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  • VU DANS LE MONDE

     

    Je suis tombé sur un article d' un professeur d’économie, Alain Beitone, qui a signé hier dans Le Monde un article plein de suffisance et de haine contre les “blogueurs”

    Ce Monsieur Beitone risque de mourir de honte...

    C'est n'importe quoi, cet article. Son auteur fait preuve d'une malhonnêteté intellectuelle évidente. Un enfant pourrait comprendre la différence entre emprunter à du 4% (et selon les prophéties auto réalisatrices des marchés de spéculation, se réveiller le lendemain avec un taux à du 6% et plusieurs milliards à rembourser en plus) et emprunter à un taux fixe quasi-nul. Ces derniers mois, on a prêté à plusieurs banques privées à des taux très avantageux (1%) alors que paradoxalement on ne veut se hasarder à prêter aux États aux mêmes taux ? Il suffit de faire preuve d'un minimum de bon sens, d'autant plus que de nombreuses banques privées sont impliquées dans la dette de certains États... Cherchez l'erreur... Tout semble rappeler le krash de 1929, les mêmes acteurs sont présents (Goldman Sachs entre autres). La loi de 1973 a piétiné la souveraineté du peuple en réduisant les différents états en "colonies". C'est tout simplement de "l'esclavage moderne de masse", ne vous y trompez pas. Et bien des hommes s'allient à cette farce pour tirer leur épingle du jeu... Les humanistes, eux, pleurent en silence devant tant de bêtise et de corruption. Mais je conserve la certitude que cela cessera un jour, c'est juste la manière dont ça va se produire qui m'inquiète... Si cette manière de penser (cohérente, j'ose croire) fait de moi un extrémiste, alors je le suis et je suis fier de l'être.

     

    Ce qui va changer le 1er janvier 2012

     

    TVA Sont concernés par le passage du taux réduit de la TVA de 5,5 % à 7 %, le 1er janvier, la restauration, les travaux à domicile, les services à la personne, l'hébergement et les transports urbains. La hausse de la TVA pour les livres a été repoussée au 1er avril. Libre à chacun de répercuter ou non, sur ses prix, l'augmentation de la taxe. La SNCF majore ses tarifs grandes lignes de 3,2 % à partir du 3 janvier, ce qui inclut une augmentation de 1,7 % hors taxes. Le PS, les écologistes et le FN dénoncent cette double hausse, qui renchérit notamment les billets de TGV, au moment où la SNCF va verser des dividendes record à l'Etat.

    Taxe boissons Les taxes sur les alcools au-delà de 18° sont augmentées. Une taxe sur les boissons sucrées est instaurée et s'applique aux sodas avec édulcorants. Elle pourrait entraîner une hausse d'environ 2 centimes par cannette.

    Energie Le prix du gaz augmente de 4,4 % au 1er janvier. Celui de l'électricité ne bouge pas.
    Logement La réduction d'impôt pour l'investissement immobilier locatif (dispositif Scellier) est abaissée de 22 % à 13 %. La taxe sur les loyers élevés entre en vigueur.

    Capital et entreprises Le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital est relevé de 19 % à 21 %. L'impôt sur les sociétés est majoré pour les grandes entreprises.

    Famille Contrairement aux années précédentes, les prestations familiales ne sont pas revalorisées au 1er janvier, mais au 1er avril. Elles n'augmenteront que de 1 %. Le revenu de solidarité active (RSA) est revalorisé de 1,7 %, passant, pour une personne seule, de 466,99 euros à environ 474 euros.

    Smic Il est augmenté à 9,22 euros brut par heure, soit 1398,37 euros par mois. Il avait été augmenté de 2,1 % le 1er décembre pour tenir compte de l'inflation.

    Santé Les indemnités journalières versées par l'assurance-maladie lors des arrêts maladie sont plafonnées à 40,30 euros par jour, contre 48,43 auparavant. L'indemnité peut être complétée par l'employeur. Un jour de carence (non indemnisé) est introduit pour les fonctionnaires. La hausse de la taxe sur les mutuelles va se répercuter sur les cotisations. L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé est élargie aux personnes bénéficiant de ressources jusqu'à 35 % supérieures au plafond pour bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire, soit 875 euros, contre 816 auparavant.

    Retraite L'âge de départ à la retraite de la génération 1952, qui atteindra 60 ans en 2012, est porté à 60 ans et 9 mois, soit un mois de plus que prévu, avant l'accélération de la réforme des retraites.

    Le plan de rigueur du gouvernement, à travers les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale pour 2012, va se traduire par des hausses de prélèvements.

     

     

  • CHOMAGE PARTIEL ET 35 HEURES

    Comment prôner le chômage partiel et taper sur les 35 h en même temps ?

           arton980-f4358.jpgGérard Filoche

     
     

    À l’UMP, ils prétendaient se moquer du « partage du travail ». Tout était de la faute des 35 h.

