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  • UNE BONNE NOUVELLE

     

    Les chiffres du chômage publiés ce jour montre une baisse pour la catégorie A, celle des chômeurs sans aucune activité.

    C'est une bonne nouvelle, et le gouvernement en profite logiquement pour communiquer sur ses bons choix politiques. Nous le disons depuis très longtemps, un résultat dans ce domaine ne peut se mesurer sur un seul mois. François Hollande a annoncé une inversion de la courbe pour la fin de l'année 2013. La prudence dont il fait preuve ce soir (il parle d'un combat de longue haleine) montre qu'il a bien conscience d'un fait. Une courbe se construit avec plusieurs points, et plus ils sont nombreux, plus la courbe prend un sens. Attendons donc un trimestre au minimum avant de se monter trop optimiste pour la suite, en sachant que la situation économique ne s'annonce pas brillante pour 2014.

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    Voici les chiffres officiels .

     

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,6 % par rapport à fin septembre 2013 (+ 6,0 % sur un an)
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,8 % par rapport à fin septembre 2013 (+ 6,8 % en un an).

  • CONTRE LE RACISME

     

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    Diverses associations et organisations se sont réunies à Paris le 14 novembre dernier et ont décidé d’appeler à une mobilisation générale à Paris et en Province samedi 30 novembre pour direSTOP AU RACISME.

     

    Dans les Alpes-Maritimes, bien entendu, le Parti socialiste des Alpes-Maritimes participera au rassemblement citoyen qui aura lieu

    Samedi 30 novembre à 10h – Place Garibaldi

     

    Partout en France, nous devons lutter contre le climat latent de xénophobie que traverse notre pays. Les attaques racistes dont a été la cible la garde des sceaux, Christiane TAUBIRA, ont culminé lors des commémorations du 11 novembre, jour née d’unité nationale, commémorations perturbées par des provocations d’extrême droite. Nous avons été et nous sommes nombreux à condamner ces paroles racistes et les atteintes ainsi portées à la République.

     

    A Nice et dans les Alpes-Maritimes, les derniers arrêtes pris par le maire de Nice favorisent ce climat de xénophobie : arrêté anti-bivouac, arrêté à l’attention des épiciers de nuit... De la même façon, les propos de certains députés UMP de la droite extrême locale participent à un climat détestable de normalisation de la parole raciste.

     

    L’indignation face à ce contexte est profonde comme le montre la forte adhésion à l’appel « France ressaisis-toi » qui a recueilli plus de 60 000 signatures en trois semaines. A présent, il est temps de nous mobiliser dans la rue en faisant la démonstration d’une France métissée et attachée aux valeurs républicaines et du vivre-ensemble.

     

    Parce que nous refusons cette société qui se replie sur elle-même, je t’invite au :

     

    30 ANS APRES 1983

    RASSEMBLEMENT REPUBLICAIN POUR DIRE NON AU RACISME

    Samedi 30 novembre à 10h – Place Garibaldi

     

     

  • FEMME DE L'ANNEE

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  • LA CRISE EXPLIQUEE AUX NULS

    EXCELLENT article de Sophie Fay, pour le Nouvel Obs du 3/10/2013

    La crise financière de 2008 n’a pas servi de leçon. Il faut plus que jamais réformer le système. Une poignée d’anciens banquiers devenus lanceurs d’alerte osent enfin dire la vérité..

     

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    Devant sa télé, Jean-Michel Naulot finit par s’emporter. Au programme:« Jeux de pouvoirs», un documentaire d’Arte sur la régulation de la finance. « Ils n’ont rien compris!» peste cet ancien banquier, membre du collège de l’Autorité des Marchés financiers (AMF), devenu contestataire virulent du système auquel il a consacré trente-sept ans de sa vie professionnelle. L’émission semblait pourtant faite pour lui : la plupart des témoins sollicités par ce documentaire dénoncent les excès de la finance auxquels la crise n’a rien changé. Mais voilà, dans le dernier quart d’heure, les interviews de la députée socialiste Karine Berger et du président de la République François Hollande font sortir notre homme de ses gonds : «Ils nous disent ”Dormez bien bonnes gens, tout va bien” et le film s’arrête là… C’est de la désinformation. C’est complètement faux, rien n’est réglé. Au contraire, la situation n’a jamais été aussi explosive!» Jean-Michel Naulot en est tellement convaincu qu’il a démissionné de ses fonctions de président de la commission des marchés de l’AMF pour reprendre sa liberté de parole et publier un livre intitulé « Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien».

