12 février, Journée Internationale
des enfants soldats Enfant soldat Mai Mai, Nord Kivu, République démocratique du Congo. © Private.
Une journée pour rappeler que des milliers de garçons et de filles dans le monde sont enrôlés contraints ou forcés comme enfants soldats.
« Ils nous entrainaient à tirer en nous disant de viser
le cœur ou les pieds. » Ce témoignage d'un enfant soldat a été recueilli par Amnesty International au Mali dans la région de Segou fin janvier 2012. Lors de cette mission, la quatrième menée au Mali par l'association depuis le début du conflit, Amnesty International a recueilli des informations confirmant le recours aux enfants soldats.
On dénombre 250.000 enfants soldats dans le monde. Privés de leur enfance, ils se retrouvent en premières lignes lors des combats, parfois au péril de leur vie.
L'utilisation d'enfants-soldats demeure l'un des fléaux les plus importants de notre siècle, en termes de droits humains.
Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à enquêter et dénoncer l'utilisation d'enfants soldats afin qu'elle cesse.
Avec votre don, soutenez le combat d'Amnesty et permettez-nous d'enquêter, alerter et agir contre toutes les violations des droits humains dans le monde.
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LE RETOUR
Aprés une semaine de vacances , je suis de retour et , voilà le résumé de mes activités
Zapper le « Bonjour » de Patrick Cohen quelques secondes avant 7 heures.
Boire son café avec croissant mais sans radio.
Ne pas lire le flux RSS de Google News.
Refuser l’édito de Thomas Legrand.
Récuser l’entretien de Pascale Clark, et celui de Jean-Michel Aphatie.
Ne pas chercher qui était interviewé vers 7h20 sur France Info, France Inter ou Europe1.
Ne pas partir au boulot.
Embrasser sa femme .
Ne pas travailler.
Ne pasTweeter pendant les réunions inutiles.
Eviter la rage de certains, les chamailles des autres.
Ne plus regarder les débats du mariage pour tous sur le canal officiel de l’Assemblée nationale.
Se refuser à écouter la radio d’information , laisser l’écran de TV éteint au retour des pistes.
Ne pas survoler encore Twitter.
Ne pas réagir aux blogs critiques, aux critiques de blogs, aux critiques tout court ignorer les insultes du FdG .
Ne pas lire le Monde du soir, jeter directement le Libé matinal ou L'Equipe . La presse, ce mercredi, n'était pas en kiosque.
Ne pas lire le dernier newsmagazine emmener reçu ce weekend (pardon Le Nouvel Obs).
Pouvoir lire enfin entièrement le Monde Diplo aprés une sévère chute
Ne pas se brancher sur iTélé.
Oublier les résultats du Stade de Reims .
L’envie est partie, toute seule.
C’ était bon.
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LE COW BOY D'AUBERVILLIERS :je n'ai pas pu résister
C´est moi l´cow-boy d´Aubervilliers
Mais mon chapeau c´est un béret
Mon ch´val c´est un solex
J´aimerais qu´on m´appelle Tex
Mais mon vrai nom, ben c´est René
C´est moi l´cow-boy d´Aubervilliers
Même que mes copains d´atelier
Dès que j´ai l´dos tourné
Disent que je suis cinglé
Eux qui ne savent pas rêver
Y a long-long-long longtemps
Que j´attends - oh oui
De voir le Texas et le Nevada
Mais le métro n´va pas jusqu´à là-bas
I´m the cow-boy from Aubervilliers
I am très connu Porte Champerret
Mais j´travaille chez Renault
C´est un sacré boulot - oui m´sieur
Pour un cow-boy d´Aubervilliers
J´suis plus rapide que l´grand Billy
Que l´grand Billy de Juvisy
Mais mon grand ennemi
C´est Jo, Jo de Champigny
Un jour ce sera moi ou lui
Mais...
Y a long-long-long longtemps
Que j´attends
De voir le Texas et le Nevada
Mais le métro n´va pas jusqu´à la-bas
Dans mon ranch à Aubervilliers
Si une fille pouvait m´aimer
On s´en irait à deux
Et on serait heureux
Dans les prairies d´Aubervilliers
Nous les cow-boys d´Aubervilliers -
ASSEZ DE HAINE
Je souhaiterai ici rappeler quelques faits qui n’ont rien d’une opinion personnelle:
1. Le candidat à la Présidence qui promettait de changer la lune plus 5%, le cours du temps et la courbe du chômage, et même éradiquer la pauvreté dans les deux ans s’appelait Nicolas Sarkozy. Ce président-là était dans la « survenchère » permanente. Il était normal, légitime, nécessaire, indispensable de tacler cette imposture aussi systématiquement qu’elle nous était opposée.
2. On peut reprocher à Hollande beaucoup de chose, mais pas n’importe quoi. A titre personnel, je ne lui reproche même pas qu’il ait échoué à renégocier le traité européen. Non pas que ce traité m’enchante, mais je n’ai jamais considéré sérieusement les promesses de résultats qui dépendaient d’autres que celui qui faisait la promesse.
