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Grosse colère - Page 5

  • LETTRE AU PREFET:A FAIRE SUIVRE

    Jeudi 12 février à 8h45

    lettre au préfet de Saône et Loire pour demander la libération d'Ogima

     

    Proposition de courrier:

    Monsieur le préfet,

     

    Ogima Tsasa Nduka a été arrêté le 22 janvier 2009 à Montceaux-les-Mines entre chez lui et le lieu où il entraîne régulièrement et bénévolement les jeunes au foot en salle.

    Vous l'avez fait placer en en rétention et il a été conduit en voiture au Mesnil-Amelot où il est arrivé vendredi 23 au soir après la fermeture du bureau de la Cimade pour le week-end.

    Irène NZUZI DIANZENZA, sa compagne depuis 4 ans, également originaire du Congo (RDC), est naturalisée française depuis 2008, après avoir obtenu le statut de réfugiée et être arrivée mineure en 2003 en France, prise en charge par l'ASE.

    Ils ont un fils de 15 mois, NEPHETHALI, né le 25 octobre 2007 à Montceaux

    les mines (71). Les parents de Ogima Tsasa Nduka sont décédés depuis 15 ans pour la  mère et 11 ans pour la mère.

    Sa famille et sa vie sont en France. Sa soeur Jeannine, arrivée en même temps que lui, pour rejoindre leur oncle paternel, est titulaire d'une carte de résident de 10 ans et est mère d'une fille française. Leurs 3 oncles paternels vivent en France, titulaires de cartes de 10 ans, l'un à Noisy le sec, le 2e à Paris 18e est père d'un enfant français, le 3e au Raincy est père de 2 enfants français. Leurs 2 tantes paternelles ont également des cartes de résident, l'une à Paris 18e est mère d'un enfant français, l'autre vit à Sarcelles.

    Comme vous le voyez, la vie d'Ogima est en France auprès de sa famille, donnez lui la chance d'élever son enfant et à cet enfant celle de connaître son père.

    Ogima passe en appel de jugement aujourd'hui à 10h, à la cour d'appel du TGI de Paris , 3 quai de l'horloge , comptant sur votre humanité nous vous demandons Monsieur le préfet de Libérez Ogima Tsasa Nduka

     

     

     

     

    Fax de la préfecture : 03.85.39.17.16

    Email : courrier@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    prefecture 71

    michel.lalande@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Directeur de cabinetchristian.chassaing@saone-et-loire.pref.gouv.fr

     

    Secrétaire générale marie-francoise.lecaillon@saone-et-loire.

     

    Chef du bureau immgration

    frederic.joyet@saone-et-loire.pref.gouv.fr

     

    IL y a moyen d'écrire à la Préfecture directement sur son site : Site de la

    Préfecture,WWW.saone-et-loire.pref.gouv.fr

    <http://www.saone-et-loire.pref.gouv.fr/> 

    puis vous cliquez sur "Une question ?" à gauche de l'écran, ce qui vous

    permet de créer un message ; Dans l'espace de message, après avoir décliné

    votre identité, vous collez le texte que vous désirez envoyer , à qui de

    droit, et vous le signez en retapant vos prénom et nom ; Vous envoyez.

     

     

    Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

    Secrétaire général : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

    Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr

    Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr

    Conseillère en communication : laure.frugier@iminidco.gouv.fr

     

    Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

     

    Elysée fax : 01 47 42 24 65

    http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

    Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

  • ENVOYER LA PETITION

    "Monsieur le Préfet ..."

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'attention de M. le Préfet de Police de Paris,
    9 Bd du Palais
    75195 Paris cedex04

    "Monsieur le Préfet,

    Nous vous demandons la remise en liberté de M. Bakari KOMA , né le 01/11/1978, de nationalité malienne, et en rétention à Cité depuis le 17/12/2008.

    M. Bakari KOMA est arrivé en France en 2000.
    Il partage sa vie depuis 2004 avec Mama KOMA, de nationalité française.

    En 2006, un petit garçon, Bamanda est venu agrandir la famille. Il est bien connu de la crèche éclatée située sur le plateau Saint Jean de la ville de Beauvais (OISE) où réside la mère et l'enfant.

    Faute de moyens suffisants pour vivre de façon indépendante, ces derniers sont hébergés chez les parents de Mama et Bakari y habite de façon secondaire. Ayant trouvé du travail sur Paris, il y a élu domicile dans un petit appartement où il vit chez son frère ( les frères de Bakari sont en situation régulière en France). Régulièrement, il est à Beauvais et régulièrement il pourvoit aux besoins de sa femme et de leur enfant.

