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  • PENURIE DE L'EAU

    Pénurie d’eau : un des problèmes du 21e siècle !

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    Par : Ismael Clark Arxer | Source : CUBARTE

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    À travers ce document, les signataires refusent toute sorte de privatisation de l´eau et déclarent que la gestion et le contrôle sur l´eau doivent être du domaine public, coopératifs, participatifs, équitables, sans but lucratif et ils insistent sur la nécessité de garantir la solidarité parmi les générations actuelles et futures.

    Les menaces et les tensions sur la disponibilité et l´accès au précieux liquide se voient multipliés de manière alarmante et dans les débats actuels sur l´eau potable on met l´accent sur le concept de sécurité hydrique, entendue comme l´accès de la population à cette précieuse ressource, de manière suffisant, sûre, et accessible afin de satisfaire leurs besoins d´usage domestique, pour la production d´aliments ainsi que pour la subsistance.

    C´est contre cette sécurité hydrique si souhaitée qu´ agissent des facteurs de différent caractère : la pénurie physique liée peut être à des facteurs climatiques ou géographiques, ou bien à des régimes de consommation insoutenables ou de la surexploitation des sources de ravitaillement : il peut aussi y avoir l´influence des facteurs économiques qui déterminent une infrastructure déficiente, un aménagement inapproprié ou une capacité limitée pour accéder aux ressources d´eau disponible.

    Dans d´autres cas, l´insécurité hydrique peut être déterminée par des facteurs tel que la pollution à différente origine, qui rend inutilisables les eaux, ou par l´incapacité d´accès aux sources en vertu du régime de propriété sur elles, ou étant donné par des questions de souveraineté sur les aquifères sous terrains ou sur des grands fleuves ou lacs.

    Selon des estimations autour d´un 40% de la population mondiale (quelque 3 milliards de personnes) vivent actuellement dans des zones où les besoins d´eau dépassent la disponibilité. La situation sera encore plus grave dans les prochaines décennies dans la mesure que la population augmente et l´agriculture et l´industrie s´élargissent.

    La relation entre la disponibilité d´eau et les demandes de la production agricole a établie autour de 70% de la consommation mondiale de nos jours. La situation est encore plus complexe lorsqu´on perçoit d´autres interrelations moins évidentes à simple vue, telles celles qu´existent entre les ressources hydriques et celles énergétiques.

    En ce qui concerne cette singulière interconnexion un select groupe des académies des sciences s´est prononcé, en anticipant la réunion du G8, dans la capitale des Etats Unis. Les institutions susmentionnées ont souscrit une déclaration identifiant le lien entre l´énergie et l´eau comme l´un des défis principaux qu´il faut relever pour parvenir à un avenir soutenable.

    La question concerne aussi bien la nécessité croissante d´énergie pour obtenir de l´eau en quantités suffisantes, que l´utilisation chaque fois plus élargie de grands volumes du précieux liquide moyennant des technologies utilisées dans l´exploitation des ressources d´hydrocarbures non conventionnels, tels les sables bitumineux ou le dit gaz d´ ardoise ou de schiste.

    L´injection à pression d´eau et d´autres substances afin de multiplier le rendement des gisements pétroliers ou de gaz naturel est une pratique qui date des années 50 du siècle dernier, et l´on estime qu´elle s´utilise dans le 60% des puits actuellement en exploitation.

    Cependant, il s´agit maintenant, de la généralisation des méthodes de fracture hydrique (fracking, en anglais) pour extraire le gaz naturel, par exemple, à partir des gisements où il est « encloîtré » dans des structures rocheuses plus complexes, ce qu´a permis d´épandre jusqu´un 40% du matériel, seulement aux Etats Unis.

    Les procédures décrites entraînent un considérable nombre des problèmes environnementaux. Pour le sujet qui nous occupe, on calcule qu´un seul site de fracture hydrique peut avoir besoin de quelque 40 millions de litres d´eau. Lors du processus, s´échappent du système des substances toxiques tels le gaz méthane et des additifs chimiques, qui polluent les eaux souterraines des alentours. Dans les puits d´eau potable localisés dans les proximités des lieux de fracture on a rapporté des concentrations de gaz méthane jusqu´à 17 fois supérieur à celles trouvées dans des cas normaux.

