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  • CONSEIL POUR DEMAIN

     Le mal est fait, vous avez la gueule de bois ou vous êtes mal.
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    Tout d'abord, commencez par boire beaucoup d'eau, vraiment beaucoup, puis lavez vous les dents, buvez du café noir sans sucre. Du jus d'orange n'est pas mal, aussi. Le but du jeu n'est pas de vous réhydrater mais de vous faire vomir. Ça ! Les autres articles de presse ne le disaient pas, mais il est essentiel de vous vider de toutes les cochonneries que vous avez dans l'estomac. Il faut que ça sorte. Supprimer tout ce que vous n'avez pas digérer.
     
    Ne mangez surtout pas si vous n'avez pas faim.
     
    Il y a des adages : il faut guérir le mal par le mal et donc reboire un peu d'alcool. Les médias et les sites sérieux ne peuvent évidemment pas confirmer cela, ça ne ferait pas sérieux.
     
    Ils ont tort, surtout pour les orgies comme Noël ou le premier de l'an. Le lendemain du réveillon, vous allez de  toute manière picoler à nouveau . Ce n'est pas une bière légère dans la matinée qui vous fera du mal...
     
    Le paracétamol ? Ça ne sert pas à grand chose, je pense. Le verre d'eau que vous boirez avec vous fera plus de bien. Laissez le temps au temps. Recouchez-vous pour dormir ou agitez-vous mais ne restez pas à vous morfondre. Une sieste d'une demi-heure suffira probablement à vous rétablir.
     
    Je vous laisse. Ca va être l'heure de l'apéro.

  • IN VINO VERITAS

    Pensée du jour !!!
    Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite,
    Tandis qu'enterré, Tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.

    Le vin est innocent, seul l'ivrogne est coupable.Proverbe russe

    Il y a davantage de philosophie et de sagesse dans une bouteillr de vin que dans tous les livres .Louis Pasteur

    Une barrique de vin peut réaliser plus de miracles qu'une église pleine de saints.Proverbe italien  

    Qui n'aime ni les huîtres, ni les asperges, ni le bon vin, n'a pas d'âme et pas d'estomac.Hector Hugues Munro

    A bon vin ne faut point d'enseigne.Proverbe français

    Un bon ami est comme le vin. Le plus vieux, le meilleur .Proverbe français

    Mieux vaut boire trop de bon vin qu'un peu de mauvais.Georges Courteline

    Dieu n'a pas voulu que le noble vin se perde; C'est pourquoi il ne nous donne pas que la vigne,mais également la noble soif. Winzerspruch de Dorlisheim

    Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes, soulage les déprimés du poids de leurs soucis.Lord Byron

    Celui qui sait déguster ne boit plus jamais de vin, mais il goûte ses suaves secrets...Salvator Dali

    Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde.François Rabelais

    Le vin est la partie intellectuelle d'un repas. Les viandes et les légumes n'en sont que la partie matérielle.Alexandre Dumas

    Il existe cinq bonnes  raisons de boire du vin : l’arrivée d'un hôte, la soif présente et à venir, le bon goût du vin et n'importe quelle autre raison.Proverbe italien

    Je suis entrée dans le monde du vin sans autre formation professionnelle qu'une gourmandise certaine des bonnes bouteilles! Colette

    Le ciel fit l'eau pour Jean-qui-pleure et il fit le vin pour Jean-qui-rit. Antoine Désaugiers

    Quand le vin est tiré, il faut le boire! Et puis quand mon verre est vide je le plains et quand il est plein je le vide!A votre bonne santé messieurs, dames!

    Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins.

    L'alcool tue les microbes, la fumée les endort.

    Le vin, c'est dégueulasse, les levures baisent dedans! BV

    Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons . Louis Pasteur

    Le vin, c'est le lait des vieillards.

    Le vin ne se connaît pas à l'étiquette, ni l'homme à l'habit.

