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  • NON AU TRAVAIL DU DIMANCHE

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  • DISCOURS SUR LA MISERE..........1849

    Discours sur la misère" (Victor Hugo, 9 juillet 1849)

     

     

     

    miseria_Hugo

    (Clic sur l'image pour agrandir)

    "Miseria", dessin attribué à Victor Hugo

     

    "Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. (Réclamations - Violentes dénégations à droite)

    Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. (Nouveaux murmures à droite)

    La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. (Oui, oui ! à gauche)

    Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli. (Sensation universelle)

    La misère, Messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est, la misère ? Voulez-vous savoir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez-vous des faits ?"

    (Victor Hugo, extraits de "Actes et Paroles I, Assemblée législative", 1849-1851)

  • DROIT AU LOGEMENT

    Je vous ai parlé de la condamnation du DAL, pour avoir installé des tentes sur la voie publique . Voici la réaction de la Ligue des Droits de l'Homme sur ce fait .

     

    Communiqué LDH

    La condamnation de l’association Droit au logement (DAL) par le tribunal de police pour fourniture de tentes à des SDF permet de ne pas oublier que

     

    Ainsi donc, donner des tentes à des sans-logis c’est « encombrer la voie publique » : les personnes les plus démunies de la société ne sont que des gênes à la circulation. Étrange façon de marquer l’entrée en vigueur, dans moins d’une semaine, du « droit au logement opposable »…

     

    que, selon l’association qui se bat avec les SDF, la justice poursuit ou ne poursuit pas les militants. La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen proclame pourtant que « la loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ». Faut-il la faire lire à certains magistrats ?

     

    En tout état de cause, on sait à présent ce que signifie « droit au logement opposable » pour les gouvernants actuels : un discours de compassion, des promesses non suivies d’effet, et des poursuites pénales pour ceux qui ont l’audace de prendre les droits au sérieux. Au passage, la condamnation de DAL à 12 000 euros d’amende s’inscrit dans une stratégie d’étranglement financier des associations indépendantes des pouvoirs publics qui frappe tous azimuts sous couvert de réforme budgétaire.

     

     

  • INSANITE JUDICIAIRE

    Les mal-logés rue de la Banque en octobre 2007 (AP)

    Les mal-logés rue de la Banque en octobre 2007 (AP)

    L'Association Droit Au Logement a hier été condamné à une amende de 12.000 euros pour avoir installé des tentes rue de la Banque à Paris...  Motif retenu par la Cour : avoir "embarrassé la voie publique en y laissant des objets" (article R644.2 du Code Pénal)... La Cour n'a pas précisé si la voie publique était embarassée par les tentes... ou par leurs occupants... qui eux-mêmes embarassent l'Etat français, à commencer par notre ubuesque ministre de l'immigration Brice Hortefeux.

     Mais au delà de la condamnation, se pose désormais la question du droit à manifester pour ses associations qui oeuvrent pour le bien des mal-logés... Mal-logés, dont l'Etat français (encore lui) semble ignorer jusqu'à l'existence, préférant vider manu militari des Eglises que remplir des immeubles... Immeubles pourtant vides de tout occupant !!! Mais voire ces mal-logés s'installer dans la rue de la Banque ou au pied de Notre-Dame, ça fait désordre, c'est pas bon pour le tourisme... Et surtout, celà gêne une bourgeoisie bien pensante, qui se voit contrainte à se poser des questions sur le sort de miséreux, alors qu'elle a des soucis de bourse beaucoup plus importants par les temps qui courts !!!... Et que dire de cette justice qui, sous des motifs fallacieux, prend une décision inique... Vivement le 14 juillet 2009, que moi aussi j'aille déposer une gerbe... Celle-là sera pour le perron de l'Elysée... Et on pourra me condamner pour avoir embarassé la voie publique.

  • HALTE AU FEU

    23112008

    Jusqu’à présent j’avais refusé de m’exprimer publiquement sur ce sujet mais je le fais. J’ai été révolté par le comportement destructeur de Ségolène Royal. Si il y a bien des camarades qui pourraient se plaindre de certaines pratiques au sein du PS c’est bien nous. Nous qui à la motion C ne dirigeons aucune grosse fédération habituées à voter au canon. D’ailleurs si le vote avait été sincère Ségolène Royal et Martine Aubry auraient réalisé un score inférieur sur le vote des motions et sur le vote des candidats au premier tour alors que la motion C et Benoît Hamon auraient réalisé un score plus important. Et pourtant, quoique étant les plus fondés à se plaindre nous avons modéré nos critiques. Pourquoi ?

