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  • LA PENSEE DU JOUR

    Il faut savoir qu’on a une recrudescence d’une nouvelle violence qui est, par exemple, le vol des portables à l’arraché, ça n’existait pas avant que les portables n’existent…"

    Nadine Morano
  • IL A OSE : C'EST A CA QU'ON LE RECONNAIT

     

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    Jeudi , à Antibes , au cours du conseil municipal , le sinistre Tovoli , élu FN s'est insurgé pour la mise à disposition  par la commune d'un local à la LICRA , et a déposé une motion pour l'expulsion des Roms de la ville d'Antibes pendant la période estivale . La veille en commisssion des  finances lui et  ses  2 colistiers ont voté contre une délibération permettant la subvention de la commune à la SACEMA pour construire 40 logements sociaux .

    Nice Matin rapporte que le Maire Jean Léonetti a accusé le petit facho de dérapage .

    Non Tivoli n'a pas dérapé , il est égal à lui même , il exprime ses idées et les idées racistes et xénophobes de son parti et, il recommencera à chaque réunion publique il suffit de regarder ce qui se passe à Hénin Beaumont , Fréjus ou Béziers .

     

     

     

     

     

  • L'ASSASSIN ETAIT CHEZ CITROEN

    Mémoire . Il y a trente sept ans dans la nuit du 4 au 5 juin 1977, l’ouvrier verrier Pierre Maître était assassiné à Reims par des nervis du patronat.

    A cette époque j'habitais Reims , La Gauche unie avait remportée les municipales , je revenais de Nice où le Stade de Reims  avait pris une option pour disputer la finale de la Coupe de France . La vie était belle sauf que des nervis armés du patronat tuent un militant CGT en grève . Je me souviens du grand défilé de manifestation le lundi  et des obsèques  , du klaxon retentissant de cette locomotive lorsqu'il croisait le cortège funèbre . Quand on a connu celà il faut  , tout faire pour que la droite extrême disparaitre du paysage politique français.

     

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    Une rue déserte longeant une voie ferrée et des usines qui se succèdent dans la banlieue nord de Reims. À l’entrée des Verreries mécaniques champenoises, les VMC, un groupe d’ouvriers tient le piquet de grève. Dimanche 5 juin 1977 vient à peine de poindre. Les épouses et les enfants des grévistes qui ont passé la soirée autour du brasero ont regagné depuis longtemps la maison. Puis il y eut vers minuit ce premier incident : cinq hommes, venus de l’usine Citröen qui jouxte les VMC, ont tenté en vain d’arracher la banderole de la CGT. Peu après 1 heure du matin, une voiture approche, ralentit devant l’usine. Les vitres sont abaissées. Deux occupants. Les coups de feu claquent. Trois hommes s’effondrent. Deux gravement blessés : Serge Vermeulen et Raymond Richard. Le troisième, Pierre Maître, trente-sept ans, reçoit une balle en pleine tête. Il décédera quelques heures plus tard. La volonté de tuer était manifeste. On retrouvera 17 impacts de balles…

    Un syndicat « jaune », cerbère du patronat


    Les membres du commando, arrêtés peu après, sont tous des membres de l’encadrement de Citroën et de la CFT (Confédération française du travail), faux syndicat et vrai outil de répression antisyndicale, que le grand patronat et la droite ont tenté d’implanter dans les entreprises dans les années soixante et soixante-dix. L’industrie automobile - à l’exception de Renault, alors Régie nationale - a réussi à créer des réseaux CFT, se confondant souvent avec l’encadrement. Pressions, flicages, mouchardages, provocations, menaces, tabassages de militants syndicaux (en 1975 à Aulnay-sous-Bois, en 1976 à Levallois)… Les nervis sévissent chez Citröen, Peugeot, Simca-Chrystler, Berliet, Ford… Le pouvoir giscardien soutient l’organisation, au point de lui accorder une place au Conseil économique et social… Les hommes de la CFT sont en effet souvent les mêmes qui assurent les missions musclées pour le compte des partis de droite. Le chef du commando et auteur des coups de feu, Claude Leconte, est membre du SAC (Service d’action civique) fondé par Charles Pasqua. Leconte a été envoyé à Reims en 1973 pour briser une grève dans l’usine Citroën. Lui et ses sbires allaient chercher des travailleurs immigrés dans leurs foyers et les emmenaient au travail sous la menace. Depuis, il dirige un groupe d’hommes de main, opérant non seulement chez Citroën mais prêtant main-forte aux patrons d’autres entreprises rémoises. Le dirigeant de la CGT Marcel Caille, dans ses deux livres les Truands du patronat puis l’Assassin était chez Citröen (Éditions sociales), a décrypté le fonctionnement de ce syndicat « jaune », cerbère du patronat contre la CGT principalement. L’activité du groupe, avait démontré Marcel Caille, était directement pilotée depuis le quai de Javel, la direction parisienne de Citröen. La voiture, une GS verte métallisée, que conduisait Henri Mangematin, le principal complice de Leconte, était immatriculée à Paris. Le tueur avait une voiture de fonction.

