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  • L'ANNEE DU DRAGON

    Je ne parlerai pas ce soir de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. L'événement hier était ailleurs, du côté du XIIIème arrondissement de Paris, visité par François Hollande à l'occasion du nouvel an chinois.

    Cette année est celle du dragon, qui chasse le malheur et attire la prospérité : comment ne pas rapprocher cette symbolique de la situation politique ! Notre nouveau dragon en rouge et or, c'est François Hollande. Il avait fière allure, à la tête d'un défilé de dizaines de milliers d'Asiatiques. C'était aussi une façon de conjurer la peur du Chinois, qui a remplacé dans pas mal d'esprits la peur de l'Arabe, qui elle-même autrefois avait succédé à la peur du Polak et du Rital. La Chine c'est le monde de demain : dans un siècle ou deux, elle dominera le monde, comme aujourd'hui l'Amérique, comme autrefois l'empire romain. C'est ainsi : il y a toujours eu dans l'histoire une civilisation dominante.

    Devant François Hollande , une danse du lion a ouvert la marche au milieu des lanternes et des pétards, pour faire fuir les mauvais esprits (de droite forcément, et même quelques-uns de gauche). Les dragons ont ondulé durant tout le parcours, en quête de graine de lotus à consommer, le symbole du renouveau, la nourriture divine qui donne de la force, comme notre chrétienne eucharistie.

    Que François Hollande puisse bénéficier lui aussi de la nourriture des dieux, afin de battre le grand dragon élyséen !

  • UN SAMEDI ORDINAIRE A ANTIBES

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    EN COMPAGNIE DE LA RELEVE DE LA SECTION PS ANTIBES

     

  • LA PENSEE DU JOUR

     

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    On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

    (Abraham Lincoln)

     

     

  • ENCORE 100 JOURS A TENIR

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  • UN GRAND HOMME POLITIQUE EST NE

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    Tous les commentateurs, même à droite, s'accordent à reconnaître la bonne entrée en campagne de François Hollande dimanche à son grand meeting du Bourget. Que s'est-il donc exactement passé ? Non pas la présentation de son projet (c'est pour bientot) mais la naissance d'un ego. Mais oui ! Jusqu'à présent, Hollande passait pour un candidat normal, un Français moyen, presque un citoyen lambda, sympathique et intéressant . Il en faut évidemment plus pour faire un président : avoir un tempérament, un style, une épaisseur, bref un ego. Depuis hier, depuis le Bourget, c'est fait !

    Pourtant, il est de mode depuis quelques années de dénoncer le bal des egos, de se plaindre des egos surdimensionnés. Ce sont des balivernes : la politique exige d'avoir une forte personnalité, une ambition énorme, une volonté démesurée. Qui croirait qu'on puisse réussir quand on est l'ombre de son ombre, discret, craintif, doux, pas sûr de soi et dépourvu de toute ambition ? Il y a même en politique une part d'agressivité qui est requise, sans laquelle on n'est pas crédible. François Hollande s'est enfin hissé à cette hauteur, il a tissé en lui cet ego sans lequel aucune victoire n'est possible. Laissons la dénonciation de l'ego aux moralistes et aux prêtres ; en politique ça n'a pas sa place.

    Qu'est-ce qui me faire dire qu'un ego hier est né ? D'abord la mise en scène de la solitude du candidat pendant son discours : pas de brochettes d'élus ou de responsables derrière lui, comme on en voit trop souvent dans les meetings politiques (le plus drôle c'est lorsqu'il s'agit de brochettes de carpes, muets mais simplement là pour montrer qu'ils sont là !). Le grand politique n'a aucunement besoin d'être entouré. Au contraire, il se méfie des entourages qui souvent enferment pendant qu'ils soutiennent. Un possible vainqueur est un homme seul, qui ne recherche pas par anticipation la fraternité consolatrice et larmoyante des vaincus.

    Ensuite l'ego se manifeste dans le discours de François Hollande par l'emploi fréquent du je. Un homme politique qui dit nous a déjà perdu. Il n'assume pas sa responsabilité, il prévoit déjà de la diluer, de partager avec d'autres les raisons de sa défaite. Malheur à qui ne veut pas assumer en politique ! Il est fichu, la population sent qu'il n'ira pas loin. Hollande assume, il parle à la première personne parce qu'il est la première personne. Cette personnalisation est renforcée par les références à son enfance, à sa vie privée dont on se fout pourtant royalement. Mais quand on veut devenir le roi, on ne peut pas s'en ficher, il faut la mentionner, montrer que tout en soi, y compris l'existence personnelle, est au service de l'ambition publique.