    En ce qui concerne les dépôts de sables bitumineux ils sont exploités moyennant des techniques de sectionnement de mines superficielles, ou bien on le fait couler vers des puits moyennant l´application des techniques qu´utilisent in situ de la vapeur et des dissolvants pour réduire la viscosité du bitume. Dans le cas des sables bitumineux, pour produire chaque unité de volume de cru synthétique on utilise entre 2 et 4,5 unités de volume d´eau. Presque toute cette eau finie dans des lacunes noires.

    Toutes ces procédures jadis méprisées comme étant agressives sont devenues à l´heure actuelle faisables du point de vue économique devant l´enchérissement dû à la pénurie progressive des dépôts des combustibles fossiles plus conventionnels. Cette rentabilité est déterminée par le fait, parmi d´autres facteurs, de l´accès limité à l´eau, comme si celle-ci était en effet une ressource intarissable. Néanmoins, il est de plus en plus évident que ce n´est pas la réalité.

    Le rapport présenté par l´ONU devant le dernier Forum Mondial de l´Eau précise que la pénurie ressort chaque fois davantage comme l´un de problèmes du 21ème siècle, si l´on tient en considération qu´un milliard de personnes sont affectées pour le manque du liquide si vital et que le chiffre augmente d´année en année. D´après ce rapport, le changement climatique, la mauvaise gestion, la mauvaise distribution des ressources, la rapide urbanisation et la pollution sont aujourd´hui une menace significative pour les sources hydriques.

    L´affectation attendue comme effet du changement climatique mérite une attention considérable, car il s´agit d´un processus jusqu´à maintenant incontrôlé qu´a déjà provoqué des séquelles qui vont rester pendant des siècles

    Un article publié sur le site www.scidev.net signé par Lucinda Mileham nous rappelle que l´énergie solaire piégée dans l´atmosphère par les gaz à effet de serre contrôle le cycle hydrologique , c´est pourquoi n´importe quel accroissement intensifie de manière efficace le cycle, changeant les patrons de pluie et exacerbant des événements extrêmes comme les sécheresses et les inondations.

    Selon l´auteur, les effets du changement climatique sur la sécurité hydrique sont visibles. A niveau global, la zone de terre classée comme « très aride » par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a doublé depuis les années 70. Cela a été accompagné des inondations plus sévères sur les latitudes moyennes hautes, des sécheresses plus longues et plus fréquentes dans certains endroits de l´Asie et d´Afrique, et des événements plus fréquentes et intenses liés à El Niño, tout ce qui change l´équilibre entre la demande et le ravitaillement des ressources hydriques.

    Cuba n´échappe pas aux circonstances mondiales autour de la ressource eau. Ainsi peut-on le constater dans le chapitre sur Cuba qu´apparaît dans l´ouvrage Diágnóstico del Agua en las Américas (Diagnostique de l´Eau dans les Amériques) apparu récemment à l´initiative de la Red Interamericana de Academias de Ciencias (Réseau Inter Américaine des Académies des Sciences).

    Dans ce chapitre, préparé par des prestigieux cubains experts dans la matière, on présente plusieurs facteurs qui conditionnent les actions sur les ressources hydriques à Cuba. A remarquer la vulnérabilité caractéristique de notre condition d´archipel, la forme longue et étroite de l´île principale et la prédominance du carse dans les aquifères sous terrains. Tout cela accompagné de notre totale dépendance du comportement des pluies, en ce qui concerne l´eau.

    La variabilité climatique est présente aussi de manière remarquable, exprimée surtout par le changement de régime des pluies. Un autre trait important c´est le caractère dominant de l´activité agropastorale dans le développement du pays et sa haute consommation relative. Tout ce, de pair avec la répercussion du changement climatique et les mesures d´adaptation et de mitigation qui lui sont associés.

    Les indicatifs classiques de disponibilité d´eau placent Cuba parmi les pays à plus faible disponibilité d´eau per capita, par rapport aux ressources potentielles et profitables. La littérature spécialisée reconnaît que ces formes de mesure reflètent davantage la relative richesse potentielle d´ eau à partir de ses principales sources naturelles – telles les pluies dans le cas de Cuba - que le développement hydraulique atteint dans un pays donné.

    À Cuba on dispose de 239 grandes barrages que stockent quelque 9 000 hm3 (hectomètres cubes) et un peu plus de 7 000 hm3 annuellement. A cela s´ajoutent 730 barrages inférieurs à 3 hm3.