    Dieu a créé l'alcool pour que les femmes moches baisent quand même. Coluche

    Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.Beaumarchais

    Poir savoir qu'un verre était de trop, encore faut-il l'avoir bu. Courteline

    Le pastis, c'est comme les seins. Un c'est pas assez et trois c'est trop. Fernandel.

    Je ne tolère qu'une seule arme, le tire-bouchon. Jean Carmet

    Allez vieux fous! Allez apprendre à boire! On est savant quand on boit bien! Qui ne sait boire, ne sait rien! Boileau Despreaux 1636-1711

    Si le vin disparaissait de la production humaine, il de ferait dans la santé et dans l'intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable. Charles Beaudelaire

    Quand je décoiffe un flacon, le liège qui pète me fait entendre un plus beau son que tambours et trompettes. Racine

    Le jour où les vaches mangeront du raisin je boirai du lait.

     

  • BRESIL : RESISTANCE LE GRAND NETTOYAGE

    Chargée depuis 2012, au sein d’Amnesty International Brésil, de suivre le dossier des expulsions forcées, Renata Neder, assure que la proximité avec les habitants des favelas et les mouvements sociaux est indispensable pour comprendre les réalités du terrain et accomplir efficacement sa mission. À condition, pour Amnesty International, de savoir conserver la bonne distance. Entretien

     

    Après la vague d’expulsions forcées de 2010 et 2011, quelle est la situation pour les habitants des favelas de Rio de Janeiro ?
    Il existe, aujourd’hui encore, de nombreuses favelas dans lesquelles les habitants sont menacés d’expulsion. Ces menaces sont de deux types : d’abord les grands travaux d’aménagements urbains liés aux méga-événements tels que la Coupe du monde 2014 et les jeux Olympiques 2016 ; ensuite les expulsions lorsque les autorités estiment que les favelas sont construites sur des zones dites à risques, notamment d’effondrements ou d’inondations. Aujourd’hui, les principales menaces d’expulsions sont liées à la construction, en cours ou à venir, de trois axes routiers qui traversent la ville : la TransOlimpica, la TransCarioca et la TransBrasil. Un autre axe routier, la TransOeste, a été achevé l’an dernier. Sa réalisation a donné lieu à de massifs et violents déplacements de populations et nous savons que ces trois autres chantiers ont déjà et vont encore en entraîner. La question est de savoir dans quelles conditions vont se réaliser ces déplacements.

    Comment analysez-vous les expulsions forcées survenues à Rio de Janeiro depuis l’attribution de la Coupe du monde, puis des jeux Olympiques ?
    Lorsque l’on regarde en arrière, on s’aperçoit que les expulsions forcées ont souvent été accompagnées d’une série récurrente de violations des droits. Parmi elles, le manque d’accès aux informations liées aux projets (planification des travaux, dates de déplacements prévus des populations). La plupart du temps, il n’existe aucun dialogue avec les communautés afin d’évoquer les alternatives à un déplacement, notamment en réalisant des travaux de contention. Lorsque des solutions sont évoquées, toute une série de problèmes se pose comme des propositions d’indemnisations très faibles, qui poussent les habitants à demeurer dans des logements informels et précaires. Ou alors, les relogements proposés se trouvent dans des lieux très distants.

    Dans ce contexte, en quoi consiste le travail d’Amnesty Brésil ?
    Amnesty International n’a ouvert son antenne au Brésil qu’en 2012. Jusque-là, le travail avait été réalisé à distance à partir d’informations récoltées auprès de partenaires locaux. Depuis, la nature du travail a évolué. D’abord, le fait que nous soyons plus près de la réalité change les relations que nous avons avec les habitants des favelas et avec les partenaires locaux. Ensuite, nous nous étions fixés comme objectif de produire rapidement davantage de contenu et d’avoir une incidence politique sur les autorités locales. Nous nous sommes donc impliqués dans deux collectifs importants : le « Comité populaire pour la coupe et les jeux Olympiques », regroupant des dizaines d’associations et de mouvements sociaux de l’ensemble du Brésil, et le « Forum communautaire du port », qui accompagne spécifiquement la favela de Morro da Providencia.