     

     Quand il y avait crise, selon eux ( Raymond Barre, Sarkozy ou Bayrou) il fallait « travailler plus » pour s’en sortir. Ils vantaient Alfred Sauvy, « c’est le travail qui crée le travail ». Travailler moins c’était la faute à la gauche et la course à l’abîme. Il fallait, selon eux, des horaires à la carte sur la journée, la semaine, l’année, des retraites à la carte, des heures supplémentaires défiscalisées, non contingentées, moins majorées. Ils ont fait une loi TEPA pour que l’état paie (4,4 milliards par an) ces heures supplémentaires à la place des patrons. Ils ont cassé des conventions collectives comme celle de la restauration afin d’autoriser jusqu’à 360 heures supplémentaires par an. Ils ont déduit les temps de transports professionnels du temps de travail effectif. Ils ont dérégulé le contrôle des durées du travail. Ils ont violé les directives européennes pour permettre, dans certains cas, aux cadres de travailler plus que la durée maxima européenne de 48 h par semaine et les forfaits jours sans respect du repos quotidien européen de 11 h. Ils veulent faire travailler jusqu’à 62 et 67 ans. Ils ont facilité l’annualisation, les modulations. Ils ont multiplié par deux la précarité, les CDD, les « stages », les intérims, les saisonniers, les horaires et contrats atypiques… Il leur fallait 45 h sans gain de salaire ! Et ils y sont presque arrivés car la durée réelle du travail moyenne doit être de 41/42 h aujourd’hui – souvent déclarée et payée 35. Jamais il n’y a eu autant de « flexibilité » en matière de travail et jamais autant de « rigidité » en matière de salaire.

    Et ils ont obtenu 4 510 000 chômeurs, record historique absolu ! 29 900 de plus en novembre. + 5,2 % en 2011

    Et si le sarkozysme continue (des milliards en plus pour les banques, des milliards en moins pour les salariés), nous aurons au moins 500 000 chômeurs en plus dans l’année 2012.

    Auxquels il faut ajouter une estimation d’au moins 500 000 non-inscrits, radiés, RSA forcés…et plus de 3,5 millions de précaires, 3 millions de temps partiels. C’est-à-dire qu’ils ont imposé, en fait, contre tous leurs dires, un PARTAGE du temps de travail mais un partage sauvage, féroce, brutal entre surtravail, sous travail et sans travail.

    Et qu’est ce qu’ils proposent encore aujourd’hui ?

    Comme en 2008/2009, du temps où ils ont commencé à donner des milliards aux banques plutôt qu’aux salariés : du CHOMAGE PARTIEL FORCE. En 2009 Sarkozy avait déjà fait 600 000 chômeurs partiels forcés et il avait payé 300 millions d’euros pour ça : il faisait déjà « travailler moins pour gagner moins » ! C’est l’état qui payait ! Pendant ce temps-là, les patrons étaient soulagés, ils pouvaient baisser les salaires, écouler leurs stocks, garder leurs profits intacts, et même l’état versait des « primes à la casse » (6,5 milliards) pour que, quand même, leurs automobiles puissent se vendre.

    Comment peuvent-ils prôner le chômage partiel et taper sur les 35 h en même temps ? Proposer du chômage partiel contre le chômage, c’est augmenter le nombre de chômeurs. C’est partager le chômage à défaut de partager le travail. Et surtout baisser les salaires.

    Il n’y a pire contradiction que d’encourager les heures supplémentaires et organiser le chômage partiel. C’est pousser à ce que certains qui ont un boulot travaillent deux fois plus à la place d’autres qui n’en ont pas ou n’en auront plus. La division inégalitaire de la société s’accroîtra.

    Le seul résultat de tout cela est encore de baisser les salaires. De 20 ou de 30 % comme en Grèce. Mais si les salaires baissent encore avec du temps partiel forcé, cela aggravera l’austérité et la récession dans une spirale infernale.

    La France n’a jamais été aussi riche de son histoire et ses richesses aussi mal partagées, c’est de là que vient tout le mal. Il ne faut pas baisser les salaires pour garder les profits, il faut AU CONTRAIRE augmenter les salaires et baisser les profits. REDISTRIBUER pour RELANCER !

    Le chômage d’aujourd’hui provient de ce que les banksters auxquels des centaines de milliards ont été donnés, les ont reçus sans condition, sans contrôle et qu’ils continuent à donner les mêmes ordres, à imposer des ratios, des crédits qui sont conditionnés, orientés, attribués contre l’emploi et les salaires. Les banksters qui continuent de jouer librement à l’économie casino, précipitent l’euro, l’Europe vers le précipice et ils ne sont pas contrés mais encouragés par Sarkozy qui veut en permanence, tous les jours, les « rassurer ».