    Un indicateur plus récent, celui de la Trace Hydraulique, situe Cuba dans la place 30 parmi 142 pays, avec 1712 mètres cubes par eau par habitant annuellement. Ce chiffre concerne le volume d´eau potable utilisée pour produire les biens et les services consommés pour chaque individu et comprend aussi l´eau consommée, l´eau évaporée et celle polluée.

    Cuba n’est pas épargné pas du problème principal à l´heure de l´évaluation des impacts futurs sur la sécurité hydrique, qui réside surtout sur la l´incertitude des prédictions. Cette incertitude obéit aussi bien à la variabilité intérieure du système climatique qu´à l´incertitude sur les émissions futures et les scènes de développement.

    À tout ceci s´ajoute l´incertitude par rapport à l´efficacité des modèles utilisés pour refléter les effets des émissions vers l´atmosphère ainsi que les modèles hydrologiques en général. Le changement climatique est déjà en cours et même si on parvient à une réduction drastique des émissions de carbone, les affectations au ravitaillement d´eau vont persister. Voilà pourquoi les stratégies d´adaptation sont tellement nécessaires dès à présent et cela dans la pratique, signifie de viser avec intelligence et systématiquement la réussite d’un aménagement efficace et soutenable de cette ressource si précieuse.

    À Cuba, parmi les effets prévisibles du changement dans le climat se trouve son incidence relative dans les disponibilités quantitatives de la ressource d’eau, en relation directe avec les périodes de sécheresses, la probable augmentation des phénomènes extrêmes qui peuvent provoquer l´accumulation de grands volumes et les effets sur la qualité de l´eau, à cause des phénomènes tels une augmentation de la salinisation dans les aquifères par l´élévation du niveau de la mer.

    C´est pourquoi la stratégie cubaine d´adaptation dans ce domaine pointe vers la mise en application, dans toute sa portée, d´une gestion intégrée de la ressource d’eau dans les bassins hydrographiques, mettant à profit comme point de départ le développement hydraulique national, qu´a permis de garantir dans la mesure du possible, le ravitaillement d´eau pour le développement soutenable du pays.

    Evidemment, l´aménagement des ressources hydriques devra être l´objet d´ attention permanente dans les études et les projections, pour faire face au changement climatique en vertu de son caractère stratégique pour la sécurité nationale. Cela est donné non pas seulement par sa signification en tant qu´objet de consommation de première nécessité mais aussi par son influence décisive sur la sécurité et la souveraineté alimentaires et pour la préservation de la santé de notre population.

     

     

  • LE PRIVE PERD UNE BATAILLE DE L'EAU

    Le privé perd la bataille de l’eau - Sud Ouest 12 juillet 2011

     

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    Le Conseil constitutionnel déboute les entreprises de l’eau. Le Conseil général pourra continuer à subventionner les syndicats intercommunaux qui passent en régie.

    Une fois n’est pas coutume, Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes, peut se féliciter d’une initiative prise par Nicolas Sarkozy. C’est grâce à une question prioritaire de constitutionnalité - une innovation juridique introduite dans la réforme constitutionnelle de 2008 - que l’élu socialiste a gagné l’un de ses plus beaux combats politiques, et sans doute le plus symbolique.

    Le 8 juillet, le Conseil constitutionnel a infligé un revers cinglant aux multinationales françaises de l’eau. Les Sages ont frappé d’inconstitutionnalité un article du Code général des collectivités locales, au motif qu’il « [portait] atteinte à la libre administration des collectivités territoriales ». Il interdisait à celles qui étaient compétentes en matière d’eau potable ou d’assainissement de moduler leurs aides en fonction du mode de gestion retenu, public ou privé.

    Bien plus cher que le public

    Cette disposition avait été introduite en 2006 par le biais d’un amendement déposé par un sénateur UMP du Cantal, lors du vote de la loi sur l’eau. « Je n’ai jamais vu une immixtion aussi grossière des intérêts privés dans le débat législatif », s’était alors indigné Henri Emmanuelli. Le but recherché, même s’il n’était pas clairement évoqué, visait à placer le Département des Landes hors la loi. De peur que l’exemple donné entre Adour et Leyre ne fasse tache d’huile dans d’autres régions.

    En règle générale, les majors de l’eau invoquent les différences de conditions d’exploitation pour dénier toute pertinence aux comparaisons de prix. Dans les Landes, celles-ci sont pourtant à l’origine du retour en force des régies. En 1995, le prix moyen du mètre cube facturé par le privé était supérieur de 70 % à celui distribué par le public.