    Mama Koma aurait bien voulu en témoigner au TGI de Paris devant le Juge de la Liberté et de la Détention mais elle n'a pas eu droit à la parole.
    C'est donc de la ville de PARIS que M. Bakari KOMA faisait de nouvelles démarches avec Mama pour une demande de régularisation pour vie privée et familiale en tant que parent d'enfant français.

    Ayant été convoqué à la préfecture de police de Paris au guichet le 17/12/2008, Bakari s'y est rendu avec Mama espérant y trouver les papiers attendus mais il a été arrêté, mis en rétention et avisé d'une prochaine expulsion vers le Mali
    .

    Monsieur le Préfet,

    parce qu'il est en France depuis 9 ans,

    parce qu'il partage la vie avec une femme de nationalité française,
    parce qu'il travaille et fait vivre sa famille,
    parce que son fils, Bamanda, âgé de 2 ans, a besoin de lui,

    Nous vous demandons avec confiance et détermination de procéder à une régularisation pour raisons humanitaires de la famille KOMA et à mettre tout en œuvre pour que M. Bakari KOMA retrouve les siens au plus vite.


    Paris, le 21 décembre 2008.

    Juan."
    Merci à RESF pour leur vigilance permanente.

    Préfecture de Paris : Fax ou mail
    Fax : 01 53 71 67 23
    Mail :
    Par lettre à M. le Préfet de Police, 9 Bd du Palais 75195 Paris cedex04

    Pour réconforter Bakari, cabine téléphonique 01 43 29 49 58 (demander Bakari)

    Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
    Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
    Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
    Directeur de cabinet : philippe.bart@iminidco.gouv.fr
    Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
    Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
    geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
    Service presse elisabeth.boucher@iminidco.gouv.fr
    à Matignon :
    http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
    Elysée fax : 01 47 42 24 65
    http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

     


  • REIMS-DIJON :0-1

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    Reims-Brest : 0-1 - Match de bas de classement entre le Stade de Reims, avec une seule victoire au compteur et le Stade Brestois. Pour la première fois, Corentin Martins en tant qu'entraîneur temporaire, était assis sur le banc des visiteurs. Pour cette première rencontre dans un stade Auguste-Delaune rénové,le gardien rémois Liébus faisait des merveilles par trois fois dans le premier quart d'heure. Le poteau repoussait une tête de Mandanne (50e). En face, Elana évitait le pire à Brest en sortant dans les pieds de N'Zigou (85e) Dans les dernières secondes, Ferradj inscrivait le but de la victoire sur un ballon repoussé par Liébus (0-1, 90e). Cette défaire laisse les Rémois à la dix-neuvième place alors que Brest prend un peu d'air avec la dix-septième place

  • LA FAIM DANS LE MONDE

    923 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-alimentation (augmentation de 75 millions en 2008). Un enfant de moins de 10 ans meurt des conséquences de la faim toutes les cinq minutes. En plus, nombre des pays touchés ont eu à faire face à des tempêtes, des cyclones : ça n’arrange rien.

    Il faudrait 30 milliards de dollars par an pour éradiquer cette sous-alimentation. Environ 3 milliards de dollars permettraient de traiter les personnes atteinte de malnutrition aigüe sévère. C’est beaucoup… Les États riches font ce qu’ils peuvent…

    D’autant qu’il y a “la Crise”…

    Les États occidentaux ont dû piocher dans leur bas de laine pour rendre le sourire aux banques : les États-unis ont pu trouver 1200 milliards de dollars (700 milliards du plan Paulson, nationalisations, soutien aux fonds monétaires…) et les Européens ont fait encore mieux puisqu’ils ont dépassé les 2000 milliards de dollars ! C’est que là, il y avait vraiment urgence !

    Mais promis, dès que ça ira mieux, ils tenteront de trouver quelques millions de dollars pour les autres, ceux qui meurent de faim, là-bas, en Afrique. Et ailleurs.

  • RAS LA FRAISE

    Ras la Fraise !

    Depuis la fin du mois de janvier, des fruits et légumes de printemps et d’été ont fait leur apparition dans les grandes surfaces. C’est pour nous l’occasion de réfléchir à cette pratique de consommation et à ses conséquences éthiques, écologiques mais aussi sanitaires.

    Afin de mettre les distributeurs face à leurs responsabilités, nous lançons un gros « Ras la fraise » et leur demandons de modérer les importations de fruits et légumes hors saison.

    Pour un peu plus de bon sens et le retour des saisons dans les rayons des supermarchés, signez notre manifeste !

