Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • UNE USINE FERME A RETHEL

    Brimont à Rethel en liquidation

    De passage à Rethel j'ai constaté que la crise était présente partout,la société Brimont Agraire de Rethel vient d'être mise en liquidation judiciaire. Cette entreprise est très connue dans les Ardennes pour ses bennes agricoles, pour la fabrication desquelles elle est spécialisée depuis 1948.

    image_52588481.jpgLa société est en difficulté depuis plusieurs mois, et  le mois dernier FR3 alertait déjà sur la situation de l'entreprise. L'unité compte une trentaine de salariés, et se trouvait en redressement judiciaire depuis 2006. Elle a bénéficié à ce titre d'aides diverses, dont celle du conseil général. Celui-ci aurait versé plus de 700 000 euros pour que le site soit rénové, ce que la direction n'a pas fait. Il semble que l'argent ait uniquement servi à soulager la trésorerie. Le conseil régional aurait également versé 100 000 euros à Brimont.

    "L'Union" rapporte des réactions de salariés :

     

    « On s'y attendait, mais on est déçu. Ça a été brutal. Malgré tous les efforts qu'on a pu faire auprès des banques, des collectivités, de l'État, ça n'a pas marché. Pourtant, le carnet de commandes est toujours plein : 1,650 million de commande, environ 75 véhicules. Tous les jours, on a des appels. Les clients ont été très patients » confie Carole Michel, secrétaire de direction, 44 image_52556776.jpgans, dont la moitié passée chez Brimont.
    Avenir incertain
    « Ça m'a fait mal au ventre quand j'ai appris la nouvelle. Ça fait un choc au moral. Brimont, c'était notre vie. Ça aurait pu se passer autrement », déplore Jean Jovic, qui n'a connu que Brimont comme employeur depuis qu'il y est entré à l'âge de 17 ans. Père de quatre enfants, aujourd'hui âgé de 49 ans, Jean sait qu'après ce week-end pascal, il ne prendra pas sa voiture pour se rendre au boulot et prendre son poste au montage sur chaîne. « Ça va faire tout drôle de passer devant Brimont sans s'arrêter », poursuit-il. Il sait qu'il va devoir se serrer la ceinture pour continuer à payer les études du dernier. Et ils sont beaucoup comme lui à s'interroger sur leur avenir.

  • RAPPEL DES RESERVISTES DANS LA POLICE

     
     Voilà qui est très édifiant sur ce qui nous attend : le pouvoir sait très bien que "ça va péter". Alors, il met en place tous les moyens de "se protéger" et d'empêcher sa destitution. On le savait, cette nouvelle le confirme de FAIT !! L'ennemi désormais est bien ....LE PEUPLE.
       
     A nous de nous organiser....
     
    Sutout FAITES CIRCULER L'INFO
       
     
     
     *Objet : RAPPEL DES RESERVISTES DE LA POLICE NATIONALE AVANT LE 30 JUIN
     2009 !!!
     
     
    Tous les policiers à la retraite, de moins de 60 ans, ont reçu l'ordre
     de se faire recenser avant le 20 mars 2009 et de réintégrer leurs postes
     avant le 20 juin 2009.

     Comme par hasard, cet échéancier coïncide entre le G20 et la
     réintégration de la France au sein du commandement de l’OTAN.
     
     Au même moment, "Le monde diplomatique" publie un article au titre
     symptomatique : *"Comment les armées se préparent au combat urbain"*.
     L'auteur, Mr Leymarie évoque "les manoeuvres de l'armée française dans
     des villes françaises, notamment Sedan ou Fréjus, en 2008, dans le cadre
     de la préparation de la Force de réaction rapide de l'OTAN pour
     "sécuriser" et évacuer des populations, face à une menace de groupes
     paramilitaires ou terroristes".
     
     A titre informatif, la France dans le cadre de sa réintégration au sein
     du commandement de l'OTAN, récupère 2 centres de commandement majeurs
     dont celui basé à Lisbonne qui se trouve justement être celui de la
     force de réaction rapide de l'alliance atlantique !
     
     L'article 5 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité
     intérieure ainsi que l'article 9 du décret n° 2003-1395 du 31 décembre
     2003 ont fixé les modalités de la mise en oeuvre de la réserve civile de
     la police nationale, *les réservistes*, dans le cadre de leurs
     obligations statutaires de disponibilité, *ne peuvent faire l'objet d'un
     rappel au service qu'en cas de menaces ou de troubles graves à l'ordre
     public*. Il s'agit donc d'une mesure exceptionnelle prise après arrêté
     ministériel !
     
     Bref, en rapprochant ces informations, il est clair que les autorités
     publiques savent à coup sûr qu’un évènement se produira d'ici à quelques
     mois, justifiant l'usage de la force.
     
