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  • CHER JEAN - LUC

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    Mon cher Jean-Luc,

    Je viens de regarder le débat sur France 3 , et , je me permets de t'écrire .

    La gauche est plurielle mais elle partage les mêmes valeurs. La gauche désunie ne peut les faire triompher. Tu estimes à juste raison être partie prenante de la victoire de la gauche aux présidentielles. Mais tu as d’emblée avant même le premier pas gouvernemental, décliné toute participation, à l’action de redressement de la France. Tu aurais pu être déçu dans le soutien, tu es parti sur un préjugé : je n’en serai pas. Voilà pourquoi les critiques qui sont, tu en conviendras, systématiques ont moins de force. Car d’emblée, avant toute décision, tu as estimé déjà la victoire trahie.

    Dans ta rhétorique, il n’y a jamais de place au bilan des droites depuis dix ans, jamais de critique du PPE qui conduit l’Europe à la récession.

    Il ne s’agit pas de te demander un accord avec les socialistes, les écologistes, les républicains, les radicaux au pouvoir, mais dans un souci d’éducation du peuple, comme tu le souhaites, de distinguer les responsabilités. Ce ne serait au passage que justice.

    Car rien ne trouve grâce à tes yeux, ni la revalorisation de 25 % de l’Allocation de rentrée scolaire (ARS), ni la hausse du SMIC, dès l’été 2012, ni le relèvement de 20 à 25 % du seuil minimal de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants, ni l’encadrement des loyers, pour éviter les augmentations abusives, ni la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 logements sociaux, ni le déblocage de 50 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence, ni la création des emplois d’avenir, dont le lancement est intervenu dès novembre 2012, ni la création des contrats de génération, ni la suppression de la franchise médicale de 30 euros en vigueur depuis 2011 pour les personnes sans-papiers, ni le rattrapage du RSA socle (+10 % d’ici 2017) et la réforme du RSA activité (contre le non-recours), ni la « Garantie » jeunes pour les 18-25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, en situation d’isolement et de grande précarité ; Il s’agit d’un contrat annuel, passé avec le service public de l’emploi, comportant des engagements réciproques ; ni l’augmentation du montant de l’Allocation de soutien familial (ASF) et la majoration du complément familial (CF), ni la baisse du plafond de la CMU complémentaire pour permettre à 500 000 personnes d’accéder à une prestation complémentaire, ou les investissements pour l’hébergement (8 000 places supplémentaires) et l’accès au logement (prévention des expulsions, intermédiation locative, etc.), voire le renforcement de l’accès aux crèches et aux cantines scolaires pour les enfants de famille en situation de pauvreté, la création d’un registre national des crédits aux particuliers – « fichier positif » – pour participer à la lutte contre le surendettement, le plafonnement des frais bancaires pour les plus fragiles, à la faveur de la réforme bancaire.

    Et tout ceci dans le cadre budgétaire contraint que tu balayes d’un revers de manche mais qui pèse sur les décisions publiques.

    Tu peux ne pas dire bravo, mais au moins un « ça je prends », pour te paraphraser. Rien ! Même chuchoter.

    Nous attendons un satisfecit qui ne vient jamais, comme si tu étanchais ta soif d’absolu à l’eau salée de ton amertume. Comme si dans notre défaite, il y aurait une secrète victoire contre le PS.

    Comme hier l’extrême gauche, tu considères l’UMP et le PS comme un bloc à combattre en bloc.

    Mais même si cela était vrai –ce qui reste à démontrer- comment peux-tu espérer triompher, entraîner, voire unir, dans ce classe contre classe d’un autre temps.

    Il n’y a plus de rapport de force global ou national. Il n’y a plus de contradictions dans la société. Il n’y aurait que toi portant la vérité d’un peuple engourdi et une classe médiatico-politique unie dans la volonté de te nuire.

    Même ton combat contre le Front national ne souffre pas d’alliés car ce serait le dénaturer.

    Tout pas en avant est pour toi un renoncement. Toute tentative de soulager la peine des Français un pis-aller.

    Tu te plains, après des charges répétées, d’être maltraité par les socialistes. Mais tu dédaignes toutes les mains tendues, toutes les actions communes. Jusqu’à lancer une campagne contre l’austérité, qui désigne de fait le PS comme responsable.

    Ce splendide isolement indispose, certains de tes amis, qui peuvent nous critiquer mais cherchent à être utiles. Ils reconnaissent l’action sur le terrain et s’étonnent de cette colère que rien ne vient apaiser.

    À force d’être dans l’excès, on n’entend plus rien. Non, François Hollande, ce n’est pas Sarkozy. Il n’y a pas de Merkhollande. Dire comme Nicolas Sarkozy qu’il n’y a qu’une politique possible : celle que préconisait Mme Merkel. Ce n’est pas dire qu’il faut maintenant la croissance, la régulation bancaire, voire la taxation des mouvements de capitaux comme le défend le président François Hollande. Enfin, il ne t’as pas échappé que Mme Merkel a appelé à voter aux élections présidentielles pour Nicolas Sarkozy, pas pour François Hollande.

