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Grosse colère - Page 2

  • BENOIST APPARU MENT

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    Dans tous les centres d'hébergement, à partir de 18h, on dit aux gens qu'il n'y a plus de place", a expliqué Fabienne Binot, du syndicat Sud Santé Sociaux. (Malika Elkord - Le Nouvel Observateur)

    L'hébergement d'urgence est le thermomètre de la crise du logement. Depuis plusieurs années, les clochards ne sont plus les seuls à appeler le Samu social. Familles, femmes battues, migrants travailleurs pauvres viennent grossir les rangs des demandeurs d'accueil, renvoyés de centres d'hébergement en hôtels de transit, souvent tenus par des marchands de sommeil.

    C'est ce glissement infernal que l'Etat, qui finance à 92% le Samu social, veut enrayer.  Il n’y a pas de femmes avec des enfants à la rue a dit  le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu dont l'objectif affiché est de  remettre dans le circuit du logement des "publics fragiles, mais pas déstructurés".

    FAUX

     Le virage est brutal. Les crédits alloués à l'hébergement d'urgence sont frappés d'une baisse de 25% cette année. Sur 115.000 places disponibles en France, 4.500 places d'hôtel vont être supprimées pour être remplacées par des locations. Le ministère compte sur les "solibails", ces logements privés que des associations sous-louent. Le but : faire des économies, puisque chaque nuit d'hôtel coûte 17 euros à l'Etat. Benoist Apparu promet de créer 300 nouveaux solibails par mois d'ici la fin de l'année.

    En attendant... Le 20 juillet, deux tiers des demandes d'hébergement n'ont pu être honorées dans 34 départements hors Paris, selon une étude de la Fédération nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion sociale pour le quotidien "La Croix". Dans la capitale, ce n'est guère mieux. La mairie va verser une subvention au Samu social pour loger une centaine de familles envoyées aux urgences. En Ile-de-France, il manque 13.000 places d'accueil.

    Devant cette situation, Xavier Emmanuelli, président du Samu social, a claqué la porte . Benoist Apparu a beau assurer qu'"on ouvre des locations avant de fermer des places d'hôtel", les associations s'inquiètent. "Que va-t-on faire des gens d'ici là ?" s'interroge Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au Logement). "Avec ses calculs d'apothicaire, s'indigne-t-il, l'Etat condamne les gens à la rue." Lui qui avait mis tant d'espoirs dans la loi Dalo (Droit au Logement opposable) de 2007 est déçu. 20.000 familles reconnues prioritaires au regard des critères du texte sont toujours en attente. Le 2 août, les professionnels de l'urgence sociale se sont mis en grève. Benoist Apparu admet que la transition ne se fait pas sans heurts. Mais refuse de s'alarmer : "Après tout, 30.000 personnes à la rue, sur une population de 63 millions, c'est peu."

  • VU ET ENTENDU DANS LES MEDIAS

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    Il parait que madame est furieuse contre la presse qui a publié cette photo.

    Elle devrait plutot être furieuse contre le monsieur qui ne fait rien pour sauver cet enfant.

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    Entendu à la télé hier soir:"Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en juin +1.3% : "mauvaise nouvelle pour Sarkozy" dit le journaliste. La mauvaise nouvelle est surtout pour la personne qui se retrouve au chomage .

  • ERIK SAN LAZARO :CARREFOUR NE POSITIVE PAS

     

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    CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Vendredi dernier, clients et salariés du magasin Carrefour de La Croisette, à Charleville, ont été choqués par le comportement ordurier d'un directeur venu « mobiliser les troupes » à grand renfort d'insultes.

    ON savait que le monde de la grande distribution n'était pas tendre. Dans ce secteur d'activité plus que dans d'autres, les relations (qu'elles soient entre concurrents, entre fournisseurs et distributeurs, ou entre employeur et employés) tournent souvent au bras de fer. Des confrontations sans pitié à l'issue desquelles le perdant n'a plus qu'une alternative : accepter de passer sous les fourches caudines du vainqueur, si basses soient-elles, ou débarrasser le plancher séance tenante. Ici, on ne fait pas de sentiment, Monsieur, mais du commerce…
    Ce que l'on ne savait pas, en revanche, c'est que sous prétexte de mobiliser leurs salariés, certains dirigeants n'hésitaient pas à employer des méthodes que l'on croyait définitivement abolies, rangées au placard des mauvais souvenirs ou réservées aux (nombreuses…) bonnes pages de Zola.

