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Banogne-Recouvrance - Page 2

  • BANOGNE PASSE AU PHOTOVOLTAIQUE

     

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    Aujourd'hui,à Banogne-Recouvrancesur le toit de l'ancienne forge où mon père a excercé son métier ,il vient d'y etre installé , 63 panneaux photovoltaïques, il n'y a plus qu'à attendre que EDF enclenche la machine pour que la production d'électricité commence, les 12 KW (soit l'équivalent de quatre particuliers) d'électricité produits seront rachetés par ErDF pendant la durée du contrat, à savoir 20 ans, sachant que l'ensemble du projet devrait être amorti d'ici une quinzaine d'années.

     

  • BANOGNE FAIT LA UNE DE L'UNION

    Serge Minet atteint de collectionnite aiguë

     


    Serge Minet connaît sa « caverne » sur le bout des doigts. Chaque année, c'est le grand nettoyage. Ca lui prend… un mois.
    Les nombreux qualificatifs dont pourrait être affublé Serge Minet, de Banogne, feraient de lui un champion au Scrabble. Un collectionneur au sens premier du terme.

    Les linguistes n'en finissent pas d'inventer des nouveaux mots pour qualifier les collectionneurs des objets les plus divers. Sans doute devraient-ils se pencher sur le cas de Serge Minet qui collectionne… les collections.
    « Dans le temps, quand j'étais jeune, je collectionnais les sous-bocks de bière. C'est resté dans un carton et, 30 ou 40 ans plus tard, j'ai repris », confie Serge, 66 printemps au compteur.
    C'est donc il y a une douzaine d'années que le virus le (re) prend. D'abord en tant que cervalobélophile (collectionneur de sous-bocks de bière donc), puis rapidement avec les verres, qu'ils soient de bières (il en a plus de 2 000 aujourd'hui), de marque, de vin (plus de 1 200), en passant par les chopes, etc.
    « Dans la Somme, il y avait un collectionneur qui se faisait vieux et qui vendait ses verres. Je lui en ai acheté. Mais sinon, c'est surtout sur les brocantes que je trouve. Je peux en faire 7 par week-end ».
    Des pièces anodines à celles qui ont une certaine valeur, tout y passe. Serge Minet, ancien président d'une association de bouliste, ancien boulanger, aujourd'hui encore dans l'agriculture, s'est même construit une véritable caverne d'Ali Baba, accolée à sa maison de Banogne, à l'ouest de Château-Porcien.

    ndlr:Qui ne connait pas Banogne

    Une pièce dédiée à ses collections
    « Je n'avais plus de place dans la maison. En 1999, j'ai construit ce bâtiment. Aujourd'hui il n'y a plus que la collection de petits vases de ma femme dans la maison », raconte Serge.
    Et dans cette pièce entièrement vouée à accueillir ses collections, Serge est comme un poisson dans l'eau.
    D'un côté les verres, de l'autre les boîtes en fer ; au milieu les capsules de champagne (c'est son côté placomusophile), les petites voitures de pompiers, les 140 vinyles 33 tours de Johnny Halliday, les bouteilles de parfum, les BD de Tintin, les 30 000 cartes postales, les boîtes d'allumettes (son côté cumixaphiliste), les journaux de guerre, les briquets, les calendriers de la poste, les étiquettes de fromage (son côté tyrosémiophile),…, j'en passe et des meilleurs.
    Sans oublier tout le pan de mur réservé aux 5 000 cendriers publicitaires (son côté publitéphraphile).
    « J'en ai très peu en double, c'est ceux qu'on me donne. Sur les brocantes, au premier coup d'œil, je sais si je l'ai ou pas. Je me rappelle où j'ai eu chaque pièce », souris Serge en nous montrant des bouteilles de champagne d'une grande maison rémoise, qui à l'époque les avait bradées.
    Serge n'est pas le genre de chineur à rentrer bredouille d'une brocante. Il accumule, il accumule en se disant, avec le temps, ça va prendre de la valeur.
    « Maintenant, il y a beaucoup de gens qui collectionnent, les prix montent. Dans le temps, ce n'était pas comme ça ».
    Nul doute qu'avec ses 70 000 objets en tout genre, Serge va devoir réfléchir à agrandir sa pièce. « Il y a de la place », glisse t-il en désignant le jardin.

    E.D.

  • VOYAGE DANS LE TEMPS

    Merveilleuse maquette de la première église de Banogne réalisée à l'initiative de Jean-Luc Guillaume d'aprés la carte postale ci-dessous,présentée aux habitants de la commune à l'issue des cérémonie du 11 novembre 2008.

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  • 11 NOVEMBRE A BANOGNE

    J'ai honoré le 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918 dans les Ardennes,à Banogne-Recouvrance.