  • FROMAGES AU LAIT CRU EN VOIE DE DISPARITION

    ATTENTION, Fromages en voie de disparition

    Bleu de Termignon, vacherin des Bauges, vacherin d’Abondance, persillés de Tignes des Aravis ou de Semnoz, reblochon du Mont-Cenis, colombier des Aillons, galette du Mont-d’Or, ... et une multitude d’autres fromages dont on a oublié le nom ont complètement disparus ou sont en passe de s’éteindre... En 30 ans, plus d’une cinquantaine de fromages ont ainsi été rayés de la carte et des rayons de nos supermarchés assassins ! Alors que la proportion des fromages industriels ne cesse de croître, celle des fromages au lait cru diminue pour ne représenter aujourd’hui qu’environ 7% de notre consommation. Si les Français sont les 2ème consommateurs de fromages au monde avec 25 kg par personne et par an, ce chiffre cache pourtant une réalité cruelle pour les fromages de terroirs. Les causes de ce désastre en marche : une uniformisation du goût galopante qui laisse de moins en moins de place à l’expression et à la diversité des goûts, des productions artisanales qui jettent l’éponge faute d’encouragements, des pressions sanitaires sporadiques qui laissent planer des dangers chimériques... et aussi, une confusion des genres savamment entretenue dans laquelle on y perd son latin.

    Saviez-vous que seulement 13 % des fromages consommés sont des AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) et, que malheureusement, près de la moitié d’entre eux, est fabriquée avec du lait pasteurisé ? Un véritable coup de canif dans le contrat dont tous les amateurs de fromages et gastronomes devraient s’émouvoir. Cantal, maroilles, munster, bleu d’Auvergne, morbier, bleu de Gex, fourmes d’Ambert et de Montbrison, chaource, langres ... fabriqués au lait pasteurisé, ont le droit à l’étiquette AOC ! Si l’étiquette est trompeuse, le goût, quant à lui, ne peut faire illusion... Nul besoin d’être un gastronome averti pour faire la différence. Un fromage au lait cru, fabriqué et affiné dans les règles de l’art, est incomparable en goût et en saveur. Comme un vin, il révèle le caractère et l’identité de son terroir ; il émerveille nos sens. D’ailleurs, les jeunes enfants ne s’y trompent pas : ils préfèrent spontanément les fromages typés au lait cru... !

    Alors pourquoi s’en priver. On a même tout à y gagner ! Côté santé, l’apport nutritionnel d’un fromage au lait cru est sans commune mesure avec une pâte industrielle vidée de toute substance vivante. Côté porte-monnaie, il est fort à parier que tout compte fait, une création industrielle « marketée » à grand renfort de publicité soit plus chère. II suffit de regarder le prix au kilo ! Enfin, côté plaisir, vous serez comblés ! À toutes ces bonnes raisons vient s’ajouter celle du geste citoyen qui rend hommage au travail de ceux qui respectent le terroir et luttent, contre vents et marées, pour maintenir des savoir-faire millénaires et des secrets de fabrication qui se sont transmis de père en fils. Si tous les amateurs éclairés, les amoureux de bonne chère et les jeunes générations ne prennent pas en main notre mémoire collective, notre « exception fromagère » unique au monde, sera dans peu de temps de l’histoire ancienne !

  • RESF

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  • AIRBUS

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  • CREUSER LA TOMBE

     

