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  • ENCORE 310 JOURS A TENIR

    ILS ONT TENU PENDANT 547 JOURS ,NOUS DEVONS TENIR ENCORE 310 JOURS AVANT LE DEPART DE SARKO

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  • LES CLIGNOTANTS NE SONT PAS AU VERT

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    France : les derniers chiffres du chômage viennent d’être diffusés.

    Catégories A, B, C, D, E :

     

    Chômage en avril 2011 : 2 669 100 inscrits à Pôle Emploi.

    Chômage en mai 2011 :  2 686 800 inscrits à Pôle Emploi.

    Variation sur un mois : augmentation de 17 700 chômeurs.

    Variation sur un an : augmentation de 156 600 chômeurs.

    http://www.travail-emploi-sante.gou...

    Déclaration de Christine Lagarde le 13 mai 2011 :

    "Tous les clignotants sont au vert."

    http://www.boursier.com/actualites/...


    Cette fois-ci, Xavier Bertrand, le ministre du Travail, s'est bien gardé de se vanter des chiffres du chômage avant leur publication officielle. Et pour cause: ils sont très mauvais. En mai, Pôle emploi a enregistré, en France métropolitaine, 17.700 demandeurs d'emplois supplémentaires en catégorie A, ceux qui n'exercent aucune activité. Soit une augmentation de 0,7% par rapport à avril.

     

    Ce fort rebond concerne aussi ceux qui exercent une activité réduite: +0,7% pour la catégorie B (moins de 78h travaillées dans le mois), +2,2% pour la catégorie C (plus de 78h).

     

    Au total, catégories A,B,C confondues, 4.078.500 personnes sont considérées comme demandeurs d'emplois. Leur nombre n'a jamais été aussi élevé depuis au moins 14 ans, selon nos calculs. Sur un an, il augmente de 1%.

  • TOUS AVEC LILLE

    Aprés une Coupe de France un titre de champion bientot une Présidente

    Notre Première secrétaire  doit se déclarer candidate depuis Lille, ce mardi à 11h30, au premier jour du dépôt des candidatures à la primaire socialiste.

    La première secrétaire du PS, Martine Aubry, le 15 juin à Thieux

    La première secrétaire du PS, Martine Aubry, le 15 juin à Thieux (© AFP Francois Nascimbeni)

    Martine Aubry donnera le coup d’envoi de la primaire socialiste, avec l’ouverture du dépôt des candidatures , doit se déclarer candidate à Lille à 11h30.

    La maire a choisi comme décor – secret bien gardé jusqu’à ce week-end – la Gare Saint-Sauveur, une ancienne gare de marchandises devenue centre culturel. «Il faut qu’elle apparaisse comme une candidate du peuple. Elle devrait donc faire sa déclaration au milieu de Lillois», expliquait une source à l’AFP. Cette déclaration sera retransmise sur le site www.martineaubry.fr.

    Un site qui fait par ailleurs les frais de nombreuses critiques sur la Toile, à la fois pour son côté «campagne à l'américaine» et pour son logo. Un mélange de ceux d'«Obama, Pepsi, Korean Air et Action Man» selon les images qui circulent sur Twitter.

     

    Les socialistes feront " TOUT" pour que Martine gagne

    Une fois sa candidature déclarée, elle compte aussi «mettre entre parenthèses sa fonction» de dirigeante du PS, comme l’a précisé le porte-parole du parti, Benoît Hamon: «Si elle est candidate, elle a dit qu’elle se mettrait en retrait de son poste et si elle se met en retrait, ce sera effectif.»

  • CARREFOUR POSITIVE

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    Pendant plusieurs années, vous étiez de fait payés en dessous du Smic. Voilà, en substance, ce que le conseil des prud'hommes de Reims vient de dire ce jeudi à une quinzaine de salariés du magasin Carrefour-Tinqueux, leur donnant donc finalement raison contre leur direction.
    Tout le nœud du litige réside dans la façon de considérer la rémunération du temps de pause. Explication technique de Michel Usubelly, défenseur syndical départemental CFDT, qui a monté le dossier des plaignants : « L'employeur intégrait le forfait pause dans la rémunération au Smic, alors que ce forfait doit être payé en plus. C'est ce que dit la cour de cassation dans plusieurs arrêts. »

