en proie aux marchés spéculatifs et faire baisser le fléau du chômage. »

    « Le Portugal vit ses pires moments depuis 1974 » s’exclame Mario Soares qui demande carrément au Parti socialiste de ne pas « rester entre deux » et de voter avec le PCP la condamnation du gouvernement de droite PDS CDS-PP de Pedro Passos Coelho. « Il est en train de tuer le pays, à cause de sa politique néolibérale qui exige la stabilité et le paiement à la troïka (formée par le FMI, la BCE, et la commission européenne), elle-même vassale des marchés qui ne pensent qu’à gagner de l’argent. »

    Dette : « nous ne paierons pas »

    « On nous oblige à payer des intérêts exorbitants en échange de leur prêt. Je suis partisan de la méthode de l’Argentine et du Brésil qui, lorsqu’ils se sont trouvés dans cette situation, ont dit : “nous ne paierons pas”. Il n’ont pas payé et personne n’est mort, bien au contraire ».

    Paralysé, le gouvernement de droite a dû reculer, et s’embourbe. Et en attendant il enfonce le pays dans la misère, proposant de supprimer 208 000 emplois en 2014, avec les plus grandes coupes jamais réalisées dans les dépenses sociales… Comme partout la droite imbécile veut vendre, ici la TAP (transports aériens portugais) et les CTT (Correios de Portugal, créée en 1520) qui dégagent pourtant 74 millions d’euros de bénéfice, et veut fermer 200 bureaux de Poste. Mais quand ils ont voulu, sur ordre de la Commisssion européenne, baisser les cotisations sociales patronales de 22,5 à 18, 5 % et hausser les cotisations salariales de 11,5 % à 18,5 %, il y a eu 1,5 million de manifestants en mars 2013 (l’équivalent de 11 millions en France) et le sale projet a été annulé.

    Unité de toute la gauche

    Mario Soares pousse le PS à son congrès de Santa Maria da Feira à « donner un nouveau souffle à la gauche » (contre l’austérité, pour le plein emploi, et l’État social) par un dialogue avec le Bloc et le PCP lui-même, et les syndicats UGT et CGTP. Il s’est fait acteur pour que les alliances entre ces forces de gauche progressent. Il appelle le nouveau leader du PS, Antonio José Seguro, à pousser les feux en ce sens ; ce serait le premier gouvernement de coalition de toute la gauche au Portugal surmontant les divisions des années révolutionnaires de 1974-76.

    En septembre 2012 et mars 2013, le refus des mesures de la troïka, a donné d’énormes mobilisations de masse sans précédent depuis la révolution des Œillets. Elles poussèrent aux « rencontres de toute la gauche » : le 30 mai 2013 dans un grand amphithéâtre de l’Université de Lisbonne, archi-bondé, devant 2300 personnes, PS, PS PCP, Bloc de gauche, ont engagé la voie pour « libérer le Portugal de l’austérité ». Et, de fait, le Portugal est le pays le plus mobilisé d’Europe.

    Révolution au Portugal et en Europe : inévitable

    Mario Soares, appelle au départ de ce gouvernement qui détruit l’État social et la démocratie : « J’espère que le jour de son départ pour notre bien à tous, est proche et que retentira une explosion de joie pacifique semblable à celle de la révolution des Œillets ».

    « Un jour viendra – plutôt proche que lointain – où tout changera dans la politique, dans les finances et surtout dans l’éthique, pour le bien du Portugal et des Portugais. Parce que c’est toute l’Europe qui est en crise et qu’elle ne va pas se laisser entrainer dans le gouffre ».

    « il est aujourd’hui prouvé que l’austérité ne profite qu’aux marchés spéculatifs et à ceux qui les commandent. Mais elle ravage les États et les peuples. Et pas seulement les États dits périphériques ou du sud, comme on l’a prétendu un peu vite. Voyez la Hollande, la France et l’Allemagne. »

    Soares serait à la gauche socialiste aujourd’hui en France : « Le dilemme est simple : ou on lutte contre le chômage, la pauvreté généralisée, la récession et on garantit l’état social, dans tous ses aspects, tant qu’il est encore temps, ou l’Union européenne sombre dans le chaos. » (p.93)

    Il rappelle les souvenirs du 25 avril 1974, il y a 40 ans et de Grandola Vila Morena la chanson de la révolution qui est a nouveau entonnée partout. « Quant à une révolution (pacifique !) en Europe, pour mettre un terme à la crise, elle arrivera en son temps. C’est inévitable. J’espère que le Portugal y contribuera par son exemple. »

  • LE SPORT FEMININ VEUT CREVER L ECRAN

    Le sport féminin veut crever l’écran

    Le sport féminin veut crever l’écran

    Après le succès des 24 heures du sport feminin, nous vous demandons de continuer la mobilisation pour que le sport feminin ait toute sa place dans les grands medias.