    CREUSER LA TOMBE DE SON PERE
    A Laon, dans l'Aisne(02), un jeune homme de 22 ans a enterré avant-hier son père de 55 ans après avoir creusé lui-même la tombe, faute d'argent pour pouvoir payer les pompes funèbres. Révélée par le quotidien régional L'Union, l'affaire a suscité émotion et colère chez les habitants de la région, qui ont fait des dons au jeune chômeur, qui devrait ainsi recevoir entre 1000 et 2000 € mais le mal est fait.
    "On a préféré creuser, comme ça, ça nous coûte moins cher, a relaté Hervé Féton. On était quatre à creuser. [...] La première facture était à 1700 €. L'entreprise des pompes funèbres l'a descendue à 1200". Le jeune homme, "en recherche d'un emploi, à Laon, en plomberie ou espaces verts", pourrait recevoir 450 € du Centre communal d'action sociale (CCAS) où il s'est rendu lundi pour évoquer les obsèques de son père. 
    Une trentaine de personnes et des journalistes ont assisté aux obsèques. Le corps a été mis en terre dans un cercueil en chêne, après un office religieux . Une croix de bois, portant le nom et les dates du défunt écrits à la main, a été plantée sur la tombe comme unique ornement funéraire.
    "C'est de plus en plus souvent qu'il y a des gens qui sont embêtés, ont indiqué les pompes funèbres-privées- Robert Sautier de Laon. Ils sont au RMI et quand ils ont un deuil, ils n'ont pas de sous pour faire face".
    Le jeune homme aurait des rendez-vous avec une assistante sociale et la Mission locale pour ses problèmes d'emploi. Il devrait continuer d'occuper le logement HLM de son père qui n'a pas laissé de dettes. Pour combien de temps avant de partir à la rue
    L’histoire de ce fils obligé,par notre société réputée prospère (Total a enregistré en 2006 un bénéfice net ajusté de 12,585 milliards d'€, en hausse de 5% sur 2005, grâce à la flambée des prix du pétrole. Le chiffre d'affaires a atteint 153,802 milliards d'€, en hausse de 12%) d’appeler à la rescousse ses copains pour creuser en pleine terre de France une tombe pour y placer le cercueil de son père prend toute sa valeur symbolique. Elle illustre la fracture toujours plus large qui existe entre les classes sociales actuelles. Elle a retrouvé probablement la dimension qu’elle a eu à la fin du XIX° siècle entre les maîtres des forges et les miséreux auxquels ils consentaient la charité. Sans tomber dans le caractère exceptionnel de tels faits, il faut cependant reconnaître objectivement que des événements tout aussi révélateurs se produisent quotidiennement.
    Cette dégringolade va miner le milieu économique et l’on en verra les conséquences qu’à la rentrée 2007.
    Mais d’ici là la bagarre sur les chiffres des programmes sera oubliée. On rasera gratis et on ne se regardera plus dans la glace tous les matins. Par contre il faudra peut-être avec quelques copains convaincus aller creuser un trou pour y enterrer nos illusions.

  • LA GUERRE DES ENFANTS

    LA PALME A LA BIRMANIE

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    Parmi les 41 pays qui les exploitent (contre 30 il y a trois ans) la palme revient à la… Birmanie: les enfants soldats y seraient quelque 50.000. S’ils sont aujourd'hui moins nombreux au Proche-Orient ou en Amérique latine, en raison de la réduction du nombre des conflits ils seraient 120.000 dans les différentes guerres d'Afrique, et combattent aussi dans les rébellions des Philippines, de Papouasie-Nouvelle Guinée, et les conflits de Macédoine, de Colombie. Fréquemment drogués pour devenir insensibles à la peur et à la violence ils entrent dans le monde des adultes par la pire des portes, celle du crime, de l’assassinat en bandes organisées, du pillage, de la violence à l’état pur.

    Parmi eux un tiers environ, soit 120 000, seraient enrôlés en Afrique (Soudan, Somalie, République centrafricaine, Ouganda, Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, République du Congo, Guinée, Sierra Léone, Liberia, Côte d’ivoire, Tchad, Angola). 20 à 30 000 se trouveraient dans la seule République Démocratique du Congo (soit près de 10 % des enfants soldats dans le monde). Bien que l’Afrique soit le continent le plus touché, la participation des enfants au conflit armé est un problème à l’échelle mondiale, depuis le Myanmar en Asie où l’on dénombre 70 000, jusqu’aux " Little Bees " de Colombie recrutés dans les groupes paramilitaires et les milices privés, aux bombes humaines juvéniles de Palestine, en passant par l’Europe et des enfants ont été recrutés lors du conflit en ex-Yougoslavie. Nombreux, bon marché, malléables et facilement remplaçables, leur recrutement touche essentiellement des groupes vulnérables socialement (orphelins) ou économiquement dans des périodes d’affrontements qui détruisent tout le tissu social organisé.ecrutés par la force et arrachés à leurs familles par des groupes armées, les enfants soldats sont habituellement endoctrinés et utilisés par des groupes informels de rebelles à une autorité quelconque. On estime qu’il y en aurait dans le monde un peu plus de 300 000 dans des conflits touchant des pays comme le Sri Lanka, la Colombie, la République Démocratique du Congo, le Népal ou la Sierra Leone. Mais à ce jour on n’avait pas imaginé que des mineurs occidentaux puissent être expédiés, en toute connaissance de cause, dans l’enfer irakien par les " donneurs de leçon ".

    Dans certains pays, en Afrique en particulier, des enfants, le plus souvent orphelins ou séparés de leur famille, sont enrôlés de force dans l'armée ou dans des bandes qui luttent contre les gouvernements au pouvoir. En Angola, par exemple, ils étaient ainsi 3000 à avoir reçu, dès l'âge de 10 ans, un uniforme, des bottes et une mitraillette. Placés en première ligne lors des attaques, mais souvent livrés à eux-mêmes lors des replis, ces garçons ont participé à plusieurs batailles, ont connu la faim et la peur et se souviennent d'avoir tué des soldats ennemis pour se défendre. Ils n’auront jamais plus d’enfance ou d’adolescence