Devedjian: Union pour le Mépris Parlementaire
Et voilà donc le vrai visage de l'UMP Patrick Devedjian. On savait se parti plein d'homophobes (la réélection de Vanneste et son maintien en était une bonne preuve), plein de catholiques extrémistes (Christine Bouttin, ça vous dit quelque chose ?) et voilà le visage d'une nouvelle fange : les sexistes machos d'arrière garde.
Donc Monsieur Devedjian, de visite à Lyon, est filmé et on voit une scène montrant le secrétaire général de l'UMP félicitant le député UMP Michel Havard d'avoir battu Anne-Marie Comparini, "cette salope !"
Du grand art ! Et une chance que TLM soit là pour filmer (c'est une chaîne locale lyonnaise).
Encore uen fois l'UMP ne sort pas grandit de cette affaire, dire que Devedjian est sont numéro 1....
A quel déchaînement aurait-on assisté dans le paysage audiovisuel français si n’importe quel " éléphant " avait barri aussi bêtement que Devedjian,
Cliquez sur la photo pour voir la scene

Geoges Brassens avait raison
Aussitôt on a assisté à une prise de position complémentaire de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, qui, hier matin s’est déclarée ” émue ” par le sort de ce vénérable entraîneur.



Après 10 ans d’exercice du pouvoir en Grande-Bretagne, Tony Blair tire sa révérence et laisse contraint et forcé le pouvoir à son acolyte Gordon Brown. Il est donc légitime de dresser un premier bilan de celui qui, au nom des socialistes anglais, prétendit incarner une relève à Thatcher. Je dis bien une relève et non une alternative car jamais Tony Blair n’a essayé d’incarner une politique substantiellement différente à celle de la droite conservatrice anglaise. Sur toutes les questions majeures il a poursuivi ce qu’avait fait Thatcher se contentant seulement parfois de quelques corrections marginales dans quelques secteurs précis. En matière économique, il a poursuivi la politique d’intégration de la Grande-Bretagne dans la globalisation financière en confortant la place de la City comme la première place boursière européenne, en permettant la progression du capital financier et plus particulièrement le développement d’un phénoménal secteur de l’assurance. Il s’est opposé à toute avancée concrète en matière de coordination des politiques économiques européennes refusant de faire entrer son pays dans la zone euro, s’opposant à toute harmonisation fiscale en Europe. Sur le front intérieur il s’est avéré incapable de redresser des services publics mis à mal par la politique thatchérienne et la seule nouveauté de sa politique aura consisté dans le développement des Partenariats Publics Privés qui accroissent encore plus la pression marchande sur ce secteur. Sur le plan social, mis à part l’instauration d’un salaire minimum jusque là inexistant, il aura poursuivi la politique de flexibilisation du marché du travail et repris à son compte les politiques de coupes sombres dans les allocations sociales au nom d’une prétendue lutte contre l’assistance qui sous le vocable anglais l’amènera à substituer une prétendu doctrine du workfare en lieu et place du welfare. Il s’opposera bec et ongles à toute avancée sociale dans l’Union Européenne allant même jusqu’à faire jouer son droit d’opt out pour ne pas voir appliquer à son pays la pourtant peu contraignante charte des droits fondamentaux. Le bilan social du blairisme n’est pas fameux. Si nominalement le taux de chômage a baissé cela ne fût qu’au prix d’une remontée spectaculaire des emplois précaires et mal payés contraignant de nombreux salariés à en occuper deux, d’une hausse inquiétante de l’emploi des vieux conduits par nécessité à poursuivre une activité salariée et souvent très mal rémunérée. Enfin sur le front international il aura été l’allié indéfectible et zélé de l’administration américaine allant même jusqu’à assumer tous les mensonges de l’administration Bush pour engager son pays dans l’aventure sanglante irakienne. Tony Blair a voulu convertir les socialistes anglais au libéralisme et il a pour cela développé une théorie politique adaptée à cet objectif qui prit le nom de Troisième voie. Certains diront qu’au final les anglais vivent un peu moins mal que sous Thatcher. C’est peut-être vrai mais cela représente un bien maigre bilan pour quelqu’un qui a exercé le pouvoir pendant dix années bénéficiant de confortables majorités parlementaires pour le soutenir. Restera comme seul acquis de son bilan son implication décisive dans le processus de paix en Irlande du Nord et une exercice du pouvoir moins formel en apparence. Maigre bilan, très maigre bilan ! Son successeur s’annonce comme le continuateur de sa politique. Rien que de très normal pour celui qui fût son complice dans la prise du pouvoir dans le Labour et dans le pays. Il fût aussi son fidèle ministre des finances, bras armé de sa politique. Il cherchera peut-être à s’en démarquer sur quelques aspects de forme. Sur le fond, rien n’évoluera en Grande-Bretagne sans pression politique majeur de la part des adhérents du Labour lui-même.

Quand Ségolène Royal a signifié à François Hollande qu'il devait « quitter le domicile », duquel s'agissait-il ? Le privé ou le professionnel ? Seulement l'appartement du couple à Boulogne-Billancourt ou - aussi - le siège du PS rue de Solférino ? La valise à la main, le compagnon considéra peut-être que seul le sentiment était en jeu. Mais, au fond, que voulait-elle vraiment ? Son départ ou son job ? « Mais... les deux, chéri. Les deux. » (*)