    Le maire solidaire des grévistes


    Quant aux revendications des salariés des VMC, celles-ci portaient sur les salaires et le treizième mois. La direction de la société, dont le membre du conseil d’administration le plus influent était un certain… Maurice Papon, fait preuve d’une brutalité inouïe, clairement provocatrice et appuyée par le préfet. Elle annonce le licenciement de deux délégués syndicaux CGT pour avoir provoqué « des cessations de travail inopportunes ». Les gardes mobiles sont envoyés contre les grévistes. La police charge un meeting au cours duquel le nouveau maire de Reims, Claude Lamblin, vient d’exprimer la solidarité de la municipalité avec les salariés. Deux mois plus tôt en effet, aux élections municipales, la cité des sacres avait choisi la gauche et un maire communiste. La pilule était dure à avaler pour la bourgeoisie rémoise, au terme de près de deux décennies de règne de Jean Taittinger. Alors, beaucoup sont tentés de faire croire qu’un communiste à l’hôtel de ville serait source de désordre. L’Union patronale rémoise s’en prend aux « méthodes contraignantes de certains syndicats » et accuse « les municipalités à dominante communiste d’avoir entretenu un climat d’agressivité dans la région ». C’est un total renversement des rôles, auquel réplique René Andrieu dans l’Humanité : « Autrement dit, si un jeune ouvrier est mort abattu de sang-froid par une équipe d’hommes de main, c’est moins la faute des tueurs que la sienne propre d’avoir commis le crime d’adhérer au syndicat CGT. C’est aussi - il suffisait d’y penser - la faute du suffrage universel, coupable d’avoir élu une majorité de gauche dirigée par notre camarade Claude Lamblin. (…) La vérité, c’est que les coups viennent toujours du même côté. (…) Les tueurs se situent à l’autre bord. »

    Fin de la violence patronale


    La riposte la plus cinglante vint de la population elle-même, défilant par dizaines de milliers au lendemain de la mort de Pierre Maître et lors de ses obsèques, en présence d’Henri Krasucki, secrétaire général de la CGT. Des arrêts de travail ont lieu dans toute la France. La direction des VMC s’est vue contrainte d’accepter les revendications et de réintégrer les deux délégués. Le crime de Reims entraîna la fin de la CFT, qui pour se faire oublier se mua en CSL (Confédération des syndicats libres), elle-même dissoute en 2001. Leconte fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Mangematin à sept ans. Aujourd’hui, l’adresse des VMC, c’est rue Pierre-Maître, la municipalité de gauche de l’époque ayant décidé que la rue porterait désormais le nom de l’ouvrier assassiné. Une époque prenait fin, celle de la violence patronale assumée par des milices déguisées en syndicats. Trente ans après, les pressions « managériales », selon la novlangue patronale, et les exigences des actionnaires ont pris d’autres formes. Les dangers qui menacent le droit de grève et le droit syndical prennent avec l’actualité politique une nouvelle acuité.

    Jean-Paul Piérot

  • ESTROSI MOTOCROTTE

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    La page facebook du député maire de Nice , président de l'association les " Amis de Sarkozy " Christian Estrosi a été depuis plusieurs jours le déversoir d'attaques racistes insoutenables contre Christiane Taubira, avec des appels au meurtre, des propos ignobles contre ses enfants, des propos qui lui dénient son appartenance à l'espèce humaine...Ces propos font froid dans le dos .

