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Actualité - Page 64

  • OXY MORT LA TERRE

    Un tsunami écologique

    D'accord, c'est un oxymore. En accolant tsunami et écologique, on associe un substantif et un adjectif tellement contradictoires qu'ils sont, théoriquement, incompatibles. L'ensemble est proche du non-sens mais l'attelage fait immanquablement son effet. A tort ou à raison.
     Les responsables politiques succombent trop volontiers à cette facilité ces derniers temps, et les journalistes ne sont pas en reste... A leur décharge, la scène de l'actualité leur offre des situations tellement surprenantes qu'ils ont de lourdes tentations. L'irruption de l'environnement dans le débat de la présidentielle, par exemple, provoque un tremblement de terre totalement inattendu. La secousse a de telles répercussions aujourd'hui qu'elle pourrait bien dévaster l'ordonnancement à première vue rassurant du combat pour l'Élysée. Comme si, intuitivement, les Français se préparaient à changer radicalement d'optique pour regarder le monde. C'est bien le résultat d'un tsunami écologique qui balaie notre pays.
     Les derniers éléments d'enquête sur le réchauffement de la planète montrent une accélération spectaculaire du phénomène à laquelle personne ne peut plus être indifférent. Tout, à côté de cette menace pesant sur les générations futures, semble brusquement si dérisoire... Le succès, dans les sondages, du très médiatique Nicolas Hulot coïncide avec ce basculement des consciences. Les uns et les autres, nous commençons à comprendre qu'une certaine période est révolue et que nous ne pourrons sans doute plus vivre « comme avant ».
     La relative facilité avec laquelle l'animateur de télévision est en train d'imposer son pacte aux ténors de la consultation de 2007 montre à elle seule, l'efficacité et le « danger potentiel » que représente l'homme de TF1. Sans aucune expérience politique, il « sort » à 10 % dans les intentions de vote, s'impose déjà à Nicolas Sarkozy, à Ségolène Royal et à François Bayrou, tous les trois signataires de son plan minimal d'action, et ne rencontrerait aucune difficulté pour trouver ses 500 signatures. Mais au delà du rôle de trouble-fête qu'il n'a pas vraiment envie de jouer, il a réussi à ramener dans le débat une réflexion écologique que les Verts - à l'exception de Daniel Cohn-Bendit en 1999 - ne sont jamais vraiment parvenus à motiver. Les candidats traditionnels, eux, planchent pour se mettre à niveau. Pour une fois, la surenchère serait la bienvenue

  • ANTI QUOI?

    Le temps passe et nous sommes déjà en décembre, l’élection décisive a lieu dans moins de 6 mois.
    Le congrès pour l’élection du candidat anti-libéral (ou la réunion de désignation, ou le symposium de choix, le libellé exact n’a pas encore été validé par les collectifs) arrive.
    Et là, à Saint Denis c’est la cage d’escalier du HLM, on se hue, on s’invective, on se justifie auprès des médias, ça fait partie du boulot aussi.
    Dans la salle, comme dans un film de Tarantino, tous les flingues sont sortis, on se toise, on s’observe. Ça n’empêche pas de s’insulter.
    On retrouve l’esprit des AG de mai 68, dommage que ça manque de CRS ça aurait au moins fait un point d’accord.
    Finalement chacun rentre dans ses lignes. Match nul. Au coup de sifflet chacun sortira des tranchées, pour quel avenir ?