    45 à 50 euros par mois


    Du fait de ce mode de calcul, les salariés en question touchaient en réalité moins que le salaire minimum légal, ont estimé les prud'hommes rémois. A noter que certains de leurs confrères en France, qui avaient le même genre de cas à traiter, n'ont pas toujours eu la même appréciation. « Le problème est tellement complexe, commente en effet Bruno Chéné, directeur de l'hypermarché de Tinqueux, que dans certaines villes comme à Chambéry, les prud'hommes ont donné raison à Carrefour. »
    Toujours est-il que dans le cas de Reims, il faut parler de ce problème au passé. Car selon M. Usubelly, le fameux problème du forfait pause n'existe plus à Tinqueux depuis le 1er janvier 2009, date à laquelle le calcul de la rémunération a été modifié. Le directeur affirme même qu'aujourd'hui, « nos collaborateurs, payés sur 13 mois et demi, touchent au moins 22 % au-dessus du Smic ».
    Le litige présenté devant les prud'hommes porte donc sur les années antérieures à 2009. Le nombre de ces années réputées sous-rémunérées va jusqu'à quatre, selon le délégué syndical CFDT du magasin, Eric Robitaillé. « Ça représente selon les cas un déficit de rémunération de 45 à 50 € par mois », précise-t-il.
    Multiplié par douze mois, multiplié par quatre ans, multiplié par quinze personnes, au bout du compte, cela pourrait représenter un sacré « rappel de salaire » à verser, surtout si d'autres magasins entrent dans la danse. Carrefour-Cernay pourrait d'ailleurs suivre l'exemple de Tinqueux.
    On comprend donc que l'entreprise envisage dès à présent de faire jouer tous les recours possibles, comme nous l'a assuré le directeur.

    Vu dans l'Union l'Ardennais

  • TF1 ET NICE-MATION SERVENT LA SOUPE A CIOTTI

     TF1 et Nice matin servent la soupe à Eric Ciotti, cela donne un magnifique reportage bidonné.

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    Dans les Alpes Maritimes tout le monde connait Eric Ciotti et il ne se ménage pas pour faire parler de lui. A l'UMP, c'est lui qui est en charge des questions de sécurité. Autant vous dire, que sur ce poste crucial, à l'UMP, on ne met pas n'importe qui. Mr Ciotti n'a de cesse de faire de la surenchère sur le sujet. Pour s'en rendre compte, il suffit de consulter la liste des propositions de lois qu'il a faite à l'Assemblée Nationale.

    Charmant personnage que le sieur Ciotti. Son nouveau cheval de bataille n'est rien d'autre que la suppression des allocations familiales pour les parents d'élèves absentéistes. Il a d'ailleurs décidé de mettre en application cette mesure au sein du département des Alpes Maritimes dont il est président du Conseil Général,  magnifique coin de France qui détient le record de vote sarkozystes en 2007 après avoir battu celui du vote le penistes en 2002.

    C'est donc tout naturellement que le journal de 13 h. de TF1 a décidé de diffuser un reportage pour vanter les mérites du Contrat de Responsabilité Parentale (C'est le nom poètique que cela porte dans le 06. Rappelons quand même au passage que le principal actionnaire de TF1 est Martin Bouygues qui fut témoin au second mariage de Nicolas Sarkozy et parrain de son troisième enfant, tandis que chacun sait que le journal présenté par Jean-Pierre Pernaut est un modèle en matière de qualité, de contenu, d'équité, et de neutralité politique. TF1 se rapproche donc du journal Nice-Matin pour réaliser le fameux reportage, et c'est donc une équipe de journalistes du quotidien qui officie. Chacun sait, évidemment que Nice-matin ne peut être soupçonné de connivences avec la gauche représentative . Il faut savoir que pratiquement aucun article de la section P.S d'Antibes par exemple n'est publié par ce grand journal .

    Avec de tels parents dès la naissance, nul doute que le reportage promettait d'être un magnifique panégérique vantant la nécessité de toujours stigmatiser les plus faibles. Ce fut d'ailleurs le cas, à la vision il n'y à rien à redire, tout est nickel, et le message est fantastique : il faut supprimer les allocations familiales, il y a même une maman complètement désarmée qui le réclame.Si si.

    Nickel donc ! Ou presque parce que malheureusement, il y a eu un petit problème. La fameuse maman qui témoigne de son désarroi dans le reportage, cette maman n'est autre que l'attachée de presse du Conseil Général, laquelle n'a pas d'enfant. C'est ballot ! De quoi s'interroger sur la façon dont nous sommes manipulés par les médias !