    Cette proximité avec les habitants de ces communautés atteintes ou menacées d’expulsion a-t-elle des conséquences sur votre mission ?
    Oui, car c’est nouveau pour nous et nous devons donc apprendre à gérer cette relation. D’abord parce que, face à de très nombreuses violations de droits, choisir est très difficile. En outre, beaucoup d’habitants des favelas, sachant le poids que représente Amnesty International, nous sollicitent directement. Nous recevons ainsi fréquemment des appels qui nous disent : « il est en train de se passer quelque chose ici et en ce moment, est-ce que vous pouvez venir ? » Ou alors : « il va y avoir un acte public à telle date et nous aimerions qu’Amnesty soit présente à nos côtés ». Il y a donc une demande plus importante par le simple fait que nous soyons présents dans ces espaces. Du coup, nous vivons parfois un dilemme face à ces sollicitations. Car la tendance est évidemment de réagir rapidement alors que parfois, il faudrait prendre un peu de recul pour agir à moyen terme et avoir une action plus stratégique. Alors à défaut d’aller sur place, nous actionnons nos réseaux pour que des réponses immédiates et efficaces soient données. Nous devons aussi expliquer de manière pédagogique le travail d’Amnesty International.

    Comment travaillez-vous avec les autres organisations et mouvements ?
    La relation se construit progressivement. Le Brésil est un pays où la société civile est très forte et organisée, où les mouvements sociaux sont puissants et où certains d’entre eux travaillent sur le droit au logement depuis des décennies. C’est un point très important, car on ne peut pas imaginer un seul instant travailler sur ce thème des expulsions forcées sans le faire de manière articulée avec les autres mouvements. Sauf que nous devons faire attention à certaines choses.

    Nous sommes conscients qu’Amnesty International a un poids énorme et nous ne voulons offusquer aucune organisation locale sur le thème des expulsions. Donc notre philosophie est de construire des relations qui permettent de renforcer la visibilité de ces organisations et non le contraire. C’est vrai en particulier avec les médias. Résultat, nous incluons toujours dans nos interventions cette notion de partenariat et rappelons qu’il existe des acteurs locaux compétents. Ceci étant, nous avons besoin, nous aussi, de visibilité. Car nous sommes ici également pour construire une base de militantisme, pour capter des financements. Il nous faut donc trouver le bon dosage et ça change d’une situation à l’autre.

    Extrait de La Chronique de décembre 2013


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    Faites-vous également un travail ayant des incidences politiques ?
    Oui, c’est une part importante de notre mission. Notamment auprès des autorités municipales car ce sont elles, pour l’essentiel, qui ont le pouvoir d’expulser ou pas. Et donc de ne pas violer les droits. Ce travail a existé très tôt. Avant même d’établir une stratégie, nous avons en effet enquêté sur la situation des expulsions à Rio et découvert de nombreuses irrégularités.

    Nous avons donc sollicité la mairie pour vérifier un certain nombre de choses. Reçus après plusieurs mois d’attente, nous avons obtenu des réponses à nos questions. Certaines satisfaisantes, d’autres pas. Nous avons été très francs, en expliquant que nous avions découvert des irrégularités qui constituaient des violations, que nous allions les dénoncer et lancer une campagne contre les expulsions forcées.

    Cette démarche a été payante, car nous avons désormais des contacts directs à la mairie, avec le maire lui-même et le Secrétaire municipal d’habitation. L’incidence politique est donc double : dans le cadre de réunions fermées, mais aussi publiquement, car nous savons que les autorités municipales sont très sensibles à la réaction de l’opinion publique.

    Quels sont les défis et perspectives pour les années qui viennent ?
    2014 est une année très importante. Il va y avoir la Coupe du monde et cet événement va occuper les agendas. Ça dépasse le problème des expulsions forcées, car Amnesty International sait par expérience que de tels événements s’accompagnent toujours de violations de divers droits.

    Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à jeter un œil sur la Loi générale de la Coupe récemment votée. Elle caractérise de nouveaux crimes, criminalise la protestation sociale durant les grands événements, crée pour la première fois au Brésil le crime de terrorisme et va empêcher de travailler des milliers de vendeurs de rue, dans un pays où le travail informel représente près de la moitié de l’emploi total. Mais notre travail contre les expulsions forcées reste au centre de nos préoccupations. D’autant qu’au nom de la mobilité urbaine, les expulsions forcées continueront bien après les jeux Olympiques de 2016.

    Propos recueillis par Jean-Claude Gerez

  • FILET DE BOEUF EN BRIOCHE

     

     

    filet-de-baeuf-feuillete-au-foie-gras_320x320.jpg




    Ingrédients


    Ingrédients pour 6/8 personnes :

    1 kg de filet de boeuf
    500 g de pâte à brioche

    2cuillères à soupe de mie de pain fraîche hachée
    2 crêpes ou feuilles de brick

    1 jaune d’oeuf
    500 g de champignon
    de Paris moyens
    3 échalotes  

    1/2 gousse d’ail
    1 cuillère à soupe
    de persil plat concassé
    1 morceau de sucre
    80 g de beurre
    1 filet d’huile d’arachide
    2 dl de fond de veau
    froid
    1 verre de porto
    Sel et poivre du moulin


    Préparation


    1) Chauffer 1 filet d’huile d’arachide avec 20 g de beurre dans une poêle, ajouter et saisir 1 filet de boeuf d1kg, le faire légèrement colorer sur toutes les faces, ne surtout pas le piquer. Puis le débarrasser sur une grille et le laisser refroidir.

    2) Préparer une duxelle de champignons 
    : Couper le bout terreux de 500 g de champignons de Paris moyens. Puis laver les champignons  plusieurs fois à l’eau froide mais rapidement, les égoutter, et les hacher de préférence au couteau.

    Peler et ciseler finement  3 échalotes Peler et hacher finement 1/2 gousse d’ail.

    Faire suer, dans un poêlon, les échalotes 
    ciselées avec  20 g de beurre et 1 pincée de sel. Ajouter ensuite les champignons hachés, saler légèrement, poivrer, les cuire sur feu vif afin que l’eau de végétation s’évapore, remuer avec une spatule en bois. Ajouter la demie gousse d’ail, 2 cuillères à soupe de mie de pain fraîche hachée, 1 cuillère à soupe de persil plat concassé, bien mélanger, laisser refroidir. Recouvrir cette duxelles de champignons  d’un film alimentaire et l’entreposer au réfrigérateur. Elle peut être réalisée la veille.

    3) Saler et poivrer le filet de boeuf sur chaque face.

    Etaler 2 crêpes
    sur le plan de travail en les chevauchant légèrement, les tapisser de duxelles de champignons bien froide. Disposer ensuite le filet de boeuf dessus, et bien l’envelopper. Le réserver au réfrigérateur.

    4) Etaler 500 g de pâte à brioche ,
     afin d’obtenir une abaisse rectangulaire d1 cm d’épaisseur, suffisamment grande pour pouvoir envelopper le filet de boeuf. Si la pâte est molle l’entreposée au congélateur 5 à 10 minutes afin qu’elle soit bien froide.

    5) Préchauffer le four à 220C.

    6) Disposer le filet de boeuf sur l’abaisse de brioche 
    , le rouler délicatement en prenant soin de bien faire adhérer la pâte. Le disposer sur une plaque de cuisson, couper les deux extrémités de la pâte un peu au-delà de la viande  et les souder.

    Badigeonner délicatement, à l’aide d’un pinceau, tout le dessus du filet de boeuf de jaune d’oeuf. Puis l’entreposer au réfrigérateur 15 minutes.