    Clients et salariés choqués


    La scène ahurissante qui s'est déroulée pendant près d'une heure et demie, vendredi dernier en fin de matinée, au Carrefour de La Croisette, à Charleville-Mézières, est malheureusement de cet ordre. Ce sont des clients qui nous ont appelés, choqués par ce qu'ils venaient de voir et d'entendre. Compte tenu de l'ambiance délétère et effrayés par d'éventuelles représailles, les salariés ont préféré pour leur part rester muets. Quitte, pour certains d'entre eux, à rentrer à la maison les yeux rougis, ravalant à grand-peine des larmes de honte.
    Les témoignages que nous avons recueillis sont clairs et concordent : Erik San Lazaro, directeur opérationnel de Carrefour, était venu ce matin-là de Paris pour « inspecter » le magasin carolomacérien. Et sa visite a été d'une violence inouïe, tant physique que verbale. « C'était un homme d'une cinquantaine d'années, habillé en costume », nous ont décrit plusieurs témoins de la scène. « Il arpentait les rayons où se trouvaient des clients du magasin et insultait ce qui semblait être des employés. Je me souviens d'expressions franchement ordurières. Il criait, parlait de boulot de merde, de travail de merde, de rayons de merde. C'est un mot qui revenait régulièrement dans sa bouche. J'étais outré mais visiblement, personne n'osait lui répondre. »

    Crucifiés devant leur clientèle


    Non content d'humilier oralement et en public les salariés du magasin carolo, Erik San Lazaro s'est également permis à plusieurs reprises de jeter violemment dans les travées la marchandise qui, selon ses critères, n'était pas assez bien mise en valeur dans les rayons. On n'ose imaginer ce qu'ont pu éprouver les employés, crucifiés devant leur clientèle sans pouvoir piper mot, insultés pendant plus d'une heure par un individu vociférant et dont le comportement de voyou, n'eut été son grade de directeur opérationnel, lui aurait sans aucun doute valu d'être maîtrisé et expulsé manu militari par les vigiles du magasin. Coïncidence douloureuse, ces actes inqualifiables ont été commis alors même que dans une salle attenante, une autre partie des salariés était réunie pour procéder à la remise des cadeaux de la fête des mères ou des pères aux salariés concernés.
    Il va sans dire que nous avons à de multiples reprises tenté de joindre Erik San Lazaro pour qu'il nous explique les raisons qui avaient pu le conduire à adopter une telle « méthode » de management du personnel. Nous avions plusieurs questions à lui poser : est-ce une habitude pour lui de porter atteinte à la dignité de ses subordonnés ? Sa crudité de ton et de gestes était-elle préméditée ? S'agissait-il d'une méthode, odieuse mais efficace, destinée à pousser certains des employés vers la démission ?
    Mais sans doute moins à l'aise face à un observateur neutre que devant un auditoire déguisé en punching-ball et condamné à encaisser les coups les plus vils sans broncher, Monsieur le directeur opérationnel est resté inaccessible. Grand bien lui fasse…

    Jean-Claude ROUSSEL L'Union l'Ardennais

  • LAMPEDUSA

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    La crise migratoire qui se joue sur l’île italienne de Lampedusa, consécutive aux révolutions dans le monde arabe ,a pris un tour dramatique avec le naufrage cette semaine d’un bateau transportant environ plus de 200 personnes qui ont disparu en Méditerranée suite au naufrage d’un chalutier parti de Libye probablement en direction de Lampedusa .

    Le 6 avril dernier, un précédent naufrage avait fait plus de 150 victimes. Selon l’ONU, plus de 1 200 personnes fuyant la Libye ont trouvé la mort ou sont portées disparues depuis le début des violences en Libye.

    Probablement ces personnes sont-elles majoritairement des réfugiés, retenus depuis des années par le régime du colonel Kadhafi, qui fuient la Libye et sont en quête de la protection internationale à laquelle ils ont droit.

    Toute l’Europe tremble après 17 décès faussement attribués au « concombre tueur »,mais c’est l’indifférence qui prévaut autour de ces centaines de victimes en Méditerranée.

    Alors qu’au sein de l’UE, les outils et les moyens existent, comme les mécanismes de réinstallation des réfugiés que les États refusent d’activer, voire l’application de la directive 55/2001 qui octroie une protection temporaire en cas d’afflux massif, les responsables européens et français préfèrent , accuser les immigrés de tous les maux plutôt que de sauver des vies.