    Banogne 11novembre 011.jpg

    A la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois prenait fin la plus grande boucherie de l'Histoire (près de 9 millions de morts) 

    2500 soldats français sont passés par les cours martiales qui les ont tous condamnés et 650 ont été fusillés pour l'exemple !
    Fusillés pour avoir refusé la barbarie et la guerre impérialiste.
    A Craonne,sur le plateau,pendant l'offensive Nivelle ,il y a eu 900 morts en moyenne par jour. 100000 corps n'ont jamais été retrouvés.Le prix du sang:150000 morts en 48 heures en avril 1917 !!!! Morts pour qui ? Morts pour quoi ? MORTS ...POUR RIEN ! Ils étaient nos grands-pères, ils étaient nos pères. Ils étaient tout ,et ils ne furent rien .
    Dans le même temps, Sarkozy était à Verdun pour fleurir l'ossuaire de Douaumont ...hommage du vice à la vertu ,puisqu'il vient de RENFORCER LA PRESENCE DES TROUPES FRANCAISES EN AFGHANISTAN !

    Une nouvelle diversion politique !

  • LA RECOUVRANCE

     

    La Recouvrance s’est échouée près de Belle-Ile

     

     

    La goélette brestoise La Recouvrance s’est échouée cette nuit, dans les parages de Belle-Ile. Le voilier était au mouillage et a chassé sur son ancre. Les dix-sept personnes qui étaient à bord – douze passagers et cinq membres d’équipage -, ont pu quitter le navire par leurs propres moyens. Ils ont trouvé refuge sur l’île de Hoédic où ils ont été hébergés par la municipalité.

    Deux canots de la SNSM se sont rendus sur zone et sont parvenus à déséchouer le navire à 7h20. L'équipage a pu rejoindre le bord. Une inspection est en cours par des plongeurs.

  • BANOGNE-RECOUVRANCE ADOPTE PAR CHAROLLES

     EXTRAIT DU BULLETIN MUNICIPAL DE CHAROLLES JUILLET 2000                                                                                                                                                                                                        

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    Banogne

     en 1919

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Bulletin municipal de Charolles Juillet 2000Numériser0010.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A suivre........

  • LE MIRACLE

    Voiçi la dernière partie du manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier

    EPILOGUE:

    Adrien Dolignon l'ancien garde-champetre de Banogne faisait partie des communiants ce 7 juillet 1918,il a indiqué que ce n'était pas l'abbé Truchard,curé de Banogne qui avait officié,car il était au front,il avait été remplacé par l'abbé Lahure curé de Sévigny.

    Adrien Dolignon se souvenait que la date retenue pour la cérémonie avait été choisi parce qu'il y avait beaucoup d'allemands qui occupaient l'église du village et que c'était un moyen de récupérer ce lieu de culte.

    D'aprés Christophe,un lecteur de ce site,l'auteur de la lettre n'ai peut-etre pas l'auteur du manuscrit. Vandelow n'ai peut-etre pas le vrai nom du redacteur,mais Von Below Oberlieutenant officier au grenadier-régiment N 89 qui était à Banogne durant cette période.

    c62f61b82529d5139073caa2b2fc8b85.jpgQuant aux "escarmouches insignifiantes" le rédacteur de la lettre ne devait pas etre informé de l'état de ruine laissé par les derniers combats.

      

  • MARCHAND DE PEAUX DE LAPINS

    Quand j’étais petit garçon je passais mes vacances à Banogne chez mes grands-parents plusieurs des personnages ont marqué mes souvenirs :les commerçants ambulants le garde champetre le berger et bien d’autres.

    Aujourd’hui je vais vous parler du marchand de peaux de lapins,commerce inconnu pour un parisien,je ne me souviens plus de son nom ni d’où il venait mais lui au moins il avait du succés.A peine avait-on entendu son cri de guerre : "Pooood’lapinpoooo "que mon grand-père cessait toutes activités les portes environnantes s’ouvraient,c’était le seul marchand ambulant qui ne vendait rien,au contraire,il achetait.Comme tout le monde dans le village avait son propre élevage de lapins le commerce me semblait plutot florissant.

    Pas une famille à ce temps là n’avait dans sa cour un appentis,quelques baraques faites de bric et de broc avec de vieilles planches récupérées de vieilles toles des portes grillagées avec des charnières confectionnées à l’aide de bandes de cuir où vivaient le cheptel lagomorphe.

     

    Pour la nourritude pas de problèmes c’était d’abord les épluchures puis selon les saisons les pissenlits qu’on allait cueillir au bord des routes ou l’herbe que l’on ramenait tous les deux trois jours de la « botte »les betteraves pour l’hiver étaient stockées dans silo attenant aux cabanes du pain très rassis complétait la nourriture mais c’était rare le pain ne se gaspillait pas.

    Aussi régulièrement le marchand de peaux de lapins repartait avec un plein chargement qu’il amoncelait sur sa « mobylette » d’abord sur le porte bagage puis sur le guidon à des hauteurs qui pour mes yeux d’enfant semblaient impressionnantes.

    La négociation s’engageait pour fixer le prix des peaux les plus chères s’étaient les blanches Elles étaient examinées sous toutes les formes avant d’en fixer le prix et il se trouvait toujours un petit défaut coup de couteau  malencontreux pendant le"dépiautage"la perte de poils ou une peau mal tendue sur une fourche métallique ou de noisetier réservée à cet effet.pour revoir le prix.à la baisse Les peaux trop petites,la crise du textile la mévente étaient aussi invoquées.