    Ce type-là fait tout pour ses riches amis du Fouquet’s : il décide donc sans vergogne de faire « travailler moins pour gagner moins » après avoir hurlé sur tous les tons qu’il fallait « travailler plus pour gagner plus » et qu’il serait le « président du pouvoir d’achat » !

    Il devait faire reculer le chômage, il l’organise. Il refusait le partage du travail, il l’impose férocement et inégalement. Il appelle produire plus, il alimente la récession. Il dit qu’il fallait éviter à la France le sort de la Grèce, et comme prévu, il lui impose le sort de la Grèce.

    Au moins les 35 h c’était pour tous et sans perte de salaire ! (il n’y eut en l’an 2000 que 0,3 % des accords qui interprétèrent la loi avec un gel temporaire des salaires). Elles permirent, même mal contrôlées, 400 000 emplois de plus en 2000.

    Au moins la retraite à 60 ans et les préretraites à 55 ans pour les salariés usés, cela se défendait quand on souffre de 25 % des jeunes actifs au chômage.

    On n’a pas "tout essayé contre le chômage de masse" : il faut une sorte d’échelle mobile des heures de travail.

    Au contraire du sarkozysme délirant et dangereux, à 5 millions de chômeurs, Il n’y aura pas de réduction du chômage de masse sans réduction du temps de travail sur la semaine, sur l’année et sur la vie.

    il faut rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche. 50 % dés la 36e heure. 100 % après 40 h.

    Il faut baisser les durées maxima du travail de 48 h à 44 h. Il faut rendre les deux jours de repos consécutifs, dont le dimanche à tous les salariés - par la loi.

    Il faut imposer un repos quotidien de 13 h pour la santé autant que pour l’emploi.

    Le retour à la retraite à 60 ans s’impose quand les salariés ne cotisent en moyenne que 36 annuités et que 2 seniors sur 3 sont au licenciés, au chômage, inaptes ou malades à partir de 55 ans.

    La question qui se pose aujourd’hui est même celle de conforter les 35 h hebdomadaires et de préparer les 32 h : elles sont officiellement voulues par la majorité écrasante de la gauche (EELV, FdG, une majeure partie du PS).

    Qu’est-ce que l’UMP va y opposer ? Sinon les 32 h mais avec perte de salaire ? Osons le débat alors : il faut les 32 h sans perte de salaire ! Nous avons le taux de productivité horaire le plus élevé au monde ; nous resterons "compétitifs", ce qui se passera c’est qu’il y aura une redistribution entre profits et salaires dans le sens des salaires, on travaillera mieux, moins tous, et on gagnera plus.

    C’est le seul but de l’UMP/MEDEF, leur seule obsession en fait : la durée du travail, la flexibilité, c’est la forme, le prétexte, leur seul but, c’est de baisser les salaires bruts et nets. Pour maintenir les profits, la concentration des richesses. C’est ce que ferait le chômage partiel imposé, ce qui affaiblirait encore les caisses de retraite, la sécu, le logement, l’éducation… ce qui creuserait les déficits, alimenterait la dette et la dette, c’est leurs bulletins de vote, c’est leur argument, c’est leur bible, c’est leur moyen de chantage, c’est leur idéal chéri pour rester au pouvoir, quel qu’en soit le coût pour le peuple, en souffrance au travail et en misère sans travail.

    Vive les 35 h avec hausse de salaire. Préparons les 32 h sans perte de salaire !

    Reconstruisons le code du travail, ses durées légales, maxima, contrôlées, et contrôlables ! Pendant 160 ans, l’histoire du code du travail a été celle de la réduction du temps de travail. Il a fallu 80 ans entre 1840 et 1920 pour passer de la journée de 17 h à celle de 10 h. Il fallut 70 ans entre 1936 et 2002 pour passer de la semaine de 40 h à celle de 35 h. Et en 70 ans, on a prouvé en pratique, dans la vie réelle, que l’on pouvait A LA FOIS faire QUATRE choses : produire plus, avoir plus d’emploi, gagner plus et travailler moins longtemps. Il a fallu que depuis 8 ans des intégristes néolibéraux dangereux veuillent faire tourner la roue de cette histoire à l’envers. Ils échouent à 4 510 000 chômeurs. Restaurons le droit du travail, c’est la civilisation, la dérégulation du droit du travail comme celle des bourses et de la finance, c’est la catastrophe, c’est un crime économique. Le droit DU travail, c’est du droit AU travail.

    Gérard Filoche, le 27 décembre 2011

  • LETTRE DE FRANCOIS HOLLANDE

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    Chère Madame, Cher Monsieur,

     

    Vous avez participé les 9 et 16 octobre aux primaires citoyennes.

    Je voulais vous dire ma fierté d'avoir été désigné par une procédure qui a associé plus de 3 millions de personnes.

    Je mesure ma responsabilité. Elle doit être à la hauteur de la confiance que vous m'avez accordée.