    "Après Pierre Moscovici, c'est maintenant Manuel Valls qui est la cible de tes  attaques . Et comme d'habitude tu  ne fais pas dans la dentelle : extrême droite du Parti socialiste , contaminé par le Front National , encore un pas et tu  le traiteras de fasciste. C'est indigne du débat dans la gauche .

    Tu n’as pas le monopole des ouvriers, des salariés, des sans-grade. Chaque jour, les élus socialistes dans les collectivités que nous gérons ensemble s’échinent à les défendre, à les protéger.

    « Tôt ou tard notre heure va venir », dis-tu. Mais avec qui ? Pour quoi faire ? Je me permets de te dire sans vouloir t’offusquer que les dits salariés n’ont pas le temps d’attendre. C’est maintenant qu’il faut mettre les mains dans la boue d’un système, d’un modèle à bout de souffle.

    Enfin, qui menace qui ? Tu parles de déluge contre le président de la République, le gouvernement ou les socialistes que tu traites de va-nu-pieds solfériniens . Et tu t’offusques que l’on trouve cela inopportun, que l’on s’interroge sur les alliances à venir.

    Qui veut rompre l’ancestrale alliance de la gauche ?

    Tu as le droit de le penser. Mais tu permettras de te dire amicalement que cela n’a jamais mené nulle part. Et surtout, ceci a toujours permis « aux autres » de porter des coups plus durs.

    Je crois avec détermination à l’union des forces de gauche et des écologistes. Cela n’a jamais été pour moi, arrêter de penser différemment, ni se mettre au garde à vous parce qu’on hausse la voix, mais être utile à la gauche dans le respect de ses composantes.

    Alors, il n’est pas trop tard pour hiérarchiser les critiques, de démêler ce qui est bon et de marcher côte à côte.

    Ce n’est pas s’aligner, c’est une question d’efficacité.

    Nous ne te demandons pas de cesser de dire ce qui ne va pas. Nous n’avons ni cette prétention, ni cette vocation. Nous te demandons de temps en temps de dire que la gauche fait des choses bien.

    Mais serait-ce aujourd’hui trop te demander ?

    Amicalement

     

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    Appel en faveur de la création d’une Journée Nationale de la Laïcité

    journée nationale laicitéSIGNER L’APPEL

    La laïcité s’avère en France une valeur particulièrement riche dans sa définition, son histoire et la place qu’elle occupe dans notre Droit. Elle est indissociable de l’idée républicaine et de ses fondements.

    Elle incarne d’abord une valeur de liberté et notamment la protection d’une liberté individuelle fondamentale, la liberté de conscience. Elle représente ensuite une valeur d’égalité puisqu’elle assure l’égalité devant la loi des citoyens selon leurs différences spirituelles. Elle suppose l’application du principe d’égalité des droits pour chacun : croyant, non croyant, catholique, protestant, israélite, musulman, athée, agnostique… Enfin, la laïcité est une valeur de fraternité, qui nous permet de vivre ensemble avec nos différences dans le respect de celles-ci, et dans la subordination à la loi républicaine exprimant l’intérêt général et non pas la somme des intérêts particuliers.

    À la suite des idées défendues par les Lumières, c’est la Révolution française et l’adoption par l’Assemblée constituante en 1789 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui apparaît comme une étape décisive. Son article 10 dispose que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses ». Pour la première fois sont reconnus la liberté de conscience, l’égal respect de toutes les croyances et la neutralité des Institutions face au choix individuels des personnes. Après la loi sur la liberté des cultes en 1791, c’est la Troisième République qui consolide l’édifice laïque avec l’adoption de nombreux textes, dont les lois de 1881 et 1882 sur l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire et surtout la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.

    Pour la première fois cette dernière organise juridiquement et politiquement avec précision les relations entre la République et les religions. Cette loi affirme et garantit la liberté de conscience, le libre exercice des cultes et le pluralisme religieux, la séparation des Églises et de l’État, la neutralité du pouvoir politique, la primauté des lois républicaines. Même modifiée à plusieurs reprises, elle fixe toujours aujourd’hui une place et une mission fondamentale à la laïcité au sein de la République.

    La République française cherche ainsi depuis plus d’un siècle à conjuguer la diversité et l’unité. La laïcité en est alors un instrument essentiel, dans les services publics et en particulier à l’école. C’est elle qui reconnaît les différences, les respecte et les protège mais interdit en revanche qu’une différence ne scinde la communauté des citoyens, une et indivisible. Elle s’efforce aussi de promouvoir ce qui nous rassemble : outre la loi commune, notre histoire, notre identité, nos valeurs, la démocratie, la République, sa devise, son drapeau, son hymne, notre modèle social, notre intelligence collective. La laïcité constitue donc un vecteur du « vivre ensemble » fondé sur un projet collectif qui reconnaît à chacun la liberté de ses choix individuels.