    7) Dorer le filet de boeuf une seconde fois, puis le glisser dans le four et compter 30 minutes de cuisson à 220C.

    8) Préparer une sauce porto : Faire fondre 1 morceau de sucre dans une petite casserole, j’usquà ce qu’il devienne caramel  , bien remuer avec une spatule en bois. Verser délicatement 1 verre de porto, et laisser réduire pratiquement à sec, il doit rester environ 2 cuillères à soupe de sauce. Ajouter 2 dl de fond de veau froid, porter à ébullition, incorporer délicatement, en remuant avec une spatule en bois, 40 g de beurre bien froid coupé en petits morceaux (ne pas fouetter cette sauce, elle risquerait de blanchir), poivrer.

    9) Après 30 minutes de cuisson, le filet de boeuf en brioche
    est bien doré, le laisser reposer 1 à 2 heures à température ambiante. Juste avant de le servir, le passer au four 5 minutes pour le réchauffer.
     Noel 201 182.JPG
    Une astuce pour vérifier la cuisson du filet de boeuf en brioche 
    : Le piquer avec une aiguille à brider ou à défaut avec une aiguille à tricoter en métal, la laisser enfoncer 30 secondes - 1 minute, puis la ressortir, la porter aux lèvres, elle doit être tiède, si elle est chaude, la viande  est trop cuite, si elle est froide, elle ne lest pas assez.

    10) Trancher le filet de boeuf avec un couteau électrique de préférence pour plus de facilité, lagrémenter de la sauce au porto, et déguster.

    Déguster ce filet de boeuf en brioche avec un pomerol, le servir à 17C.

     

     

  • ET SI LA DROITE SE TAISAIT

     

     

    Certes, j'aurais préféré une baisse franche et massive du chômage . Michel Sapin semble englué dans ses explications : je vais voler à sa rescousse. Il y a six mois, il y avait 1000 chômeurs de plus par jour. Sur les deux derniers mois, ce nombre a vaguement baissé. Il y a bien eu une inversion de la courbe. Bah ! Ils peuvent se moquer des engagements de François Hollande : il les a tenus. Certes, ce n'est pas folichon mais leur éternelle idole, Nicolas Sarkozy, avait bien promis de ramener le chômage à 5% de la population active.

    On a vu le résultat ! Ils sont donc invités à se taire.
     
    Le mois dernier, le nombre de chômeurs avait baissé. Les réacs ont dit : « ah oui mais vous ne regardez que les catégories A, il faut regarder A, B et C ».Cette fois, ABC baisse mais ils ne regardent plus que A.
     
    C'est amusant cette manière de se réjouir du chômage pour le simple fait de casser du socialiste. la droite devrait surtout avoir un peu d'humilité ne serait-ce qu'en observant la courbe du chômage sous le gouvernement précédent...
     
    Inversion de la courbe du chôpmage
    On va rappelerles chiffres ! Mai 1997 : 11,2%. Mai 2002 : 8,2%. Mai 2012 : 10;2%. Maintenant : de l'ordre de 11%. On va rappeler des chiffres plus récents : voir l'infographie. Quand la gauche est arrivée au pouvoir, le nombre de chômeurs augmentait de 15 à 20000 par mois. Il y a eu un bond mécanique ensuite (ben oui, on ne peut pas éternellement tricher sur les chiffres, il fallait bien récupérer les radiés de la campagne)... Le chômage n'augmente plus. Les résultats sont là. La courbe est bien inversée.
     
    Il n'empêche que les blogueurs ne sont pas les seuls fous. François Fillon, par exemple, a déclaré :
     
    « Ce soir le piège se referme un peu plus sur François Hollande qui est en passe de perdre son grand pari politique d'inverser la courbe du chômage. Cet échec prévisible est le résultat d'une mauvaise stratégie économique. Aucune décision forte n'est intervenue pour se donner véritablement les moyens de cette inversion. Alors que le gouvernement aurait dû accélérer sur l'investissement, sur la compétitivité et le désendettement, la France est redevenue championne d'Europe des impôts. Le premier tiers du quinquennat de François Hollande n'a été que du temps perdu pour l'économie française face à l'urgence du redressement national. »
     
    Il n'est quand même pas inutile de rappeler que le chômage n'a jamais autant augmenté que lors que François Fillon était premier ministre et que l'industrie française ne s'est jamais autant dégradée qu'avec sa présence au gouvernement.
     