3. La stabilité des effectifs de la fonction publique pendant la durée du quinquennat était une promesse du candidat Hollande. Ce fut écrit, dit et répété. Et comme, en parallèle, le même candidat promettait d’augmenter les effectifs de l’Education nationale, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que d’autres filières allaient subir des réductions de postes. Tout autre raisonnement a posteriori est de la mauvaise foi ou de l’ignorance, choisissez.
4. La difficulté du combat politique et syndical actuel est que malgré une immense amélioration des techniques d’information, le besoin de caricaturer les enjeux reste essentiel. On se retrouve donc avec ce genre de slogan débile: « pour moi, rien n’a changé en 9 mois ».
5. En période de crise, les demandes de pouvoir d’achat supplémentaire sont inaudibles. Plus de trois millions de personnes n’ont carrément pas d’emploi. Il aurait mieux valu tancer le gouvernement sur la précarité, les écarts de rémunérations, l’engorgement de certains services, ou le manque de moyens.
6. Se plaindre de l’austérité prétendument à l’oeuvre en France est une bêtise.On peut critiquer l’absence de relance économique, le blocage de la croissance . L’austérité, chez nos voisins espagnols, britanniques ou grecs, c’est (entre autres) la réduction du nombre de fonctionnaires, de leurs salaires, de leurs retraites.
7. Les médias sont globalement hostiles à la cause publique: face à ces manifestations, d’hier comme d’avant-hier, on entend la même vulgate libérale (« ces fonctionnaires sont trop protégés et ils devraient fermer leur gueule »). Pas ici. Les fonctionnaires ont raison de râler. Mais il faut choisir ses slogans avec un peu de discernement.
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LA DEUCHE : MON REVE
C'est la deuche, la deudeuche, la deux-pattes. La Citroën conçue pour la campagne et qui a terminé en citadine branchée, la décapotable la moins chère du marché que personne ne décapotait (alors que c'était tout simple). Une icône de la France, avec le béret, la baguette de pain et la tour Eiffel. Que le cinéma américain s'évertue à placer (avec la DS) dans chacun des films dont l'action se déroule en France. Même si le film se passe aujourd'hui, à une époque où la 2CV a depuis belle lurette déserté nos rues et ne constitue plus, aux yeux des plus jeunes, qu'une amusante curiosité.
42 ans de carrière
Un jour en 1990, Citroën a cessé de produire la 2CV. Personne n'en revenait et l'annonce méritait bien une petite larme. Car la 2CV, plus encore que les Renault 4CV et "4L", a mis la France d'après-guerre sur quatre roues pour de bon. Elle était immortelle. Plus grand-monde ne l'achetait mais personne ne voulait qu'elle disparaisse. Chaque année, elle figurait dans le catalogue Citroën, immuable alors que le monde continuait d'avancer. Direction assistée ? Verrouillage centralisé ? Vitres électriques ? Et pourquoi pas un essuie-glace arrière ou une climatisation ? La 2CV n'avait rien. C'était normal à sa sortie en 1948. C'était pur snobisme à la fin de sa carrière.
Un univers à part
Les vitres avant qui pivotent de bas en haut (puis retombent de haut en bas sur le bras accoudé à la portière) et ses vitres arrière... fixes. Son levier de vitesse en boule planté dans la planche de bord. La barre du milieu de la banquette arrière qui punissait le passager du centre. Les poignées de portes qui tournaient dans le vide une fois verrouillées : la 2CV était unique jusque dans ses moindres détails. Ces détails qui parlent à tous ceux qui ont connu la 2CV, qui sont un jour montés dans cette voiture si mollement suspendue qu'elle est la seule à ne pas s'être rendu compte de l'installation des ralentisseurs dans les années 1980. À cette époque, il est à peu près certain que tout le monde, en France, avait une histoire de 2CV dans sa famille.
Bourrée de défauts
Mais au fait, faut-il vraiment la regretter ? Faut-il regretter cette voiture jugée fort laide à sa sortie ? Dont le train avant avait du mal à passer une si modeste puissance (29 ch à la fin) ? Qui freinait à peine et dont la lourdeur de la direction laissait penser que la 2CV pesait au moins quatre fois sa demi-tonne ? Cette voiture bruyante et poussive, qui n'éclairait rien la nuit, dont les essuie-glace ne balayaient rien sous l'eau ? Dont les sièges en skaï brûlaient l'été ? Dont les panneaux de carrosserie droits et le châssis antique donnaient l'impression que l'engin allait se disloquer sur les plaques d'égout ? Et qui, contrairement à ce qu'en disent ceux qui l'ont idéalisée, n'avait rien de si économique : 44 800 francs en 1989 pour une Charleston, contre 46 600 francs pour une "moderne" Renault 5 Five qui consommait 20 % de carburant en moins.