    Les Quatrième et Cinquième Républiques ont su apporter de surcroit une consécration constitutionnelle à la laïcité. Aujourd’hui notre Constitution dispose ainsi dans son article premier que « La France est une République (…) laïque ». Ainsi, dans les valeurs culturelles comme dans l’ordre juridique, la laïcité apparaît en France particulièrement installée, reconnue et protégée. Pourtant il semble que depuis quelques années naissent certaines menaces ou atteintes à certains principes qui la structurent.

    La tendance à un repli confessionnel, communautariste, ethnique ou identitaire, une forme de délitement du lien social dans certains quartiers ou encore certaines initiatives politiques maladroites ou provocatrices, ont pu malheureusement contribuer à un affaiblissement des valeurs laïques au cours de la dernière décennie. Et en raison de ce « déficit de laïcité », le modèle de l’intégration républicaine traditionnelle a pu alors sembler moins efficace, plus vulnérable et moins crédible.

    Des réponses administratives et juridiques ont essayé d’être apportées par les Pouvoirs Publics : rapport de la Commission Stasi sur l’état du principe de laïcité dans la société française en 2003, loi du 15 mars 2004 relative à l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires en application du principe de laïcité, loi du 11 octobre 2010 relative à l’interdiction du voile intégral dans l’espace public notamment.

    La nôtre peut apparaitre plus modeste mais cependant très utile pour lutter contre les remises en cause de la laïcité en France. Elle présente l’avantage de la simplicité, de la visibilité et de la pédagogie : consacrer une journée de notre calendrier à la laïcité constituerait assurément un instrument de promotion et de diffusion de la laïcité auprès de chacun de nos concitoyens.

    Le Sénat a déjà adopté le 31 mai 2011 avec une très large majorité (183 voix contre 26) une proposition de résolution qui institue cette journée nationale de la laïcité. Cette dernière a été fixée au 9 décembre, date anniversaire de la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l’État.

    Cette proposition de résolution a ainsi pour ambition de compléter le travail accompli par les sénateurs et d’exprimer des positions harmonieuses et symétriques de la part des deux chambres, pour la première fois à gauche concomitamment depuis les débuts de la Cinquième République. Le Parlement français apparaitrait alors parfaitement à l’unisson sur cette question et afficherait un poids institutionnel et politique particulièrement fort.

    Cette initiative d’origine parlementaire souhaite par conséquent proclamer avec solennité notre profond attachement au principe constitutionnel de laïcité. Pour cela, elle vise à instituer une journée nationale de la laïcité, ni fériée, ni chômée, garante de la cohésion et de l’idéal républicain et qui permettrait d’installer une marque inédite et un symbole très apparent en faveur de ce grand principe républicain et constitutionnel. Cette journée permettrait notamment l’initiative et l’organisation de manifestations éducatives, associatives, pédagogiques ainsi que la mise en place d’activités proposées par l’État et les collectivités territoriales.

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    PROPOSITION DE RÉSOLUTION

    Article unique

    L’article premier de la Constitution dispose que la République est une République laïque.

    Ainsi et considérant que la laïcité doit être un principe fondamental constamment rappelé, car il incarne ce qui nous permet de vivre ensemble, dans le respect des croyances et pratiques religieuses, des opinions et convictions diverses de chacun.

    La République française se doit d’instaurer une Journée Nationale de la Laïcité, garante de la cohésion républicaine, non fériée, ni chômée, fixée chaque année au 9 décembre, et permettant de faire le point sur les différentes actions menées en la matière par les pouvoirs publics, ainsi qu’être l’occasion de manifestations au sein du système associatif et éducatif.

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  • POURQUOI ALLER ACHETER SON PARFUM LA NUIT

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    La bonne nouvelle du mois est arrivée hier, les chiffres du chômage sont en baisse pour la première fois depuis avril 2011. Pourtant d'après de nombreuses sources, dont L'Express, il est de plus en plus difficile de travailler en France aujourd'hui, principalement à cause de ces gaucistes  de syndicats qui empêchent les personnes motivées de travailler.
     
    Le dernier exemple en date est le cas de la boutique Sephora sur les Champs Elysées. Jusqu'à ce début de semaine, le magasin de parfums et cosmétiques fermait ses portes à minuit 5 jours sur 7 et poussait jusque 1h du matin les vendredi et samedi. Les syndicats ont pris en main le dossier et ont été entendus par la Cour d'Appel de Paris qui force la boutique Sephora à fermer à 21h. A présent, les défenseurs de la boutique essayent d'opposer les salariés, qui seraient tous très heureux de travailler tard, aux syndicats, uniquement bons à empêcher les gens d'aller travailler.
     
    Je ne veux pas mettre en doute les propos des salariés heureux de travailler tard le soir, mais ces propos ne peuvent être l'excuse pour des patrons de violer les lois. Le code du travail précise clairement :
    "Le recours au travail de nuit est en principe exceptionnel. Il doit prendre en compte les impératifs de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs et doit être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale. C’est pourquoi il doit être mis en place sous certaines conditions."
     
