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Actualité - Page 62

  • CAMPAGNITUDE

    La campagne est un monde impitoyable. Elle recèle partout des chausses-trappes, des guets-apens, de traquenards dont il faut absolument se méfier. Dans le fond on y est jamais en sécurité car tout ce qui paraît anodin peut brutalement se transformer en catastrophe.
    Un canard, enchaîné ou libéré, peut habilement vous entraîner dans un mode inquiétant. Si on vous pose un lapin, ce n’est pas forcément bon signe pour votre crédibilité. Il faut bien avouer que les plus dangereux sont les poulets. Quand ils sont bien élevés ils ne posent pas de problèmes particuliers mais s’ils dérapent on peut s’effondrer en quelques minutes. Il faut, paraît-il, même se méfier car une hirondelle ne fait pas le printemps. On prétend aussi, dans certains milieux, que les pires ce sont les oies blanches qui paradent en groupes dans les marigots. On s'en méfie pas et elles vous font la peau. Enfin par les temps qui courent il vaut meiux se prémunir de tous les virus, venus de droite et de gauche, pouvant vous coller à la peau et vous expédier en peu de temps ad patres. Il vaut mieux vous prévenir : la situation ne va pas s’arranger !
    Dans les semaines qui viennent battre la campagne redeviendra donc un jeu dangereux. Celles et ceux qui vont le pratiquer sans précautions risqueront bientôt de se retrouver sur le flanc. Le danger sera partout. Et pourtant les Jités de l’opinion dominante ne semblent pas se préoccuper de ce qui attend les imprudent(e)s. Les précautions élémentaires semblent avoir été prises contre des événements dont on ne parlera guère ce week-end.
    Si l’on vous cause d’oiseaux demain ce ne sera que d’un passereau couronné en grandes pompes grâce à un déluge de millions. Selon les estimations, à la Porte de… Versailles (bon choix) on déversera en effet 5 millions d’€ pour ce qui sera le sacre. C'est la somme qui sera en effet investie pour transformer un roitelet en paon ! On oubliera que ce drôle d’oiseau représente un véritable danger pour toute la société comme tous ceux de sa race. Le maître actuel des poulets souhaite devenir maître du monde et il veut que ça se sache ! Et ça se saura... Or la situation est grave car pour l’instant le mal est encore loin mais les spécialistes sont formels : il va rapidement gagner l’Europe et la France. La grippe aviaire va en effet, une nouvelle fois cet hiver, se répandre dans le monde entier. Les foyers récemment annoncés ne sont que les prémices d'une nouvelle épizootie, a averti hier l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la plus parfaite indifférence

  • CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCEE

    Je lis, de ci, de là, que Marie-George Buffet est une excellente candidate unitaire qui va faire un carton au premier tour de la présidentielle, que donnée à 3% dans un sondage IFOP du 7 janvier ne veut rien dire puisque sa campagne ne fait que commencer, et puis qu’il ne faut pas croire les sondages, que la dynamique unitaire va se déclencher, etc. Ou alors, j’ai à faire à des aveugles ou à des sourds.

    Comment Marie-George Buffet pourrait être une candidate d’union avec des mouvements qui ne veulent pas s’unir ? Comment pourrait-elle rassembler au-delà de son propre parti alors qu’elle ne fait pas l’unanimité à l’intérieur ? Soyons sérieux, elle est la candidate du PCF. Point. En décidant de présenter celle qui était sa secrétaire générale, il y a encore quelques jours, le PCF a joué un jeu dangereux qui pourrait le reléguer au rang de groupuscule sans représentation.

    Cette candidature se situe dans la continuité de l’histoire du Parti puisqu’il y a toujours eu un candidat communiste aux présidentielles. L’audience du PCF n’a cessé de chuter depuis 1945 passant de plus de 28 % à un peu plus de 3 % en 2002. Il restera à plus de 20 % jusqu’en 1978.