    Honte au pauvre type qui laisse paraitre de telles ignominies

  • RIDICULE

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    Apparemment, ils sont nombreux, à l’UMP, à vouloir le retour de Nicolas Sarkozy. Même Dominique de Villepin s’y met alors que j’avais oublié son existence. Le motif est, en gros : l’ancien président de la République est le seul à pouvoir rassembler la droite.

    J’aimerais rappeler à nos aimables adversaires politiques que Nicolas Sarkozy a divisé la France, lui a plombé ses comptes, a coulé son parti, financièrement et politiquement. C’est étrange de vouloir son retour d’autant que son avenir est compromis par différentes affaires, dont l’affaire Bygmalion. Imaginez que Nicolas Sarkozy soit mis en examen après son élection à la tête de l’UMP, ce pauvre parti politique sombrerait dans le ridicule. Encore plus profondément…

    Je rappelle en outre qu’il serait bon que Nicolas Sarkozy se fasse oublier au moins jusqu’à des primaires à droite.

    Un chef de parti qui serait un ancien président de la République battu par les urnes ! Vous imaginez le ridicule ? Quelle sera la crédibilité de sa parole en tant que chef de l’opposition ?

    On croit rêver…

    Si les amis de Nicolas Sarkozy étaient ses amis, ils l'aideraient à se faire oublier. Nicolas Sarkozy est naturellement haï par toute la gauche. Mais les cadres de l'UMP ne doivent pas oublier qu'il l'est aussi parmi les sympathisants de droite... Un retour ça se prépare.
  • A VOS CRAYONS

     

    tiananmen-homme-tank.jpg« Une chemise blanche, deux sacs de supermarché. Peu de traits suffisent à marquer la mémoire. A midi, ce 5 juin 1989, à Pékin, il se tenait debout, droit, survivant et insolent, paralysant par sa seule présence une colonne de blindés. Il escalada le premier char, dialogua avec le conducteur, redescendit et lui barra à nouveau le chemin. Finalement quelques badauds l’arrachèrent de sa position et du champs de vision ». 

    A l’occasion du 25ème anniversaire du « massacre de la place Tian an Men », je vous invite à écrire à Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, en hommage aux victimes de cet effroyable évènement (4 juin 1989).

    Je  vous rappelle  que l’armée chinoise a écrasé dans le sang le « printemps chinois » qui réclamait la liberté et la démocratie, qu’elle a tué des centaines d’étudiants non armés qui participaient à une manifestation non-violente et qu’elle en a blessé des milliers d’autres.

    Vous trouverez en pièce jointe et ci-dessous une lettre-pétition adressée au Président chinois, par l’intermédiaire de l’Ambassade de Chine à Paris : vous pouvez l’envoyer par courrier postal ou par e-mail : chinaemb_fr@mfa.gov.cn

     

     

     

     

    NOM, Prénom : ……………………………………

    Adresse : ……………………………………………

     

                                                                                                                        Ambassade de Chine

                                                                                      11 avenue George V

                                                                                         75008PARIS

     

     

     Monsieur Xi Jinping

     

    Président de la République Populaire de Chine

     

     

    Monsieur le Président,

    Nous souhaitons vous faire savoir que nous n’oublions pas le massacre de la place Tian an Men qui a eu lieu il y a 25 ans. Le 4 juin 1989, l’armée chinoise a écrasé dans le sang le « printemps chinois » qui réclamait la liberté et la démocratie : elle a tué des centaines d’étudiants non armés qui participaient à une manifestation non-violente, et en a blessé des milliers d’autres.

     

     Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos salutations respectueuses.

     

     

     

    date :                                                                                     signature :

     

  • MENARD ROBINET MEME COMBAT

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    Ca n'a pas trainé , aprés Béziers voici Reims la Gauche et la Droite ce n'est vraiment  pas pareil   . Opposées à l’arrêté « anti-mendicité » du nouveau maire de Reims Arnaud Robinet,  des personnes ont manifesté samedi après-midi place d’Erlon. L’arrêté proscrit la « station assise ». Les manifestants ont donc décidé d’exprimer leur mécontentement par un sit-in autour de la fontaine de la solidarité. Ils dénoncent une mesure discriminante envers les pauvres, « alors que la véritable urgence est de s’attaquer aux causes de la pauvreté ». Une « initiative citoyenne » relayée sur les réseaux sociaux est à l’origine de cette action.