    Assurer la continuité de l'activité permet aux usines de tourner 24h/24 et ne pas avoir à arrêter et redémarrer leurs outils de production. Les services d'utilité sociale permettent entre autre d'avoir accès aux soins à tout moment de la nuit. Ce sont les seules justifications possibles et j'ai du mal à voir comment réussir à faire entrer la vente de parfums dans l'une de ces deux cases.
     
    La mise en place du travail de nuit doit prendre en compte la sécurité et la santé du travailleur. Sephora assure comment la sécurité de ses vendeuses qui doivent rejoindre après la fermeture du magasin leur ville de résidence ? Le dernier RER doit partir vers 0h30, ce qui ne laisse que peu de marge en semaine et est même impossible à utiliser quand le magasin ferme à 1h. En plus à cette heure là, les transports sont rarement pleins, certains quartiers sont peu fréquentables, on augmente donc sérieusement les risques d'agressions.
     
    Pire encore et toujours, l'INSERM a publié les résultats d'une recherche qui indique que "le risque de cancer du sein était augmenté d’environ 30 % chez les femmes ayant travaillé de nuit par rapport aux autres femmes." Le risque serait accru si la femme travaille de nuit avant sa première grossesse.
     
     
    La direction du magasin essaye l'argument économique. Ils réaliseraient 20% de son chiffre d'affaire dans la période 21h - minuit. Ce qui signifie que cette période n'est qu'une période banale et non pas un pic d'activité puisque cette période représente 20% du temps d'ouverture quotidien du magasin.
     
    Mais le problème majeur, en ces temps de crise économique tout particulièrement, est le fort risque de chantage à l'emploi. On imagine bien le discours tenu au près de certains employés les menaçant de licenciement s'ils ne veulent pas faire leur part d'heures de nuit. La mère de famille peut-elle réellement refuser de travailler après 21h pour pouvoir passer un minimum de temps en famille sans craindre une sanction ? Sous prétexte d'un fort taux de chômage, on serait obligé d'accepter n'importe quoi, n'importe quand ?
     
    Les Champs Elysées sont réputés pour être une des vitrines de la France. Ce ne doit pas devenir la vitrine de la casse sociale en se transformant en une zone de non droit où l'on pourrait exploiter des gens 24h/24 et 7j/7.
  • STOP !


     

    J'estime Manuel Valls, comme j'estime par principe tout socialiste, car il a su prendre à bras le corps le dossier de l'insécurité, qui est une demande pressante des Français. A ce titre, il a eu raison, et ce n'était pas facile, tant le sujet n'est pas familier à la gauche. Ministre de l'Intérieur, il fait le job, et je me réjouis de sa grande popularité. Mais sur les roms , NON , il en a trop fait et trop dit , et après ses déclarations sur France Inter , il le fait mal. J'ai reproché à Nicolas Sarkozy d'instrumentaliser cette malheureuse population à des fins politiques et démagogiques : je me vois aujourd'hui contraint de faire le même reproche à Valls.

    Premier principe : la démocratie, c'est le régime d'opinion. Un responsable politique doit donc être à l'écoute de celle-ci, non pas pour la suivre (c'est ce que faisait Sarkozy) mais pour l'éclairer, la guider (c'est ce que devrait faire Valls). Deuxième principe : une société rencontre mille problèmes, difficultés, souffrances, qui tous ne deviennent pas des sujets de politique, mais quelques-uns seulement, parce que l'homme politique veut leur donner du sens, parce qu'ils sont jugés par lui particulièrement importants. Je le dis clairement : la situation des roms dans notre pays n'exige pas d'en faire un problème politique ; le sens qu'on lui donne est odieux. Je m'explique :

    En politique, il faut prendre la mesure des choses. En France, il y a des millions de chômeurs et une crise à régler   : voilà les problème politiques, les dossiers économiques et sociaux à traiter, les solutions à proposer, sur lesquelles la droite et la gauche divergent, pour lesquelles les électeurs sont invités à se prononcer. Mais que représentent, au sein d'une population de 60 millions de personnes, 15 000 roms ? Un peu plus que la ville de Grasse . Alors, remettons les choses à leur juste mesure.

    Oui, bien sûr, les élus sont embêtés, les populations sont tracassées. Mais il y a bien d'autres embêtements et tracas dans la vie collective, dont on ne parle pas forcément, qui surtout ne se transforment pas en thèmes politiques. Je souhaite que les difficultés que posent et que rencontrent les roms soient traitées et solutionnées dignement, décemment, professionnellement et discrètement. Que cesse ce cirque médiatique inauguré par Sarkozy et repris aujourd'hui complaisamment par Valls, qui ne profite qu'au Front national !

    Car j'en viens maintenant au sens que prennent ces déclarations des uns et des autres à propos des roms. Quand Manuel Valls dit que les roms ne veulent pas s'intégrer, je crois comprendre ce qu'il veut dire : ce sont des populations nomades, dont le mode de vie ne s'accorde pas avec l'existence sédentaire (l'insertion, c'est avoir une maison, un travail). Ces populations viennent de Roumanie, pour trouver chez nous ce qu'elles ne trouvent pas chez elles. Peut-on fondamentalement le leur reprocher, à une époque où nous voulons faire l'Europe, permettre entre autre aux personnes de circuler ? Et puis, la République n'impose pas de modes de vie : elle exige seulement le respect des lois.