    Les types de droite sont invités à faire profil bas .
     
    Ils n'ont jamais rien fait pour faire baisser le chômage.
     
     
  • SAINT JACQUES A LA CREME DE SAFRAN

     

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    Pour 4 personnes

    12 noix de saint jacques fraiches

    2 pinçées de filament de safran

    2 échalottes

    3 cuillères à café de fumet de poisson en poudre

    10 cl de vin blanc sec

    20 cl de crème liquide

    40g de beurre

    ciboulette

    piment d' Espelette

     

    RINCEZ LES NOIX

    Epongez les et réserver

    Dans un bol faire tremper le safran dans 2 cuillerées à soupe d'eau tiède.

    Pelez et émincer les échalottes

     

    DANS UNE POELE FAIRE FONDRE LE BEURRE

    Dès qu'il mousse , saisissez les noix 30 secondes sur chaque face et , réservez les .

    Dans la même poêle faire revenir  5 minutes les échalottes doucement sans les faire colorer ajouter éventuellement du beurre .

    Saupoudrez avec le fumet de poissons ,versez le vin le safran avec son eau de trempage .

    Portez à frémissements et laissez réduire jusqu'à évaporation presque totale du liquide.

    Ajoutez la crème et laissez épaissir 1minute

    Remettez les noix dans la poêle , juste pour les réchauffer , vérifier et rectifier l'assaisonement .

     

    Répartissez les noix dans les assiettes nappez de sauce , granissez de ciboulette ciselée et poudrez de piment , servez aussitot.

     

  • PAS ORIGINAL MAIS SINCERE

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  • HUMOUR

     

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    M et Mme Duziel ont des quintuplés. Comment s'appellent-ils ?

     Betty, Baba, Noël, Candide et Sandra.

    J'ai honte !

  • HISTOIRE ANCIENNE , HISTOIRE D'AUJOURD'HUI

    Une histoire un peu ancienne

    «Il faut protéger le peuple Rom». C'est le titre d'un article paru en février 2002, dans le journal Le Monde, et signé par cinq personnes : Georges Yoram Federmann, psychiatre; Pierre Mertens, écrivain; Véronique Nahoum Grappe, sociologue; Jean-Marc Turine, producteur radio et Pierre Vidal-Naquet, historien.

     

    Ce texte a plus de dix ans, mais la situation inhumaine qu'il décrit n'a pas évolué d'un pouce, au contraire : en France, les Roms continuent d'être traités comme des «citoyens de second ordre», pour reprendre les mots du porte-parole des Roms de Zamoly, en Hongrie. Nous sommes quelques uns à lutter pour empêcher les discriminations de continuer, mais l'acharnement des différents ministres de l'Intérieur, la mauvaise volonté des élus locaux et de leurs administrations parvient finalement à aggraver la situation sanitaire et humaine de ces familles.

     

    La lutte sur le terrain, menée par une centaine de collectifs et d'individus, solidaires avec les Rom de leur commune, de leur quartier, ne peut remporter que de fragiles victoires, quelques mois d'un répit forcément précaire quand, face à ces collectifs, se dresse l'aveuglement d'un Etat qui continue, obstinément et à travers les gouvernements successifs, de diriger une politique anti-tsigane qui sur le plan électoral, malheureusement, semble toujours payante.

     

    Mais l'histoire que raconte cet article est aussi millénaire. Elle continue dans l'Europe d'aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'elle nous annonce le pire : ni plus ni moins que la possibilité d'un autre génocide, dans l'Europe du XXIe siècle que nous avons décidé d'habiter.