    Look conventionnel, discours calme mais acéré, Jean Michel Naulot entre en résistance et rejoint le carré des banquiers repentis qui balancent pour éviter un nouveau crash de la planète finance, comme Thierry Philipponnat, ancien trader de BNP Paribas, qui pilote l’ONG Finance Watch («Surveiller la finance »), Jérôme Cazes, ex-Coface Natixis, devenu écrivain, ou Christophe Nijdam, ex-CCF (aujourd’hui HSBC), analyste financier indépendant chez Alpha Value. Des lanceurs d’alerte, d’autant plus motivés qu’ils ont connu le système et ses dangers de l’intérieur. Qu’incriminent-ils ? «La finance mondiale demeure une énorme centrale nucléaire, bâtie en dehors de toute norme de sécurité», résume Jean Michel Naulot. A les entendre, la finance spéculative n’aurait en rien régressé après la crise de 2008. Explication: pour soutenir la croissance-ou plutôt ce qu’il en reste -, les banques centrales alimentent l’économie en liquidités, qui filent plus vite dans les « souterrains de la spéculation» que dans les crédits aux PME. Et la finance ne fait qu’enfler. Ainsi les fonds spéculatifs (hedge funds), que le G20 de Londres en avril 2009 avait promis de discipliner.

    « On pensait alors que l’ère de ces fonds était terminée», note Naulot, avant de s’étonner: «Qui aurait pu imaginer qu’en’2013 ils allaient revenir au premier plan, au point de servir de structure d’accueil aux équipes qui quittent les banques où les rémunérations ne sont plus ce qu’elles étaient ?» La loi de séparationdes activités bancaires, promise par François Hollande dans son grand meeting du Bourget, aurait pu contribuer à freiner la croissance de ces hedge funds. « En janvier, à la demande de l’AMF, j’ai déjeuné avec Richard Yung, le rapporteur de la loi au Sénat, explique Naulot. Je lui ai dit ce que je pensais du texte : une coquille vide qui ne changera rien. Il m’a répondu : “Proposez-moi des amendements.”» Le soir même, le gendarme de la Bourse a suggéré que tous les crédits accordés aux fonds spéculatifs soient placés dans la filiale « à risque » des banques, celle qui ne peut pas puiser dans les économies des déposants pour se financer ou réclamer de l’argent aux contribuables en cas de pépin. «Finalement on n’y a mis que les prêts sans garantie, or les banques n’en font pas … Pour moi, c’est la preuve qu’on a fait semblant de réguler », s’agace Naulot. Du coup, les hedge funds prospèrent comme jamais : ils gèrent 2 000 milliards de dollars officiellement, soit plus qu’avant la crise. Et encore, ce montant ne prend pas en compte ceux qui sont situés dans les paradis fiscaux …

    Dictature des marchés

    La moitié de la finance mondiale continue à échapper à toute régulation. C’est ce qu’on appelle le« shadow banking», la banque de l’ombre dont font partie les hedge funds. Preuve s’il en fallait que la spéculation n’a nullement régressé : sur les marchés des matières premières, 85% des transactions restent réalisées par des financiers et non par des groupes agroalimentaires. Le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, ex-ministre de ‘Agriculture, a bien tenté de limiter cette spéculation particulièrement dommageable à l’économie réelle, mais Berlin et Londres ont traîné des pieds. Pour Jean-Michel Naulot, c’est clair: « Les gouvernements acceptent la dictature des marchés. Pour sauver leur place financière et leurs emplois, ils ont renoncé à désactiver la centrale nucléaire. »

    On peut pourtant encadrer les « matières fissiles » avec lesquelles tourne la finance. Prenons le prêt-emprunt de titres. Un fonds d’investissement ou une banque qui détient des actions a la possibilité de les prêter à un autre. Résultat: le Fonds monétaire international (FMI) estime qu’un titre est utilisé en moyenne 2,5 fois en même temps … Si une banque ou un fonds fait faillite, comment récupère-t-on les titres? La contamination est immédiate. Pourquoi ne pas mettre en place un registre pour ses prêts emprunts de titres?« Qu’attend-on ?» s’impatiente Jean-Michel Naulot.