    Pour éviter la destruction du PS qui, en dernière analyse, ne profiterait qu’à la droite. Aussi,il faut que Ségolène Royal cesse ses attaques contre son propre parti. Je suis écoeuré de ce cynisme émanant de notre ancienne candidate à l’élection présidentielle qui n’a eu de cesse que d’avoir elle aussi recours aux pratiques contestables quand cela servait les petits intérêts de sa petite boutique. Il serait temps que nous refassions de la politique au PS.

    Passe encore que nos dirigeants invités plateaux télés critiquent l’orientation du PS, soit pour proposer un renversement d’alliances avec le centre droit, soit pour réclamer un plus fort ancrage à gauche. Cela reste un débat d’orientation politique légitime. Mais, gesticuler sur les plateaux de TF1 ou autres pour dénoncer le fonctionnement de son propre parti c’est insupportable. Et que dire des appels à manifester devant la rue de Solférino lancés par François Rebsamen. Si ce dernier a des fourmis dans les jambes, qu’il nous rejoigne dans les manifestations contre la privatisation de la poste samedi dernier

    . Et que dire enfin des menaces de plaintes en justice proférées par Manuel Valls, Jean-Pierre Mignard et consorts qui aboutiraient en fait à faire désigner le chef du principal parti d’opposition par les tribunaux. La droite ne peut que se frotter les mains devant ces putschistes

    . J’espère que cette sinistre comédie s’arrêtera à l’issue du CN de mon parti. Au fait, j’aller oublier l’essentiel. Hier lundi,dernier Le Parisien publiait un sondage selon lequel les françaises et les français réclamaient du temps et de l’argent. Il me revenait alors en mémoire les propos de Ségolène Royal indiquant qu’elle avait perdu l’élection présidentielle parce qu’elle aurait été obligée de défendre le SMIC à 1500 euros et la généralisation des 35 heures.

     

  • HISTOIRE DE LA CUISINE POLONAISE

     

    En cette fin d'année, période où traditionnellement la cuisine

    occupe une place importante,nombreux sont celles et ceux qui

    partiront à la recherche des saveurs d'antan, des recettes traditionnelles

    que Babcia faisait mijoter toute la journée, d'une authenticité qui a souvent

    tendance à disparaître dans nos contrésle micro onde a depuis

    longtempsremplacé la cuisinière à charbon.

    Soupe aux concombres marinés, au pain ou à la choucroute, boudin

    aux raisins,lard cru au paprika,perche au safran …. à notre grande

    surprise nous nous apercevons rapidement de la diversité de

    lacuisine polonaise.Nous sommes surpris par la richesse de recettes

     et étonnés ou désemparésdevant de nombreusesappellations

    de plats qui comportent dans leurs titres desqualificatifs étrangers.

    Nous pouvons nousinterroger: Est-ce vraiment cela,la cuisine

    purement polonaise, autrement dit « originale, traditionnelle ». ?

     

    Est-ce que « barszcz ukrainski » ou « pierogi ruskie »,

    « fasolka po bretonsku » ou encore « gulasz po wegiersku »

    ont bien leur place dans nos livres de cuisine ?

    A cette question spontanée, il existe une explication historique.

     L’histoire de la Pologne avec ses jours heureux et ceux

    douloureux a marqué le mode de vie de ces habitants façonnant

     en passant les habitudes culinaires.
    Les influences russes, françaises, juives, italiennes,

    germaniques et autres formaient le goût culinaire de nos ancêtres.

    La cuisine polonaise paraît plus complexe encore.

    A part des tendances venues d'autres pays, la cuisine s’affine

    en fonction également des régions.
    Les spécialistes trouveront sans trop de difficultés des racines

    communes avec la cuisine slave.
    Les premiers livres consacrés à l’art culinaire qualifient la cuisine

     Du Moyen Age riche en viande et « kasza ». La consommation

    des épices était supérieure par rapport aux autres pays.

    Les plus répondus étaient : poivre, genièvre, muscade
    La Pologne située géographiquement sur la route commerciale

    vers les pays d’Orient a bénéficié des prix moins élevés que

    des contrés plus lointaines.

    A suivre...........