     Je peux vous prédire l’avenir des collectifs « anti-libéraux », noyautés par le PC aussi proprement qu’une momie égyptienne (oui c’est de l’anti-communisme primaire), moins organisés qu’un groupuscule « anarchiste » (anarchique ?) dont la moyenne d’âge aurait 15 ans.
    Ceux qui refusent de livrer leurs voix aux PC, de prêter allégeance à la LCR ou de se convertir à LO vont faire, le printemps venu, des pique-niques tranquilles en se rappelant le bon vieux temps.
    A toutes ces personnes férues de politique mais déçues par un mouvement sans avenir, j’offre un espoir : vous avez lu le projet socialiste?  Prenez le temps de  le lire et venez en discuter, dans de vraies permanences, avec des gens ouverts et compétents, nous sommes à l’écoute

  • CA VA CHAUFFER

     

    MENACE POUR LES ECONOMIES REGIONALES
    Le réchauffement climatique "remet gravement en question la fiabilité de l'enneigement" dans les stations de ski des pays alpins en Europe et "menace les économies régionales" tributaires du tourisme d'hiver, selon une étude qu'a rendu public mercredi l'OCDE. "Les Alpes sont particulièrement sensibles aux changements climatiques et le réchauffement récent y a été près de trois fois supérieur à la moyenne mondiale", note l'étude. Actuellement, on considère que 90% des domaines skiables alpins de moyenne ou grande taille, soit 599 domaines sur 666, bénéficient d'un enneigement naturel suffisant, soit une couche d'au moins 30 cm de neige, pendant au moins 100 jours par an, relèvent les auteurs. Les 10% restants sont déjà soumis à des conditions précaires.
                                          
    Une hausse de la température de 1°C, de 2°C ou de 4°C à l'avenir pourrait ramener le nombre de domaines skiables jouissant d'un enneigement fiable à 500, 400 ou finalement à 200", prévient l'OCDE. Ce n’est pas le moment de publier de telles nouvelles alors que la France active et dynamique prépare ses skis !
    Une étude de Greenpeace intitulée "changement climatique: quels impacts en France?", publiée en 2005 aboutissait pourtant déjà à des conclusions similaires à celles de l'OCDE. Un réchauffement moyen de 2 degrés par rapport aux conditions de la décennie 1980-1990, entraînerait une diminution de la durée d'enneigement de 5 à 4 mois (entre 1500 et 2500 mètres) dans les Alpes du nord et de 3 à 2 mois dans les Alpes du sud. Dans les deux cas l'épaisseur du manteau neigeux serait réduite de 40 à 50 %. "Les études récentes suggèrent une probable remise en cause de l'existence même des stations de sports d'hiver de moyenne montagne", concluait également l'étude de Greenpeace. Des milliards d’€ d’investissements vont se révéler inutiles et donc improductifs. Et le malheur guette notre société qui consomme de plus en plus de sport… d’hiver : les bronzés ne pourront plus faire de ski et ce n’est véritablement pas le top pour le moral et pour les finances des stations n’ayant pas massivement investi dans des canons à neige artificielle. Ils n’auront même plus la possibilité d’aller se dépayser sur la banquise

  • LE P'TIT SUISSE

     
    JOHNNY LE PETIT SUISSE PREVOYANT

    optic 2007

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    L'Agité de Beauvau risque de ne plus croiser souvent Johnny Hallyday qui après avoir revendiqué la nationalité belge va s'installer à Gstaad, en Suisse, à raison de six mois - plus un jour - par an dès la fin décembre, pour des raisons fiscales.
    "L'ancien supporter de Jacques Chirac, qui avait lui aussi apporté, de manière spectaculaire, son soutien à Nicolas Sarkozy, a en effet décidé de quitter cette France que son nouveau mentor défend farouchement. Il est vrai que Johnny a de la suite dans les idées car il avait il y a quelques mois tenté d'obtenir, en vain, pour des raisons… également fiscales, la nationalité belge. En septembre dernier, le rocker avait prudemment déclaré qu'il pourrait quitter la France si Nicolas Sarkozy, "un homme d'honneur" qui "aime la France et les Français", ne tenait pas "ses promesses".
      Il a donc déjà trouvé une bonne excuse car à sa place il aurait pu aisément dire qu’il partait car celui qu’il avait antérieurement soutenu-Jacques Chirac-n’avait jamais tenu les siennes ! Il était donc fondé à aller voir ailleurs, un pays où on les tient sans attendre d’être déçu par Sarkozy !
    Interrogé lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, n'a pas souhaité faire de commentaire sur ce désir de Johnny Hallyday d'aller voir "si l'herbe est plus verte chez le voisin". Mais, a ironisé celui qui doit faire appliquer la législation fiscale française, citant un proverbe, "l'herbe du voisin est toujours plus verte que la sienne jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'est du gazon artificiel." En l’occurrence c’est plutôt Sarkozy qui propose du gazon artificiel que fume Doc’ Gyneco sous l’œil bien malveillant d’un Pascal Sevran prêt à broyer du noir.
  • POURQUOI PAS