    Enfin il y a le discours en lui-même : non pas une série barbante de mesures prononcées sur un ton monocorde mais des mots qui claquent comme un drapeau, des formules en guise de coup de fouet, tout un style qui fait l'homme, l'ego. J'ai beaucoup aimé, il y avait du souffle, de l'allure (Laurent Fabius cette fois n'a pas pu s'endormir !). Jamais le nom de l'adversaire n'a été prononcé, quoique sa politique ait été sans cesse critiquée. C'est du grand art, à quoi on reconnaît les meilleurs.

    Je m'amuse parfois à entendre dans certains discours le nom et les idées de l'adversaire repris plus souvent que le nom et les idées de celui qui s'exprime : c'est tout de même fabuleux de faire ainsi la promotion de la personne qu'on veut abattre ! Hollande est très loin de cette stupidité . Qu'il continue ainsi, avec cet ego forcément surdimensionné qui mène le bal de la présidentielle : à force il finira par devenir président de la République.
  • RETOUR DU BOURGET

    Le rassemblement du Bourget : un élan vers le changement

     

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    Ce dimanche après-midi, François Hollande a prononcé son premier grand discours de campagne au Bourget, en Seine-Saint-Denis, devant plus de 25 000 personnes et tout le monde a constaté le souffle et l’élan mobilisateur de cette intervention.

    Il a fixé des objectifs, esquissé le chemin pour les atteindre, réaffirmé des valeurs, pris des engagements, présenté des manières de faire et de se comporter. La droite pourra bien ironiser sur le caractère général de son intervention, il n’en reste pas moins que tout le distingue de la majorité en place.

    François Hollande s’est clairement situé dans le temps de l’histoire de la gauche, du progrès et de la république. et de la laïcité . Avec  l’égalité , la justice est un axe fort de son programme avec la nécessité d’en finir avec les privilèges de quelques uns, d’avancer résolument vers le partage du pouvoir, le respect des plus fragiles (les enfants, les précaires, les étrangers, les chômeurs), tant de principes particulièrement mis à mal durant ce quinquennat. La lutte contre la domination de la finance – son « véritable adversaire » – constitue un autre point fort de son intervention avec l’annonce de mesures précises comme la suppression des stock-options, l’encadrement des bonus ou la taxe européenne sur les transactions financières. « La réindustrialisation de la France » est une priorité de François Hollande qui annonce la création « d’une banque publique d’investissement » et un livret d’épargne pour les petites entreprises.

    La droite reprochait à François Hollande de rester dans le flou et le meeting du Bourget ne devait pas aborder le détail du programme. C’est pourtant bien l’esquisse d’un programme clairement de gauche qui a été présenté avec certaines mesures que je retiens plus particulièrement :

    • Encadrement des loyers là où les prix sont manifestement excessifs et multiplication par 5 des sanctions envers les communes qui ne respectent pas le minimum de 20 % de logements sociaux sur leur territoire.
    • Retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont déjà cotisé 41 ans.
    • Accession au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels.
    • Droit de vote des étrangers aux élections locales.
    • Non-cumul des mandats pour les parlementaires.
    • 60 000 postes dans l’éducation nationale (enseignants, surveillants, infirmiers) avec une priorité à l’école maternelle. La révision des rythmes scolaires. La diminution de moitié des jeunes sortant du système éducatif sans diplôme ni formation.
    • Création d’une tranche d’imposition supplémentaire à 45 % pour ceux qui touchent plus de 150 000 euros par an.
    • Suppression des niches fiscales accordées aux ménages aisés et aux grandes entreprises.
    • Retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
    • Proposition d’un nouveau traité franco-allemand en faveur de la croissance et de grands travaux.

    Chacun aura, bien sûr, ses réserves ou sera en désaccord sur certaines propositions. Par exemple, je pense que son propos fait la part beaucoup trop belle au nucléaire face aux énergies renouvelables. De même, la non augmentation du nombre de fonctionnaires après toutes les suppressions de postes auxquelles nous avons assistés me semble une limite sérieuse à l’atteinte des objectifs fixés. Mais il faut bien reconnaître que si le quinquennat qui vient voyait se réaliser toutes ces propositions, le visage de la France changerait profondément et la vie de ses habitants en serait grandement améliorée. François Hollande, dans sa première grande intervention, donne un cuisant démenti à ceux qui doutaient de lui.

    Au Bourget, la campagne commence avec un bel élan !

    Nous attendons désormais le programme détaillé pour ce jeudi 26 janvier

     

    RETROUVEZ L’INTEGRALITE DU DISCOURS DE FRANCOIS HOLLANDE

  • J'Y SUIS

     

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    François Hollande vous invite au lancement de sa campagne présidentielle le dimanche 22 janvier à partir de 13h30 au Bourget, en Seine-Saint-Denis (93).

     

    A 95 jours du premier tour, ensemble, portons le changement vers la victoire.

     

    Nous comptons sur vous,

     

    L’Equipe de campagne

     

     

     

    Infos pratiques :

     

    Quand ?