     

     

  • SARKOZY VAINQUEUR PAR ABSTENTION

    Pour ceux d'entre nous qui ont modestement  suivi le Congrès de Reims , cette 81ème semaine de Sarkofrance a confirmé une triste évidence : le président français peut être agité, princier, monarque, maladroit, nerveux, paranoïaque, inculte voire incompétent, aucun concurrent valide et valable ne s'est cependant distingué en France depuis mai 2007 pour le challenger durablement.


    Un président usé qui abuse
    Comme Sarkozy a néanmoins tenu nombre de promesses, elles devaient être finalement mauvaises: la répression criminelle est plus forte, mais les prisons débordent puisque que la réforme pénitentiaire était le cadet des soucis du nouveau Président. La défiscalisation des heures supplémentaires a grevé le budget de l'État , de la Sécurité Sociale et des retraites sans créer d'emplois. Le durcissement du traitement des chômeurs et pré-retraités a précarisé ces derniers. Les mesures d'économies sur le «train de la vie de l'Etat», par le biais symbolique de suppressions de postes de fonctionnaires sont apparues dérisoires dans le budget et dangereuses.

    Nicolas Sarkozy s'est même permis de mettre le feu inutilement à des secteurs qui ne demandaient rien : citons la révision autoritaire et idéologique des programmes scolaires, la suppression des ressources publicitaires du service public audiovisuel et l'imposition du démarrage des programmes télévisuels à 20h35, ou la réforme de la carte judiciaire.

    Dernier gadget, le «fonds souverain d'investissement stratégique». L'idée est séduisante, mais elle est réservée aux PME innovantes et aux entreprises stratégiques. Les salariés licenciés de Renault, PSA, Amora, Sanofi ou du secteur bancaire peuvent aller pointer au chômage ailleurs. Cet argent n'est pas pour eux. D'ailleurs, il n'y a que 6 milliards d'euros, et pas 20.

    Un président qui se ridiculise
    Il n'y a que quelques blogueurs tenaces et de rares journalistes têtus pour relever systématiquement les incohérences présidentielles. L'agitation médiatique et législative de Sarkozy n'a produit objectivement aucun effet positif sur l'économie et les conditions sociales des Français. A l'exception d'une minorité bénéficiaire du paquet fiscal, la majorité du pays se retrouve aujourd'hui davantage fragilisée qu'hier. Et le président français a beau expliquer crânement qu'il a sauvé la Géorgie, l'Europe politique et le système financier international, il devient la risée des observateurs étrangers. La France n'a jamais aussi bien porté sa caricature: Sarkozy est notre un petit coq gaulois. La première année, il se contentait de jacqueter dans les basses cours des dictatures du monde. Depuis cet été, c'est plus gênant. Il nous humilie devant des plus forts. Obama l'a gentiment snobé en juillet dernier. Medvedev, le président russe s'est gentiment gaussé de ses tics («le président Sarkozy aime être à la tribune pour parler»). L'estimé Washington Post a critiqué son agitation inutile il y a 10 jours.

    Voici cette semaine l'International Herald Tribune qui flingue en bonne et due forme notre Monarque gaulois et son action européenne et internationale: l'Union pour la Méditerranée est oubliée aussitôt passé le 14 juillet; la présidence de l'Eurogroup après 2008 lui est refusée; son Traité simplifié est rejeté; son projet de refonte du capitalisme mondial est repoussé au 31 mars. Plus grave, le journaliste américain pointe l'inconstance dangereuse de Sarkozy dans l'affaire des missiles nucléaires américains à Kaliningrad : le Monarque, debout à la tribune à Nice à côté de Medvedev, critique l'utilité de ce bouclier américain, lui qui encourageait une éventuelle riposte nucléaire contre l'Iran. Puis, il se reprend quelques jours plus tard, après les protestations britanniques, tchèques et polonaises. Un ancien ministre de Tony Blair expliquera plus tard aux participants d'un meeting de l'OTAN en Espagne : «on dirait que Medvedev prend Sarkozy pour une truite grasse et lente qu'il peut dévider à loisirs

    Seul compte le show, pour Nicolas S.

    Mais un président sauvé ?
    La crise mondiale aidant, Sarkozy a cependant gagné un sursis. Cet été, les sondages se sont retournés. Les Français craignent moins pour leur pouvoir d'achat que pour leur emploi. Le chômage est devenu la première préoccupation de nos concitoyens depuis cet été. Le slogan sarkozyste «Travailler plus pour gagner plus» reste obsolète et anachronique, mais il a tôt fait d'éclipser la misère sociale du pays. Si la gauche ne change pas rapidement son fusil d'épaule pour s'attaquer à la protection de l'emploi et la lutte contre la précarité, elle va une fois de plus passer à côté du sujet essentiel.