    En conclusion je dirai deux petites choses. Tout d'abord, j'espére bien que Mr Ciotti fera une grande carrière politique, parce que depuis que Frédéric Lefebvre intervient moins dans les médias, on commençait à s'ennuyer un peu.

     La leçon à tirer de tout cela est claire et nette : faites plein de choses choses, du sport, de la lecture sortez, jouez avec vos enfants, mais par pitié,  par pitié,ne regardez pas TF1 ou éteignez votre télé 

  • FEUX DE LA SAINT JEAN

    C’était le soir, sur la place d’une petite ville, ou bien à la campagne, sur une hauteur dominant le paysage. Un bûcher d’ajoncs ou de brindilles, tordus en cône autour d’une grande perche et surmontés d’un bouquet et de l’étendard de saint Jean, attendait les « processionneurs ». Le curé venait en tête, suivi du maire et des adjoints. La pieuse théorie faisait le tour du bûcher. Après quoi, le maire abaissait son cierge et allumait lui-même le tantad. La flamme montait dans un joyeux crépitement. Une lueur rouge baignait le ciel, et, la procession repartie, des danses se nouaient, cadencées et vives, autour du brasier agonisant. Quelques personnes plus hardis, s’amusaient même à le traverser d’un bond...

    Au hameau de Saint-Jean-du-Doigt (Bretagne), qui possède une église merveilleuse et un bijou de fontaine, renommée pour son eau miraculeuse, le tantad était -dressé devant l’église... Un ange descendait sur un fil de fer et, du cierge qu’il tenait à la main, allumait le bûcher. On aurait pu craindre que le voisinage de l’église ne créât un danger d’incendie, et c’eût été mal connaître les Bretons. Ils savent, de notion certaine, que le soir de la Saint-Jean le vent tourne toujours au nord-est, de façonà porter les flammes dans la direction opposée. Ce changement du vent est l’indice de la présence du saint. Ari an aotrou sant Yan en he pardon (Voici Monsieur saint Jean qui arrive à son Pardon), disent les bonnes gens.

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    Au début du XXe siècle déjà, il n’y a plus guère de feux de la Saint-Jean qu’en Bretagne, en Vendée, et dans quelques cantons du Midi. A Bordeaux, on en allume alors encore sur les places publiques de certains quartiers populaires. Tel apporte un fagot, tel une vieille futaille hors d’usage, tel une caisse ou un panier défoncé. Des rondes se forment, les enfants tirent des pétards, les femmes fredonnent une chanson, quelquefois un ménétrier mène le branle. Bordeaux est vraisemblablement avec Brest la seule grande ville de France qui ait à cette époque conservé l’usage des feux de la Saint-Jean. Encore, à Brest, les bûchers sont-ils remplacés par des torches promenées sur les glacis, qu’on lance en l’air et qui retombent en secouant une poussière lumineuse.

    En Poitou, la coutume est de prendre une roue de charrette dont on entoure le cercle et les jantes d’un fort bourrelet de paille. La roue, allumée au moyen d’un cierge bénit, est promenée dans la campagne que ses étincelles doivent fertiliser. Il n’est point malaisé de voir là le souvenir d’une pratique païenne : la roue symbolise le soleil à son entrée dans le solstice. Et l’on sait de reste que les Celtes, le 24 juin, célébraient la fête du renouveau, de la jeunesse ressuscitée du monde. Leurs druides, suivant une tradition rapportée par Jules Perrin, faisaient cette nuit-là le recensement des enfants nés dans l’année et allumaient sur toutes les hauteurs des bûchers en l’honneur de Teutatès, père du feu. L’exquis auteur de Brocéliande put se croire rajeuni de deux mille ans certain soir de juin qu’aux environs de Ploërmel il assista, stupéfait et ravi, à l’embrasement de l’horizon.

    « Un à un, dit-il, tous les villages s’allumaient. A la flamme de Taupont répondait celle de La Touche, et la lumière gagnait l’autre côté de la vallée, revenait vers Ploërmel par la Ville-Bernier, la Ville-Réhel ; lentement les fumées ondulaient dans l’air, s’effaçaient et se perdaient sous l’ardent rayonnement des brasiers, et bientôt les flammes dégagées montèrent hautes et droites vers le ciel, perpétuant le souffle des vieux cultes consécrateurs du feu qui est la source première de la vie universelle ».