    Aujourd’hui, le PCF affirme refuser tout compromis de gouvernement avec le PS mais lui propose un désistement en faveur du candidat de gauche le mieux placé. D’abord, à la présidentielle, il ne fait aucun doute, sauf peut-être pour quelques doux rêveurs, que Ségolène arrivera devant Marie-George. Ensuite, viennent les législatives. Dans combien de circonscriptions le PCF espère-t-il devancer le PS ? Espère-t-il pouvoir encore constituer un groupe de 20 députés à l’assemblée. J’en doute.

    Donc, de deux choses, l’une, ou il ne passe pas d’accord électoral avec le PS et il disparaît pratiquement de l’Assemblée nationale, ou il en passe un et se disqualifie auprès de sa base et de ses électeurs.

    En bref, ou tu meurs, ou tu meurs...

     

     

  • 100 JOURS

    100 jours !


    100 LOGIS

    100 PAPIERS

    100 TRAVAIL

    100 ILLUSION 

     et peut-etre 100 moi...

  • LA PALESTINE

    Du sud au nord de la Cisjordanie occupée, la colonisation illégale s’intensifie toujours

    C L avec IPC, IMEMC et Haaretz
    Selon des sources israéliennes, le Comité Local de la Municipalité de Jérusalem a approuvé lundi 8 janvier un plan pour la construction de 1000 nouvelles unités de logement dans la colonie illégale d’Har Homa

    construite sur les terres palestiniennes confisquées de la montagne d’Abu Ghneim. [1]

     
    Abu Ghneim, avant que la colline ne soit volée et détruite (en haut, mars 1997) pour y construire Har Homa (en bas juin 2003).
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    Où vivait la forêt d’Abu Ghneim, la colonie illégale d’Har Homa en 2005
    Le ministère israélien de l’Habitat a annoncé qu’il accepte le projet de construction de 1000 nouvelles unités de logement dans la colonie d’Har Homa, au sud-est de Jérusalem. Har Homa fait partie de ce que les Israéliens appellent les " quartiers coloniaux" du "grand Jérusalem".

     

    Le mouvement israélien de ’’La Paix Maintenant’’ a fortement dénoncé ce projet colonial d’agrandissement de Har Homa. "Ce projet risque d’embraser la région et de provoquer une nouvelle Intifada", a déclaré Yariv Oppenheimer, Secrétaire général de La paix Maintenant.

    "L’élargissement des colonies autour de la ville sainte de Jérusalem empêchera Israël et les Palestiniens de parvenir à un compromis et à une solution sur Jérusalem et nuira à Israël sur la scène internationale", a-t-il indiqué.

    A la fin des années 90, la construction du "quartier de colonisation" de Har Homa, sur une hauteur voisine de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie occupée, avait généré une forte opposition de l’Autorité nationale palestinienne et de vives critiques des Etats-Unis.

    Selon les mêmes sources les terres supplémentaires sur lesquelles seront construits les logements, s’étendent entre le village palestinien de Sur Baher à l’est de Jérusalem et Bethléem. Le maire de Jérusalem travaillerait également à relier d’autres colonies juives, toutes illégales, construites près de Bethléem - telles "Gilo " et" Givaat Hamots"- afin d’augmenter la population juive de Jérusalem.

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    Gilo
    Le quotidien israélien Yediot Aharonot remarque sur son site Internet que le Conseil du plan et de la construction de la municipalité indiquait que le ministère de l’Habitat était à l’initiative de ce plan, ajoutant que le maire de Jérusalem considérait que ce plan était "un exemple alternatif au plan de Safdie ."

     

    Le maire de Jérusalem a gelé il y a deux semaines le plan de Safdie, qui réclame un projet important de développement, qui inclura environ 20.000 unités de logement sur un secteur de 26.600 dunums dans les collines à l’ouest de la ville.

    Il est important de mentionner que malgré les positions palestinienne et internationale sur la colonisation illégale, Israël continue ses projets illégaux de construction de logements sur la montagne palestinienne d’Abu Ghneim.

    Récemment l’annonce de la construction d’une colonie dans la vallée du Jourdain a déclenché des protestations multiples, y compris de la part des Etats-Unis. Néanmoins l’ordre est donné par les autorités d’occupation israéliennes de commencer les travaux.