    C’est tout simplement insupportable qu’une crise humanitaire déjà pas très bien gérée, vient de basculer dans le drame.

    Quand le cout de l’inertie et de l’entêtement politique commence à se compter en vies humaines, c’est un point de non retour qui est atteint.

    L’instabilité politique sur la rive sud de la Méditerranée ,pousse de nombreuses personnes à migrer, souvent dans des conditions extrêmement précaires. Le naufrage de ces bateaux nous le rappelle douloureusement.

    La situation géographique de Lampedusa fait que ces nombreuses arrivées se concentrent sur un tout petit confetti de terre au milieu de la Méditerranée, qui n’est absolument pas en capacité de gérer cet afflux. Non que le nombre absolu d’arrivées soit insurmontable, mais 20 000 d’entre elles en quelques semaines, sur une île de 5 000 habitants, comportant un centre d’accueil de 800 places occasionne une crise humanitaire certaine . La mission regroupant sur place des équipes de Frontex, de l’UNHCR, de l’OMI et des ONG est complètement débordée et n’est pas soutenue par les autorités italiennes qui laissent pourrir la situation alors même qu’elles ont reçu des fonds pour agir.

    Il faut par ailleurs être précis lorsqu’on évoque ces populations migrantes et les amalgames proférés par certains ministres Français et Italiens ne doivent pas faire oublier un élément fondamental. Ces arrivées sont désormais « mixtes », mêlant migrants économiques -notamment les Tunisiens- et réfugiés, notamment des Somaliens, des Erythréens et des Soudanais, qui étaient retenus en Libye, et qui ont obtenu le statut de réfugiés par l’UNHCR. Leur situation, leur statut, les réponses à apporter, sont différents mais complémentaires.

    Les outils législatifs et financiers existent pour résoudre cette situation de crise, mais l’attitude du chacun pour soi continue de prévaloir parmi les gouvernements européens. Malgré la pression du Parlement et de la Commission européenne, le Conseil a refusé l’activation de la directive sur la protection temporaire en cas d’afflux massif. Il s’agit là d’une attitude irresponsable. Une fois de plus, les gouvernements sont toujours prêts à coopérer lorsqu’il s’agit de réprimer et aux abonnés absents lorsqu’il s’agit d’activer la solidarité. De même, pour les réfugiés venant de Libye, le dispositif de réinstallation est un outil tout à fait adapté, mais qui n’est pas utilisé.

    Ainsi faut-il le redire : la cécité volontaire des gouvernements des Etats membres et leur absence de solidarité sont des facteurs d’explosion. L’Union doit se mobiliser pour gérer la situation des migrants et elle en a les moyens.

  • LA FRANCE EST UNE REPUBLIQUE LAIQUE

     Le Premier ministre représentera la France à la béatification de Jean-Paul II,  c'est "particulièrement choquant", car "la France n'est pas la fille aînée de l'Eglise, c'est une République laïque".

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    Cette décision rompt avec une tradition diplomatique établie et respectée par tous ses prédécesseurs qui veut que notre pays ne se fasse représenter à ce type de manifestation que lorsqu'elle concerne un Français

     François Fillon sera le seul chef d'Etat ou de gouvernement étranger présent à cette cérémonie hormis les présidents polonais et italien.
    Venant de la part de Nicolas Sarkozy qui aurait même songé à s'y rendre personnellement, cette décision ne me surprend pas, mais elle reste particulièrement choquante.
     
    Je ne veux pas que Fillon me représente à cette cérémonie
     
     
    Je juge encore plus inadmissible et profondément déplacé que le porte-parole du gouvernement, François Baroin, ait osé justifier cette annonce par le fait que la France serait, selon lui, "la fille aînée de l'Eglise catholique".Phrase ridicule 

    Je rappelle à Baroin qu'aux termes même de sa Constitution, la France n'est d'aucune manière la "fille aînée de l'Eglise", mais une République indivisible, laïque, démocratique et sociale qui assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de religion et qui respecte toutes les croyances.

    Les déclarations de François Baroin illustrent jusqu'où est prêt à s'abaisser le pouvoir actuel pour des raisons électoralistes.

