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  • LA DOULEUR ARDENNAISE

    .28_011_m.jpegÉchaudée par les promesses d'hier du candidat Sarkozy, la population fragilisée de Rethel a accueilli fraîchement le Président.

    Aux sidérurgistes de Gandrange, qui, voilà quelques mois lui scandaient sous la voûte géante d'Arcelor « On veut garder nos emplois », il avait répondu : « Je reviendrai en Lorraine ». Promis, promis... Aux poignées d'Ardennais massés hier derrière les barrières métalliques au pied de la place de la mairie de Rethel l'implorant « On veut des entreprises » il a répondu par des « Merci, merci... ».
    Au-delà de l'exercice traditionnel de communication d'une séance extérieure dédiée aux micros et caméras, aux allures d'un tiède bain de foule au pied du « Marcassin », le bar du centre ville, le chef de l'État a fait un retour sur la pointe des pieds au cœur d'une région où la crise économique, plus qu'ailleurs, baigne le quotidien. Et où la météo, comme hier, douche davantage les perspectives d'avenir.
    Entre une manifestation maintenue à distance par les forces de l'ordre des cinquante salariés licenciés de la Sopal (Givet), des banderoles « La jeune France souffre », des slogans syndicaux et des injures teintées d'amertume, l'exercice du pouvoir se heurte à la réalité pour le Président de la République.

    « Déjà, il nous avait tout promis »


    Deux ans après le « travailler plus pour gagner plus » initié avec le succès médiatique que l'on sait à quelques kilomètres de là, les contrats aidés sont revenus par la force des choses sur le devant de la scène de la salle des fêtes de Rethel, aux murs couverts de tissus bleus, tachés par les pluies infiltrées du toit.
    Un accueil modéré, là encore, tout juste entretenu par les honorables clameurs d'adhérents UMP regroupés pour l'occasion dans les bus, avec étape protocolaire par le pôle emploi des lieux. Chômeur de 27 ans, Freddy Blemont hausse les épaules sous sa veste de jean où dépasse une capuche sweat rouge. « J'étais déjà présent lorsqu'il est venu visiter le lycée agricole de Rethel, voilà deux ans » glisse, acerbe, le jeune homme. « Et déjà, il nous avait tout promis. Cette fois, c'est pareil, il va faire son annonce et repartir. Mais ma situation personnelle, elle, ne changera pas. Je ne suis pas difficile, mais je resterai à la recherche d'un boulot ». Il y a deux ans, déjà, il était couvert par un CAE, un autre contrat aidé. A ce jour, tous ses envois de CV dans les entreprises ardennaises restent stériles.

    « Il est venu faire le beau »


    L'emploi s'affiche comme la priorité d'un Président au cœur d'un département affaibli. Rare maire de droite dans un périmètre historiquement ancré à gauche, Guy Deramaix a mitonné pour la presse un panier garni avec les spécialités gustatives des Ardennes. Mais la visite de Nicolas Sarkozy passe mal pour les populations fragilisées. « Il est venu faire le beau chez nous pour nous endormir » peste Jessica Denis, 23 ans, entourée des membres de sa famille. Survêtement aux couleurs de l'OM sur les épaules, la jeune femme multiplie les demandes auprès des organismes sociaux. En vain. « Il n'y a plus de boulot ici. Et même les contrats d'intérim tendent à se raréfier. Le résultat, c'est qu'à la fin du mois on crève tous la dalle cependant que le président, lui, a augmenté ses revenus de 70 % ». Larmes aux yeux, le jeune Kevin Fossier, 18 ans à peine, est encore plus amer. Les nerfs à vif, cet élève en baccalauréat pro de maintenance à Rethel, hurle son mal-être cependant que l'escorte ramène Nicolas Sarkozy sur la route de l'avion. Direction les Yvelines pour y rencontrer Gordon Brown dans une résidence privée. De la détresse humaine ardennaise aux enjeux de l'Europe; des incantations libérales d'hier aux mesures étatiques aujourd'hui dictées par l'urgence : c'était décidément la journée des grands écarts.
    Largement inspiré par l'Est Républicain

  • SARKO A RETHEL

    LES ARDENNES QUI SOUFFRENT ATTENDENT SARKOZY !

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     Dans son célèbre discours du 18 décembre 2006 ,à Charleville-Mézières(08), le candidat Sarkozy s'adressait à "la France qui souffre" en dénonçant déjà les "actionnaires voyous" ( à propos de Thomé-Génot) et la mondialisation ! Il ajoutait .."je veux que d'ici à deux ans,plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir".
    Deux ans plus tard -aujourd'hui, la désindustrialisation du département s'est accélérée ,de nombreux services publics ont été sacrifiés (justice,hôpitaux,postes,éducation nationale....etc) et des milliers d'emplois ont disparu.