    Votre mobilisation a constitué un message clair. J'y ai vu le signe d'une attente forte pour le changement en 2012 dans un moment particulièrement difficile pour la France et pour l'Europe.

    La crise économique, l'endettement public record, la montée du chômage nécessiteront pour être conjurés un effort de rassemblement et de justice pour redresser notre pays.

    Je porterai trois grands engagements : le pacte productif pour rehausser le niveau de l'emploi et de la croissance, le pacte redistributif pour réduire les inégalités et le pacte éducatif pour faire de la jeunesse, la grande priorité du prochain quinquennat.

    Je veux aussi montrer que le changement exigera une conception de la démocratie dans laquelle le président respectera les citoyens et les valeurs de la République.

    Cette campagne sera dure et âpre. Je sais que nos concurrents ne répugneront pas à user de la caricature, du dénigrement, voire du déni de leur propre bilan. J'aurai donc besoin de la participation de chacun, bien au-delà des partis qui soutiennent ma candidature.

    Vous avez été les acteurs des primaires, vous serez demain les artisans de la victoire de la gauche en 2012.

    Je vous fournirai régulièrement argumentaires et informations. N'hésitez pas à faire connaître à mon équipe vos suggestions.

    Je souhaite en cette fin d'année 2011 que la France connaisse, le 6 mai 2012, l'avenir qu'elle mérite.

     

     

    François Hollande

     

     

     

    Restez en contact avec la campagne de François Hollande

     

     

  • IMPITOYABLE CALENDRIER

    Encore quelques jours et ça y est. L’année s’achève. Rangée, comme un bouquin aux pages froissées, dans l’étagère de nos souvenirs.

    Promesses jamais tenues. Rencontres. Déceptions. Solitude. Chagrins. Voilà quelques mots. Quelques larmes. Quelques sourires. Et puis la vie continue. La vie continue toujours malgré nous. Malgré les autres. Malgré tout.

    On entrouvre déjà le livre parfumé de l’année nouvelle.
    Celle qui désormais portera en elle tous nos espoirs d‘une vie meilleure. Et on se dit que cette fois ci ce sera la bonne. Et on esquisse un sourire triste. Pour mieux cacher nos incroyances. Parce qu’au plus profond de nous on sait que rien ne changera. C’est juste une année qui s’en va. Une nouvelle qui va naitre. L’impitoyable calendrier du temps qui tourne une page de plus.

    Rien d’autre.

    Armando Ribeiro

  • ENCORE 130 JOURS A TENIR

    LA VUVUZELA D'OR

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    Je voulais attribuer cette année La Vuvuzela d'Or à la personalité locale qui a l'instar de cette instrument diffusait des sons monocordes et stidents sur tout et n'importe quoi .

    Malheureusement par manque d'humour -j'y reviendrais -ou par menaces -Lionel Lucas-deux ou trois personnes qui pouvaient prétendre à ce trophée se sont mis hors jeu et manqueraient cruellement au palmares . Dommage

     La Vuvuzela d'Or aurait traquer les mensonges, omissions et calculs erronés des politiciens locaux. Si l’échantillon n’a pas valeur statistique, ma sélection 2011 aurait révélé  toutefois comme une tendance : une avalanche de n’importe quoi sur les chiffres et les paroles en n’hésitant pas à pratiquer l’approximation ou l’exagération manifeste .

    Dommage .

     

     

  • DELPEYRAT C'EST DE LA M..........

    574425967_2.jpgLes prochains jours ne seront probablement pas les plus propices pour parler de politique, faisons donc un billet “de saison”.

    Ah, Noël, quelle fête merveilleuse ! Celle que tous les enfants attendent, et que les parents préparent avec le plus grand sérieux… Bon, la religion n’a plus grand-chose à voir avec ça, le petit Jésus a été prié de remiser ses histoires chiantes et ringardes pour laisser la place au seul vrai dieu qui vaille : celui de la sur-con-sommation, de la croissance, “seules capables de sauver notre économie de son marasme”

    La préparation fiévreuse ne consiste plus à réviser ses psaumes pour la messe de minuit, mais à fouiller sur Internet à la recherche d’un Ipad 2 moins cher (sans même se poser la question de savoir à quoi peut bien servir ce machin quand on a déjà téléphone, ordinateur portable, console de jeu : l’essentiel, c’est d’en avoir un, c’est une question de statut social, indispensable pour ne pas avoir l’air con devant ses collègues de bureau)

    On a tout de même gardé le décor. Il y a quand même des trucs qui marchent, dans la religion. Les lumières, les bougies dans l’obscurité, ça ramollit le cerveau pour le préparer à croire en dieu, et c’est tellement beau que ça vous sanctifierait même la pire des saloperies… Et ça tombe bien, car de la saloperie à sanctifier, il y en a des gigatonnes !

