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  • GEORGES LECH

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    Aujourd'hui je voudrais souhaiter à ma manière un bon anniversaire à un copain:Georges Lech un footballeur remarquable que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre.Un super footeux nait trop tot ou trop tard comme il me l'a confié plusieurs fois entre la génération Kopa et Platini ,un talent extraordinaire le Zidane des années 70

     Enfant des corons de Montigny, lorsque Georges Lech, accompagne son père au stade Félix-Bollaert, il ne sait pas que quelques années plus tard, il sera la vedette du RC Lens. Henri Trannin, le recruteur des sang et or, le décide très tôt à venir parfaire son jeu au RC Lens et à 17 ans, il fait ses grands débuts à Marseille. Convoité par Valenciennes il signe à Lens qu'à la condition que son son père , déjà malade , quitte la mine pour un emploi plus sain. Son père entrtiendra alors la pelouse de stade de Lens

    A 19 ans, il découvre l'Equipe de France avec laquelle il signera un bail de dix ans mais il n'a pas la chance de participer à la seule grande aventure bleue de l'époque, la Coupe du Monde 1966. Ces succès précoces, Georges Lech les doit, certes, à ses qualités de buteurs, et son drible chaloupé , il est souvent classé parmi les 5 premiers en championnat de France, mais aussi à une génération de jeunes Lensois (Krawczyk, Hédé ou son frère Bernard) qui crée une énorme surprise en finissant troisième en 1964. Les dirigeants lensois ne réussissent pas à bonifier cette performance et en 1968, l'équipe descend en D2. Georges Lech rejoint Sochaux puis Reims, où j'ai apprécié l'homme , puis le tennismann , deux clubs en perte de vitesse qu'il ne peut sublimer à lui seul. A moins de trente ans, il abandonne sa carrière suite à une entorse du genou mal soignée. La société Adidas l'embauche comme représentant avant de le licencier vingt ans plus tard. Aujourd'hui, Georges Lech est président d'honneur des anciens du Stade de Reims .

    Sa plus grande fierté est d'avoir permis à son père de quitter la mine grâce à ses talents de footballeur. 
    Bon anniversaire Jojo
     

  • UN PATRON VOYOU JUGE

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    Me Xavier Médeau (à droite) a soutenu Claude Choquet et ses camarades ulcérés : « Nous sommes extrêmement déçus et même humiliés par cette décision, dont nous allons faire appel. Je suis en profond désaccord avec ce jugement. Philippe Jarlot n'a pas été durement condamné. On prétend que les salariés n'ont pas subi de préjudice moral. Et ce sont ceux qui n'en ont pas besoin qui vont être remboursés ».

    Affaire» Lenoir-et-Mernier. Claude Choquet et ses camarades sont sortis furieux du tribunal. Leur demande de dommages et intérêts a été déclarée irrecevable. Les salariés vont faire appel.

    LE tribunal correctionnel de Charleville-Mézières, par la voix de sa présidente Jennyfer Picoury, a rendu, hier en début d'après-midi, son jugement dans « l'affaire » Lenoir-et-Mernier (mais aussi FAV LCAB, Gérard Bertrand et Fils, Boulonnerie Dauvin Fils et division Jayot), consécutive aux délits d'abus de biens sociaux, de banqueroute et de recel, pour lesquels avaient comparu, le 18 mai dernier (voir nos éditions des 18 et 19 mai) l'ancien PDG Philippe Jarlot, la secrétaire « fictive » Yolande Paquis et le ferrailleur Freddy Golinval (le cas de son père William, très malade, ayant été disjoint).
    En la seule présence, à la barre, de Freddy Golinval, les autres prévenus ne s'étant pas déplacés et étant représentés par leurs conseils, tandis qu'une délégation de salariés avait pris place sur les bancs du public, autour de leur porte-parole Claude Choquet, les condamnations sont tombées, dont on lira le détail ci-après.
    Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles n'ont pas satisfait du tout ces derniers, qui sont d'ailleurs sortis furieux, au cri de : « Encore un jugement qui favorise les riches et les patrons ! », lorsqu'ils ont compris que les 5 000 euros, qu'ils avaient sollicités pour les 133 victimes des malversations commises, à titre de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi (en supplément de l'indemnisation obtenue devant les prud'hommes) ne leur étaient pas accordés.
    Alors qu'en revanche, le conseil général va se voir remboursé, par Philippe Jarlot, d'un détournement de 300 000 euros ; tout comme va l'être partiellement Me François Brucelle, mandataire liquidateur de Lenoir et Mernier et FAB LCAB, à qui l'ex-PDG, ainsi que Yolande Paquis et Freddy Golinval vont devoir verser, à des degrés divers de solidarité, plusieurs centaines de milliers d'euros…

    Des travailleurs humiliés
    Se déclarant « très déçus de voir qu'on va rembourser ceux qui n'en ont pas besoin, alors qu'eux n'ont plus rien que le RSS », les salariés de Lenoir et Mernier ont donc décidé, spontanément, de faire appel de ce jugement.
    Ce qu'a confirmé, dans la foulée, leur avocat Xavier Médeau : « Ce sont les salariés qui avaient dénoncé les détournements et qui, par la suite, ont aidé les enquêteurs dans leurs investigations. Et aujourd'hui, c'est eux qui sont humiliés. Je ne comprends pas. C'est profondément injuste qu'on puisse dire qu'ils n'ont pas subi de préjudice. »
    En fait, même si cela est difficilement compréhensible - et cela se conçoit - pour des travailleurs en souffrance, le tribunal n'a fait qu'appliquer l'article 2 du code de procédure pénal.
    Ainsi, comme l'écrit la présidente Picoury : « S'il est indéniable que les salariés ont, à la suite de cette procédure collective, perdu leurs emplois et ainsi été confrontés à une situation difficile, tant sur le plan humain que sur le plan professionnel, le tribunal retient qu'ils ne peuvent souffrir, à raison des délits d'abus de biens sociaux et de banqueroute commis par Philippe Jarlot, que d'un préjudice qui, à le supposer établi, est indirect.
    En ce sens, les délits commis par Philippe Jarlot au préjudice des sociétés qu'il dirigeait, ne sont pas la cause directe du préjudice moral invoqué par les salariés. Il en est de même pour les délits de recel de ces délits, commis par Yolande Paquis et Freddy Golinval, les infractions commises n'ayant causé un préjudice direct, qu'aux sociétés dirigées par Philippe Jarlot ».
    D'où la décision de déclarer irrecevables les constitutions de partie civile des 133 salariés.