    La prolifération des produits dérivés, ces contrats ou options qui permettent de se couvrir et de spéculer sur une action, une obligation, un taux de change ou d’intérêt inquiète encore plus les repentis de la finance. En 2012, ces produits virtuels représentaient une valeur globale de 700 000 milliards de dollars, soit 10 fois le PIB mondial contre 80 000 milliards de dollars (3 fois le PIB mondial) « seulement» en 1998. «Et je vous donne rendez-vous dans dix ans: si des décisions importantes ne sont pas prises, cela représentera 25 fois le PIB mondial», prévient Thierry Philipponnat, de Finance Watch. Chez BNP Paribas, ces contrats pèsent déjà 47 000 milliards d’euros, soit de 23 à 24 fois la richesse nationale. «Les activités de dérivés de BNP Paribas sont plus grosses que celles de Goldman Sachs», précise l’analyste financier Christophe Nijdam. A la Société générale, c’est 10 fois le PIB français, 8 fois au Crédit agricole, 3 fois chez Natixis. Le Crédit mutuel-CIC est plus raisonnable (0,3 fois le PIB). Hors de France, seule la Deutsche Bank est aussi exposée que BNP Paribas. Est-ce utile à l’économie? Pas vraiment: 93% de ces transactions se font entre institutions financières, seuls 7% ont pour contrepartie une entreprise ou un acteur de l’économie réelle.

    A Bercy, les responsables de la politique économique sont parfaitement au courant du phénomène. Mais préfèrent regarder ailleurs. Pourquoi ? «Le lobby bancaire français est le plus puissant des pays développés. Pas par l’argent qu’il dépense, contrairement aux Etats-Unis, mais parce qu’en France les élites sont plus consanguines qu’ailleurs. On y trouve des alignements d’intérêt qui n’existent pas dans d’autres pays. Les fonctionnaires du Trésor savent que leur prochain job sera vraisemblablement dans une banque » accuse Jérôme Cazes, ancien banquier, auteur d’un excellent polar de fiction financière. Au pays du banquier Laffitte, président du conseil sous la monarchie de Juillet, la porosité banque-Trésor est telle que «les banques n’ont même pas eu besoin de mettre en œuvre toutes les opérations de lobbying qu’elles avaient préparées avant l’adoption de la loi bancaire ». Redoutant une véritable offensive régulatrice, les financiers tricolores avaient ainsi préparé des clips défendant leur rôle. Las, ces films de propagande n’ont pas été diffusés. Pas touche à la BNP ou à la Société générale ! «Du patron de banque au député, nos élites se sont toutes spontanément inclinées devant la grande idée du champion national», observe Jérôme Cazes.

    Résultat: la France croit disposer de banques puissantes alors qu’elles se révèlent avant tout « systémiques», c’est-à-dire si grosses que leur faillite…pourrait faire vaciller tout le système financier mondial. «Notre pays est champion du monde en la matière : nous avons quatre banques systémiques sur les 28 recensées dans le monde, contre une seule en Allemagne», insiste Jérôme Cazes. La loi de pseudo-séparation bancaire votée le 17 juillet n’y change rien. Pour Christophe Nijdam, les quatre géants de la banque française « tiennent toujours l’Etat -et les contribuables-en otage». Faut-il en conclure que les repentis du crédit mènent un combat perdu d’avance ? « Pas du tout. Il suffirait d’engager une vingtaine de réformes techniques pas si compliquées. Pour calmer le jeu», argue Jean-Michel Naulot, réputé proche du commissaire européen Michel Barnier. Et même si la France et l’Allemagne ont adopté fissa leur loi bancaire pour court-circuiter Bruxelles, la Commission et le Parlement peuvent encore réclamer un durcissement des textes. D’où l’appel de Jean-Michel Naulot : «Citoyens, mobilisez-vous

    LA TAXE TOBIN OU LE DOUBLE DISCOURS

    C’est l’un des faux-semblants réglementaires qui ulcère le plus Jean-Michel Naulot. Officiellement, la France, l’Allemagne et neuf autres pays de l’Union européenne soutiennent la taxe Tobin. La Commission a proposé de prélever 0,1% sur les transactions concernant les actions et les obligations et 0,01% sur les transactions des dérivés et produits structurés. En janvier 2013, une procédure de« coopération renforcée» en Europe est lancée. «Une étape historique», a fait mine de se féliciter Pierre Moscovici, avant de soutenir en catimini, trois mois plus tard, une division par dix de cette taxe … Commentaire de Jean-Michel Naulot: «Je peux comprendre que l’on soit contre la taxe Tobin, mais pas que l’on tienne ce double discours. C’est un vrai problème pour la démocratie … »