    Fort de ce constat, le Conseil général a alors joué sur plusieurs tableaux. Il a encouragé les forages et introduit une discrimination dans les aides pour les travaux. Les collectivités en régie ont vu les leurs augmenter, alors qu’elles baissaient pour celles restées dans le giron du privé.

    Mais c’est surtout la création du Sydec, le Syndicat mixte départemental d’équipement des communes, qui a modifié la donne. Doté de moyens humains et techniques étoffés, il apporte une expertise comparable à celle des grandes entreprises. Soit il joue un rôle de conseil auprès des syndicats intercommunaux désireux de reprendre le contrôle de leurs tuyaux, soit il assume carrément la gestion des régies.

    Tête pensante du système, il concentre des compétences et un savoir-faire qui sécurisent des élus ruraux souvent effrayés par la difficulté de la tâche. Résultat : plus de la moitié des communes du département sont aujourd’hui en régie. Et le public n’en finit pas de gagner du terrain. Pour ne pas disparaître, le privé doit rabattre ses marges et s’aligner sur les tarifs du public.

    Bataille juridique

    Pendant quinze ans, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau a multiplié les recours juridiques pour faire annuler les délibérations prises par le Conseil général des Landes. Parfois avec succès. En 2008, le tribunal administratif de Pau avait ainsi ordonné la suspension immédiate des aides, au nom de l’inégalité de traitement des consommateurs. Aujourd’hui, la décision du Conseil constitutionnel sonne le glas des espoirs des majors du mètre cube. Elles ne sont pas parvenues à tuer dans l’œuf l’exception landaise. Les vents ne sont plus très porteurs pour les étendards du CAC 40.

    Pendant des années, les élus locaux ont laissé Suez, Veolia et autres amasser des profits considérables. Ils prennent désormais le temps de faire expertiser les contrats. Même si le privé détient encore 70 % de la distribution d’eau de l’Hexagone, il recule un peu partout, victime de la défiance qu’il inspire souvent, mais aussi des coups de boutoir des associations de consommateurs et de la volonté des politiques de reprendre le contrôle d’un bien public appelé à devenir rare.

    Le jour même où le privé perdait la bataille des Landes devant le Conseil constitutionnel, la Communauté urbaine de Bordeaux signifiait son congé à la Lyonnaise des eaux, et votait le retour en gestion directe de l’eau à l’horizon 2018.

    Pour lire la décision du Conseil Constitutionnel du 8 juillet 2011

  • VU DANS MARIANNE

    Moscovici jette un pavé dans la mare de Veolia


    La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard présidée par Pierre Moscovici vient de décider de rompre le contrat qui l’unissait jusqu’en 2022 à Veolia. Un retour à une régie publique de l’eau rendue possible par un arrêt du Conseil d’Etat et qui pourrait en entraîner de nombreux autres.



    eauhttp://www.marianne2.fr/Moscovici-jette-un-pave-dans-la-mare-de-Veolia_a205268.html

  • INFEAU N° 14

    Photo de Gilles Chiroleu, 2007, CC 


     
    La lettre « Inf’EAU » N°14 nouvelle formule est à votre disposition en pièce jointe (PDF).


    Sommaire : Spécial Forum social mondial de Dakar :

    - Le Forum des autorités locales (reportage)

    - Entretien avec Jean-Claude Oliva, président de la Coordination Eau Ile-de-France

    - L’ouverture du Forum social mondial en photos

    - Dakar en Provence

    - Les brèves

     
    Pour plus d’informations (notamment des vidéos, l’agenda, les archives de la newsletter...), vous pouvez consulter

     

  • MARTINE AUBRY :LA BATAILLE DE L'EAU

    Martine Aubry au Forum social mondial: «la bataille pour l'eau est une bataille pour la paix»
     
    Martine Aubry au FSM par Parti socialiste

     

    Martine Aubry est intervenue dans un atelier du Forum social mondial consacré à la question de l'eau, où elle a plaidé pour  une gestion régionale des bassins d'eau, ainsi que pour la gratuité ou le faible coût «des premières centaines de litres d'eau, qui permettent de vivre».
     