     Cette force devra être employée contre les populations civiles, car
     selon Nicolas Sarkozy, cf. extrait de son discours du 16 janvier 2009 à
     l'Elysée : *"Les forces au service du changement sont considérablement
     plus fortes que les conservatismes et les immobilismes...on ira ensemble
     vers ce nouvel ordre mondial. Et personne, je dis bien personne, ne
     pourra s'y opposer". 
     
     
     Voici donc ci dessous la confirmation de cette information par le
     ministère de l'Intérieur français en date du 24 mars 2009 (source
     confidentielle !) :
     
     
    Bonjour,
     
     En application des textes réglementaires, un plan de rappel de la
     réserve statutaire de la police nationale a été défini dans la
     perspective de répondre aux rappels individuels ou collectifs du
     ministre chargé de l'intérieur en cas de menace ou de troubles graves à
     l'ordre public. Il prévoit notamment que les services d'emploi prennent
     contact avec les réservistes statutaires afin que chacun d'entre eux
     connaisse son poste d'affectation. Pour le 30 juin, l'ensemble des
     réservistes statutaires devra être affecté de manière opérationnelle.
     
     Cordialement

     Mission nationale pour la réserve civile (MINATREC) 
     Cellule de communication 
     Place Beauvau 
     75800 Paris Cedex 08

  • LA VERITE SUIVANT NICE MATIN

    Nice Matin Cercle silence3[1].JPG

  • PLUS D'HEURES SUPS ET PLUS DE CHOMEURS


    (photo : tendencies - Flickr -cc)
    (photo : tendencies - Flickr -cc)

    Près de 2,4 millions de chômeurs pointent à Pôle Emploi fin février. C’est une hausse de 19% des sans-emploi par rapport à l’année précédente. Avec les chômeurs inscrits mais ayant exercé une « activité réduite », le nombre de chômeurs atteint les 3,4 millions, une augmentation supérieure à 10% sur un an. Pire encore, le chômage des jeunes (moins de 25 ans) est en hausse de 32% sur la même période. Jamais la conjoncture n’avait été si mauvaise pour les demandeurs d’emploi, et si tragique pour les jeunes.   

     

    Certes, il y a la crise, mais la Crise n’explique pas tout !

    Dans un rapport rendu public par le ministère du travail, on apprend ainsi que le nombre d’heures supplémentaires avait augmenté de plus de 12% sur un an dans les entreprises de plus de 10 salariés. Une augmentation d’autant plus forte qu’elle s’est accélérée avec la mise en application de la loi TEPA facilitant le recours aux heures sup’. Un recours incité par le biais d’allégements de charges sociales sur les heures travaillées en sus.

    C’est là que le bât blesse. Sur les vingt dernières années, le secteur des PME a créé 2,3 millions d’emplois sur un total de 2,8 millions d’emplois créés. Il est donc le premier acteur des créations d’emplois. Or, avec la loi TEPA, le gouvernement a, de fait, incité les PME à ne plus substituer les heures sup aux nouveaux emplois !

     

    Ce qui devait arriver, arriva…

    La politique du gouvernement est donc d’une efficacité à toute épreuve. Nicolas Sarkozy voulait plus d’heures sup’, et ça marche… La conséquence logique d’une telle ambition est qu’en favorisant les heures supplémentaires, on décourage les embauches. Et ça marche… 


  • ON IRA TOUS AU PARADIS

    Le paradis fiscal n'est pas donné à tous. Le G20 vient de définir les pays qui sont considérés comme participant à la fraude financière . Mais la liste retenue est assez curieuse, oubliant certains noms .  Ceux qui avaient un appui au sein du G20 ont bénéficié de mansuétude. Ainsi Hong Kong et Macao n'y figurent pas, pour ne pas déplaire à la Chine. Et Jersey se trouve également blanchie . Il fallait bien sortir une liste pour faire plaisir à notre président, mais de compromis en compromis, le choix final n'a pas beaucoup de sens, d'autant plus qu'aucun système de sanction paradisFiscaux-5eme.jpgn'a été validé . Voici un extrait de l'analyse de Libération.

     

    Question piège : qui sont les trois pays considérés comme les plus grands paradis fiscaux selon le G20 ? Sont-ce les îles Caïman, la Suisse, les Bermudes (les principaux centres financiers offshore de la planète) ? Pas du tout. Les nouveaux pestiférés de la finance mondiale ont pour nom Costa Rica, Philippines, île de Labuan (une zone franche de la Malaisie), l’Uruguay ayant été retiré de cette liste vendredi soir, 24 heures après que l’OCDE eut établi celle des pays «fiscalement non coopératifs», c’est-à-dire qui n’ont pas (ou pas encore) signé au moins 12 conventions de coopération avec d’autres pays membres de l’organisation.