     

    Dimanche 22 janvier à partir de 13h30

     

    Où ?

     

    Hall 2 Paris Le Bourget - Parc d'Expositions
    Carrefour Charles Lindbergh
    Le Bourget

     

    Pour s'y rendre :

     

    Autoroute : A1
    Gare ferroviaire : Gare de l'Est, Gare du Nord
    RER : B, Le Bourget (Navettes jusqu'au Parc d'Expositions depuis la gare)
    Bus : 350, 152, Michelet Parc d'Expositions
    Métro : Ligne 7, La Courneuve 8 mai 1945

  • J'Y VAIS

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  • 500 SIGNATURES

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    Un sondage m'apprend que 55% des Français souhaitent que Marine Le Pen obtienne ses 500 signatures pour concourir à l'élection présidentielle (les sondeurs n'ont-ils pas plus important et plus intelligent à demander ?). Je fais partie des 45% qui ne le souhaitent pas. Ma joie serait grande de ne plus voir la candidate du Front national polluer mon écran de télévision. Après chacune de ses apparitions, je me sens presque obligé de passer le torchon . La démocratie ne perdrait rien à la disparition de sa bobine et de ses "idées" (qui sont plutôt des éructations). A la voir et à l'entendre, on a vraiment envie de vomir .

    Je veux donc que les 500 signatures lui passent sous le nez. J'appelle les maires des petites communes, de droite, de gauche et de nulle part, qu'elle drague lourdement, à congédier la mégère de l'extrême droite. Mais la démocratie ? me direz-vous. La mère Le Pen se fout de la démocratie, donc je me fous de la mère Le Pen. C'est ma logique à moi.

    Soyons sérieux : la démocratie c'est le respect de la loi. La loi c'est qu'il faut 500 signatures pour se présenter à la magistrature suprême de la République. Cette règle est sage (elle écarte les farfelus) et n'a jamais empêché personne d'être candidat (Lutte ouvrière par exemple a toujours eu ses signatures, sans difficultés). Que la rombière du FN peine à la tâche c'est son problème, pas celui de la République. Si les élus ne veulent pas la parrainer, c'est qu'elle est à juste titre infréquentable.

    Mon rêve c'est une France propre, sans FN. Un fachos distribue chaque samedi matin sur le marché d'Antibes  . Si vous les croisez au même endroit la prochaine fois, dites-leur avec moi, puisque le slogan est à la mode : dégage ! Un marché est un lieu de paix et de convivialité ; ces tristes guignols n'ont rien à faire là. Quant à leur patronne, je lui donnerai volontiers les seules signatures qu'elle mérite : 500 paires de claques. Elle a la tête à ça.

  • DU GAGNER PLUS AU GAGNER MOINS

    Alors que les 612 milliards de déficits cumulés durant le quinquennat pèsent lourd dans la perte d’un triple « A » que le Gouvernement tente de banaliser après avoir joué sur sa sauvegarde pour faire passer en force la réforme des retraites, la hausse de la TVA et les deux plans d’austérité, le Président de la République entend désormais instrumentaliser le sommet social d’aujourd’hui. Comme le Bureau National du PS l’a évoqué hier, à trois mois de l’élection présidentielle, personne n’est dupe. Après plus de quatre années et demie d’une politique qui aura engendré un million de chômeurs supplémentaires et qui aura méprisé le dialogue social, ce rendez-vous sonne décidément faux.

    L’érosion des intentions de vote en sa faveur et le captage d’une partie de ses électeurs par François Bayrou peuvent même inciter Nicolas Sarkozy à avancer une entrée officielle en campagne initialement prévue en février ou mars. La crise ne pourra cependant masquer son bilan et la culpabilisation des Français ou la durée du temps de travail n’y changeront rien.

    De même, l’habillage entre TVA sociale et CSG progressive ne suffira pas à dissimuler ce troisième plan d’austérité. Selon Alain Madelin lui-même, l’allégement des cotisations salariales se traduira par une déflation et donc une nouvelle baisse du pouvoir d’achat. Tous les économistes s’accordent d’ailleurs à estimer qu’un point de TVA sociale entraîne 0,5 point de croissance en moins. Outre les conséquences supplémentaires pour les revenus faibles et moyens, la baisse de la consommation et le ralentissement économique risquent d’enfoncer un peu plus le pays dans la récession.

    Alors qu’il avait fait de l’augmentation des salaires son principal argument de campagne, par le biais des accords « compétitivité-emploi », il prépare la baisse des revenus. Avec l’augmentation de la TVA, il diminue le pouvoir d’achat et en facilitant le recours au chômage partiel, il renie le recours privilégié aux heures supplémentaires. Ainsi, en un mandat, sans vergorgne, il sera passé du « gagner plus » au « gagner moins ».