    Pour que le sport féminin soit plus visible dans les médias, Signez et diffusez la pétition : Le sport féminin veut crever l’écran

    Le sport féminin veut crever l'écran: Une pétition lancée par des sportives : MARION BARTOLI, Christine ARRON, Céline DUMERC, Nelson MONFORT, Barbara LAVERROUX, Béatrice BARBUSSE, Pauline GARIN........ pour que le sport féminin soit diffusé autant que le sport masculin dans les médias.

    Signez et diffusez massivement cette pétition http://sportfeminin.wesign.it/fr

     

  • FAWORKI

    Bugnes du carnaval

    Ingrédients

    300 gr de farine
    5 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
    1 œuf, plus 5 jaunes d’œufs
    1 cuillère à soupe de spirytus (ou autre alcool aromatisé p.ex. rhum)
    pincée de sel
    huile pour la friture
    sucre glace pour saupoudrer

    Préparation

    Première variante

    Mélanger les ingrédients et travailler cette préparation pour obtenir une pâte lisse.
    Etendre la pâte au rouleau sur un plan de travail fariné.
    Découper la pâte en rectangles et au centre de chaque morceau faire une fente y glisser une extrémité de la pâte. Cela formera une sorte de nœud.
    Faire chauffer de l’huile, faire dorer les faworki de deux côtés et ensuite déposer sur un papier absorbant la graisse.

    Deuxième variante ( à l’ancienne )

    Travailler 5 jaunes d’œufs avec 2 cuillères de beurre, 1 cuillère de sucre et 1 cuillère de spirytus afin d’obtenir une pâte homogène. Tamiser la farine et l’ajouter à la préparation et incorporer 2 cuillères de crème fraîche.
    Travailler la pâte jusqu’à l’apparition des poches d’air. Etendre la pâte puis la couper en bandelettes, préparer une fente au milieu et comme ci-dessus faire glisser une extrémité de la pâte de l’autre côté.
    Faire frire à l’huile chaude.

    Conseil :
    Le spirytus peut être remplacé facilement par un autre l’alcool (l’alcool empêche la pénétration de la graisse à l’intérieur de la pâte pendant la friture)

    Pour vérifier la température de l’huile, mettre un bout de pâte qui doit dorer et remonter rapidement sur la surface
    Le sucre glace peut être mélangé avec de la canelle ou du sucre vanillé
    Pour éviter que les faworki dorent trop vite, en ajoute une pomme de terre crue. Quand elle devient brune la remplacer par une autre

  • PRETRES PEDOPHILES

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    Une nouvelle fois, l'église catholique est sous les feux de l'actualité pour de nombreux cas de pédophilies chez ses prêtres à travers le monde. Malgré le pardon demandé par Benoît XVI en 2010, il semble qu'il y ait encore beaucoup de travail à faire au Vatican. En effet, si le Vatican a destitué près de 400 prêtres en 2011 et 2012, il semble pourtant que le Vatican garde souvent pour lui les informations qu'il reçoit sur ces membres pédophiles et n'agit qu'une fois la Justice du pays soit saisie.
     
    Résultat, l'ONU via son comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant a rendu un rapport à charge assez rude contre le Vatican. Le comité demande par exemple au Saint Siège de présenter à la Justice tous les prêtres dont il a connaissance d'accusation d'actes de pédophilie. Le rapport demande également au Vatican d'ouvrir ses archives pour rendre publiques toutes les affaires de pédophilie dont l'Eglise catholique aurait eu connaissance par le passé, et ce même si ces affaires sont prescrites. Pour l'ONU, le Vatican doit arrêter de couvrir de silence ces actes immondes.
     
    Le rapport est rude et a bien évidemment vexé les représentants du Vatican. Suite à la publication du rapport, le Vatican s'est plaint "d'une tentative d'ingérence dans l'enseignement de l'Eglise sur la dignité de la personne et l'exercice de la liberté religieuse".
     