    Valls n'est pas xénophobe, il n'y a aucun doute là-dessus. Ses propos ne sont pas en soi xénophobes, c'est également certain. Mais la perception, l'interprétation par une partie de la population ne pourra qu'être xénophobe, c'est incontestable. La politique consiste à mesurer les choses, mais aussi les paroles. Valls ne le fait pas, et il fait mal. Notre société, depuis trente ans, depuis la montée de l'extrême droite, est malade de la xénophobie. Tout propos qui nourrit, même involontairement, cette maladie est irresponsable. A l'approche des élections municipales, il est électoralement suicidaire, pour la gauche comme pour la droite, de donner le sentiment de se ranger à l'avis du Front national. Pour ce scrutin, il y aura bien d'autres sujets à débattre, mais surtout pas celui-là, surtout pas les roms ! Arrêtez avec ça !

    Il y a d'autres méthodes pour venir en aide à ces personnes avec humilité sans tomber dans le misérabilisme et sans récupération . 

     

  • ROM ENCORE

    En lisant , les mails , blogs ou publications sur les réseaux sociaux , je constate que certains sont choqués par les propos de Valls hier sur France Inter concernant l'intégration des Roms en France. A tous ceux qui publient , des trémolos , sur leurs claviers et qui veulent aider les enfants de Roms , je rappelerais  qu'à Antibes , la cantine et l'assurance de deux enfants Roms pour leur dernière scolarité ont été payés par des personnes humbles . et que cette année , ces mêmes enfants vont aussi devoir manger  .

    A ces donneurs de leçons  qui veulent toujours aider les enfants  Roms je leur dit  : chiche c'est encore possible car  ces mêmes enfants , de nouveau scolarisés vont aussi devoir manger le midi à la cantine   si vous voulez que vos écrits soient en phase avec vos actes vous pouvez .

     

     

  • ALLENDE

    Quand les militaires fauchent l’espoir d’une nouvelle voie vers le socialisme

    Chili, 11 septembre 1973. Le général Augusto Pinochet renverse le gouvernement de l’Unité populaire, un «régime à caractère marxiste» contre lequel la démocratie était «incapable de lutter», expliquera-t-il par la suite. En quoi le gouvernement de Salvador Allende avait-il bousculé les intérêts des puissants? Comment le coup d’Etat fut-il orchestré? De quelle façon le Chili se souvient-il du dirigeant socialiste et du dictateur néolibéral? Voici certaines des questions auxquelles entend répondre ce livre électronique du «Monde diplomatique», à travers une sélection d’archives et d’articles récents.

    par Renaud Lambert, mercredi 11 septembre 2013

    Le 4 septembre 1970, une coalition (allant des communistes aux socio-démocrates) porte Salvador Allende à la présidence du Chili avec un peu plus de 36% des voix, contre 35% pour le démocrate-chrétien Jorge Alessandri.

    Dans son discours de victoire, le nouveau président promet : «Nous abolirons les monopoles qui accordent le contrôle de l’économie à quelques dizaines de familles. Nous abolirons un système fiscal (…) qui accable les pauvres et épargne les riches. Nous abolirons la grande propriété qui condamne des milliers de paysans à la servitude. Nous abolirons la mainmise étrangère sur notre industrie.» Il ajoute, ouvrant une voie encore peu fréquentée vers la transformation sociale : «Le socialisme passe par la démocratie, le pluralisme et la liberté».

    Le vent d’espoir qui souffle le long de la cordillère des Andes galvanise jusqu’aux rangs du parti socialiste français, qui a élu en 1971 un nouveau premier secrétaire : François Mitterrand. Celui-ci, particulièrement séduit par cette expérience de «Révolution dans la légalité» (1), réserve son premier voyage officiel au Chili.

    A l’époque, «le fond de l’air est rouge» (2). Washington s’en émeut. Dès le 6 novembre 1970, le président américain Richard Nixon déclare devant le Conseil national de sécurité : «Notre principale préoccupation avec le Chili, c’est le fait qu’il [Allende] puisse consolider son pouvoir et que le monde ait l’impression qu’il en train de réussir.(…) Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut prendre ce chemin sans en subir les conséquences.» Allende a pris ses fonctions l’avant-veille.

    Les jeux sont déjà faits. Le 7 octobre 1970, Richard Helms, directeur de la CIA, envoie une directive «urgente» à ses agents sur place : «Nous souhaitons que vous souteniez une action militaire qui aura lieu, dans la mesure du possible, dans un climat d’incertitude économique et politique.» Moins technique, le conseiller à la sécurité nationale, Henry Kissinger, résume : «Je ne vois pas pourquoi nous devrions laisser un pays devenir marxiste simplement parce que sa population est irresponsable.» (3) Le 11 septembre 1973, l’armée chilienne – soutenue par la presse, l’organisation fasciste Patrie et Liberté, le Parti national et les Etats-Unis – remet le peuple «dans le droit chemin».