    La construction des colonies, violation du droit, n’implique par seulement le vol des terres, l’arrachage d’arbres centenaires comme à Abu Ghneim, ou encore la construction de routes réservées aux juifs pour les relier entre elles.

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    Construction d’une route de contournement pour Maale Addumim en 2004
    Elle induit aussi des dégradations majeures des conditions de la vie des Palestiniens qui peuvent rester à proximité. Notamment la pollution de l’environnement palestinien par les eaux usées ou autres décharges des colonies.

     

    Ainsi à Burqin au nord- ouest de la Cisjordanie, les terres agricoles sont polluées par les déversements d’une colonie proche de Salfit.

    Les fermiers craignent aussi que cette pollution ne s’étende à la nappe phréatique.

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    Rivière polluée près de Salfit

     

    Selon le maire de Burqin, Akram Samara,l’apparition de mouches non identifiées dans les déchets intensifie encore les inquiétudes des habitants de Burqin. Les fermiers hésitent à laisser leurs moutons paître de crainte qu’ils ne soient empoisonnés par les déchets qui proviennent des usines dans les colonies israéliennes

    Le maire rappelle que le gouvernement israélien a transféré il y a quelques années plusieurs usines d’Israël vers les colonies qui se sont imposées dans la région de Salfit, pour des raisons de protection environnementale d’Israël.

    C’est aussi pour des raisons de "protection de l’environnement" que Peretz vient de geler la construction du mur d’annexion à l’est d’Hébron. Non pas parce que les dirigeants israéliens se décident enfin à arrêter de violer le droit international, qui a dit l’illégalité de ce mur honteux. Mais pour "protéger le désert" et surtout les intérêts sécuritaires des colons dont les hideuses batisses avec barbelés et miradors au sommet des superbes collines de Judée sont à elles seules une agression esthétique et environnementale.

     

                                                                                     

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    Quant à la faune du désert, elle aura plus de chance et de droits que les Palestiniens sous occupation dont les déplacements sont devenus quasi impossibles : "pour les animaux de grande taille, nous installerons quatre larges passages qui seront comme des portails agricoles, qui seront toujours ouverts", déclare ainsi un responsable de l’IDF, l’armée d’occupation israélienne.

    N.D.L.R:Je suis satisfait du montage

  • ISOLEMENT DES VILLES ET DES CAMPAGNES

    L’ISOLEMENT UNE FACTEUR REDOUTABLE D’EXCLUSION
    Au cours d'un dernier séjour dans un village de 150 habitants j'ai constaté que l'isolement des personnes agées et des jeunes était un facteur important d'exclusion 
    Contrairement à ce que colporte l’opinion dominante, l’exclusion est infiniment plus insupportable à la campagne que dans une banlieue aussi difficile soit-elle. En effet, les services de proximité existent dans tous les quartiers dits sensibles alors qu'en campagne, ils se situent à quelques dizaines de kilomètres.L’isolement constitue l’un des facteurs les plus redoutables car il favorise le repli sur soi et donc l’aggravation de la situation personnelle. Comment peut-on socialiser à nouveau quelqu’un qui se trouve loin des lieux de vie collective, des espaces professionnels pour son accueil, des personnes ressources potentielles 
    Impossible de lui proposer sur place des outils ou des ouvertures sur le monde professionnel indispensables pour entrer ou revenir dans la vie active : la distance se révèle un handicap.
    Actuellement en milieu rural l’exclusion passe par un nouveau phénomène qui frappe surtout les jeunes : la non possession du permis de conduire. Autrefois, beaucoup d’entre eux, qui n’avaient pas les moyens de financer ce viatique vers la mobilité l’obtenait durant leur service militaire ou national. Désormais, un permis pour véhicules légers et encore plus celui pour le transport en commun ou les poids lourds nécessite un investissement qu’aucun effet d’annonce n’a réussi à diminuer. Faute de permis, le travail est impossible sur des territoires très peu desservis par les transports en commun ou quand ils le sont c’est essentiellement pour les déplacements scolaires. Ce constat s’aggrave surtout pour les jeunes filles qui recherchent des heures de travail cumulées de services aux personnes âgées ou pour les garçons ne pouvant entrer dans le monde de l’entreprise que par l’intérim ou les travaux saisonniers aléatoires. Ensuite, il leur faut avoir les fonds pour acquérir un véhicule en état de marche…
    C’est une nouvelle galère qui débute. On est cloué dans son village à attendre par la force des choses l’emploi qui ne viendra jamais.
    Inutile de compter sur Internet car les « fameuses zones blanches » ne touchent point les agglomérations mais les communes situées trop loin des centraux téléphoniques. Et, plus on développe la « toile », et plus ceux pour qui elle est inaccessible se trouvent marginalisés. Une commune sans école, ayant une mairie ouverte une ou deux fois par semaine, sans aucun service privé ou public, fabrique tôt ou tard une exclusion toujours lourde à vaincre mais peu intéressante médiatiquement. Il n’y aura pas de tentes sur les pelouses des espaces publics. 