    Partout en France, de Marseille à Dunkerque, ont fleuri les “marchés de Noël”. Ah, la tradition… Qui dans la plupart des cas remonte au mieux à 5 ou 10 ans ! Où l’on vend à prix d’or surtout des merdes en pacotille véritable fabriquées en Chine par des para-esclaves, dans une odeur écœurante de mauvais vin chaud, directement sorti de briques, et sous des flonflons de musique sirupeuse parfaitement insupportable… Mais attention : sous des chalets en bois, ça a tout de suite plus de gueule. Ces pustules ont même envahi ces endroits bucoliques que sont les parkings de supermarchés…

    L’idée de ce billet m’est venue alors que j'ai mangé hier un foie gras indigne de la marque Delpeyrat dont Nathalie Simon (ancienne championne de planche à voile reconvertie dans l’émission de télé bas de gamme et dans la pub de merde) nous vanter “le sud-ouest”, qui “aime la fête” le bon foie gras et le jambon de Bayonne “Delpeyrat”. Cette propagande tourne en boucle sur toutes les télés.

    Un peu de décryptage. Malgré son nom qui sonne “bon le terroir”, Delpeyrat n’est pas un artisan landais. C’est même carrément l’inverse : une usine, un temple de l’industrie agroalimentaire. 1.2 milliard de chiffre d’affaires.

    Delpeyrat est une filiale du groupe Maïsadour, premier semencier européen dans le maïs, dont le plus gros actionnaire n’est autre que “Syngenta” (ex “Novartis”), le producteur d’OGM, concurrent de Monsanto.

    Delpeyrat est le roi du jambon, et ambitionne de concurrencer la  société Smifhfield , qui s’est érigée en référence de la pire saloperie de bouffe industrielle doublée d’une catastrophe environnementale que l’on puisse concevoir ici-bas.

    Delpeyrat vend ses produits industriels dans les supermarchés. Ça tombe bien, c’est là que le taux de notoriété de Nathalie Simon doit être le plus élevé. Et une fois encore, la “magie de Noël” opère à plein : c’est un festival d’emballages brillants multicolores, illustré d’étoiles et de bougies : la magie, la fête, on vous dit.

    Ils sont loin les papiers brillants de Delpeyrat (et de ses concurrents). Elle est loin, Nathalie Simon. Elles sont loin les images bucoliques que l’on pouvait voir dans “Le bonheur est dans le pré”… Cette communication autour de la “tradition”, du “savoir-faire artisanal et ancestral” est totalement frelatée. Comme dans tous les domaines, dès que l’industrie s’en mêle.

    Dans la lointaine jeunesse, on ne mangeait pas de foie gras à Noël. Trop cher, sans doute. Par contre on dégustait lentement et religieusement des tranches de saumon fumé, mets délicat et hors de prix.

    Depuis lors, ces mets d’exception sont devenus des produits banalisés et standardisés, simple résultat d’un processus industriel dont les bestioles ne sont qu’un composant. Élevés en quantités démentielles, nourris de merde chimique, médicamentés, pesticidés, estourbis dans des abattoirs géants, trempés dans de la saumure cancérigène, colorés, congelés et emballés, les saumons débarquent dans les hypermarchés pour un prix dérisoire, laissant sur place (en Norvège principalement) un désastre écologique . De surcroît, ils sont évidemment dégueulasses, mais là n’est pas le problème.

    C’est pareil pour le foie gras. Et notamment celui de Delpeyrat, qui assume son rôle d’inondeur de supermarché en produit trés bas de gamme . Les produits les plus vendus sont d’ailleurs d’ignobles pâtés faits de flotte, d’épices pour en masquer l’insipidité, d’additifs plus ou moins chimiques, et de résidus de foies déclassés. Et ça se vend…

    Les fabricants mettent pourtant en avant leur “IGP Canard du Sud Ouest”, mais elle n’est en aucun cas un gage de qualité. Des canards torturés, du foie gras de merde, certes, mais du Sud-Ouest, voilà tout ce que cette IGP garantit.

    Contrevenant à l’IGP, qui précise tout de même que les pauvres coincoins doivent être des mâles, Delpeyrat fut même l’un des premiers à expérimenter, dans le but de baisser son coût de revient, la technique consistant à utiliser des canes au lieu de canards , comme cela se fait en Bulgarie. Sans succès, apparemment…

    Ah oui, qu’advient-il des poussins de sexe féminin : éliminés ! Gazés ou broyés… Bon appétit !

    Bon, le courage me manque pour vous parler de cette autre “incontournable” de la joyeuse table de fête : l’huître. Manipulée génétiquement et stérile (pour éviter qu’elle ne soit “laiteuse” et donc invendable en dehors des mois en “R”), tripatouillée dans des éclosoirs industriels, elle est victime depuis quelques années d’un vilain et mystérieux virus qui décime 80% de la production… Mais les survivantes ne sont pas malades. Enfin, peut-être… Bon appétit !