    Cette survivance de traditions millénaires ne laisse pas en effet de surprendre un peu au premier abord. Mais, pour qui connaît l’âme bretonne et qui sait combien elle s’est peu modifiée à travers les âges, le phénomène paraît banal. En quelques paroisses de la Haute-Cornouaille, la cérémonie avait d’ailleurs une conclusion assez funèbre : quand les danses avaient cessé et que le feu était près de s’éteindre, on l’entourait de grandes pierres plates destinées, dans la pensée des assistants, à servir de siège aux anaon, aux mânes grelottants des pauvres morts de l’année, avides de se reposer quelques heures en tendant leurs mains débiles vers les cendres...

    Paris n’avait déjà plus de feux de Saint-Jean au début du XXe siècle. Les derniers datent de l’Ancien Régime. On dressait alors le bûcher sur la place de Grève et c’était le roi en personne, assisté de toute sa cour, qui l’enflammait. L’historien Dulaure nous a laissé la description d’une de ces cérémonies, qui se passa sous Charles IX : « Au milieu de la place de Grève était placé un arbre de soixante pieds de hauteur, hérissé de traverses de bois auxquelles on attacha cinq cents bourrées et deux cents cotrets ; au pied étaient entassées dix voies de gros bois et beaucoup de paille. Cent vingt archers de la ville, cent arbalétriers, cent arquebusiers, y assistaient pour contenir le peuple. Les joueurs d’instruments, notamment ceux que l’on qualifiait de grande bande, sept trompettes sonnantes, accrurent le bruit de la solennité ; Les magistrats de la ville, prévôt des marchands et échevins, portant des torches de cire jaune, s’avancèrent vers l’arbre entouré de bûches et de fagots, présentèrent au roi une torche de cire blanche, garnie de deux poignées de velours rouge ; et Sa Majesté, armée de cette torche, vint gravement allumer le feu ».

    Le dernier monarque qui alluma le feu de Grève de ses mains fut Louis XIV. Plus tard cet honneur revint au prévôt des marchands et, à son défaut, aux échevins. Par une bizarrerie véritable, la perche qui soutenait le bûcher était surmontée d’un tonneau ou d’un sac rempli de chats vivants. C’est ainsi qu’on lit dans les registres de la ville de Paris : « Payé à Lucas Pommereux, l’un des commissaires des quais de la ville, cent sous parisis pour avoir fourni, durant trois années finies à la Saint-Jean 1573, tous les chats qu’il falloit audit feu, comme de coutume, et même pour avoir fourni, il y a un an où le roi y assista, un renard pour donner plaisir à Sa Majesté, et pour avoir fourni un grand sac de toile où estoient lesdits chats ». Il arrivait, en effet, que, pour ajouter plus d’éclat à la fête, quand d’aventure Sa Majesté y assistait, on joignait aux chats quelque animal féroce, ours, loup, renard, dont l’autodafé constituait un divertissement de haut goût...

    Mais la Saint-Jean n’avait pas que ses feux : elle avait aussi ses herbes, ses fameuses herbes de la Saint-Jean qui, cueillies le matin, pieds nus, en état de grâce et avec un couteau d’or, donnaient pouvoir de chasser les démons et de guérir la fièvre. On sait que, parmi ces fleurs mystérieuses, se trouvait la verveine, la plante sacrée des races celtiques. On la cueille encore sur les dunes de Saintonge en murmurant une formule bizarre, nommée la verven-Dieu et dont le sens s’est perdu.

    De quelqu’un qui se couchait tard, on disait jadis : « Il est allé ramasser un charbon de Saint-Jean ». Le fait est que ces charbons passaient en Bretagne pour avoir toutes sortes de propriétés merveilleuses. Il en suffit d’un recueilli dans les cendres du tantad et dévotement placé, au retour, dans un coin du foyer, pour préserver la maison de l’incendie et de la foudre. On disait encore qu’en balançant les nouveau-nés devant la flamme de trois tantads, on les gardait à tout jamais contre le mal de la peur...