Un morceau de l'histoire automobile française
Il ne faut assurément pas regretter ses prestations. Mais, comme une Coccinelle, une Mini, une Fiat 500 (les "vraies", pas les lourdes copies embourgeoisées des années 2000), la deux-pattes représente une époque et son pays. Elle était la voiture pour tous, sans distinction de classe sociale. Que l'on soit campagnard ou citadin. Que l'on soit ric-rac pour se l'offrir ou que l'on possède déjà une autre voiture, comme le suggérait ironiquement un autocollant souvent posé sur son postérieur : "mon autre voiture est une Rolls". Une voiture anti-frime, toute simple, à la fois si belle et si moche, qu'il serait vain d'essayer de faire revivre. La 2CV est partie voilà plus de 20 ans déjà. Citroën est passé à autre chose, et c'est sûrement très bien comme ça, même si certains ont vu dans la C3 de faux airs de la plus culte des voitures françaises.
Sous le capot de la 2CV Charleston
Cylindrée : 602 cm3
Type : 2 cylindres à plat, essence
Puissance : 29 ch à 5 750 tr/min
Couple : 39 Nm à 3 000 tr/min
Transmission : traction
Boîte : manuelle 4 vitesses
Dimensions (L/l/h) : 3 830 x 1 480 x 1 600 mm
Coffre : 220 l
Poids : 585 kg (20,17 kg/ch)
0-100 km/h : 33,5 s
Vitesse : 115 km/h
Consommation : 5,4 l à 90 km/h, 6,8 l en villeÉmissions de CO2 : NC
Prix en 1989 : 44 800 Francs (6 830 €)
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CONTRE CIVITAS: SIGNER
L'UMP lance une pétition pour exiger un référendum à propos du mariage pour tous. Le referendum est impossible et la pétition est ridicule. L'UMP tend un bâton pour se faire battre , alors battons .
Signer la pétition contre le financement public de Civitas . -
LE MAL LOGEMENT
La Fondation Abbé Pierre publie son 18e rapport annuel vendredi 1er février. 59 ans, jour pour jour, après l'appel de l'Abbé Pierre.
3,6 millions de personnes non ou très mal logées
Pas de domicile, difficulté à le conserver quand on en a un, mauvaises conditions d'habitat... la Fondation Abbé Pierre rappelle dans son 18e rapport annuel que la situation est à la fois urgente et structurelle. "Les demandes d'hébergement reçues au 115 ont enregistré une hausse de 37% en novembre 2012 par rapport à novembre 2011", écrivent ses auteurs, précisant que "2012 a été difficile". "L'hébergement est sous pression", disent-ils, "et ne parvient pas à sortir d'une gestion saisonnière indexée sur la température."
133.000 personnes sans domiciles
Parmi elles 33.000 dorment dans des lieux non prévus pour l'habitation (cave, cage d'escalier, chantier, parking, centre commercial, grotte, tente, métro, gare) ou dans des centres d'hébergement d'urgence. 66.000 sont accueillis dans des établissements sociaux de longs séjours et 34.000 dans des dispositifs temporaires. Le dernier recensement de la population en 2006 a établi à 14.600 personnes le nombre de sans-abri, contre 9.000 en 1999.
411.000 personnes hébergées chez des tiers
Que ce soit des personnes entre 25 et 60 ans qui n'ont pas les moyens d'être indépendants et non aucun lien de parentés avec la personne qui les héberge (79.000), des enfants ou petit-enfants qui reviennent au domicile parental pour une raison autre que la fin des études (282.000), ou des personnes de plus de 60 ans, elles sont tous hébergées de façon contrainte, estime la fondation. Ces chiffres datent de 2002, et "de nombreuses alertes montrent que le phénomène a pris une réelle ampleur ces dix dernières années".
15.498 places en hôtel
"L'hôtel apparaît de plus en plus comme une situation de dernier recours pour assurer l'accueil d'urgence des personnes privées de domicile", écrivent les auteurs du rapport. 15.498 places fin 2011, contre 13.948 places fin 2010, et cela sans compter les places mises à disposition par les collectivités locales. L'essentiel se situe en Île-de-France (plus de 12.000), le reste en Rhône-Alpes, Lorraine et Picardie. Ces chambres d'un confort limité, servent à 90% à des personnes seules. "Cette solution apparaît très insatisfaisante pour les familles", explique la fondation, et elle est coûteuse : l'Etat y a consacré 95 millions d'euros en 2011, représentant 43% des dépenses d'hébergement d'urgence, "alors qu'elle devait être réduite à 25%".
Pour 3 Français sur 4, difficile de se loger
"Le situation est particulièrement dramatique pour les ménages les plus modestes, les isolés, les jeunes en difficulté d'insertion, les femmes avec enfants disposant de faibles ressources", explique la fondation Abbé Pierre... "Mais elle est aussi devenue complexe pour de nombreux ménages insérés socialement et économiquement". Discriminations dans l'accès au logement, demande qui a progressé de 43% en dix ans, témoignant d'une déconnexion forte entre les niveaux de loyer dans le parc privé et les ressources des ménages. Selon l'association, "le marché du logement fonctionne comme une véritable centrifugeuse qui sélectionne les candidats les plus solvables et refoule les autres vers les réponses apportées par la puissance publique. Notamment vers un parc HLM qui n'est pas calibré pour répondre à l'ensemble des besoins".
D'aprés LE NOUVEL OBS