    La première secrétaire du PS a notamment évoqué le problème de l'accès à l'eau, au vu notamment des objectifs du millénaire, qui prévoyaient que «la moitié de ceux qui n'ont pas accès à l'eau» devaient pouvoir en disposer en 2015. Or, non seulement ces objectifs ne seront pas atteint, mais «si dans vingt ou trente ans rien n'est fait ce sera la moitié de la population mondiale qui n'aura pas accès à l'eau potable», a expliqué Martine Aubry.

    Une question politique

    «Ce n'est pas une question géographique ou de traitement de l'eau, mais une question politique» a expliqué Martine Aubry qui  a notamment pointé l'échec du transfert de la gestion de l'eau au privé: «il n'y a pas eu les investissements nécessaires, la population n'y a pas gagné, ni en nombre ni en qualité ni en prix».

    Martine Aubry a donc plaidé pour une «réponse mondial», en proposant notamment la création d'une agence de l'environnement au sein de l'OMC, «dont un des premiers domaines d'environnement doit être l'eau», et qui serait une des manières d'affirmer «la primauté absolue des intérêts publics».

    Gouvernance régionale

    La première secrétaire du PS a également avancé l'idée de la mise en place d'une «gouvernance régionale des bassins d'eau», citant l'exemple en Afrique des pays voisins de la région du Nil ou du fleuve Niger, qui s'organisent pour voir «regardent comment ils peuvent gérer ensemble la ressource en eau».

    Martine Aubry a également déploré que «les financements pour permettre l'accès à l'eau de cette population ne sont pas au rendez-vous». «Rien que pour l'Afrique, il faudrait 100 milliards pendant dix ans pour réaliser les investissements qui permettent que chacun puisse avoir accès à l'eau». Une partie de la taxe sur les transactions financières proposée par les socialistes européens servirait à réaliser ces investissements.

    eauBataille

    Martine Aubry a plaidé pour un accès à l'eau «qui soit gratuit ou de faible montant pour les premières centaines de litres d'eau qui permettent de vivre, tout simplement».

    «La bataille pour l'eau est une bataille pour la  vie, pour la paix, et pour la dignité», a résumé la première secrétaire du PS.

  • TOUS AVEC J.L TOULY

    Veolia veut censurer un docu sur le business de l'eau

    Le groupe poursuit pour diffamation « Water Makes Money », docu dénonçant les méthodes des multinationales de l'eau.

    Le choix de Veolia de porter plainte contre X sans dire clairement les passages qui les gênent dans le film est une procédure un peu « hypocrite », pour William Bourdon, l'avocat des auteurs du film :

    « On se victimise, on n'agit pas de façon frontale, c'est une stratégie. Ça relève plus de la communication que de la véritable action judiciaire. »

     

    La branche eau de Veolia Environnement, numero 1 mondial du secteur, s'estime diffamée mais n'a pas voulu répondre aux auteurs du film, qui ont sollicité des interviews. Bizarrement, elle ne cherche pas pour l'instant à empêcher la diffusion sur Arte de « Water Makes Money », prévue le 22 mars. (Voir la bande-annonce)


     

    La production de ce film est très originale :

    • des réalisateurs allemands pour un récit essentiellement centré sur la France
    • un financement à moitié participatif : 120 000 euros ont été réunis grâce à une souscription lancée sur Internet
    • une projection d'abord dans les cinémas alternatifs (1800 copies déjà distribuées) et par DVD, puis une diffusion à la télé, sur Arte en français et allemand

    Pourquoi cela ? « Parce qu'un tel film n'aurait pas pu se faire en France. Au moins cinq télés ont commencé des enquêtes sur ce sujet avant de renoncer à le diffuser, sur pression de la direction des chaînes », estime Jean-Luc Touly.

    Touly, de Veolia à Europe Ecologie en passant par la CGT

    Embauché tout petit à la Générale des Eaux (devenue Vivendi, puis Veolia), encarté puis dégagé de la CGT, licencié puis réintégré par son employeur, engagé dans l'associatif (il a fondé l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ACME) et en politique (il est conseiller régional Europe Ecologie), et auteur de plusieurs livres, cet homme a guidé les réalisateurs de ce plaidoyer pour une gestion municipale de l'eau.