  • LES UNIVERSITES PRIVATISEES

    Paris IX a annoncé  la création de 4 chaires financées par des entreprises, dont EDF et Axa. Une première en France, qui risque de faire boule de neige et risque d'instaurer une concurrence accrue entre les établissements supérieurs.
    C'est une petite révolution que l'université Paris IX-Dauphine a entamée.Elle a en effet annoncé la création de quatre chaires de recherche et d'enseignement qui seront entièrement financées par des entreprises. EDF et Calyon sponsoriseront ensemble un programme baptisé « Finance quantitative et développement durable ». Axa apportera sa contribution aux « risques majeurs » et Groupama à la thématique des « particuliers face aux risques ». Enfin, les AGF financeront la chaire « risque santé ». Au total, ces entreprises apporteront quelques 6,5 millions d'euros à Dauphine, sur cinq ans.

    Des grandes écoles comme HEC, l'ESSEC et même Sciences Po, établissement semi-public, avaient déjà lancé de telles initiatives, s'inspirant du modèle américain. Mais, si l'on met à part la taxe d'apprentissage qui relève d'une logique complètement différente, c'est la première fois que l'université, qui est à 100% publique, s'ouvre ainsi aux fonds privés. Le mouvement devrait d'ailleurs s'accélérer. Marne-La-Vallée met actuellement sur pied une chaire avec Veolia, qui devrait être opérationnelle à la rentrée 2007. Orsay et Versailles Saint Quentin auraient elles aussi des projets en ce sens.

    Bref, la machine à « dynamiter » la recherche française est lancée,sauf que, dans l'esprit de Dauphine, il ne s'agit justement pas de simples dons. « Légalement, c'est du mécénat, explique Elyès Jouini, vice-président de Paris IX, mais dans les faits ce sera un véritable partenariat : les entreprises auront leur mot à dire dans les programmes développés, leurs chercheurs, qui fonctionnent souvent en vase clos, bénéficieront d'un point de vue différent sur leur travail, et puis elles peuvent aussi espérer attirer à elle les meilleurs élèves des programmes ». Au final, Dauphine pourrait bel et bien faire entrer l'université française dans l'ère d'une concurrence moins feutrée. « Cette initiative va obliger les universités à se bouger, remarque Yves Lichtenberger, président du campus de Marne-La-Vallée. Aujourd'hui, que l'on soit bon ou médiocre, c'est la même chose. Mais à partir du moment où on sait que faire des efforts s'avère payant, c'est plutôt dynamisant ».

    Certains, pourtant, dénoncent encore et toujours la démission de l'Etat, et l'accusent d'abandonner l'enseignement supérieur à un libéralisme porteur d'inégalités. « Ce sont les établissements les plus prestigieux qui vont bénéficier de l'apport des entreprises, affirme Stéphane Israël, proche de Laurent Fabius. Il ne faut pas être dogmatique, mais le recours au privé pour financer la recherche ne peut pas être présenté comme "la" solution. Il faut un engagement massif de l'Etat 

  • LE CHAT LA BELETTE ET LE PETIT LAPIN

     Durant mes moments d'oisivete de fin d'année j'ai relu les Fables de La Fontaine et en lisant Le Chat La Belette et Le Petit Lapin,je n'ai pu que mettre un nom sur chaque protagoniste décrit dans l'extrait çi-dessous.A vous de trouver! 