    Sophie Fay, pour le Nouvel Obs du 3/10/2013

  • RYTMES SCOLAIRES

    Certes, l’enquête réalisée par l’Association des Maires de France (AMF) sur les nouveaux rythmes scolaires témoigne de la mobilisation des communes engagées, de la qualité de leurs projets éducatifs, d’une importante fréquentation et d’une gratuité dans 80 % des cas avec un coût moyen de 150 € par élève. Cependant, malgré la satisfaction affichée par plus de quatre maires sur cinq engagés dans la réforme et par plus de 70% des parents concernés, le grand oral proposé hier à Vincent Peillon s’annonçait compliqué. L’opposition avait même annoncé une bronca pour accueillir le Ministre. En fait, au-delà des idées reçues et des nécessaires ajustements, notamment pour les maternelles, Vincent Peillon s’en est plutôt bien sorti, avec, au final, plusieurs salves d’applaudissements.

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    Pédagogue, adepte du dialogue, aux côtés de George Pau-Langevin qui cita aux journalistes l'exemple d'Hirson, le Ministre a d’abord su remercier les (nombreux) Maires présents pour leur « engagement au-delà des étiquettes » avant d’appeler au rassemblement des collectivités, des enseignants, des parents, des associations et de l’État pour assurer les meilleures conditions d’application des nouveaux rythmes. « C'est, rappela-t-il, l'engagement des élus de France dans cette cause des enfants qui a toujours su faire l'unité de la République ». Dans une salle comble qu’il avait fallu changer la veille pour justement accueillir plus de 4 000 auditeurs, Vincent Peillon y a vu « un très bon signe pour l'école ». Même s’il est conscient d’un « effort sans précédent demandé aux collectivités locales », pour lui, face au déclin scolaire, la responsabilité des adultes est engagée. D’où la priorité donnée au primaire.

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    Au-delà des programmes à refaire, il importe déjà de donner aux élèves un meilleur temps scolaire pour, rappela le Ministre « apprendre à lire, écrire et compter ». D’où le passage à cinq matinées et « 25% de meilleur temps scolaire gagné ». Disponible, il a donc décidé d’affecter 300 agents supplémentaires pour aider les maires ruraux à appliquer les nouveaux rythmes.

  • CE SOIR 20H 45 NE PAS DERANGER

     CE SOIR HOMMAGE A GEORGES LAUTNER SUR FRANCE2

    Le cinéaste Georges Lautner est mort, âgé de 87 ans. En hommage, voici deux des plus magnifiques extraits des « Tontons flingueurs », un des films les plus drôles de l’histoire du cinéma français, grâce aux dialogues de Michel Audiard et au jeu de Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre...

    Premier extrait : Bernard Blier (Raoul Volfoni) vient de se prendre un « bourre-pif » administré par M.Fernand (Lino Ventura) et crie vengeance :

    « Moi les dingues, j’les soigne »

     – "Mais moi les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi, quand on m’en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, et j'ventile."

     Y connait pas Raoul

    "Mais y connaît pas Raoul ce mec ! Y va avoir un réveil pénible... J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule... Mais maintenant c'est fini... je vais le travailler en férocité... le faire marcher à coups de latte... A ma pogne je veux le voir... Et je vous promets qu'il demandera pardon !... Et au garde-à-vous !"

     Patricia, mon petit...

    Patricia, mon petit... Je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !"

    Y dors le gros con

    "Y dors le gros con ? Bah y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban. Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère... Au terminus des prétentieux.

    Écoute, on t'connaît pas, mais laisse nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches... Des migraines... Des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours."

    "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !"

    "Touche pas au grisbi, salope !"

     

    « Tiens, vous avez sorti le vitriol »

     les Tontons ennemis se retrouvent dans la cuisine de la maison bourgeoise de feu le Mexicain (louée par la Gaumont à Rueil-Malmaison) pour une réconciliation, en marge d’une fête organisée par les « mômes ». On beurre pour les jeunes les sandwiches, on vante les vertus de la diplomatie. Et on ouvre une bouteille assez particulière.

