Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grosse colère - Page 6

  • BETISIER DE LA MISERE

    medium_histoire.jpg 

    J'ai retrouvé la fameuse déclaration sur Radio Luxembourg de l’abbé Pierre lors du très rigoureux hiver de 1954, meurtrier pour ceux que l’on appelait déjà les " sans-abri ".
    " Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée. Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre les hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous en prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l'âme commune de la France, merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : 5000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse, ne couchera ce soir sur l'asphalte ou les quais de Paris. Merci."
    Le lendemain, la presse titra sur " l'insurrection de la bonté ". L'appel rapportera… 500 millions de francs en dons et l’on oublia jusqu’à l’hiver suivant. " expliquait, un demi-siècle plus tard, l’abbé Pierre sous-entendant que la solidarité n’était plus de mise et que ses appels répétés tombaient désormais dans le vide politique

  • AIR TRISTE

    Pascal SEVRAN, médaille d’officier de la Légion d’honneur à la boutonnière (accrochée par Jean Pierre RAFFARIN) confirme dans un entretien à Nice Matin le mercredi 6 décembre ce qu’il a osé écrire dans son dernier bouquin :

    « la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique , Et alors ? C’est la vérité ! L'Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. J’écris ce que je pense. Si des gens bien au chaud dans leurs certitudes ne supportent pas d’entendre ça, eh bien… que les choses soient claires, je les emmerde…Il faudrait stériliser la moitié de la planète ! »

    Cet ex groupie de Mitterand qu’il « considérait comme un père » (du temps où il fréquentait Dalida et Bertrand Delanoë), vrai converti à Sarkozy qu’il « considère comme un frère » (il avait déjà opéré son virage à droite en soutenant la candidature de Chirac en 1995), ose affirmer ce genre d’horreur sans aucun complexe. Il déclare : « j’écris ce que je veux et je n’ai de comptes à rendre à personne. Je ne reconnais aucun juge, j’ai ma conscience ». Décidément, SARKOZY a une équipe de choc, tout à fait à son image.

    Quant à Ségolène ROYAL, il affirme (ça n'engage que lui !!) qu’il faut « la bénir pour nous avoir débarrassé de Jospin, de Martine AUBRY, de toute cette clique ».

    Sevran, tendance droite opportuniste, s’est dépêché de finir son interview parce qu’il avait Rendez-vous avec Jack LANG pour déjeuner ! (c’est vrai que Jack LANG au temps de la splendeur du Ministère de la Culture, l’avait chargé d’une mission officielle sur la chanson française.)

    Soit-dit en passant, il a été à deux doigts, cette année, de remporter  le  prix du 'Pire animateur ou chroniqueur tête à claque' aux « Gérard de la Télévision » (qui honorent les plus mauvais programmes et animateurs du petit écran.)

    Il l’aurait bien mérité !

    Le Parti socialiste a fermement  condamné ses propos, « véritable apologie du racisme et de l'eugénisme et a demandé à Patrick de Carolis, Président de France Télévisions, de sanctionner sévèrement leur auteur, dont les déclarations réitérées ne sont pas compatibles avec sa participation au service public de l'audiovisuel. Nicolas Sarkozy doit aussi dire publiquement s'il se désolidarise de Pascal Sevran, qui compte parmi ses soutiens les plus actifs. »

     

    La question doit être posée sérieusement  : Sevran a-t-il encore sa place à la télévision ? et ne doit-il pas aller « chanter la vie ailleurs ? » 

  • BALLE DE MATCH

    Cessons de les appeler supporters, voulez-vous ?
     Ils cessent de l'être, en tout cas, quand ils se transforment en brutes violentes, racistes et antisémites. Quand ils agonissent l'arbitre d'injures dégradantes. Quand ils tentent d'atteindre les gardiens de but avec des canettes au mieux vides, au pire aux trois quarts pleines. Quand ils jettent des fumigènes pour semer la panique dans les travées adverses...
     Le plus triste dans la tragédie du Parc des Princes, c'est qu'elle n'a surpris personne. On a presque fini par s'habituer à la sauvagerie de certaines hordes pour qui le sport n'est que le prétexte à un défoulement sans limite. Une sorte d'exutoire pour une haine rentrée.
     Quand les présidents de club prendront-ils résolument le taureau par les cornes en bannissant ces voyous indésirables en-dehors comme à l'intérieur des stades ? Une certaine confusion continue trop souvent de servir la relative impunité dont bénéficient certains supporters.
        