    Pour le coup, c’est une surprise. Les trois pays figurant sur cette «liste noire» se voient reprocher de n’avoir pris «aucun engagement de se plier aux standards internationaux sur le plan fiscal». Quant aux principaux centres offshore connus, l’OCDE les cite, mais sur une «liste grise» à part, qui inclut les pays ayant pris des engagements, mais ne les ayant pas «substantiellement» mis en œuvre. Et certains territoires, comme Jersey ou la Barbade, ont même eu le plaisir de faire partie de la «liste blanche», aux côtés de la France et des principaux pays de la planète. Du coup, l’initiative du G20 contre le secret bancaire et les paradis fiscaux s’en est trouvée de beaucoup relativisée.

  • BIOCARBURANT:MAUVAISE SOLUTION

    Lancement du carburant E10 nous fait réfléchir sur les fausses bonnes solutions trouvées à la crise de l'énergie. L'E10 contient de l'éthanol fabriqué à partit de ressources alimentaire . Il n'a rien de bio, et met en cause l'équilibre alimentaire mondial si son développement devait s'amplifier. Mais la machine est lancée, et c'est une bonne affaire pour certains. Cette introduction d'agrocarburant dit de première génération sera-t-elle stoppée à temps ? Voici l'avis du site enviro2b.com


    Depuis hier, les automobilistes peuvent rouler au supercarburant SP95–E10. Si beaucoup se réjouissent de cette évolution, le biocarburant_1.jpgcollectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".

    Pour les écologistes de FNE, « en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint ». Selon ce collectif, le nouveau carburant E10 n'a rien de vert ni de bio. Au contraire, ce nouvel agrocarburant pourrait même favoriser l'agriculture intensive et la faim dans le monde.

    FNE rappelle que différents rapports de la FAO, de l'OCDE, ou encore de la Commission européenne ont averti des dangers des agrocarburants de première génération, qui concurrenceraient directement l'alimentation mondiale. Les écologistes soulignent que la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

    Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

    Un mauvais poisson d’avril

    Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

    Selon FNE, le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4×4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.

  • ILLUSION COMIQUE

    EFG

  • LES POLICIERS AU DESSUS DE LA LOI

    Un rapport publié par Amnesty International le 02 avril 2009

    Le nouveau rapport d’Amnesty International revient sur les causes de l’impunité dont bénéficie de fait les forces de l’ordre en France, à travers l’étude d’un certains nombre de cas et l’analyse des systèmes d’enquête et de contrôle français existants.

    Le texte met en exergue plusieurs facteurs qui favorisent ce climat d’impunité : les lacunes ou les faiblesses de la législation ; l’incapacité ou le manque d’empressement de la police, du ministère public et des tribunaux dès qu’il s’agit de mener des enquêtes exhaustives sur des violations des droits humains impliquant des agents de la force publique et de poursuivre les auteurs présumés ; et enfin, le problème des peines, sans commune mesure avec la gravité de l’infraction commise.

     

    La plupart des affaires évoquées dans ce rapport concernent des plaintes pour mauvais traitements déposées à la suite d’interpellations ayant dégénéré et ont abouti, d’un côté à des plaintes pour mauvais traitements contre des policiers, et de l’autre, à des accusations d’outrage et de rébellion formulées par les policiers contre les plaignants. On constate au fil des affaires que les allégations de violences policières aboutissent souvent à des classements sans suite alors même que les plaintes pour outrage et rébellion donnent lieu à des condamnations en correctionnel.

    Amnesty International admet que la tâche des responsables de l’application des lois est difficile et dangereuse et les expose à des risques importants. Il n’en demeure pas moins que des erreurs et des manquements à la déontologie existent et qu'ils doivent faire l’objet d’investigations impartiales et exhaustives.

    Voir notre site spécial à l'adresse suivante : http://www.amnesty.fr/despoliciersaudessusdeslois

  • COMBIEN DE TEMPS LE SOLEIL PEUT IL ENCORE BRILLER ?

    Le soleil vu d’un téléscope (DR).
    Le soleil vu d’un téléscope (DR).

    De quelles réserves énergétiques notre astre dispose-t-il ?

    Notre soleil, une étoile pas comme les autres, n’a pas de problème de pétrole, lui. Mais du carburant, il en a, et pour très longtemps encore. Et nous pourrons profiter de ses bienfaits pendant des générations et des générations. Sauf catastrophe cosmique ou asphyxie de la planète. Mais, chaque jour qui passe, des étoilesnaissent et meurent «naturellement» dans l’Univers. Notre Soleil n’échappera pas à la règle.