    « Paul Volfoni : L’alcool à c’t’âge-là !

    Monsieur Fernand : Non mais c’est un scandale hein ?

    Raoul Volfoni : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s’en faire un petit ? Hein ?

    Monsieur Fernand : Ça... le fait est... Maître Folace ?

    Maître Folace : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu’est ce qu’on fait ? on se risque sur le bizarre ? ... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)

    Raoul Volfoni : Ben nous voilà sauvés.

    Maître Folace : Sauvés... Faut voir !

    Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?

    Paul Volfoni : Pourquoi vous dites ça ?

    Maître Folace : Eh !

    Paul Volfoni : Il a pourtant un air honnête.

    Monsieur Fernand : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l’air assez curieux.

    Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y’a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !

    Raoul Volfoni : Faut r’connaître... c’est du brutal !

    Paul Volfoni : (les larmes aux yeux) Vous avez raison, il est curieux, hein ?

    Monsieur Fernand : J’ai connu une Polonaise qu’en prenait au p’tit déjeuner. Faut quand même admettre : c’est plutôt une boisson d’homme… (il tousse)

    Raoul Volfoni : Tu sais pas ce qu’il me rappelle ? C’t’espèce de drôlerie qu’on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. “Les volets rouges”... et la taulière, une blonde comac... Comment qu’elle s’appelait, nom de Dieu ?

    Monsieur Fernand : Lulu la Nantaise.

    Raoul Volfoni : T’as connu ?

    Paul Volfoni : J’lui trouve un goût de pomme.

    Maître Folace : Y’en a.

    Raoul Volfoni : Eh bien c’est devant chez elle que Lucien “le cheval” s’est fait dessouder.

    Monsieur Fernand : Et par qui ? Hein ?

    Raoul Volfoni : Ben v’la que j’ai plus ma tête.

    Monsieur Fernand : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu’à la dynamite.

    bienvenues).

    Copié sur RUE 89
  • C'EST DU BRUTAL

     GEORGE LAUTNER EST MORT :

    Je viens d'apprendre sa mort

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  • MOI CEREALIER ET EGOÏSTE

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    Les fédérations d’Île-de-France de la FNSEA a bloqué jeudi dernier  les principaux axes menant à Paris. Damien Greffin, leur porte-parole, demande « la démission du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll » et affirme que Xavier Beulin, président de la FNSEA, « se trompe en sous-estimant les conséquences de la réforme de la politique agricole commune (PAC) sur les grandes cultures ». Ce dernier fait savoir que la FNSEA appuie les initiatives régionales sans les organiser.

    Les manifestants franciliens ont en revanche le total soutien des syndicats spécialisés de la FNSEA que sont l’Association générale de producteurs de blé (AGPB) et celle des producteurs de maïs (AGPM), qui « s’opposent à tout prélèvement supplémentaire sur le premier pilier de la PAC » et dénoncent « la redistribution anormale au profit des 52 premiers hectares ».

    Il faut ici savoir que Stéphane Le Foll a décidé d’utiliser les possibilités données par la réforme de la (PAC) pour augmenter les aides aux 52 hectares de chaque ferme. Comme cette surprime s’opère grosso modo à budget constant, on réduit un peu les droits à paiement unique (DPU) des grosses fermes pour augmenter ceux des petites et moyennes, lesquelles sont souvent tournées vers l’élevage. Ce transfert progressif sur cinq ans entre 2015 et 2019 augmentera l’aide aux 52 hectares de 103 euros par hectare et par an en moyenne. Du coup, la déclinaison française de la réforme de la PAC a été bien accueillie par les FDSEA des départements où domine l’élevage.

    Pour savoir si ce transfert est juste ou pas, il faut remonter à la réforme de la PAC en 1992. Cette réforme, effectuée en prévision de l’introduction de l’agriculture dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) trois ans plus tard, prenait en compte la fin des prix garantis pour les produits agricoles en Europe. Le prix mondial devenait la règle. Pour compenser la chute des prix, l’Europe inventa les primes à l’hectare.