    Trois ans, presque jour pour jour, après sa première allocution en tant que président du Chili, Allende prend la parole pour la dernière fois. La Moneda (le palais présidentiel) est sous les bombes : «Nos ennemis sont forts; ils sont capables d’asservir le peuple. Mais ni les actes criminels ni la force des armes ne sauront contenir ce processus social. L’histoire nous appartient; c’est le peuple qui fait l’histoire.»

    En 1973 débute l’une des dictatures les plus violentes d’Amérique latine, qui fauche l’utopie de la «Révolution dans la légalité» et transforme le Chili en laboratoire planétaire du néolibéralisme. La même année, Henry Kissinger reçoit le Prix Nobel de la paix.

    (1) Lire Claire Lepage, «Le parti socialiste français face à l’expérience de l’Unité Populaire chilienne», Institut François Mitterrand, 4 mars 2008.

    (2) Comme le racontent le documentaire de Chris Maker, en partie consacré au Chili d’Allende, ainsi que notre hors-série «grands reportages», «Quand le fond de l’air était rouge».

    (3) Cités par Grace Livingstone dans America’s backyard : The United States and Latin America from the Monroe doctrine to the war on terror, Zed Books, New York, 2009.

  • ET VIVA ESPANA

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    RETOUR LE 22 SEPTEMBRE

  • ROM TOUJOURS

    Depuis prés d'un an j'ai assisté avec d'autres : associations , politiques , ou  simples citoyens les Roms qui vivaient sous le menace d'une expulsion de leur insalubre taudis dit "Squatt de La Perlotte à Antibes. 

    J'ai rencontré deux fois Manuel Vall à Toulouse et à Paris pour l'informer de la situation de ces personnes, j' ai adressé des mails au Ministère quand la menace d'expulsion se faisait proche .

    J'ai assisté les associations pour trouver un local pour le soutien scolaire , et pour scolariser ces enfants ou payer l'assurance scolaire .

    Vu l'éloignement entre le lieu de vie des enfants et l'école , il était impossible pour certains de quitter l'école pendant midi . Que faire ?

    Que les enfants déjeunent à la cantine.

    Excellente idée , ils seront nourris et participerons à la vie en sociéte . Petit problème comment payer les frais de cantines quant les parents n'ont pas de revenus .

    On paie dit l'un , d'accord je réponds et  je participerais , moi aussi , moi aussi répondirent d'autres

    Le temps passa , les enfants Roms furent  scolarisés ils déjeunèrent à la cantine le midi .Tout va bien .

    Et les premières factures arrivèrent , qui va payer ? Bien sûr , tous les volontaires qui s'etaint manifestés .

    Eh bien non que nenni personne.

    Sauf un : moi qui a fait un chèque de 199 € 50 car sans celà les enfants n'auraient pu bénéficier de nouveau de la cantine à la rentrée scolaire .

    Depuis certaines personnes m'ont informé qu'elles allaient participer .

     J'attend toujours , les membres d'association ou particulier  qui des témolos dans la voix se répandaient dans la presse et juré , craché la main sur le coeur elles continueraient d'aider ses pauvres  enfants .

    Oublié l enfants et  promesses .

    A ceux çi je leur dit chiche on peut encore se rattraper  il est encore temps Camarade .

     

  • ON N'EST PAS CONDAMNE A L'ECHEC :

    On n'est pas condamne à l'échec, voilà l'chant des combattants
    Banlieusard et fier de l'être, j'ai écrit l'hymne des battants
    Ceux qui n'font pas toujours ce qu'on attend d'eux
    Qui n'disent pas toujours c'que l'on veut entendre d'eux
    Parce que la vie est un combat
    pour ceux d'en haut comme pour ceux d'en bas
    Si tu n'acceptes pas ça c'est que t'es qu un lâche

    lève toi et marche

    C'est 1 pour les miens, arabes et noirs pour la plupart
    Et pour mes babtous (blanc), prolétaires et banlieusards
    Le 2, ce sera pour ceux qui rêvent d'une France unifiée
    Parce qu'à ce jour y'a deux France, qui peut le nier ?
    Et moi je serai de la 2eme France, celle de l'insécurité
    Des terroristes potentiels, des assistes
    C'est c'qu'ils attendent de nous, mais j'ai d'autres projets qu'ils retiennent ça
    Je ne suis pas une victime mais un soldat
    Regarde moi, j'suis noir et fier de l'être
    J'manie la langue de Molière, j'en maîtrise les lettres
    Français parce que la France à colonise mes ancêtres
    Mais mon esprit est libre et mon Afrique n'a aucune dette
    Je suis parti de rien, les pieds entravés
    Le système ne m'a rien donné, j'ai du le braver
    Depuis la ligne de départ, ils ont piège ma course
    Pendant que les keufs me coursaient, eux investissaient en bourse
    J'étais sensé échoué, finir écroué
    La peau trouée
    et si j'en parle la gorge nouée
    C'est que j'ai nagé dans des eaux profondes sans bouée
    J'ai le ghetto tatoué, dans la peau, j'suis Rebel comme ekoué
    Mais l'espoir ne m'a jamais quitté
    En attendant des jours meilleurs, j'ai résisté
    Et je continue encore
    Je suis le capitaine dans le bateau de mes efforts
    J'n'attend rien du système, je suis indépendant
    J'aspire à être un gagnant donné perdant
    Parce qu'on vient de la banlieue, c'est vrai, qu'on a grandi, non
    Les yeux dans les bleus mais des bleus dans les yeux
    Pourquoi nous dans les ghettos, eux à L'ENA
    Nous derrière les barreaux, eux au sénat
    Ils défendent leurs intérêts, éludent nos problèmes
    Mais une question reste en suspens, qu'a-t-on fait pour nous même ?
    Qu'a-t-on fait pour protéger les nôtres
    des mêmes erreurs que les nôtres ?
    Regarde c'que deviennent nos petits frères
    D'abord c'est l'échec scolaire, l'exclusion donc la colère
    La violence et les civières, la prison ou le cimetière
    On n'est pas condamnés à l'échec
    Pour nous c'est dur, mais ça ne doit pas devenir un prétexte