     Vous l’avez compris, quand on applique à la nourriture (c’est aussi valable pour le tourisme…) les méthodes de l’industrie, elle transforme tout en merde. Bien emballée, bien présentée par une avenante potiche, la merde se fraiera sans problème un chemin jusqu’à la “table de fête”, mais restera de la merde.

    Pourriez-vous, chers lecteurs, avant de vous délecter de cette merde dans une ambiance de fête, non pas invoquer le père, le fils et le saint-esprit, mais méditer sur les principes de base de la décroissance ? Produire moins, consommer moins, mais mieux ?

     

  • ENCORE 132 JOURS A TENIR

    JOYEUX NOEL A TOUS

     

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    Noël, pour ces enfants, ce père, c’est en rétention !

     

    Il ne reste plus que quelques jours au ministre de l’intérieur pour remplir ses objectifs, et aux préfets pour afficher leurs chiffres. Une prime de fin d’année, ça ne tombe pas tout seul, (même si officiellement cela n’a rien à voir avec le rendement en matière d’expulsion), il faut retrousser ses manches, enfermer et expulser, enfants, parents, roms, malades, et tout étranger qui comme chacun le voit bien, menace l’ordre public et le rétablissement de l’équilibre financier de notre pays.

     

    Des enfants arrachés à leur école et placés derrière des grillages, un enfant séparé de son père et qui ne sait pas s’il le reverra demain, voilà quelques unes des violences que ce gouvernement revendique dans son bilan.

     

    1/ 4 enfants roms toujours en rétention à Oissel, 4 enfants expulsés

     

    8 enfants de 4 familles roms de Roumanie (7 adultes), ont été cueillis le 15 décembre à 6 heures du matin par la Police de l’Air et des Frontières, arrachés à leurs camarades d’école et à leurs enseignants et internés au Centre de Rétention Administrative d’Oissel (76), loin de leur foyer du Centre d’hébergement le Forum de Besançon. L’un d’eux est parti sans son père, seule sa mère faisait partie du voyage. Oissel, il connaît, puisqu’en septembre il y avait déjà suivi sa mère lors d’une précédente tentative d’éloignement. Les 7 autres accompagnent maman et papa - on ne sépare pas les familles, on est humain ! -dans cette galère de l’éloignement que nous préférons appeler EXPULSION, ce mot cinglant parlant mieux à nos oreilles.

     

    Ces 4 familles faisaient partie des Roms de Roumanie pris en charge depuis un an par les services sociaux de Besançon, enfants scolarisés, parents suivis dans le cadre d’une politique d’insertion menée par les travailleurs sociaux, pour trouver du travail et, pour certains d’entre eux, se soigner des maux de l’errance et de la galère. Mais le préfet en a décidé autrement. Il fait fi de tout ce travail, de la santé de ces familles, de la scolarité de leurs enfants ! Le référé déposé pour obtenir la libération des enfants a été refusé. Et le 20 décembre, deux des 4 familles (4 adultes et 4 enfants) ont été expulsées vers la Roumanie, là où ils ne retrouveront ni école, ni logement décent.

     

    Quatre enfants et leurs parents ont vu leur rétention prolongée de 20 jours. Ils pleurent, ils ont faim, ils ont froid. Ils ont peur de rester encore 20 jours de plus dans cette galère. C'est ce que disent les enfants à celles et ceux qui leur téléphonent. Et aussi qu'ils sont isolés dans les bâtiments du CRA, pas mêlés aux autres retenus. Larissa (11 ans), Mirabella (9 ans) et Franco (6 ans) étaient scolarisés depuis septembre 2010 à l'école Champagne, et Adrian (13 ans) au collège Diderot. Ils étaient heureux d'aller à l'école, eux qui, pour les plus grands, n'avaient pas eu accès à une scolarité normale en Roumanie. Il faut les libérer de leur prison, qu'Adrian puisse retrouver son père, et que, début janvier, ils puissent retourner dans leurs classes.

    Préfet : christian.decharriere@doubs.pref.gouv.fr

     

    prefet@doubs.pref.gouv.fr

     

    Secrétaire général: pierre.clavreuil@doubs.pref.gouv.fr

     

    Directeur de Cabinet : herve.tourmente@doubs.pref.gouv.fr

     

    Directrice Immigration et Intégration : marie-france.barraux@doubs.pref.gouv.fr

     

    Bureau des Nationalités (service des Etrangers) dominique.jon@doubs.pref.gouv.fr

     

     2/ Tu pars avec ton père ou ta mère ? Aujourd’hui la préfecture cherche une solution d’expulsion familiale pour Élisée, Ronaldo et Adam, 9, 11 et 13 ans, et leurs parents.