     

       
  • HUMOUR ET POLITIQUE

    Le prix Press Club humour et politique 2011 a été remis ce lundi à un habitué de la petite phrase, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, auteur de cette saillie inspirée :

    "Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous…"

    Trois politiques ont également été distingués :

    Le prix spécial du jury a été décerné à Daniel Fidelin, député UMP de Seine-Maritime : "Vu de la Chine, le port du Havre ne travaille pas."

    Le prix des internautes a été décerné à Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical : "Nous sommes tous des immigrés ; seule notre date d’arrivée change."

    Le prix de l’encouragement a été décerné à Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme, pour sa réponse à la question "quel est votre livre de chevet ?" : "Zadig et Voltaire."

    Pour le plaisir, voici la liste des autres nommés :

    Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière: "Je ne serai peut être pas élue présidente de la République, mais je ne serai pas la seule."

    Guillaume Bachelay, secrétaire national à l’Industrie du PS, parlant de Ségolène Royal : "Qu’on commette des erreurs en politique c’est possible ; qu’on les commette toutes, c’est fou !"

    François Baroin, ministre du Budget : "Michèle Alliot-Marie conserve toute sa légitimité à Saint-Jean-de-Luz."

    François Bayrou, président du MoDem : "Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens."

    Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical : "Nous sommes tous des immigrés ; seule notre date d’arrivée change."

    André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme : "Dans sa forme historique, le PC est mort ; mais il a encore de l’avenir."

    Gabriel Cohn-Bendit (le frère) : "Les Verts sont capables du meilleur comme du pire ; mais c’est dans le pire qu’ils sont les meilleurs."

    Patrick Devedjian, député UMP et président du Conseil général des Hauts-de-Seine : "Il y avait tellement de gens à mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre."

    Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre : "Passer de ministre à promeneur de son chien suppose un énorme travail sur soi-même."

    Cécile Duflot, cecrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts : "Quel est le féminin de candidat aux cantonales ? C’est suppléante."

    François Hollande, député PS de Corrèze : "Mélenchon, ce qui est terrible, c’est qu’il a été socialiste toute sa vie et que toute sa vie ça va le suivre."

    Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, après la tempête de neige en l’Ile-de-France : "Il n’y a pas de pagaille ; la preuve le préfet a pu venir en trois minutes."

    Le Nouvel Observateur

  • AMNESTY INTERNATIONAL ET LA PROTECTION DES MIGRANTS

    Réfugiés, migrants : l'Europe va-t-elle enfin se montrer à la hauteur ?

    logo.gifGeneviève Garrigos, Présidente d'AI France, a signé une tribune dans le Nouvel Observateur (nouvelobs.com) par laquelle elle dénonce une Union européenne qui n'assume pas ses responsabilités en matière d'accueil des migrants et réfugiés en provenance des pays d'Afrique du Nord. Elle appelle également les Etats de l'Union européenne à honorer leurs engagements en matière de protection des droits des migrants et des réfugiés.

     Pourquoi l'Europe a-t-elle cédé à la peur du migrant en pleine révolution dans le monde arabe ? Le moment est peut-être venu de protéger les réfugiés plutôt que de les repousser.
    Sélectionné et édité par Maxime Bellec

     

    Il y a quelques semaines à peine, 150 cadavres ont été retrouvés en mer au large des îles Kerkennah (Tunisie). Ces corps étaient ceux de personnes ayant fui le conflit violent en Libye afin de trouver la sécurité en Europe. Leur mort vient alourdir le bilan des réfugiés et des migrants qui ont péri en essayant de rejoindre l’Europe en fuyant l’Afrique du Nord – plus de 1 800 depuis le début de l’année.

     

    L'Europe n'assume pas ses responsabilités

     

    Le problème n’est pas nouveau. Cela fait des années que des réfugiés et des migrants désespérés entreprennent ce même voyage périlleux. Des milliers en sont morts. Mais alors que l’Égypte et la Tunisie, elles-mêmes au cœur de bouleversements politiques, ont tranquillement accueilli des centaines de milliers de réfugiés venus de Libye, les États membres de l’Union européenne (UE) n’ont pris aucune mesure crédible pour tenter d'empêcher que les personnes fuyant ce pays ne périssent en mer.

     

    Évoquant le bilan chaque jour plus lourd des personnes qui périssent en mer, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a déclaré que "l’Europe fait manifestement fausse route lorsqu’elle se préoccupe plus d’empêcher les migrants d’arriver sur ses côtes que de sauver des vies".