    Fin 2009, il avait raconté la genèse du projet à Rue89. A ce moment, Arte n'avait pas encore décidé de le programmer. (Voir la vidéo)


     

    Jean-Luc Touly n'en est pas à son premier procès en diffamation. Cette fois il est « serein » :

    « Bien sûr que c'est un film à charge, mais on ne met pas en cause Veolia en particulier. Contrairement à Suez qui s'exprime par la voix de sa responsable du développement durable, Veolia a refusé de répondre aux interviews. »

     

    Les réalisateurs allemands n'en sont pas non plus à leur premières pressions. Herdolor Lorenz s'intéresse à la privatisation des services publics depuis un film sur les chemins de fer allemands et surtout depuis « Eau, service public à vendre » (2005).

    « La censure va nous donner une plus grande audience »

    Ce dernier documentaire était déjà consacré à la privatisation du service public de l'eau en France, Allemagne, Angleterre, et déjà en partie censuré par Veolia (qui a obtenu une seule diffusion à la télé). Herdolor Lorenz n'en a été que plus motivé pour revenir sur le sujet :

    « Comme pour notre précédent film, la censure va sans doute nous donner une encore plus grande audience. Nous avons déjà des versions en anglais, en italien… et nous nous battrons pour qu'Arte maintienne sa programmation. »

     

    Dans « Water Makes Money », il explique comment les multinationales gestionnaires de ces services
    publics ont partout monté les prix et diminué l'entretien des réseaux
    pour accroitre leurs profits. Il revient sur les trafics d'influence qui ont permis depuis longtemps de décrocher des marchés publics.

    Aujourd'hui, la tendance est à un retour en régies municipales, comme à Paris, et les multinationales paniquent. (voir la vidéo)


     

    Cette poursuite fait suite à celle engagée par Suez contre « Flow, For Love of Water », documentaire canadien sur les déboires de la privatisation de l'eau en Amérique latine, diffusé par Arte en 2008. Débouté par le tribunal de grande instance de Paris, la compagnie vient de déposer un recours. Jean-Luc Touly remarque :

    « Suez et Veolia sont toutes deux concernées par les deux films mais elles semblent s'être partagé les rôles pour les poursuites en diffamation, selon une entente qui rappelle la même manière dont elles se partagent les marchés publics. »

     

     
  • VU DANS NICE MATIN

     

     

    Eau nice matin 20100129 001.JPG.

      Le PS défend une gestion publique de l'eau

    Des militants socialistes sont allés à la rencontre des Antibois afin de faire signer une pétition demandant de mettre fin à 130 années  de gestion privée de l'eau et l'assainissement dans leur commune.

    Cette pétition est menée par un large panel à gauche:AGV,les alternatifs ,Europe écologie , Gauche unitaire ,MRC , NPA,PCF,parti de gauche et PS.

    Cette demande n'est pas nouvelle pour les socialistes.

    Le 11 septembre dernier Danielle Mitterrand est notamment venue à Antibes apporter son soutien à cette démarche elle a rappelé:"l'eau n'est pas une marchandise mais un bien public nécessaire à la vie."

    Plus de cent signatures ont été recueillies.D'autres actions de ce genre se dérouleront courant novembre , elles seront engagées par tous les initiateurs de cette pétition.Les signatures seront remises au député maire au prochain conseil municipal le 26 novembre.Ce dernier aura à l'ordre du jour ce fameux débat entre public et privé.

    Le sondage de la semaine 

    Nice-matin lance cette semaine un sondage

    Souaitez-vous une régie municipale pour la gestion de l'eau à Antibes .

    Donnez votre avis sur

    www.nicematin.com/ville/antibes

      

  • POUR UN SERVICE PUBLIC DE L'EAU

    Nos "camarades" communistes antibois n'apprécient absolument pas que la section P.S locale lance un grand débat sur la gestion de l'eau dans notre commune et tentent de récupérer de manière inélégante mais habituelle  notre projet.Se servant de leur courroie de transmission :CGT , La Gauche et l'Ecologie le PC a  créé un collectif sur la gestion de l'eau . La section PS d'Antibes y participe mais doit être vigilante et attentive à toute action de leur "partenaire". 

     

    Petition eau 20101030 011.JPGIl est indispensable que nous continuons à porter ce projet donc samedi matin une dizaine de militants socialistes d’Antibes est allé à la rencontre des habitants afin de faire signer une pétition demandant de mettre fin à 130 années de gestion privée  de l’eau et de l’assainissement dans leur ville par la  multinationale Véolia.