    Dans cette négociation, les céréaliers avaient obtenu que les terres les plus fertiles soient davantage primées que les autres, sous prétexte qu’un prix mondial trop bas leur ferait perdre plus d’argent. En 2003, la conversion des aides à l’hectare en DPU a maintenu les privilèges des céréaliers installés sur des terres fertiles. Ils palpent encore près de 400 euros de prime annuelle par hectare en Beauce . Ces grands patrons agriculteurs bénéficient jusqu’à présent d’aides financières de l’Europe qui représentent jusqu’à 40% de leurs revenus dont la moyenne est de 70 000€ annuels !

    Les manifestants d’aujourd’hui bénéficient bien d’une rente de situation depuis plus de vingt ans alors que les prix des céréales sont rémunérateurs. Il semble donc normal que la réforme de la PAC rabote un peu leurs privilèges.

  • ET LE RIRE BORDEL !

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    Avez-vous remarqué que les Français rient de plus en plus ? Les spectacles d'humoristes font salle comble (Gad Elmaleh à Antibes ), à la télé c'est souvent le règne de la déconne sur les plateaux. Même dans les conversations privées, on blague plus volontiers qu'il y a une trentaine d'années : comme si tout était devenu plus léger, plus marrant, plus dérisoire ... A moins que le rire soit une fuite, un signe de dépression pour société en crise.

    Quelques exemples m'ont frappé ces derniers jours . Il y a d'abord eu cette conseillère municipale UMP qui s'est amusée sur sa page Facebook à détourner l'ancienne publicité Banania en un "Y'a bon Taubira". La plaisanterie est évidemment détestable, mais notez bien que beaucoup de rires ont, en leur fond, quelque chose de méchant, de vicieux. Ce qui a retenu mon attention, ce n'est pas tant l'allusion raciste que la façon dont la dame l'a justifiée : pour elle, c'était uniquement pour rire. A la limite, l'élue se déclare innocente, ingénue, presque victime des rabat-joie : que peut-on reprocher à quelqu'un qui veut simplement rire ? On voit bien là toute la perversité du rire. Quand j'étais enfant , je voyais des camaradesz écoliers en tabasser d'autres, mais impossible de s'indigner, de condamner, puisque la réponse était imperturbablement la même : c'est pas méchant, c'est juste pour rire ! A vous dégoûter à tout jamais de la rigolade ...

    J'ai vu une photo dans le journal L'UNION l'Ardennais ce week-end, autre action rigolote, volontaire celle-là, mais également portée par le net (qui est devenu aujourd'hui le principal vecteur de la connerie) : une banderole sur l'échafaudage de la basilique de St Quentin (02)  avec l'inscription "Allelujah bordel" (on mesure très vite la finesse de la plaisanterie). C'est en fait un défi, en vue de l'émission de Laurent Ruquier "On n'demande qu'à en rire" (en l'occurrence, une demande pas très exigeante, mais n'est-il pas vrai que, généralement, on rit d'un rien ?). Je ne suis pas croyant , je pratique volontiers l'ironie, parfois cruelle, mais je crois qu'il y a des endroits pour ça, en ce qui me concerne l'espace d'expression personnelle qu'est ce blog. Pour le reste, je crois qu'il faut respecter les lois, les lieux et les convictions d'autrui.

    Plus j'avance dans la vie, plus je me méfie du rire, des rigolos et des rigoleurs. En politique, pour retourner l'objection la plus argumentée et la plus sérieuse, il suffit d'un rire. Le rire, c'est la facilité des faibles, du moins dans l'espace public. A vrai dire, le rire me fait plus peur que rire. Je ne vois qu'un rire à préserver : dans le domaine strictement privé, entre camarade , quand on se tape des délires, des fous rires, comme hier soir devant un verre de beaujolais et un plateau de charcuterie . C'est le seul rire sain, jouissif et gratuit.

  • MAUDITS SOIENT LES ABRUTIS

     

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    80 millions d'êtres humains ont été plongés dans cette guerre. 10 millions sont mort. Aujourd'hui, on commémore la fin de cette guerre. On entre dans l'année du centenaire.


    Des imbéciles ont sifflé le président, sur les champs, le jour où on rend hommage à la mémoire des soldats. Je suis  ulcéré de voir ces abrutis du  derrière les bonnets rouges huer la Répiblique et avec elle ceux qui comme un de mes grand père a laisé sa vie pour la défendre .