  • HALTE A LA TORTURE EN IRAK

    Halte à la torture en Irak 

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    Le 8 février 2011, Amnesty International lance un rapport « Corps brisés, esprits torturés – Violence et indifférence, le sort des détenus irakiens ».
    Ce rapport dénonce les détentions prolongées sans inculpation ni jugement de milliers de personnes – détentions durant lesquelles des actes de tortures et des mauvais traitements sont très fréquents.
    Signez la pétition :

    Retour à la page "Irak : corps brisés, esprits torturés"

    Pétition Premier Ministre de irakien, Nouri al-Maliki


    Excellence,

    Je m'adresse à vous pour vous exprimer notre préoccupation concernant la détention prolongée sans inculpation ni procès de milliers de détenus, et l'utilisation généralisée de la torture dans les prisons irakiennes. Je vous demande de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques et pour que la loi soit respectée.

    Amnesty International a relevé de nombreux cas de torture et autres mauvais traitements sur des prisonniers détenus dans des établissements irakiens, et ceci depuis longtemps. Entre autres méthodes, les victimes ont été soumises à des chocs électriques, ou ont été frappées avec des câbles en plastique. Les droits des prisonniers ont été systématiquement violés, au mépris des garanties figurant à la fois dans la législation irakienne et dans le droit international, notamment le droit de n'être pas torturé et le droit à être traduit sans retard devant un juge.

    Amnesty International reconnaît que l'Irak est confronté à de graves problèmes de sécurité, mais cela ne peut servir à justifier le fait que les autorités irakiennes ne fixent pas de garanties adéquates pour la protection des prisonniers détenus par leurs forces, contre la détention arbitraire, la torture ou autres mauvais traitements. Il est particulièrement inquiétant de noter que, malgré les signalements de torture et d'autres mauvais traitements par les autorités irakiennes, des milliers de détenus se voient encore refuser la possibilité de communiquer avec leurs familles et leurs avocats.

    Amnesty International appelle les autorités irakiennes à prendre d'urgence des mesures concrètes pour faire en sorte que les droits humains fondamentaux de toutes les personnes détenues en Iraq soient respectés. En particulier, nous pensons que les autorités irakiennes devraient instituer d'urgence des garanties adéquates pour protéger les détenus contre la torture et les autres mauvais traitements. Les autorités doivent également veiller à ce qu’aucun prisonnier ne soit détenu sans inculpation ni procès pour une durée indéfinie, et que tous les prisonniers aient la possibilité effective de contester leur détention devant un tribunal indépendant et impartial. Tous les prisonniers doivent être soit libérés, soit jugés pour des chefs d'inculpation clairement identifiés, avec toutes les garanties d'un procès équitable et sans recourir à la peine capitale.

    Je vous prie d’agréer, Votre Excellence, l'expression de ma très haute considération.












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  • SOUTIEN A JORDAN BROWN

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      Le 25 janvier 2011, les avocats de Jordan Brown ont défendu devant la Cour Supérieure de Pennsylvanie la nécessité que celui-ci, 13 ans aujourd'hui, soit jugé devant un tribunal pour enfants, conformément aux normes internationalement reconnues.
    Ses avocats ont fait part à Amnesty International de leur satisfaction relative au déroulé de cette audience: ils ont notamment mis en avant le fait que les trois juges de la Cour semblaient très intéressés et réceptifs aux arguments présentés par la défense.
    Néanmoins, cela n'indique en aucun cas que les juges trancheront en faveur de Jordan Brown en le renvoyant devant un tribunal pour mineurs: en effet, dans l'Etat de Pennsylvanie, une telle décision serait exceptionnelle dans la mesure où les mineurs accusés de meurtre au premier degré (avec préméditation) sont automatiquement renvoyés devant un tribunal pour adultes. Ainsi, malgré les milliers d'appels des sympathisants d'Amnesty International au Procureur ces derniers mois pour qu'il se range aux normes internationales en matière de justice pour mineurs, celui-ci a continué de défendre devant les juges la nécessité de juger Jordan Brown devant un tribunal pour adultes.
     
    jordan_brown_179_195.jpgJordan Brown vous remercie pour votre soutien.
    Le jeune garçon a écrit à Amnesty International pour remercier celles et ceux qui se sont mobilisés en sa faveur récemment.
    Amnesty International demande à ce que Jordan Brown soit jugé en tenant compte de son âge, et qu'il ne risque pas la condamnation à vie sans possibilité de libération conditionnelle, qui ne laisse de fait aucune possibilité de réinsertion (Voir notre communiqué de presse).