     

    Cette récession est en effet pour l'instant une triple bonne nouvelle pour le président: elle masque son échec (paquet fiscal, heures supplémentaires, etc) ; elle divertit les attentions par la peur ; elle replace le discours sarkozyste sur le travail au cœur du dispositif. Car la France entre en récession, les déficits dérapent (mais le gouvernement ne renonce pas à ses échecs fiscaux) et l'administration Sarkozy semble gouverner à vue. Moins d'Etat un jour, Gosplan le lendemain, etc... Une chose demeure, les plus riches sont épargnés.

    La coquille vide de l'UMP
    Le parti majoritaire n'aide pas le Président. L'UMP a beau jeu de se moquer du Parti Socialiste, et de prendre un air mi-sérieux mi-compatissant («c'est important d'avoir une opposition en démocratie, mais regardez-les.»). Elle n'est pas mieux lotie. Hier agacés par son narcissisme «bling bling» qu'il a dû mettre de côté, les parlementaires expriment de temps à autre leur énervement: Christine Boutin en a fait les frais il y a un mois; Rachida Dati est lâchée en pleine campagne d'impopularité . Au sein même de l'UMP, l'agitation parfois grotesque de Frédéric Lefebvre , l'ancien lobbyiste et conseiller de l'ombre de Nicolas Sarkozy devenu député et porte-parole de l'UMP ne doit pas faire illusions

    L'UMP a perdu plus de 100 000 adhérents, Patrick Devedjian nommé à sa tête a été désavoué à plusieurs reprises depuis un an (par la nomination de sarkozystes zélés tels Xavier Bertrand à ses côtés); Jean-Pierre Raffarin, «l'autre patron par intérim» de l'UMP a été sèchement évacué de la présidence du Sénat. Même l'élection du patron des «Jeunes Populaires» s'est soldée par une mascarade à la fin de l'été. Il y a quelques semaines, l'UMP s'était lancée dans des «ateliers du changement» pour «refonder le capitalisme». La liste des 37 propositions est amusante; la présentation de ces dernières à la presse a été l'occasion de nombreuses précautions : en gros, elles n'engagent que les débatteurs mais pas le gouvernement, et certaines ne seront étudiées davantage. Bel exercice de communication.


    Nicolas Sarkozy n'a pas plus de réservoir de voix à son extrême droite que le Parti Socialiste n'en a à sa gauche. le FN paraît durablement miné par l'agonie politique de son chef historique, et les récentes élections municipales ont encore prouvé que son électorat n'a pas retrouvé le chemin des urnes.

    Une opposition éparpillée façon puzzle
    L'opposition politique aurait pu profiter de cet effondrement. Que nenni. François Bayrou pâtit ainsi de son inexistence parlementaire et d'un positionnement toujours ambigü. Cette semaine, il en est venu à intervenir sur les radios pour protester contre le détournement «probable» de son vote à l'Assemblée Nationale : il a été crédité à tort d'un vote favorable à l'allongement de l'âge de la retraite à 70 ans; en fait, c'était juste son voisin de fauteuil qui s'était trompé de bouton... De leur côté, les Verts ont compris la leçon de leur petitesse en acceptant une large union écologiste, de Bové à Hulot, pour le prochain scrutin européen. L'activisme parlementaire de 4 députés ne suffit pas. Le Parti Communiste souhaite lui se coaliser avec le Parti De Gauche de Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon, deux dissidents socialistes depuis le 6 novembre. 1,3% + 0% = ? Restons sérieux. Olivier Besancenot travaille à son Nouveau Parti AntiCapitaliste, mais il ne veut pas diriger avec d'autres que lui.

    En organisant le plus tard possible son Congrès, le Parti Socialiste a aussi manqué bien des étapes. Le rassemblement de Reims n'a pas été salutaire. Que Martine Aubry ait finalement réussi à l'emporter d'une courte tête repousse à plus tard la mise en ordre de bataille du premier parti d'opposition. La base militante est plus apaisée que ces chefs.

    Pourtant les mobilisations sociales ou républicaines se multiplient. L'opposition existe, mais elle n'est pas parvenue à se structurer. Les échecs électoraux éparpillent toujours les perdants. C'est la loi du genre. On se dispute, on se chamaille. Le temps presse. Il ne reste 3 ans et demi à l'opposition pour s'ouvrir, se rassembler, se rénover, et organiser la riposte sur le terrain.