     

     Depuis le 6 décembre, la famille Ajredinovski / Todorova et leurs enfants Élisée et Ronaldo et Adam, enfermés au Centre de Rétention Administrative de Lyon, a subi deux tentatives de dislocation. Le 19 décembre, les policiers sont venus chercher le père et les trois enfants pour les expulser vers le Danemark, bien qu'ils soient macédoniens. Dublin II vous dit-on. L'avion n'est pas parti, problèmes techniques ou grève à l'aéroport. Le 22 décembre, la police est venue chercher la compagne du père, Madame Todorova, déboutée de sa demande d'asile faite en rétention, pour l’expulser vers la Bulgarie. Tentative arrêtée en plein cours. Il semble que la préfecture, saisie d’humanité soudaine, cherche maintenant une solution d’expulsion familiale. Ceux qui visitent la famille constatent de jour en jour les effets de l’angoisse que créent l’enfermement et les deux tentatives d’expulsion sur chacun d’eux. Aujourd’hui, le père n’a n'a pu que difficilement parler un peu avec l'interprète et les enfants, heureux d’avoir reçu quelques livres, réclament leur école.

     

    La famille Ajredinovski / Todorova doit être libérée au plus vite.

     

    Elle doit être régularisée pour que cesse enfin son errance, et que les enfants puissent retrouver leur école à la rentrée dans un cadre apaisé auquel ils ont droit.

     

     a pétition : http://resf.info/P2077

     

    la préfecture de l’Isère

     

    tel: 04 76 60 49 58

     

    etrangers-public@isere.pref.gouv.fr <mailto:etrangers-public@isere.pref.gouv.fr>

     

    préfet Eric LE DOUARON : eric.ledouaron@isere.gouv.fr

     

    son secrétariat : pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr <mailto:pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr

     

    Fax : 04 76 44 68 00

     

    Et le Préfet du Rhône, comme préfet de région

     

    jean-francois.carenco@rhone.gouv.fr

     

     Pour l’Elysée et l’intérieur, adresses en fin de message

     

     3/ M. ZHANG, en rétention à Toulouse depuis plus de 26 jours

     

    Xiwu travaille en France dans le bâtiment depuis 5 ans comme carreleur, peintre et plombier; sa femme est couturière et leur fils ZHANG Zhouhao est élève au collège Marx Dormoy en classe de 6e dans le 18e arrondissement de Paris. Zhouhao est arrivé en France en décembre 2005 à l'âge de 8 ans, quelques mois après ses parents, arrivés eux à la fin de 2004. Sa mère suit intensivement des cours de français; elle a obtenu le DILF (diplôme d'initiation à la langue française) et prépare le DELF qu'elle passera en août 2012. Leur fils a reçu le plein soutien de ses professeurs et des parents du collège Marx Dormoy. La famille ZHANG habite le 19e arrondissement depuis quelques semaines.

     

    26 novembre 2011. M. ZHANG Xiwu revenait d'un chantier, lorsqu'il a été arrêté dans la gare de Narbonne et placé en rétention au centre de Toulouse Cornebarrieu. "Contrôle au faciès"? M. ZHANG n'ayant commis aucun délit ni suscité aucun "trouble à l'ordre public" et étant muni d'un billet de train en règle. M. Zhang est le seul chinois du CRA. Ses soutiens lancent une campagne de signature de la pétition et de campagne de cartes postales : « Envoyons des centaines de cartes postales et de lettres à M. ZHANG Xiwu »!!

     

    http://www.educationsansfrontieres.org/article40248.html

     

    M. Zhang doit être libéré et rendu à sa famille

     

    Préfète de l’Aude, qui a pris l’OQTF : Mme Anne-Marie Charvet

     

    Fax : 04 68 72 32 98

     

     

     

    Préfet : anne-marie.charvet@aude.gouv.fr

     

    Secrétaire Général : olivier.delcayrou@aude.gouv.fr

     

    Direction des libertés publiques : claude.henninger@aude.gouv.fr

     

     Là où se prennent les décisions

     

     M. Nicolas Sarkozy et ses conseillers

     

    Elysée fax : 01 47 42 24 65

     

    guillaume.larrive@elysee.fr

     

    Conseiller spécial Henri Guaino : henri.guaino@elysee.fr

     

    secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

     

    Ministère de l¹Intérieur

     

    claude.gueant@interieur.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

     

    Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

     

    pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

     

    henri.zeller@interieur.gouv.fr

     

    christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

     

    Secrétariat général à l¹Immigration :

     

    Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

     

    Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

     

    Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

     

    01 77 72 62 66

     

    Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

     

    01 77 72 62 40

     

     

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Appel d'Amnesty International

    amnesty international

     

     

     

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


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    Les nouvelles autorités nord-coréennes ont l’opportunité de rompre avec le bilan désastreux de l’ère Kim Jong Il. Un premier pas immédiat doit consister à fermer l’ensemble des camps de prisonniers politiques, notamment celui de Yodok, et à libérer les quelque 200 000 hommes, femmes et enfants qui y vivent dans des conditions inhumaines. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.