    On finissait toujours par s’entendre et après ces palabres s’étaient 10,20 ou 30 centimes qui sortaient de la sacoche en cuir du commerçant.

    Souvent dans les familles ayant des enfants l’argent récolté partait dans les tirelires

    Heureux temps où rien ne se jetait où la récupération était de mise,énergie renouvelable et développement durable pas des vains mots 
  • LE MIRACLE

    Voiçi la huitième partie d'un manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier 

    Effaré,je regardais autour de moi,et,voilà que l’église de Banogne se dressa à coté de moi,agrandie par l’obscurité et presque formidable ; Il me semblait que ses murs étaient agités d’une vie étrange,comme s’ils vibraient au son de l’orgue.Etait-ce donc toujours le « Sauve,sauve,la France » ou bien déjà une action de graces ? Mon cheval,s’étant remis en marche tout seul,je finis par m’assoupir de nouveau,d’un demi-sommeil trouble,agité de visions sinistres,où revenait toujours la mélodie de la litanie.Cettte mélodie devait d’ailleurs m’obséder encore pendant des années,chaque fois que mes pensées pour une raison quelconque retournaient à la grande guerre.   Et voilà c’est tout.J’ai écrit ces souvenirs,pour la première fois en 1918,en m’efforçant de relater les faits tels qu’ils étaient gravés dans ma mémoire et de rendre le plus simplement et le plus fidèlement possible les sensations éprouvés pendant ces journées tragiques ou l’imminence de la décision pesait sur nos nerfs surexités.J’ai lieu de croire que le village de Banogne est sorti indemne de la guerre.Je me souviens en effet d’avoir lu au commencement de novembre 1918 dans les derniers communiqués de l’armée allemande,alors en pleine retraite,qu’il y avait eu des escarmouches plutot insignifiantes du coté de Banogne et Château-Porcien. J’espère donc que le jeune curé d’alors est toujours en vie et qu’il a été plus heureux que moi pendant ces dernières années qui,pour nous autres,ont été souvent plus pénibles que les années des guerre.Je souhaite le meme chose à l’organiste,qui était peut-etre déjà un vieillard en 1918.Si ces pages tombent sous leurs yeux,ils en tirent peut-etre une autre morale que j’en tire moi qui ne suis ni Français ni catholique et qui ne les ai point écrites »Od majorem gloriam » de l’église catholique,où une certaine canonisée à la suite de la guerre. Il est certain d’ailleurs,que les choses se seraient passées de la meme façon si monsieur le curé avait ce dimanche là montré une fois moins ardentes,et- monsieur l’organiste moins de verve dans son jeu.Mais peut-etre n’approuveront-ils pas à cette lecture qu’une petite émotion douce et un peu fière. Et ce n’est pas moi qui trouverais cela illégitime.Qu’ils me permettent de leur serrer les mains par delà les frontières que les hommes ont tracés entre les nations et entre les religions et qui seront effacés un jour par la main de Dieu                 

    Transcrit le 6 octobre 1936..............

    (A suivre)

  • LE MIRACLE

    Voiçi la septième partie d'un manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier 

    Exposés à un feu concentré venant des deux flancs,les grenadiers finissent par se réfugier dans les abris restés intacts pour laisser passer l’orage.Au soir,les survivants nous reviennent,déchirés,lamentables,ayant presque tous le corps et les yeux brulés par un gaz corrosif.Les français étaient-ils donc parvenus eux aussi à fabriquer le fameux »Gelbkreuz » qui fait des brulures internes,au contraire du gaz ordinaire qui lui n’agit que sur les voies respiratoires et duquel,on peut se garantir par un masque.Les rares prisonniers qu’on nous amena dans le courant de la journée,déclarèrent unanimement que tous les détails de notre plan,étaient connus depuis longtemps et qu’on attendait notre attaque depuis le veille.

    Pris de désespoir,le commandant jette,à l’assaut du Mont Cornillet,le dernier de nos régiments.D’un élan superbe,les fusiliers enlèvent ce bastion réputé imprenable,mais ils se brisent à leur tour,un peu plus loin,contre des réserves fraiches de l’ennemi. A peine les débris de ladivision rassemblés à l’arrière,il fallut expédier une partie de l’infanterie,dans les camions automobiles,réunis en toute hate,vers un autre point du front,et bientôt,le bruit nous arrive,d’un désastre plus grave,survenu du coté de Château-Thierry où des divisions bavaroises venaient de fléchir devant les chars d’assaut des troupes fraiches venues de la foret de Compiègne.

    C’était le commencement de la fin. Peu de temps plus tard,nous repassons par Banogne.Brisé de fatigue et rongé par la grippe  »espagnole » que nous pensions soigner,les lazarets étant remplis de blessés et de victimes du gaz,nous avancions péniblement perdant nos casques sans meme nous en apercevoir.Arrivés à un carrefour,nous fumes tirés de notre torpeur par un arret brusque,la tete de la colonne ayant donné contre quelque obstacle.

    Effaré,je regardais autour de moi,et,voilà ............

     

    (A suivre............)