    La décision de la Cour ne sera vraisemblablement pas connue avant plusieurs mois.
    Nous vous en tiendrons informés dès celle-ci connue.
    Nous vous invitons à poursuivre l'action en incitant votre famille, vos amis, tout votre entourage à venir signer encore la pétition en sa faveur !
     
    Merci de votre soutien
    L'équipe "Protégeons les personnes"

    http://www.amnesty.fr/personnes_en_danger

  • REFLEXION SUR L'AGRICULTURE

     

    article_fne3.jpgL'agriculture intensive et les OGM pourrissent la France 

    Qu'on ne se méprenne pas, j'ai pourtant le plus grand respect pour le métier d'agriculteur où je compte beaucoups d'amis. Agriculteur, c'est probablement l'un des métiers les plus utiles et estimables. Evidemment ils travaillent dur, souvent pour des revenus de misère pour certains, est-ce une raison pour se voiler la face ?

    En France, il y a une espèce d'Omerta sur l'agriculture. Les agriculteurs sont des sortes de vaches sacrées auxquelles on ne peut pas toucher sans blasphémer. La preuve. Tradition, basses préoccupations électoralistes, peur de perdre les voix rurales, celles de la France profonde… Pourtant, au fur et à mesure de l'industrialisation de l'agriculture, des agriculteurs il y en a de moins en moins… mais électoralement, ça pese environ 15% .

     Qu'a-t-on fait de ces agriculteurs ? Des maillons de l'industrie agrochimique, subventionnés jusqu'au trognon, endettés jusqu'au cou, esclaves de leurs donneurs d'ordres et de leurs banquiers. Des boursicoteurs sur les marchés à terme, des pollueurs, voire des empoisonneurs, même si c'est à l'insu de leur plein gré. Pris dans une logique de remboursement de leurs dettes, ils n'ont même plus la possibilité de s'élever et d'avoir un regard critique sur ce qu'il font : de la merde !

    Des cochons (ou des poulets) industriels entassés à outrance dans des camps de concentration, bourrés de médicaments, et nourris de soja OGM brésilien obtenu par déforestation. Des poules coincées dans des cages qui pondent sur des bandes transporteuses. Des pommes tartinées de plus de 20 couches de pesticides. Du blé tellement aspergé d'engrais et d'herbicides que le sol est mort. Lisez donc les livres de Fabrice Nicolino  !

    Tiens, reprenons le problème des algues vertes, le littoral breton est pourri de ces saloperies. Les Bretons ne peuvent même plus boire l'eau de leur robinet, farcie de nitrates.

    L'agriculture, dans la bouche de nos politiciens, est censée être le fer de lance de l'économie bretonne : elle est au contraire en train de la faire crever !

     Cette  affiche choque au point d'être enlevée dans les couloirs du métro parisien mais pas les algues vertes !

    La photo de FNE, qui montre un gamin pataugeant dans les algues vertes, est certes choquante. Mais elle n'est pas truquée. Elle a été prise sur l'immense, et normalement superbe, plage de Saint-Michel en Grève, dans les Côtes  d'Armor, la plus touchée de la région. C'est là que Fillon, était venu faire un discours en 2009 .

    Pour les curieux, voici la carte des zones touchées : il n'y a pas que Saint Michel en Grève et la baie de Saint Brieuc : il y en a partout !

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    Comme Bruno Lemaire, Fillon refuse de dire le moindre mal des agriculteurs. C'est ainsi que dans son discours sur la plage la plus pourrie de Bretagne, il n'a même pas été foutu d'évoquer une seule fois la responsabilité de l'agriculture dans la catastrophe ! Et on se souvient forcément de la fameuse sortie de Sarkozy l'an dernier au salon de l'agriculture : "L'environnement, ça commence à bien faire". Et la pollution, ça commence pas à bien faire ?

    [EDIT 18/02/2011 :  le député de Lamballe (en plein coeur du pays du cochon dans les Côtes d'Armor), l'UMP Marc le Fur est l'auteur d'une loi qui a fait passer en 2010 la taille maximale des élevages de porcs de 450 à 900 têtes ! Et son projet initial en prévoyait 2000 ! Hallucinant ! 

     Pourtant, tout le monde le sait, l'agriculture intensive est LA SEULE RESPONSABLE de la situation. Ce n'est d'ailleurs pas un secret, c'est même écrit noir sur blanc sur le site du ministère

    "Le nitrate provient aujourd’hui essentiellement des activités agricoles, notamment de l’épandage d’engrais azoté d’origine minérale ou organique (engrais de ferme, issu des déjections animales : lisier ou fumier - forme liquide ou solide).