    Malgré son impopularité rapide et record, le Monarque se frotte encore les mains

  • HONTE A EUX


    J’avoue que je suis horrifié.

    Horrifié par la minute de silence des députés de droite  hier, à l’Assemblée, en "mémoire" de leur "collègue" Jean-Marie Demange.

    Je respecte la douleur de la famille et des proches de M. Demange. Ils ont perdu un être cher dans des circonstances dramatiques.

    MAIS.

    Mais il y a une jeune femme de 43 ans, mère de DEUX enfants qui a été abattue d’une balle dans le crâne après avoir été frappée (selon les récits des témoins rapportés dans la presse).

    Que M. Demange se soit donné la mort ensuite ou pas, qu’importe dans cette histoire, si ce n’est que cela ajoute un drame à un autre.

  • JE N'AIME¨PAS LES EOLIENNES


     
    En France, il y a ceux qui soutiennent l'énergie éolienne. Comme le Syndicat des énergies renouvelables (SER), une organisation qui regroupe les entreprises ayant des activités dans l'éolien, mais aussi dans l'énergie solaire, géothermique, hydraulique et dans les filières de la biomasse. Comme une majorité de Français, qui porte son choix sur l'éolien. 

    VGE : Veut Grever l'Eolien
    Et il y a ceux qui sont contre l'éolien : d'abord, le Comité d’orientation stratégique par exemple, présidé par Valéry Giscard d’Estaing, qui fut le promoteur du nucléaire en France, assisté de Marcel Boiteux, ancien Pdg d’EDF. Pas vraiment, on s’en doute, un ennemi du nucléaire...

    Ensuite, l’Institut Montaigne (une « boîte à idée » proche du patronat), qui vient récemment de publier Pour rétablir la vérité sur le coût de l’Eolien. Ce think tank vient de faire remarquer que le nucléaire, dont est « surdoté » la France, n’émet pas de CO², et qu’il est moins aléatoire et moins cher que l’éolien.

    C'est vrai. Bien que le nucléaire ait quelques petits inconvénients... On sait bien qu’il n’y aura jamais d’accident nucléaire - d’ailleurs Tchernobyl n’aurait pas du se produire - mais il y a la question des déchets, qui sont très lents à perdre leur radioactivité et que nous laissons à des centaines de générations futures qui, espérons-le, sauront dans quelques milliers d’années les retrouver. La question est la suivante: même si l’éolien a un surcoût par rapport au nucléaire, ne vaut-il pas mieux avoir de l’éolien ?


     
    Savoir investir et économiser
    Il paraît que l'éolien est inesthétique. Certes, mais le nucléaire non plus n’est pas très esthétique. Et puis, franchement, des éoliennes dans la Beauce ou du coté du Havre, ce n’est pas vraiment laid. Non. Mais en prenant à la lettre les estimations de l’Institut Montaigne, on aboutit à une surfacturation d’une centaine d’euros par ménage et par an.

    En fait, la question du surcoût de l’éolien ne se pose pas par rapports aux énergies fossiles, mais plutôt par rapport aux autres énergies renouvelables : vaut-il mieux investir dans l’éolien ou le solaire, l’hydraulique, la biomasse et plus particulièrement la filière bois ? Faut-il planter des éoliennes ou des arbres ? Ne faudrait-il pas d'abord faire l’investissement qui rapporte le plus en matière de CO², celui des économies d’énergies ?

    L’un n’exclut pas les autres, évidemment, puisque le Grenelle de l’environnement prévoit 23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’ici 2020 ! On en est encore loin.

    La phrase du jour :
    « L’éolien est une escroquerie silencieuse et un business douteux » Valery Giscard d’Estaing.

  • SARKOZY RETOURNE SON FUSIL

     

    Le 11 novembre 1998, Lionel Jospin, Premier ministre, s'était rendu au plateau de Craonne et avait proposé de "réintégrer dans la mémoire nationale" les soldats fusillés pour avoir refusé d'être sacrifiés dans un assaut inutile. Nicolas Sarkozy, député RPR, fut alors le plus virulent des censeurs de Jospin, l'accusant de "faire un clin d'oeil aux pacifistes" et de céder "aux effets de mode" (sic). Le 11 novembre 2008, Nicolas Sarkozy, président de la République, réhabilite à Douaumont "ceux qui furent exécutés alors qu'ils ne s'étaient pas déshonorés". Les mutins doivent rigoler dans leurs tombes