    Pour calculer plus précisément la durée de vie «normale» de notre Soleil, il faut revenir à l’origine et aux mécanismes présidant à la naissance des étoiles. Celles-ci se forment à partir de vastes nuages de matières présentes dans l’espace en très faibles quantités. Juste quelques maigres atomes par mètre cube. Petit à petit, sous l’action des forces de gravité, ces poussières, essentiellement de l’hydrogène, vont s’agglomérer, se contracter en immenses boules de matière.

    Au fur et à mesure de la croissance de cette boule, sa température interne va s’élever. On estime qu’à partir d’environ 10 millions de degrés les réactions de fusion thermonucléaire s’enclenchent. C’est-à-dire que l’hydrogène va se transformer en hélium en libérant beaucoup d’énergie. Dont une partie sous forme de lumière. C’est là que l’étoile naît. Il ne lui a fallu pour cela «que» quelques dizaines de millions d’années. Quant à son avenir, il est dicté essentiellement par sa taille. Certaines étoiles, formées dans des nuages interstellaires trop petits ou pas assez denses, n’atteignent jamais la taille critique nécessaire à l’allumage de leur réacteur interne. Elles sont «mort-nées» et on les appelle «naines brunes». Pour les étoiles plus grosses que notre Soleil, diverses voies s’offrent. Une fois leur hydrogène entièrement consommé, leur cœur se contracte tandis que leurs couches superficielles forment une enveloppe gazeuse incandescente qui se dilate. Après être passée par ce stade de «géante rouge», l’étoile entame son ultime cycle avant de mourir. Elle peut se contracter à nouveau, devenant une «naine blanche», puis une «naine noire» en refroidissant.

    Mais elle peut aussi – c’est le cas des plus grosses – passer du stade de « géante rouge » à celui de « supergéante rouge » avant d’ex­ploser avec une brillance inégalée. Elle devient alors une supernova. Le cœur de l’étoile peut, quant à lui, donner nais­sance soit à des étoiles à neutrons, soit aux fameux trous noirs. Et le nuage formé par les poussières de l’explosion sera capable de redonner naissance à une ou plusieurs étoiles.

     

    Un solitaire bien «sage»

     

    Notre Soleil, lui, est une étoile «sage» à double titre. D’abord parce qu’il est jaune, ce qui montre que son réacteur thermo­nucléaire «ronronne» sagement en brûlant son hydrogène à un rythme constant. Ensuite parce qu’il est solitaire. Les étoiles évoluent en effet en grande majorité par deux, voire trois ou plus en tournant les unes autour des autres. L’astre de nos vies a un diamètre de 1,4 million de kilomètres (110 fois plus grand que la Terre) et pèse 2 suivi de 30 zéros kilos (plus de 300 000 fois la Terre). En son centre, la température est de quelque 14-15 millions de kelvins. En une seconde, le soleil fournit quelque 400 millions de milliards de milliards de joules d’énergie. À comparer avec la production annuelle d’électricité par les Terriens qui est de 600 milliards de milliards de joules par… an. Une centrale nucléaire moyenne produit 1 milliard de joules par seconde.

    On estime que 10 % de la masse solaire est assez chaude pour produire les réactions thermo­nucléaires libératrices d’énergie.De petits calculs, dont je vous épargnerai le détail, permettent de savoir que le Soleil brûle chaque seconde 627 millions de tonnes d’hydrogène transformés en 622,6 millions de tonnes d’hélium. Chaque seconde, le Soleil perd donc 4,4 millions de tonnes. Par voie de conséquence, sachant qu’il est né il y a 4,55 milliards d’années, sa durée de vie est de quelque… 10 milliards d’années. Il est donc à peu près à la moitié de sa vie. Et il lui reste plus de 5 milliards d’années à briller. Ouf.

    Combien y a-t-il d’étoiles dans l’univers ? Les chiffres n’ont plus grand sens à cette échelle. Dans notre seule galaxie, c’est-à-dire le grand rassemblement d’étoiles où se situe notre système solaire, les astronomes estiment qu’il y a quelque 200 milliards d’étoiles. Si chacune était un grain de sable, elles rempliraient entièrement un salon. En ne prenant que les étoiles jaunes comme notre Soleil, on remplirait un seau. Mais si on ne prenait que les étoiles visibles à l’œil nu, on n’obtiendrait qu’une cuillerée à café. 42 000 étoiles étaient recensées dans le premier grand catalo­gue établi en 1800. En 1863, il en comptait 324 000. Et, à la fin du XIXe siècle, on en recensait 2 millions. Aujourd’hui, on a du mal à compter, car il y a des milliards de galaxies et autres amas stellaires. On cite souvent le chiffre théo­rique de 70 000 milliards de milliards d’étoiles. Nos descendants sauront-ils trouver, dans les 5 milliards d’années qui restent, un moyen de remplacer notre Soleil ?