    En Bretagne :
    - 1/3 de l’azote épandu est de l’engrais azoté minéral ;
    - 2/3 de l’azote épandu est de l’engrais azoté organique issu des déjections des vaches (57%), porcs (31%), volailles (12%).

    Seule une partie de l’azote est absorbée par les plantes, et le reste se diffuse dans la nature (eau, sol, air). L’eau chargée en nitrates ruisselle depuis les champs, rejoint les rivières puis la mer."

    C'est clair, non ?

    Environnement_medium.jpgLemaire, dans sa diatribe contre les pourfendeurs de l'agriculture, prononce cette tartufferie magnifique : "Nous continuerons à les aider à aller vers davantage de bio". Plutôt cocasse de la part d'un ministre qui vient de diviser par 2 pour 2011 la déduction fiscale accordée aux agriculteurs bio ! 

    La vérité est simple : en France, il n'y en a que pour l'agriculture productiviste, qui est parfaitement incompatible avec toute forme d'écologie. (Et je ne parle même pas des OGM !)  Il n'y a rien à amender, il faudrait tout rebatir en partant d'une feuille blanche.
    Et plutôt que de pourfendre ceux qui ne font que crier leur indignation, les politiciens feraient mieux de s'y mettre. Et je ne parle pas des mesurettes  : 134 millions sur 5 ans, principalement pour observer le phénomène (on se contente de mesurer les rejets, pas de les limiter) et faire du traitement esthétique des désagréments (des tracteurs pour ramasser les algues avant l'arrivée des touristes). Pour fixer les idées, 134 millions, ce n'est même pas le coût de l'Air Sarko One (173 millions), et sur 5 ans, c'est 100 fois moins que le coût de la baisse de la TVA sur la restauration…
    Rien à voir avec les mesures drastiques qui s'imposent :

    - Trouver et juger les andouilles qui ont réussi à concentrer 10 millions de cochons en Bretagne dont 5 sur le seul département des Côtes D'Armor (soit 10 cochons pour un habitant).
    - Trouver et juger les profiteurs du système, et confisquer leurs biens mal acquis, au même titre que l'on traque aujourd'hui ceux de Mobutu, Bongo, Sassou, Ben Ali et Moubarak.
    - Répartir de manière harmonieuse les élevages sur toute la France. Plus d'élevages, beaucoup plus petits, et plus proches.
    - En conséquence, diminuer  la consommation de viande. Manger de la viande, cela devrait être  festif… Plutôt que de bouffer tous les jours de la saloperie de jambon polyphosphaté, du saucisson plein de graisse, de sel et de conservateurs, ou du steak haché infesté d'Escherichia coli. La bidoche serait évidemment plus chère, mais on ferait coup double en mangeant mieux, moins souvent, et donc moins cher.

    On a bien sauvé les banksters à coup de milliers de milliards. On pourrait bien en sortir quelques dizaines pour libérer les agriculteurs du carcan de leur crédit, et les aider à se reconvertir, comme on a reconverti la sidérurgie, et comme on devra reconvertir l'automobile. Reconvertir, que dis-je, à revenir à l'agriculture paysanne,  celle qui redonne à l'agriculteur son aura bien mal en point, la seule qui soit "durable".

  • MARCHE POUR LE TRAVAIL DANS LES ARDENNES

    C’est en Ardennes qu’a eu lieu une marche, sans cris, sans débordements, mais plutôt dans un silence de mort, tel une procession un jour d’enterrement, pour manifester contre la désertification, la dés-industrialisation, la mort de l’emploi dans cette région.

    Un cercueil avec les 148 noms des salariés de Porcher devait être brulé, mais ce ne fût pas le cas. « Ce cercueil, c’est le symbole de nos années de travail. Il contient notre histoire. Nous le brûlerons le jour où nous fermerons définitivement nos grilles. Et j’espère que de ces cendres, la flamme de notre lutte pour l’emploi ne s’éteindra jamais » a déclaré un délégué FO.

    Cette manifestation très symbolique montre le désarroi des populations confrontées à la fermeture de leurs outils de travail. En plus des salariés concernés, ce sont les commerçants et les élus de la région qui manifestaient leur solidarité. Mais que peuvent-ils face à la pauvreté de leur tissu économique ?