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  • UNE AFFAIRE EMPOISONNANTE

    À Nice, deux tours HLM ont été détruites.Or, elles avaient été mal désamiantées au préalable. C’est le scandale que dénonce l’association SOS Amiante 06, qui affronte les autorités locales et réclame l’ouverture d’une enquête.

    Moins d’une seconde. C’est le temps qu’il faut, ce dimanche 19 mars, à deux tours HLM du quartier Pasteur à Nice pour s’effondrer. Cette démolition marque le lancement en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur du Programme national de rénovation urbaine cher au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Mais elle marque surtout le début d’une vive polémique : les deux bâtiments ont-ils été convenablement désamiantés avant d’être détruits ? L’association SOS Amiante 06 répond par la négative, preuves à l’appui.

    L’affaire débute huit jours avant le dynamitage, le 11 mars. Des analyses d’échantillons commandées par cette association révèlent la présence d’amiante dans les deux tours. Le 14 mars, un référé est déposé au tribunal administratif. L’objectif : obtenir le report du dynamitage afin de pouvoir faire la lumière sur les conditions dans lesquelles le désamiantage a été réalisé. Dans la foulée, des communiqués sont envoyés aux journaux locaux. Le lendemain, une réunion de crise réunit à la mairie le maire  Jacques Peyrat, l’Office public d’habitations de Nice et des Alpes-Maritimes (Opam), maître d’ouvrage du chantier, la préfecture, la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass) et l’Inspection du travail. À l’issue de la réunion, un communiqué annonce le report de l’implosion.

    Soulagement du côté de SOS Amiante 06. Mais de courte durée : le 17 mars, la requête de l’association est rejetée par le tribunal administratif. Celui-ci fonde sa décision sur les conclusions du constat d’urgence établi par son expert, qui préconise « une expertise complémentaire [...] indispensable afin de produire un récapitulatif des matériaux contenant encore des fibres d’amiante ». Il précise qu’il « n’est pas à exclure qu’il reste encore certains constituants de la construction amiantés ». Mais il y a un hic : les 950 charges explosives ont déjà été installées et elles sont reliées aux détonateurs. Des deux dangers ­ l’amiante ou la dynamite ­ il a fallu choisir le moindre.

    « En repoussant l’implosion des immeubles de Pasteur, on crée un danger bien plus important que celui d’avoir un peu d’amiante sur le chantier », confesse le préfet des Alpes-Maritimes, Pierre Breuil, à Nice-Matin, dans l’édition du 17 mars. « Un peu d’amiante », pas de quoi fouetter un chat ! Le préfet se veut rassurant. Il cite l’exemple du dynamitage, deux ans auparavant, d’une barre d’immeubles de quinze étages à Dijon, qui contenait, elle aussi, « des traces d’amiante dans les colles des dalles de sol ». Et d’ajouter : « Des mesures de la qualité de l’air réalisées au moment de la démolition n’avaient d’ailleurs révélé aucune dangerosité. » Il n’en fallait pas plus au maire pour annoncer qu’il allait, lui aussi, faire réaliser des mesures de la qualité de l’air lors du dynamitage, pour « apporter une preuve supplémentaire à la France entière de l’absence de nuisance de ces fibres d’amiante dans les colles ».