    Difficile de ne pas s'étonner de la réaction de l'Eglise catholique. Ingérence ? Ce sont eux donc qui parlent d'ingérence ? Ce n'était pas de l'ingérence quand le Pape demanda à des parlementaires catholiques au mois de juin dernier d'"amender et même abroger" les lois contraires à leur conscience et "insuffler un esprit" aux textes de loi.
     
    On se souvient également des nombreux propos de Monseigneur Barbarin qui dénigre le rôle des élus du peuple ("le parlement n'est pas Dieu le Père") ou du cardinal André Vingt-Trois qui demande explicitement aux parlementaires de suivre les idées de l'Eglise plutôt que celles de leurs partis. Dans ces cas, ce n'était pas de l'ingérence non plus ?
     
    On ne parle pas ici de façon d'enseigner l'Eglise catholique ni de façon de pratiquer la foi catholique. On parle de protéger les enfants en respectant la loi terrestre et donc en dénonçant des actes pédophiles aux représentants de cette justice terrestre et non aux représentants de la justice divine. Si le bien de l'enfant est le principal argument des "catholiques en colère" depuis un an ainsi que de la hiérarchie catholique, on ne peut que s'étonner qu'ils n'aient pas le même soucis parmi leur clergé. On ne parle plus juste d'une vision de la famille mais d'une violation des droits de l'enfant. La réaction de l'Eglise catholique face à un constat des Nations Unies donne une mauvaise image bien éloignée de celle de protecteurs de l'enfance dans laquelle ils se drapent ces derniers temps.
  • ET L'HOMME DEVINT CON

    Connaissez vous Alexy Bosetti ? Non bien sur , c'est un jeune footballeur niçois , espoir de l'OGC Nice !

    Il a été suspendu le 31 janvier dernier pour un match ferme par la commission de discipline de la Fédération Française de football suite au 16e de finale de Coupe de France à Marseille .

    Le motif ? Agression , Anti jeu ? Non non selon son entraîneur, "Provocations envers le public" car l’attaquant du Gym a été sanctionné pour avoir montré son tatouage .  

    Qu’en des termes galants ces choses-là sont dites, la réalité est tout autre , cet imbécile a exibé ses tatouages représentants Jean Médecin et Albert Spaggiari , rien que ça , ce qui prouve le niveau intellectuel du footeux dont les symboles sont deux voyoux , un ex maire tendance extrème droite et un truand notoire 

    Le plus ridicule dans cette affaire : son club  qui a décidé de faire appel de cette décision qu’il trouve totalement injustifiée.

    On marche sur la tête , le cub aurait du être aussi sanctionné et sanctionner plus durement son grand espoir en interne. Ce geste est une porte ouverte à tout autre débordement , l'apparition de gestes nazzis sur des terrains de foot en Italie est monnaie courante dans le Calcio.

    On pourrait aussi réfléchir sur la formation pratiquée par ce club  . Une tête bien faite dans un corps bien fait  ne doit pas être la devise de l'OGCNice . Bientot des tatouages de Staline ou Hitler vont pouvoir apparaitre sur les bras des footballeurs niçois sans que le club ne réagisse .

     

     

     

     

     

  • SOTCHI :DES ANNEAUX ET DES BARREAUX

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    A une semaine de l’ouverture des Jeux olympiques (JO) d’hiver de Sotchi, Action des Chrétiens contre la torture (ACAT-France), Amnesty International France (AIF), la Fédération Internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Inter-LGBT et Russie-Libertés se mobilisent.

    Samedi 1er février, près de 200 personnes se sont retrouvées pour dénoncer ce que le faste des JO ne peut masquer ; une situation alarmante en matière de droits humains en Russie où manifester, informer, militer s’avère de plus en plus risqué, où les minorités sexuelles sont stigmatisées et victimes de violence, où le racisme et la xénophobie alimentent la violence.

    Jeudi 30 janvier, une délégation d’Amnesty International s’était rendue à Moscou remettre aux autorités russes une pétition signée par plus de 336 000 personnes dans le monde pour demander la fin du harcèlement de la société civile.

    Répression des manifestations


    expression.img_assist_custom-136x136.png2012 : modification de la loi réglementant les manifestations de rue imposant de nouvelles restrictions aux événements publics et de nouvelles sanctions aux organisateurs. En 2012, près de 4 000 personnes ont été arrêtées lors de 200 manifestations à Moscou et dans la région de la capitale.