  • ON EST TOUS DES MILITANTS DE L'UMP !

    S’il y a des Françaises et des Français qui peuvent être rassurés ce sont bien les adhérent(e)s de l’UMP. Ils ont la satisfaction au cœur de la tourmente financière qui frappe leur parti d’être quand même les principaux gagnants. Comme souvent ce sont des femmes et des hommes généreux financièrement ils doivent voir dans cette valse de fausses factures une aubaine (déductions fiscales) mais surtout une bonne raison de se plaindre de trop payer d’impôts. En effet ce sont les contribuables hexagonaux qui ont payé plein pot les magouilles qu’absolument personne n’assume. Il faut pour s’en persuader comprendre comment le parti de Nicolas Sarkozy a été financé et comment il l’a soutenu.

    D’abord personne n’évoque le fait que les frais de la campagne présidentielle restant dans les normes légales auraient pu être remboursés par les deniers publics. Certes Sarkozy, pour avoir triché n’en a pas bénéficié mais il a bien fallu que l’UMP même partiellement règle ce manque à gagner de 10,5 millions d’euros. Le parti de Copé avait touché en 2012 comme aide publique de la République au titre du soutien aux partis politiques la coquette somme de 11,8 millions € ce qui a largement permis de soutenir son candidat et de régler avec cet argent quelques vraies factures. N’oublions pas également quelques saupoudrages de fonds secrets…de ci de là et on arrive déjà à une autre réalité. Il y a eu ensuite l’épisode du Sarkoton avec une collecte de 12 millions d’€ selon les chiffres officiels dont les participants imposables (et ils le sont quasiment tous!) ont déduit en 2014 60 % au titre des dispositifs sur l’impôt sur le revenu. C’est à dire que les contribuables sarkozystes ont été exonérés de 7,2 millions perdus pour les finances publiques. Il y aura eu aussi les déductions cumulées sur les cotisations annuelles habituelles et les dons versés en 2012 pour la campagne présidentielle eux-mêmes déductibles en 2013 pour 60 %

    Bref avant que le pot aux roses soit découvert on était sur un financement quasi exclusif de manière directe ou indirecte des factures de Bygmalion par les Françaises et les Français. Cette solution de fonds publics apportés aux partis voulue par Michel  Rocard afin de moraliser la vie politique et éviter des dérives antérieures jugées malsaines a été exploitée au maximum  s’avère totalement faux car dissimulé derrière les fausses factures!

    On arrive donc à une ardoise totale de plus de 30 millions d’€ investis par l’UMP dont une grande part sur la dotation publique ou restitués à ses adhérents par une République généreuse. C’est ça la réalité et les larmes de crocodiles de Copé sur son triste sort n’ont absolument rien de crédible. C’est un système sophistiqué, organisé, réfléchi qui a été mis en œuvre et il est vraiment mensonger de prétendre que personne n’était au courant. C’est se foutre du contribuable !

    Les médias laissent accroire que cette affaire relève de la sphère interne de l’UMP alors qu’il s’agit vraiment d’une affaire d’Etat mettant en jeu des sommes folles puisées directement ou indirectement dans les caisses de la République. Nous avons tous payés la mégalomanie d’un homme plongé jusqu’aux oreilles dans le fric (Bettencourt, Karachi, Tapie, Buisson…) mais qui continue à donner des leçons !

    Alain Juppé avait assumé et payé pour Jacques Chirac. Jean-François Copé va manger chaud pour les errements de Nicolas Sarkozy ! C’est la réalité crue. Il va falloir un Bottin mondain pour dresser la liste des proches consentants que l’ex-Président de la république a mêlé à ses turpitudes. Claude Guéant, Thierry Gaubert, Nicolas Bazire, Bernard Squarcini, Eric Woerth, les Balkany, Patrick Buisson…Paul Bismuth et encore d’autres payent pour l’instant pour celui qui publie, cause, harangue et qui se permet des charges violentes contre… la justice.

    Voici le contenu de sa tribune dans Le Figaro : « Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?» interroge-t-il. Avant de lâcher : « Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire, car demain il pourra, à son tour, être concerné.» Il devait déjà penser à Copé ! Ah ! Il ne manque pas d’air et d’aplomb : c’est ce qui fait sa force !