     

     

     Depuis longtemps les socialistes antibois demandent  la mise en place dans leur commune d’une gestion par régie de l’eau et de l’assainissement .Le 11 septembre dernier Danielle Mitterrand est venue à Antibes soutenir à cette démarche et a rappelé que l’eau n’est pas une marchandise mais un bien publique nécessaire à la vie.

     

     Plus de cent signatures ont été recueilli ce jour d’autres actions de ce genre se dérouleront courant novembre et les pétitions seront remises au député maire au prochain conseil municipal .L'objectif est de recevoir 5000 signatures.

    Petition eau 20101030 002.JPGPetition eau 20101030 005.JPG 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     PETITION POUR UN SERVICE PUBLIC DE L'EAU 

     

    "Depuis 130 ans , la gestion de l'eau est privatisée.L'eau n'est pas une marchandise , c'est un bien commun de l'humanité , nous exigeons sa gestion publique en régie municipale.

    Pour arrêter le gaspillage , pour une tarification sociale , nous souhaitons une gestion transparente sous contrôle des citoyens.

    Pour celà , nous exigeons que le Conseil municipal diligente une étude indépendante comparative entre le privé et le public "

     

    Téléchargez et envoyez cette pétition signée au:

     

    Parti Socialiste Bureau des Elus

    15 rue du docteur Rostan

    06600 Antibes 

    http://ddata.over-blog.com/0/54/86/71/2010/bloc-section/Petition-service-public-eau.pdf

  • INFO EAU N° 6

     

    Sommaire :

    -          Eau potable : Draguignan se prive du public

    Mais aussi :

    -          La région Paca devrait aider aux retours en régie publique

    -          La révolte poétique de Magda Igyarto

     

    EAU (Elus, Associations, Usagers) milite pour une gestion publique de l’eau potable et de l'assainissement.

    Elle soutient que :

    - L’eau est un bien commun de l’humanité, et non une marchandise ;

    - L’accès à l’eau pour tous est un droit.

     

    Basée à Varages (83), notre structure emploie maintenant cinq salariés, dont un journaliste professionnel.

     

    Vous pourrez ainsi recevoir dans votre boîte mail des brèves, des articles, des reportages… Pour plus d’informations (notamment des vidéos, l’agenda, la newsletter ...), vous pouvez consulter notre site, www.eaupublique.fr. En cours de construction, il sera finalisé fin septembre.

     

    Nous avons besoin de vous pour nous aider dans la collecte et la diffusion de l’information. Si vous avez des suggestions, si vous pensez à des sujets qui mériteraient d’être développés, n’hésitez pas à nous contacter : mpartage@eaupublique.fr. Et n’hésitez pas non plus à faire circuler ce courriel.

     

     

    A très bientôt.

     

    Michel PARTAGE

    Président de EAU

    Conseiller General du Var

     

  • HISTOIRE D'EAU

     

    Sommaire :

    Le Pays d’Aubagne envisage la gestion publique de l’eau

    Mais aussi :

    -          Les cinq ans de l’Appel de Varages

    -          Guérini s’engage

    -          Fuveau lance le débat

    -          Brignoles : exit Veolia ?

     

    EAU (Elus, Associations, Usagers) milite pour une gestion publique de l’eau potable et de l'assainissement.

    Elle soutient que :

    - L’eau est un bien commun de l’humanité, et non une marchandise ;

    - L’accès à l’eau pour tous est un droit.

     

    Basée à Varages (83), notre structure emploie maintenant cinq salariés, dont un journaliste professionnel.

     

    Vous pourrez ainsi recevoir dans votre boîte mail des brèves, des articles, des reportages… Pour plus d’informations (notamment des vidéos, l’agenda, la newsletter ...), vous pouvez consulter notre site, www.eaupublique.fr. En cours de construction, il sera finalisé fin septembre.

     

    Nous avons besoin de vous pour nous aider dans la collecte et la diffusion de l’information. Si vous avez des suggestions, si vous pensez à des sujets qui mériteraient d’être développés, n’hésitez pas à nous contacter : mpartage@eaupublique.fr. Et n’hésitez pas non plus à faire circuler ce courriel.

     

     

    A très bientôt.

     

    Michel PARTAGE

    Président de EAU

    Conseiller General du Var

     

     

    Si vous désirez ne plus recevoir cette lettre ou si vous la recevez en plusieurs exemplaires, veuillez nous le faire savoir « mpartage@eaupublique.fr » merci