    Si le savoir est une arme, soyons armés, car sans lui nous sommes désarmés

    Malgré les déceptions et les dépressions
    Suite à la pression, que chacun d'entre nous ressent
    Malgré la répression et les oppressions
    Les discriminations, puis les arrestations
    Malgré les provocations, les incarcérations
    Le manque de compréhension, les peurs et les pulsions
    Leur désir, de nous maintenir la tête sous l'eau
    Transcende ma motivation
    Nourrit mon ambition
    Il est temps que la 2ème France s'éveille
    J'ai envie d'être plus direct, il est temps qu'on fasse de l'oseille (argent)
    C'que la France ne nous donne pas on va lui prendre
    J'veux pas brûler des voitures, mais en construire, puis en vendre
    Si on est livré à nous même, le combat faut qu'on le livre nous même
    Il ne suffit pas de chanter, « regarde comme il nous malmène »
    Il faut que tu apprennes, que tu comprennes et que t'entreprennes
    Avant de crier « c'est pas la peine ! Quoi qu'il advienne, le système nous freine ! »
    A toi de voir ! T'es un lâche ou un soldat ?
    Brandis l'épée du courage, entreprends et bats toi !
    banlieusard et fier de l'être
    On n'est pas condamné à l'échec diplômés, éclairés ou paumés
    En 4x4 en tromé (metro), gentils ou chantmé (mechant)
    La banlieue a trop chômé, je sais c'que la France promet
    Mais que c'est un crime contre notre avenir que la France commet
    C'est pour les discriminés, souvent incriminées
    Les innocents, qu'ils traînent comme de vrais criminels
    On a l'image des prédateurs, mais on est que des proies
    Capables mais coupables et exclus de l'emploie
    Si j'rugis comme un lion c'est qu'j'compte pas m'laisser faire
    J'suis pas un mendiant, j'suis venu prendre c'qu'ils m'ont promis hier
    Même s'il me faut 2 fois plus de courage, 2 fois plus de rage
    Car y'a 2 fois plus d'obstacles et 2 fois moins d'avantage
    Et alors ?! Ma victoire aura 2 fois plus de goût
    Avant d'pouvoir la savourer, j'prendrai 2 fois plus de coups
    Les pièges sont nombreux, il faut qu'j'sois 2 fois plus attentif
    2 fois plus qualifié et 2 fois plus motivé

    Si t'aimes pleurer sur ton sort, t'es qu'un lâche, lève toi et marche


    Banlieusard et fier de l'être
    On n'est pas condamné à l'échec !

    On est condamné à réussir
    A franchir les barrières, construire des carrières
    Regarde c'qu'ont accompli nos parents
    C'qu'ils ont subi pour qu'on accède à l'éducation
    Ou serai t-on sans leurs sacrifices ?
    Comme Mahmoud pour Thays.....
    Bien sur que me travail a du mérite
    O combien j'admire nos pères
    Manutentionnaire mais fiers
    Si on gâche tout est le respect ?
    Si on échoué ou est le progrès ?
    Chaque fils d'immigré é est en mission
    Chaque fils de pauvres doit avoir de l'ambition
    Tu peux pas laisser, s'évaporer tes rêves en fumée
    Dans un hall enfumé
    A fumer des substances qui brisent ta volonté
    Anesthésient tes désir et noient tes capacités
    On vaut mieux que ça !
    Rien n'arrête pas un banlieusard qui se bat
    On est jeunes, forts et nos sœurs sont belles
    Immense est le talent qu'elles portent en elle


    Vois tu des faibles ici ?
    Je ne vois que des hommes qui portent le glaive ici
    Banlieusards et fiers de l etre
    On est pas condamnes a l echec !


    Ce texte je vous le devais
    Même si j'l'écris le cœur serré
    Et si tu pleures, pleure des larmes de détermination
    Car ceci n'est pas une plainte, c'est une révolution !