    Le 19 mars, les Niçois sont venus en nombre assister à l’explosion. À 11 h 15, les deux immeubles s’effondrent, laissant échapper un immense nuage de poussière. Le ministre délégué à l’Aménagement du territoire, Christian Estrosi, brille par son absence. Il a annulé ­opportunément ?­ sa venue. Car il y en avait encore, de l’amiante, ce jour-là, dans les bâtiments. C’est ce que révèle le « diagnostic amiante » que SOS Amiante 06 a réussi à se procurer. Ce document, réalisé le 20 décembre 2005 par la société Geodem, indique la présence de cette fibre dans les colles des dalles de sol, dans les dalles « par pollution directe » et dans les ragréages (c’est-à-dire sous les dalles). Et cela sur quasiment toute la surface des sept étages des deux bâtiments. Soit environ 7 500 m2,le document signale également la présence de conduits en fibres ciment.

    Quelques jours avant la démolition, un courrier de Geodem à l’Inspection du travail confirme ces conclusions et indique qu’il y a eu une « demande orale de l’Opam de modifications à apporter au diagnostic ». Le technicien diagnostiqueur devait « indiquer en conclusion que l’ensemble des matériaux [étaient]des matériaux liés, donc non friables ». Preuve que, maître d’ouvrage du chantier, l’Opam entend dicter ses conclusions à l’expert.

     

    SOS Amiante 06, 6 bis, rue Sainte-Claire, 06300 Nice. Contact : Michel Abada : michel_abada@hotmal.com

  • SANS FILET

    Notre Ségolène travaille sans filet,c'est sa méthode depuis plusieurs mois,elle avance une idée,attend les retombées puis adapte sa pensée suivant la réaction du peuple c'est une forme de démocratie participative.Les exemples sont nombreux,le dernier concerne la position de la Banque Centrale Européenne

    Ce qui est plus surprenant,c'est de voir le premier secrétaire du PS, si l’on en croit une dépêche, s’efforcer de nuancer les propos de Ségolène Royal en affirmant « que nous devons revenir à l’esprit des traités avant de vouloir les modifier ». Sauf erreur de ma part, il me semble pourtant que ce qu’a dit notre candidate figure dans la synthèse du Mans. Qu’il me soit permis de lui rappeler que ce n’était pas un point de détail. Et que l’ignorer serait une double faute : sur le fond comme sur la forme. Vis-à-vis des militants comme des 60% de socialistes qui ont voté NON le 29 Mai 2005, sans parler des deux tiers de la gauche qui a fait de même. Vient un moment ou les acrobaties linguistiques ne sont plus de mise

  • JUSTICE EST FAITE

    Ce que la justice n'a pas faite, la nature l'a faite!
    Allende n'est pas vengé mais le bourreau Pinochet est "ad patrès". 

    "Quand les voteurs votant se mettront tous d’accord Sur une idée sur rien pour que l’horreur se taise [...] Alors nous irons réveiller Allende" (Léo Ferré)


                                                                                            

    Au moment où disparaît Augusto Pinochet, une photo vient aussitôt à l'esprit : celle de Salvador Allende, mitraillette à la main au palais de la Moneda, à Santiago, quelques instants avant sa mort, lors du coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973. La dignité et l'honneur face à l'abjection et l'horreur. C'est peu dire que depuis plus de quatre décennies, Pinochet incarne la figure du salaud. Le souvenir des internés du stade de Santiago, des disparus, des tortures de l'ère Pinochet ne disparaîtra pas avec lui. Sa mort naturelle ne nous rend pas plus indulgents, suscitant seulement le regret éternel que cet homme, qui n'a jamais exprimé le moindre regret pour les crimes commis en son nom, n'ait pas été jugé. Il n'est pas passé loin de la justice à l'occasion d'un séjour à Londres en 1998, lors d'une vaine tentative du juge espagnol Baltasar Garzón de lui faire rendre des comptes. Et il serait assurément un client idéal pour la toute nouvelle Cour pénale internationale si ses crimes venaient à être commis aujourd'hui. C'est en pensant à des hommes comme Pinochet que le concept de justice internationale a progressé dans les consciences et dans les textes. Et il est permis d'espérer que Augusto Pinochet, ce qu'il a représenté, ainsi que les soutiens et les encouragements internationaux dont il a bénéficié (Henry Kissinger, qui a joué un rôle clé, mais jamais élucidé, dans cette affaire, bouge encore...), appartiennent réellement au passé. Le fait que le Chili soit aujourd'hui dirigé par Michelle Bachelet, socialiste et fille d'une victime de Pinochet, constitue de ce point de vue un symbole optimiste, et une ultime revanche sur le dictateur