     Les Ardennes sont exangues,le commerce aussi périclite....le Président distribue des milliards aux banques et au capital,mais toujours rien pour les salariés ! Cerise sur le gâteau de la provocation et du verbiage, il vient à Rethel pour inaugurer "un pôle de l'emploi" !!!!!
    Les Ardennes qui souffrent exigent une autre politique :

    Droit à l'emploi et salaires décents sont au coeur des revendications ! Les appels à manifester mardi, dans la matinée,à Rethel se multiplient : PS,PC,MRC,LCR,NPA,Attac,Ecologie-Solidarité,Agir contre le chômage, CGT,FO,SNU,les anciens LCAB ....etc... Cette manifestation unitaire doit être un cri de colère de toutes les Ardennes contre la politique de la droite : rappelons fermement au Président que -comme le dit le proverbe, "on est toujours victime de sa propre turpitude" ! n'a-t-il pas déclaré la semaine dernière en Haute-Savoie ..."nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires et des classes moyennes qui rejetteront une mondialisation qu'elles ne vivent plus comme une promesse, mais comme une menace" .

    La révolte gronde dans les Ardennes : 2 ans de promesses jamais tenues ,çà suffit !

  • VIVEMENT DIMANCHE

     

    RdmM

    Triste week-end ayant un bon rhume je ne suis pas sorti ce dimanche malgré le soleil radieux sur Antibes.Mon occupation principale fut de regarder la télévision dimanche après-midi.et son émission »Vivement Dimanche ».

     La nouvelle télévision de type gaulliste ou soviétique est revenue .

    Dimanche l’Animateur d’Etat Michel Drucker n’a pas fait dans la dentelle nous avons eu pele- mele :Bernard Kouchner,Fadela Amara,Jean d’Ormesson,tous de dangeureux gauchistes.

    Pour donner du tonus à son émission notre Mimi avait aussi invité la femme du Tsar la Tsarine à la guitare sèche.Bonne nouvelle pour les bienheureux qui paient leur redevance,ils savent maintenant que les taxes servent  à faire la promo pour notre chanteuse nationalisée.

    A quand les après-midi avec tout le gouvernement autour de Carla Bruni.

    Elle va etre bigrement décapante le télé à Sarko,aucun chef  d’etat en fonction ne s’est jamais abaissé à ce genre d'exercice et Michel Drucker mérite bien le titre d’animateur attitré de l’Elysée

     

     

     

     

  • PHRASES DU JOUR

    Info de la Montagne du 24-10: Le groupe de vente par correspondance Camif (980 salariés), fondé en 1947 pour permettre aux enseignants de s'équiper après la guerre, s'est déclaré, hier en cessation de paiement, deux jours après l'annonce d'un plan social chez son concurrent La Redoute.
    Arnaud Montebourg: " La Camif est en cessation de paiement et Sarko ne l'aide pas...?, ah oui...ce n'est pas une banque...!!".

    Info de la Montagne du 25-10: Une Algérienne qui avait brûlé la main de sa fille avec un couteau chauffé à blanc parce qu'elle fréquentait un Français a été condamnée, hier, à six mois de prison avec sursis. 
    Jamel Debbouze: Il aurait fallu que le copain de la fille soit un Français noir, le couteau aurait été froid...!!".

    Info des Médias:
    Dans la nuit du 25 au 26 octobre, changement d'heure...
    Sarko: "Carla, tu me prépaperas ma 2ème Rollex, pour que je sois à la bonne heure demain matin...!!".

  • GAINSBOURG:PORTRAIT DE HAUT VOL

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    Puisant thèmes et mélodies chez Chopin ou Dvorak, il a su comme personne accommoder classique et « art mineur ». Extraits.

  • TARTE TATIN

     

    Tournoi rugby antibes 25 octobre 2008 001.jpg

      Voici la Tatin a chacun  sa recette.Pour moi , c’est simple c’est comme ça!

    Il nous faut: 1 kg de pommes,

                       100 g de beurre,

                       150 g de sucre,

                       200 g de pâte feuilletée.

    Mettre le beurre à fondre tout doucement dans un plat rond de 22 cm allant au four, puis sau­poudrez du sucre.

    Eplucher, épépiner et couper les pommes en quartiers, poser-­les dans le plat.

    Faire mijoter à feu doux (ou au four) pendant 20 à 30 minutes en remuant de temps en temps. Le caramel doit devenir blond. Laisser refroidir. Abaisser la pâte et couper un cercle de deux centimètres plus large que votre plat.

    Piquer avec une fourchette posez l’abaisse de pâte sur les pommes, en faisant glisser la pâte entre les pommes et le bord intérieur du plat.

    Enfourner 15 minutes à 220 degrés avant de baisser la température et de laisser encore cuire 20 mi­nutes à 170 degrés.

    Démouler en retournant.