     

    Voici le texte de cet article, puisqu'il n'est consultable que pour les abonnés au Monde :

     

    «Il faut protéger le peuple Rom

     

    En juillet 2000, un groupe de 52 personnes, Tsiganes en provenance de Zamoly (Hongrie), est arrivé à Strasbourg. C'est une historienne, Katy Katz, Israélienne d'origine hongroise, qui leur a payé le voyage en car de Zamoly à Strasbourg. Michel Warchawsky, Israélien militant pour la paix, a averti quelques-uns de ses amis strasbourgeois de leur arrivée. Ces Tsiganes hongrois sont arrivés avec un dossier juridique "en béton" qu'ils ont déposé à l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) avant de demander l'asile à la France. Après des mois de procédures et d'examens, leur demande a été jugée recevable. La Hongrie a bien sûr exercé des pressions pour empêcher une telle décision, craignant qu'elle ne retarde l'entrée du pays dans l'Union européenne. Josef Krasznai est le porte-parole des Roms de Zamoly et le président de l'Organisation indépendante des Roms du département de Fejér. Il n'a pas demandé l'asile parce qu'il veut poursuivre sa lutte en Hongrie, malgré les risques qu'il court et qu'il mesure, étant donnée sa détermination à défendre les droits des Roms. Il déclarait en août 2000 : « Nous avons accepté pendant des siècles le rôle de citoyens de second ordre, en nous contentant de notre situation de misère. Nous ne pouvons pas permettre ce que nos aïeux ont permis en 1944, nous n'entrerons pas dans les chambres à gaz pendant que l'hymne hongrois retentit.»

     

    «Citoyens de second ordre», les mots sont prononcés. Des exemples ? L'espérance de vie des Tsiganes hongrois est de dix à quinze ans moindre que pour le restant de la population ; 85 % des enfants roms ne peuvent intégrer le système scolaire normal, ils sont dirigés vers des écoles d'enseignement spécial réservé aux handicapés mentaux ; le maire de Csor a déclaré en toute impunité : «Je pense qu'en ce moment les Roms de Zamoly n'ont pas leur place parmi les Hongrois : les animaux eux-mêmes se débarrassent de leurs parasites»; leurs maisons sont quelquefois brûlées, quelquefois rasées. Pour la première fois, en 2000, des intellectuels hongrois ont publié un texte par lequel ils exigeaient que les minorités disposent des mêmes droits que tout citoyen et que les agressions physiques et morales ne restent pas impunies. En Roumanie, en Slovaquie, en Tchéquie la situation semble pareille. Il fallait ce très bref récapitulatif pour en arriver à ce que subissent en France les Tsiganes roumains, qui sont obligés de vivre dans des campements (des sous-bidonvilles, si l'expression est plus explicite) indescriptibles de délabrement, de misère. A côté de Paris, à Choisy-le-Roi, Achères, Lieussaint-Moissy, Argenteuil (et en d'autres lieux), des hommes, des femmes, des enfants survivent. Quel autre mot utiliser, quand, par exemple à Achères, plus de 80 personnes ne disposent que d'un seul point d'eau alimenté par un tuyau d'arrosage (comment fait-on quand la température tombe sous zéro ?) Quand, dans ce même campement, l'électricité est absente et que des personnes, aujourd'hui en France, en 2002, des femmes, des hommes et des enfants doivent faire leurs besoins naturels dans la forêt à côté du campement ? Quand les ordures ménagères ne sont pas enlevées et quand des conteneurs débordant de détritus ne sont pas remplacés ? Combien sont-ils autour de la "Ville-lumière" à préférer cette situation sans espoir plutôt que d'envisager un retour dans leur pays d'origine où, tous en témoignent, la situation est pire ? Environ 1 500 ? Pouvons-nous ne pas dire notre indignation devant le spectacle de personnes reléguées au rang de bétail ? (à la SPA, chiens, chats, perroquets et poissons rouges sont mieux accueillis !) L'Europe et la France, en particulier, vont-elles encore longtemps fermer les yeux, ignorer le sort indigne - voire inhumain - réservé avant-hier, hier comme aujourd'hui au peuple rom ? Il faut redire que le génocide des Tsiganes par les nazis n'est pas reconnu par les pays de l'Union européenne, sauf par l'Allemagne depuis 1991. Combien de victimes ? 300 000 ? Plus ?