    D'aprés un article de Libé

  • SI SI C'EST VRAI

                           

    En se rendant pour son premier déplacement de candidate au Liban, puis dans les territoires palestiniens occupés, et en Israël, Ségolène Royal n’a pas commencé par le plus facile. Mais elle a commencé par l’essentiel. C’est-à-dire par le coeur géopolitique de bien des conflits et de bien des discordes, et qui essaime jusque dans nos régions. Il faut, avant tout autre commentaire, lui savoir gré de ce choix. La suite, hélas, ressemble à une dérive. Le mot.La candidate socialiste avait raison de vouloir rencontrer ceux que la diplomatie occidentale, alignée sur la vision américaine, traite comme des pestiférés : le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien. Ils ont chacun à leur façon une légitimitédémocratique et populaire. Et c’est eux qu’il faut entendre et parfois contredire.

    Or, cette rencontre, qui était prévue, aurait eu l’avantage de contredire l’idéologie dominante dans les capitales occidentales selon laquelle la responsabilité du conflit serait aujourd’hui imputable au Hamas et à son refus de reconnaître Israël. Comme s’il n’y avait jamais eu de conflit israélo-palestinien avant le succès électoral du Hamas, en janvier dernier, et comme si, avant cette date, Israël avait déjà cent fois reconnu un État palestinien... Hélas, dans la hâte, Ségolène a opéré une brusque volte-face. « Pas question de parler aux responsables du Hamas », qui est « sur la liste des organisations terroristes », a-t-elle finalement commenté devant des responsables israéliens réjouis. Mais ce n’est pas tout... Ségolène Royal a ensuite spectaculairement réaffirmé son opposition au « nucléaire civil iranien ». Ou comment une bourde dans un débat télévisé (c’était contre Fabius et Strauss-Kahn) est en passe de devenir la politique de la France. Ni Ehud Olmert, ni George W. Bush n’avaient songé à aller si loin sur le dossier iranien. Mais ce n’est pas tout... La candidate socialiste a également justifié les survols des positions intérimaires des Nations unies au Liban par des appareils israéliens.« Je sais que ces survols sont liés à la défense de la sécurité d’Israël », a-t-elle finement analysé, deux jours après avoir dit le contraire au Sud-Liban.

    Et le pire est encore à venir... Car Ségolène Royal a aussi jugé « nécessaire » et « justifié » le mur, dont on sait pourtant qu’il empiète profondément dans les territoires palestiniens. Et elle a eu à ce sujet cette remarque ébouriffante : « Encore faut-il que les choses se fassent dans une bonne entente. » Exproprier, démanteler, coloniser, soit, mais dans la concorde. Ségolène Royal a fait le contraire de François Mitterrand. Lors de son voyage de 1982, l’ancien président socialiste avait pris soin de dire à chacun ce que précisément il ne voulait pas entendre. C’est ainsi que devant la Knesset, le Parlement israélien, il s’était prononcé pour un État palestinien

  • VUE BOUCHEE

    Le président américain George W. Bush a reconnu jeudi que ça allait “mal en Irak”.

    Plus de trois ans et demi après l’invasion de mars 2003 et le renversement de Saddam Hussein, 140 000 soldats américains sont toujours en Irak, l’insurrection se poursuit et les violences confessionnelles entre chiites et sunnites se multiplient et les forces américaines ont perdu à ce jour plus de 2900 militaires.

    Il ne doit pas regarder CNL