    Apprendre, comprendre, entreprendre, même si on a mal
    S'élever, progresser, lutter, même quand on a mal
    x3

    Banlieusards, fort et fier de l'être
    On est pas condamné à l'échec

    KERY JAMES

  • INTERVIEW AL-ASSAD AU FIGARO

     

     
    Bachar Al-Assad a eu un traitement de faveur de la part du Figaro. On se demande d'ailleurs pourquoi ce journal offre une tribune à ce dictateur .
    Pas grave. Le dernier à avoir eu ce traitement de faveur devrait donner à réfléchir.
    Rue 89 a établi le parallèle des réponses des anciens amis de Sarkozy . Curieux

     

    1)  Les armes : pas vu pas pris

     

    Saddam Hussein :

    « De quels missiles parlez vous ? Les missiles dont vous parlez, les missiles qui sont en opposition avec les résolutions de l’Onu, ils n’existent pas, ils ont été détruits. »

    Bachar al-Assad :

    « Quiconque accuse doit donner des preuves. Nous avons défié les États-Unis et la France d’avancer une seule preuve. MM. Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples. »

     
    2)  Les exactions : un complot

     Mouammar Kadhafi :

    « Ces rebelles risquent de se servir de ses habitants comme bouclier humain.… Il est fort possible que ces rebelles tuent les civils et qu’ils mettent la faute sur le dos de l’armée libyenne [...] Nous n’arrêtons personne, sauf les éléments qui font partie d’un complot. »

    Bachar al-Assad :

    « Toutes les accusations se fondent sur les allégations des terroristes et sur des images vidéo arbitraires diffusées sur Internet. »

    3)  Une opposition ? « Des terroristes ! »

     

    Mouammar Kadhafi :

    « Il y a un complot contre le peuple libyen. Et, quel que soit ce complot – qu’il soit impérialiste, qu’il vienne d’Al-Qaida ou bien de l’intérieur –, le peuple libyen doit l’écraser. »

    Bachar al-Assad :

    « Nous combattons des terroristes. 80 à 90 % de ceux que nous combattons appartiennent à al-Qaida. Ceux-là ne s’intéressent ni aux réformes ni à la politique. Le seul moyen de leur faire face est de les liquider [...]

    L’opposition dont vous parlez a été fabriquée à l’étranger, elle ne dispose d’aucune base populaire en Syrie. »

    4)  Pas de panique, on contrôle tout

     

    Mouammar Kadhafi :

    « Si on utilisait la force, il nous suffirait d’une seule journée [pour reprendre le contrôle du pays]. Mais notre objectif est de démanteler progressivement ces groupes armés, en recourant à différents moyens, comme l’encerclement des villes ou l’envoi de médiateurs. »

    Bachar al-Assad :

    « Notre problème n’est pas d’avoir la terre sous notre contrôle. Il n’y a pas un endroit où l’armée a voulu entrer sans pouvoir y pénétrer. Le vrai problème réside dans la poursuite du passage des terroristes à travers les frontières. »

    5)  Ces hommes de dialogue...

     

    Saddam Hussein :

    « Je suis prêt à un débat direct avec le président Bush, à la télévision. Je dirai tout ce que j’ai à dire, sur la politique américaine. Il dira tout ce qu’il a à dire sur la politique irakienne. »

    Bachar al-Assad :

    « Nous estimons que l’homme fort est celui qui empêche la guerre, et non celui qui l’enflamme.

    Si Obama était fort, il aurait dit publiquement : “Nous ne disposons pas de preuves sur l’usage de l’arme chimique par l’État syrien.” Il aurait dit publiquement : “La seule voie est celle des enquêtes onusiennes. Par conséquent, revenons tous au Conseil de sécurité.”

    Mais Obama est faible, parce qu’il a subi des pressions à l’intérieur des États-Unis. »

    6)   plein d’abnégation

     

    Saddam Hussein :

    « Je suis né en Irak et je suis fier d’y être né. J’ai enseigné à mes enfants la valeur de l’histoire et la valeur des principes humains. Quiconque décide d’abandonner sa nation à la demande de quelqu’un n’est pas fidèle à ces principes.

    Nous mourrons ici. Nous mourrons dans ce pays et nous préserverons notre honneur, l’honneur qui nous est nécessaire pour notre peuple. »

    Mouammar Kadhafi :

    « Je n’ai aucun rapport avec la politique et le pouvoir. Je n’ai donc pas de pouvoir à laisser. Je n’ai pas de poste à abandonner [...]

    Il n’y a pas de raison que l’événement accidentel auquel nous faisons face pousse à un changement puisque, selon le fonctionnement de la Libye, le pouvoir est aux mains du peuple. »

     

    7)  Proches du peuple

     

    Mouammar Kadhafi :

    « Je ne suis que le guide de la révolution libyenne de 1969. Je ne peux donc pas travailler contre la volonté du peuple. »

    Bachar al-Assad :

    « Je suis quelqu’un qui appartient au peuple syrien. Je défends ses intérêts. Je suis indépendant, non soumis aux pressions extérieures. »