    C'était un chat vivant comme un dévot ermite,
    Un chat faisant la chattemite,
    Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
    Arbitre expert sur tous les cas.
    Jean Lapin pour juge l'agrée.
    Les voilà tous deux arrivés
    Devant sa majesté fourrée.
    Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
    Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
    L'un et l'autre approcha ne craignant nulle chose.
    Aussitôt qu'à portée il vit les contestants,
    Grippeminaud le bon apôtre
    Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
    Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
    Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois
    Les petits souverains se rapportant aux Rois
    .

  • LE RETOUR

    BONNE ANNEE A TOUTES & TOUS POUR 2007medium_desirs_d_avenir_bandeau.jpg

    Je suis revenu et je vous souhaite une bonne année 2007,il me semble que nous aurons l'occasion de débloguer grave au cours des prochaines semaines.A bientot 

  • SARKO ET L'ECONOMIE ACTE III

    Les Idées Fausses De Nicolas Sarkozy sur l'économie

    Voici une note de la section PS de Portes les Valence, très pertinente

    Parti Socialiste  section de  Portes les Valence.

     

     

    medium_a_vous_de_juger.jpgNicolas Sarkozy, développe une doctrine économique reposant sur le slogan dogmatique "travailler plus pour gagner plus". Il me semble que tous ses discours reposent sur un certain nombre d'idées fausses que je me propose d'expliciter

    Idée fausse N°3 : Comme les gens qui travaillent dur vont travailler encore plus dur, il vont gagner plus d’argent. Comme ils vont gagner plus d’argent, ils vont dépenser plus d’argent. Comme ils vont dépenser plus d’argent, les entreprises vont créer plus d’emploi. Et comme ça, il y aura de la croissance en France.

    Le slogan « Travailler plus pour gagner plus », se résume en fait simplement à l'hypothèse d'une relance par la consommation. Elle semble vertueuse en se fondant sur le travail. Mais on ne voit pas ce que cela change. Le travail ne produit que des stocks à écouler. Il existe au moins trois facteurs qui, comme quand la gauche l'avait choisi en 1981, suppriment les bénéfices supposés de la relance :

     1) Fournir un pouvoir d'achat supplémentaire à ceux qui ont déjà un travail peut les inciter à dépenser leur argent en produits importés qui n'auraient pas d'effets intérieurs positifs.

     2) Une augmentation des revenus peut inciter à l'épargne. D'autant que l'absence de traitement du chômage, et la perception croissante de ce risque pour soi-même conduit à se constituer des réserves.

     3) Si l'argent est effectivement dépensé, la conséquence directe d'une hausse du pouvoir d'achat est l'inflation. Dans ce cas précis, on aboutit alors à « travailler plus pour gagner moins ». Avec en plus, dans le contexte actuel, une hausse des taux d'intérêt et un risque d’éclatement de la bulle immobilière.

    Ma conclusion  "Travailler plus pour gagner plus" me semble donc un slogan simpliste qui ne résoudra en rien, voire aggravera les problèmes qui préoccuppent le plus les français, c'est à dire ceux du chômage et du pouvoir d'achat.

     "Travailler tous pour gagner tous" me semble la vrai doctrine porteuse d'avenir et les propositions économiques de Ségolène Royal peuvent y contribuer.

    • Prendre en compte de manière pragmatique la situation du temps de travail des métiers peu qualifiés permettra de contribuer à offrir un travail aux chômeurs sans qualification professionnelle.
    • Inciter la formation et le développement économiqe dans des secteurs novateurs comme les métiers de l'intelligence, les énergies renouvelables, les industries liées au développement écologique et durabable permettra à terme de créer les conditions d'une croissance saine alimentée par une demande réelle.
    • Favoriser le développement d'un contre pouvoir syndical de masse dans les entreprises, à l'inverse de Nicolas Sarkozy qui veut dresser les gens contre les organisations syndicales, permettra de rééquilibrer les rapports de force employés/employeurs. Ainsi, les salariés pourront récupérer la part équitable des profits que l'industrie française dégage