    Les événements dramatiques qui ont suivi le match PSG-Tel-Aviv ont provoqué une vague d'indignation dans le milieu du football comme dans le monde politique.Nicolas Sarkozy Le ministre candat de l'Intérieur fervent supporter du P.S.G a toutefois indiqué qu'il allait recevoir samedi matin les associations de supporteurs.«Que l'on trouve rien de mieux d'inviter les associations de supporteurs dont un certain nombre sont réputés être des agents actifs de propos, d'attitudes, de propagandes racistes, cela me paraît incroyable !» s'est insurgé le député PS Jean-Marie Le Guen. Il a dénoncé «la cacophonie gouvernementale» en s'étonnant que Villepin «demande des dispositions nouvelles» alors qu'une loi sur la violence dans les stades a été adoptée il y a quelques mois. Au vu de l'atmosphère délétère générée par ce genre de rencontres, une sorte de fatalité plane sur certaines réactions. SOS Racisme a ainsi estimé qu' «un mort à la fin d'un match, ça devait arriver». Et le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a «condamné le comportement ouvertement raciste et antisémite de ces supporteurs du PSG dont l'attitude violente a finalement entraîné la mort d'un homme.» «Bouleversé» par la mort d'un jeune homme, le président de la ligue nationale de foot, Frédéric Thiriez, a souhaité «trouver les moyens que ça ne se reproduise plus jamais». Alors que certains des éléments de cette horde de pseudo-supporteurs hurlaient des «Le Pen président !», le Front national a nié toute implication et menacé de «poursuivre en justice toute tentative d'amalgame». Quant au PSG, il a cru bon peaufiner sa fort mauvaise réputation en publiant un communiqué pour exprimer «sa profonde compassion à la famille du supporteur décédé», mais sans faire aucune mention des violences et des insultes racistes et antisémites... Un communiqué que SOS Racisme a jugé «indécent». Plus encore que les résultats du PSGCessons de les appeler supporters, voulez-vous ?

     
     Une affaire, une de plus, qui tombe mal pour le candidat de l'UMP qui a dû encaisser les résultats décevants des élections au sein de la police, qui donnent l'avantage aux syndicats dits « de gauche ». Une trahison qui fait mal venant d'une corporation choyée depuis 2002. Tout ça pour ça

  • FRECHE SUCRE LES FRAISES

    J’ai découvert avec stupeur ce matin dans le journal Midi Libre de nouvelles déclarations intolérables de Georges Frêche, lors du Conseil d'agglomération de Montpellier qui se tenait hier. Evoquant l'équipe de France de football, il a exprimé ces propos odieux : « Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. »

     

     

    Ces propos sont inadmissibles. Je les condamne solennellement. J’invite tous les socialistes à exprimer leur désaccord avec de telles déclarations et avec les idées qu’elles reflètent. D’autant que suite à ses propos qualifiant des Harkis de « sous-hommes », M. Frêche a déjà été suspendu pour 2 ans des instances du PS.

     

     

    La complaisance dont bénéficie Georges Frêche au Parti socialiste n’est plus tolérable. Je demande solennellement que les candidats à l’investiture du PS prennent clairement et politiquement leurs distances avec ces propos. En particulier Ségolène Royal qui reçoit l’appui de George Frêche et de ses bulletins de vote. C’est le moment de faire la preuve de ce que veut dire la rénovation de la politique et la République du respect dont elle se réclame
  • UN 17 OCTOBRE

     Il faut choisir à la Seine ou à la rue

     90 personnes réparties en 22 familles ont passé la nuit sur des lits de camp, place du Capitole,à Toulouse suite à leur expulsion lundi d'un lieu d'hébergement provisoire...

    "Qu'ils soient étrangers ou non, on ne jette pas des enfants dans la rue pour qu'ils y dorment. A chacun, dont l'Etat et la mairie de Toulouse, de prendre ses responsabilités", a déclaré Yvette Benayoun-Nakache, conseillère municipale de l'opposition.

    A la suite du désengagement financier de l'Etat le 21 août, la Ville de Toulouse et le Conseil  Midi-Pyrénées ont pris le relais financier de l'opération avant de l'interrompre lundi, provoquant l'expulsion des familles.

    La majorité des 48 enfants sont scolarisés normalement dans des établissements de Toulouse, selon les associations.

    Tout en se refusant à réagir officiellement, la préfecture  a déclaré lundi que "ces familles ont vocation à quitter le territoire français

    C'était le 17 Octobre 1961 à Paris suite à une manifestation pacifique contre le couvre-feu imposé aux Algeriens un certain Papon préfet de police donne carte blanche aux forces de l'ordre,des miliers d'Algériens sont arrétés et parqués dans des stades-déjà-la police tire sur le cortège matraque à mort et jette des manifestants à la Seine.

    Bilan officiel 3 morts mais des témoignages feront état d'environ 200 morts cette tragédie est imputable à Papon ainsi qu'à De Gaulle et son premier ministre Debré qui ont couvert l'ex-préfet de Constantine qui s'était déjà distingué à Alger en 1956 sans compter la période de l'occupation. 

     

     

  • LE CAC 40 EST A 5361,51 pts

    medium_faim1.5.jpgAu Kenya un enfant attendant sur ration alimentaire