    Partout en France, chez les salariés, la révolte gronde. Les conséquences de la crise ont eu des répercussions dans beaucoup de familles. Chômage, précarité, gel des salaires concernent au moins l’un de nos proches.

    Dans les Ardennes, comme dans toutes les régions de France où l’on s’éloigne des grandes villes, les entreprises se font rares. Mais il n’y a pas de fatalité, et les politiques ont leur rôle à jouer.

    On nous cite souvent en exemple l’Allemagne, et c’est à juste raison puisque ce pays est la première économie en Europe, la quatrième des plus performantes au monde, après les Etats Unis, la Chine et le Japon.

    Et nos Ardennes sont pourtant qu’à quelques 200 km de ce territoire où l’activité est importante, alors quelles différences ?

    Quand les industries ferment parce que l’activité n’est plus économiquement viable, elles doivent laisser place à des entreprises plus innovantes, et c’est ce qu’il ne se fait pas en France.
    Le pire est que nous le savons ! Déjà en 2007, les deux candidats parlaient d’une capacité supplémentaire d’1.5 millions d’emplois au sein des PME. Si l’Allemagne est à prendre en exemple, c’est pour sa politique d’aide aux petites entreprises dans les domaines des biens d’équipements, des technologies du futur, celles qui permettent d’innover.

    C’est ainsi que s’est développée depuis plus de dix ans une activité importante dans les PME et PMI qui travaillent dans les énergies renouvelables (pompes à chaleur, photovoltaïque, etc..).
    Couplé à un système de portage, sorte de super sous-traitance, l’esprit d’entreprise s’est fortement développé.

    Lorsqu’un pays développe une économie aux marchés porteurs, en faisant de l’innovation industrielle un enjeu, cela se traduit par des ventes. C’est ainsi que l’Allemagne est devenue le plus important exportateur du monde. Sa balance commerciale est positive, quand celle de la France est négative depuis quelques années déjà .

    Nous faisons là le constat que la France ne produit plus de produits qui se vendent.

    Si tout n’est pas comparable avec l’Allemagne, le coût du travail, le temps de travail et son organisation, peuvent être rapprochés car quasiment identique. Ceux qui prétendent le contraire à droite ne prennent pas leurs responsabilités.

    Il est encore temps de changer.

  • VITE A VOS CLAVIERS

     

        VAZGEN, 6 ans, arrêté dans son école, placé en centre de rétention vendredi 7 janvier. Ils ont osé... ! 
            http://www.educationsansfrontieres.org/article33572.html  (cliquez sur ce lien pour lire les détails)

    VITE ! écrivez, faxez, téléphonez au préfet de Haute-Loire.

    Vous pouvez utiliser le modèle de lettre ci-dessous (Attention à éviter les propos évoquant l’enfermement des enfants en d’autres temps, si vous ne voulez pas être accusé de diffamation)

    Effacer les traces des expéditeurs précédents.

     

    Monsieur le Préfet,

    Je suis au courant de la façon dont a été arrêté, le 7 janvier 2011, dans son école de Langeac, le petit  VAZGEN (6 ans), sans souci pour le choc des autres enfants.

    Il a été transporté en voiture au mépris des règles du code le la route que vous êtes chargé de faire respecter.

    Il est enfermé en centre de rétention et privé de l’école à laquelle les conventions internationales et le loi française lui donnent droit.

    NON ! La place d’un enfant n’est pas en centre de rétention. 

    Je vous demande donc instamment de le libérer ainsi que sa famille dont les dossiers sont encore à l’étude et qui courrait de grands risques de persécution si l’asile lui était refusé.

    Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations citoyennes.

    Signature : …

     

    Adresses prêtes à être copiées-collées dans votre bande adresses : 

    richard.didier@haute-loire.gouv.fr;   denis.conus@haute-loire.gouv.fr ;  robert.rouquette@haute-loire.gouv.fr   ; josette.crespin@haute-loire.gouv.fr ; sylvianne.groll@haute-loire.gouv.fr ; michel.bart@interieur.gouv.fr ; guillaume.larrive@interieur.gouv.fr ; Jean-marc.berlioz@interieur.gouv.fr ; secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr; stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr ; maxime.tandonnet@elysee.fr; resf06@gmail.com;

     

    Tél : 04 71 09 43 43  fax : 04 71 09 78 40 et    04 71 09 98 19 

     

    Quand on n’a pas de fax : http://www.alliancemca.net/faxgratuit.html