  • VANNES- REIMS 1-0


    Cette fois, il n'y a plus grand chose à ajouter. Il suffit de consulter le classement pour comprendre que le Stade de  Reims a bel et bien réservé sa place dans le wagon pour le National, alors que nous venons de virer au tiers du championnat.
    D'ailleurs, c'est un symbole, les joueurs voyagent maintenant en TGV, ce qui (accessoirement) leur évite de rentrer trop vite en Champagne.
    Rien n'est évidemment joué, mais toutes les statistiques plaident en notre défaveur. Bien sûr, on peut espérer un légitime sursaut vendredi prochain contre Châteauroux, mais il ne permettra même pas de sortir de la zone de relégation avant d'aller la semaine suivante à... Nîmes. Les Gardois, rois de la poisse, ont encore été battus dans les arrêts de jeu après avoir dominé toute la rencontre. Il y a pire que nous dans le championnat à l'endroit.

  • FRERE NICOLAS

     Snut

    Merci au Blog du Chi

  • SZTUCZKI

    (Un conte d"été polonais »)

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    Il suffit de croire en quelque chose, très fort, de croiser les doigts, de lancer un défi au destin, jeter un sort….
    Mais, surtout, il faut vouloir, vouloir, vouloir… et là tout peut arriver, il suffit d’y croire, de conjurer le sort.
    Voilà la philosophie de cette petite personne, Stefek.
    Stefek vit avec sa Maman, sa grande sœur, mais sans son papa.
    Il ne le connaît pas, il ne s’en rappelle pas. Ce père inconnu les a quitté pour une autre, il y a longtemps, de ça… mais quand Stefek croise cet homme quand il le voit, au hasard d’une rencontre sur le quai de la petite gare de sa ville de province polonaise, Walbrzych, il le reconnaît toute de suite… c’est lui, aucun doute possible… Comme l’atteste la vieille photo bariolée, froissée, découpée, qu’il garde de fond de sa poche.

     

    Et le tour de passe-passe commence

    ….
    Voilà le résumé de l’histoire de ce film pas ordinaire. Voilà l’histoire de ce film attachant, drôle, réaliste, tellement vrai… de ce film émouvant, mélancolique peut être, mais pas triste, optimiste certainement, de ce film hors du commun, qui montre une Pologne crue, une Pologne qui travaille, qui s’amuse, une Pologne qui vit, une Pologne sans fard.
    Le film « Sztuczki », dont le titre français est « Un conte d’été polonais » a été tourné durant l’été 2006 et est sorti dans les salles polonaises en 2007.
    Il est l’œuvre d’Andrzej Jakimowski, un réalisateur polonais, dont c’est le deuxième long métrage et un deuxième succès.

    La liste des prix que le film a déjà raflés est tellement longue, que je vous en ferai grâce, vous la trouverez sur le site du distributeur (KMBO), ou celui du film.
    Andrzej Jakimowski en a signé la réalisation, la mise en scène et le scénario.
    Le film a été tourné dans la ville de Walbrzych, en Basse Silésie, une ville ouvrière, pas du tout attractive pour les visiteurs.
    Stefek, le héros, s’amuse à provoquer le destin, mais est-ce vraiment un jeu. Il met tout en œuvre pour guider les pas de son présumé père vers le passé. Il fait des paris avec le destin, et le destin semble être de son côté… mais pas toujours…Il utilise tous les moyens qu’il a : à commencer par croiser les doigts, lancer des pièces de monnaie, faire intervenir ses soldats de plomb, diriger les pigeons voyageurs, défier les trains…
    Résultat final – une histoire tendre, émouvante et drôle, une histoire vraie, authentique. Si vous ne devez voir qu’un film, il faut que ça soit celui-là…

    Vous sortirez de la salle totalement transformés, sous le charme. Vous serez touchés par ces personnages attachants, par ce petit garçon, adorable petit garçon, pas toujours obéissant et suivant ses propres règles… Il y a peu de films qui ont un tel impact sur le public.

    « Un conte d’été polonais » sort en salles le mercredi 22 octobre 2008.
    Il va représenter le cinéma polonais aux prochains Oscars américains.

     

     

  • LA RECOUVRANCE

     

    La Recouvrance s’est échouée près de Belle-Ile

     

     

    La goélette brestoise La Recouvrance s’est échouée cette nuit, dans les parages de Belle-Ile. Le voilier était au mouillage et a chassé sur son ancre. Les dix-sept personnes qui étaient à bord – douze passagers et cinq membres d’équipage -, ont pu quitter le navire par leurs propres moyens. Ils ont trouvé refuge sur l’île de Hoédic où ils ont été hébergés par la municipalité.

    Deux canots de la SNSM se sont rendus sur zone et sont parvenus à déséchouer le navire à 7h20. L'équipage a pu rejoindre le bord. Une inspection est en cours par des plongeurs.