     

    En langue romani, Samudaripen signifie «génocide». Un mot à introduire dans notre langue comme le mot Shoah. En outre, la France contrevient à ses propres lois lorsqu'elle n'empêche pas un maire ou un directeur d'école de refuser (quasi systématiquement) l'accès à un cursus scolaire normal pour les enfants roms. En octobre 1999, le gouvernement belge a expulsé 74 personnes tsiganes d'origine slovaque. Cette mesure a été qualifiée de «rafle organisée» par ceux qui s'opposaient à cette politique : les adultes avaient été invités à se rendre à la maison communale sous le prétexte de les aider à régulariser leurs situations, pendant que la police allait chercher les enfants dans les écoles. C'était la première fois qu'un pays européen procédait à une expulsion massive. Dans l'avion, des gendarmes ont eu la subtile initiative d'inscrire à l'encre noire indélébile un numéro sur l'avant-bras gauche de chacune des personnes, y compris les enfants. Des sanctions contre les responsables d'un tel comportement crapuleux ? Aucune. Les protestations, hélas, n'ont guère dépassé les frontières du pays. La Belgique a d'ailleurs été condamnée, ce 5 février, par la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. La question tsigane est plus que jamais européenne avec l'élargissement de l'Union. Il y a urgence. La négligence des gouvernements européens est criminelle à l'égard d'un peuple qui risque de disparaître d'une mort lente et silencieuse. La Commission européenne et les gouvernements, sous peine de se discréditer, de trahir la charte fondamentale, de retrouver un silence coupable digne des années noires du siècle dernier, se doivent d'intervenir auprès des gouvernements hongrois, roumain, tchèque et slovaque pour exiger une politique démocratique digne de ce nom. En 1943, dans le ghetto de Lodz, Reïzel Zychlinsky écrivait :

    « Et les cieux étaient nus et vides

    Tous les cieux

    Dieu avait caché sa face.»

    Soixante ans plus tard, pour les Roms d'Europe, les cieux sont toujours nus et vides. Le temps est peut-être venu pour les communautés juives d'Europe de se souvenir publiquement qu'à Treblinka, Chelmno, Birkenau, Majdanek, dans les ghettos de Varsovie ou de Lodz et dans d'autres camps en Hongrie, en Serbie, en Autriche ou en Allemagne les Roms ont subi une entreprise d'extermination comparable à celle menée contre les juifs. Il faut protéger le peuple rom, lui accorder une citoyenneté européenne, lui donner un statut, une réelle identité.

     

    Georges Yoram Federmann est psychiatre, responsable du comité d'accueil des roms de Zamoly à Strasbourg. Pierre Mertens est écrivain. Véronique Nahoum Grappe est sociologue (EHESS). Jean-Marc Turine est producteur à France-Culture. Pierre Vidal-Naquet est historien»

     

    Droits de reproduction et de diffusion réservés pour le texte © Le Monde 2002

    Photo © Laurence Loutre-Barbier

  • SANS NOUS ILS NE PEUVENT RIEN

    " Sans vous, nous ne pouvons rien "

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    La Fondation Abbé Pierre lutte contre toutes les formes de mal-logement pour parvenir à des changements en profondeur, et porte secours aux personnes qui en sont victimes. Notre expertise reconnue sur l’état du mal-logement en France nous permet de sensibiliser l’opinion publique et d’interpeller sans cesse les pouvoirs publics en les contraignant à conduire une politique du logement qui n’exclue pas les plus fragiles.
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