    En 2013, malgré un nombre de manifestations en nette diminution, plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées.

    La tendance s'est poursuivie après le début de l'année 2014: un rassemblement pacifique organisé en solidarité avec les « prisonniers de Bolotnaïa » dans le centre de Moscou a été dispersé le 6 janvier 2014. Au moins 28 participants auraient été arrêtés, puis relâchés par la police.

    De petits rassemblements de rue pacifiques, « non autorisés », ont été régulièrement dispersés par la police avec des moyens souvent injustifiés ou disproportionnés. Aucune plainte n'a fait l'objet d'une enquête effective.

    Restriction de la liberté de parole et de l'information

    Une nouvelle loi de fin décembre prévoit le blocage immédiat des sites Internet comportant des journaliste.img_assist_custom-136x136.pnginformations jugées « extrémistes » par le parquet. Une nouvelle étape dans la dérive liberticide russe en matière de liberté de l’information en ligne : à aucun moment la procédure de blocage des sites ne sera désormais contradictoire. Le propriétaire du site concerné ne sera informé du blocage qu’a posteriori par l’hébergeur, et tenu de supprimer sans délai les contenus incriminés.

    Novembre 2012 : adoption d’une loi obligeant les ONG recevant des fonds de l'étranger et engagées dans des activités très généralement qualifiées de « politiques » à s'enregistrer comme des « agents étrangers ». Plus d’un millier d’inspections ont ainsi eu lieu courant 2013. Plus de cinquante organisations ont reçu des avertissements officiels et plusieurs d’entre elles font l’objet de poursuites. Cinq organisations ont été condamnées au versement d’une amende, parmi elles deux ont eu gain de cause en appel. Au moins trois autres ont cessé d’exister.

    Discriminations en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre

    Juin 2013 : promulgation d’une loi discriminatoire interdisant la « propagande en faveur des relations sexe.img_assist_custom-136x136.pngsexuelles non traditionnelles auprès des mineurs». Au moins 3 personnes ont été condamnées à des amendes.

    2013 : un militant LGBT qui avait manifesté seul contre les discriminations, dans la ville de Kazan, a été inculpéde « propagande ». 10 manifestations pacifiques LGBT ont fait l’objet d’agressions violentes homophobes. Au cours de l’une d’elle, un activiste a perdu un oeil. L'église orthodoxe russe, en lien étroit avec le pouvoir, manifeste de plus en plus fréquemment une homophobie active.

    Ces lois liberticides mettent en péril la lutte contre les épidémies de VIH/SIDA et d’Hépatite C en Russie : En dix ans, lenombre de séropositifs y est passé de 100 000 à plus d'un million dont seul 25% ont accès à des traitements.

    Stigmatisation et exploitation des migrants

    migrant.img_assist_custom-136x136.pngLa xénophobie et le racisme, en montée constante en Russie, en partie provoqués par le discours des autorités souvent intolérant et discriminatoire, conduisent à de véritables pogroms dans diverses régions de la Russie et à une exploitation en toute impunité des milliers des migrants. Chaque année, plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort dans les rues de Russie suite à des agressions racistes.

     

    Recours à la torture

    torture.img_assist_custom-136x136.pngLe recours à la torture et aux mauvais traitements est présent à tous les stades de la chaîne pénale russe, depuis l’arrestation jusqu’à l’exécution de la peine en colonie pénitentiaire. Malgré les espoirs suscités par des réformes en cours, ce phénomène perdure grâce à l’impunité et à l’absence de volonté politique au plus haut niveau de prévenir et réprimer la torture.

     

    Suite à l'amnistie déclarée à l'occasion de la journée de la Constitution, le 12 décembre 2013, ou à une grâce présidentielle, certains prisonniers politiques ont été remis en liberté. Si ces libérations étaient très attendue par la société civile en Russie et à l’étranger, cette loi d'amnistie est davantage un effet de communication qu’un véritable tournant vers un système judiciaire efficace et indépendant.

    Les libérations emblématiques des Pussy Riot et de Mikhail Khodorkovsky interviennent à quelques mois de la fin de leur peine, alors que la plupart des prisonniers de l'affaire Bolotnaïa sont restés derrière les barreaux et risquent très prochainement de lourdes peines d’emprisonnement.

    Le climat politique en Russie laisse craindre un nouveau durcissement de la répression après les festivités olympiques.