    50 000 PRISONNIERS DU CAMP YODOK -CORÉE DU NORD
    Leur existence est niée, l’ensemble de leurs droits bafoué

    Leur histoire

    Le ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE l'article "Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant"

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

    SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS ADRESSEE AUX AUTORITES NORD COREENNES :

     

    Aux autorités nord-coréennes

    Le Camp Yodok est l’un des camps de prisonniers politiques dans votre pays. Des dizaines de milliers de personnes sont retenues dans ce camp, dont certaines emprisonnées sans jugement ou à la suite de jugements inéquitables basés sur des confessions obtenues sous la torture.

    Il arrive que des membres de la famille des prisonniers soient également envoyés à Yodok, car considérés "coupables par association". Hommes, femmes et enfants sont soumis à du travail forcé dans des conditions dangereuses. Les prisonniers sont fréquemment soumis à la torture et à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Beaucoup meurent en prison ou peu après avoir été libérés. Par ailleurs, les gardiens infligent des punitions sévères et des exécutions ont lieu à Yodok. Elles sont en général administrées par des pelotons d’exécution ou par pendaison.

    Je vous appelle à la reconnaissance officielle de l’existence du camp Yodok et à sa fermeture, de même qu’à la fermeture de tous les camps de prisonniers politiques dans le pays.

    Je vous exhorte aussi à libérer immédiatement tous les prisonniers d’opinion, y compris leurs parents.

    Veuillez agréer l’expression de ma haute considération.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

     
  • 60 MILLIONS D'OTAGES

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    Ah ! qu'ils sont bien rodés les éléments de langage de ces ministres et gens de droite qui viennent porter la bonne parole élyséenne dans toutes les bonnes émissions de télé ou de radio ! Les agents de sûreté des aéroports ne seraient rien d'autre que des preneurs d'otages parce qu'ils osent empêcher ces bons Français qui ont travaillé toute l'année, et ont bien mérité de prendre quelques vacances, de prendre l'avion.

    Passons sur l'ignominie de l'expression "preneurs d'otages". Ceux qui la prononcent ne doivent pas vraiment savoir ce qu'est réellement une prise d'otage. Passons encore sur "ces Français qui partent en vacances", qui ne sont qu'une infime minorité à avoir les moyens de se payer des vacances nécessitant de prendre l'avion. Au passage, une minorité aisée, dont font justement partie les journalistes, ce qui expliquerait que l'on nous abreuve à profusion de cet évènement tous les jours (à lire sur ce sujet le billet de Daniel Schneidermann sur Arrêt sur images).

    Passons sur tout cela pour revenir sur l'essentiel, à savoir les vraies prises de position du gouvernement que tentent de masquer les éléments de langage. De la part de Sarkozy et ses serviteurs zélés, il n'est aucunement question de défendre l'intérêt commun qui serait de pouvoir partir en vacances. Non, ces messieurs dames profitent de l'occasion pour s'attaquer une fois de plus à un des acquis fondamentaux des luttes sociales du XXème siècle et que la droite et le patronat n'ont eu de cesse de combattre : le droit de grève.

    Car enfin, qui sont ces agents de sûreté que l'on accuse de prise d'otage ? Des pauvres bougres qui effectuent un travail primordial pour notre sécurité dans les avions, dans des conditions de travail déplorable et pour des salaires de misère. Ce sont des ouvriers, des petites gens qu'encore une fois on stigmatise. Alors qu'en face, il y a un patronat, qui comme de bien entendu, s'en met plein les poches et s'assied allègrement sur le droit du travail, puisque s'il y a conflit aujourd'hui, c'est parce qu'il a refusé d'ouvrir des négociations en temps et en heure, comme la loi le lui impose pourtant.

    A-t-on entendu le gouvernement vociférer contre ces patrons ? Non évidemment ! Et il serait bien malvenu pour lui de le faire, puisque ces entreprises de sûreté effectuent une mission régalienne de l'Etat, que celui-ci a choisi de ne plus assumer pour des raisons économiques et politiciennes : il lui fallait libérer les gendarmes et policiers effectuant ces tâches pour les remettre sur le terrain et pallier les suppressions de postes qui commencent à se faire criantes.

    Quelle ironie du sort ! Voilà un gouvernement qui remet des policiers et des gendarmes pour empêcher les employés qui les remplacent, et font leur mission à leur place, de faire grève. Nous avons bien là une nouvelle illustration d'un pouvoir et surtout d'une logique politico-économique absurde qui marche sur la tête.

    Il ne faut pas tomber dans le panneau de la division des Français entre eux que nous tend Sarkozy et ses sbires. La grève des agents de sûreté est légitime, si elle a lieu pendant les vacances scolaires c'est parce qu'à ce moment-là le rapport de force plaide pour eux. Ils ont donc bien raison de ne pas baisser pavillon. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas prendre l'avion, il n'y a pas d'omelettes sans oeufs cassés.