     

    Ces États auraient dû renforcer les opérations de surveillance aérienne et de secours en mer afin d’être davantage en mesure d'intervenir pour porter secours aux navires en détresse. Ils disposaient même pour ce faire des moyens de l’OTAN et de Frontex (l’agence de sécurité aux frontières de l’UE). Ils auraient pu également accueillir au titre de la réinstallation des réfugiés vulnérables présents en Tunisie et en Égypte.

     

    Au lieu de quoi, les gouvernements de l’UE se sont polarisés sur les répercussions chez eux et ont déclenché les sirènes d’alarme en voyant arriver en Europe ceux qui avaient survécu à la traversée de la Méditerranée.

     

    Rejeter l'immigration, une attitude devenue monnaie courante

     

    En France, face à nos sollicitations réitérées, le président de la République et le ministre de l’Intérieur restent muets. Les dix dernières années ont vu une érosion progressive de la protection des droits des réfugiés et des migrants en Europe.

     

    Dans un climat d'alarmisme populiste, on a mis en place après le 11 septembre 2001 des politiques sécuritaires au nom desquelles on a bafoué sans vergogne les principes en matière de droits humains et les politiques d’immigration bien pensées.

     

    Le rejet des réfugiés et des migrants est devenu une arme courante dans la bouche de certains responsables politiques et médias, prompts à rendre ces populations responsables de l’augmentation de la criminalité, des risques sanitaires et des problèmes économiques.

     

    Cette Europe qui dans l’histoire a joué un rôle primordial dans la protection des réfugiés, ce continent où la crise provoquée par la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au système international de protection des réfugiés, ce continent porte aujourd’hui des coups de boutoir à la protection des réfugiés.

     

    Lampedusa

     

     

     On n'émigre pas par confort

     

    Les réfugiés sont contraints de quitter leur foyer pour échapper à la persécution et au conflit ; ils risquent leur vie pour trouver la liberté et la sécurité. Ce n’est pas l’appât du gain qui pousse les migrants vers l’Europe. Ces hommes et ces femmes fuient la pauvreté et la misère économique et sont simplement en quête d’une vie meilleure pour eux et pour leur famille.

     

    Ceux qui décrivent les réfugiés et les migrants comme des miséreux cupides, voire criminels, non seulement disent des mensonges, mais de surcroît attisent la haine et la violence. Il n’y a pas lieu de diaboliser la quête de liberté, de sécurité et d’un avenir meilleur de ces hommes et ces femmes, une quête qui trouve forcément un écho en chacun de nous.

     

    Obéissant avant tout à des intérêts politiques et économiques, l’UE n’a fait au fil de ces années que proclamer un attachement de pure forme aux droits fondamentaux des réfugiés et des migrants. Elle a dans le même temps soutenu et financé des politiques abusives de contrôle de l’immigration dans des États comme la Libye, où des réfugiés et des migrants ont été détenus pendant des années dans des conditions inhumaines (et soumis à la torture pour beaucoup d’entre eux), des États qui ont renvoyé des réfugiés dans leur pays d’origine, les exposant ainsi à un risque bien réel de persécution.

     

    Révolutions arabes : l'occasion pour l'Europe de retrouver sa dignité ?

     

    Tout récemment encore – c’était en octobre 2010 –, la Commission européenne signait avec la Libye un "programme de coopération" sur la "gestion des flux migratoires" et le "contrôle aux frontières". Un service payé 50 millions d'euros, jusqu’en 2013. À peine quelques mois plus tard, les gouvernements européens se déclaraient indignés par les violations massives des droits humains et les attaques contre les civils perpétrées par le régime libyen dans le cadre du conflit actuel.

     

    Certes, leur dénonciation est la bienvenue, mais cette attitude met en lumière l’hypocrisie qui sous-tend les politiques de l’UE en matière d’asile et de migration : tout en se posant en défenseure des droits des réfugiés et des migrants, l’UE ferme les yeux sur des pratiques abusives dans le but d’empêcher ces personnes de se rendre en Europe. L’UE, la France et les autres États-membres ont le devoir de protéger les droits des réfugiés et des migrants et de venir à leur secours lorsque leur vie est en danger.

     

    Partout en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, des hommes et des femmes ont eu le courage, souvent en s’exposant à de graves dangers, d’entamer le combat pour le respect de leurs droits. Le temps n’est-il pas venu pour la France et l’Europe de faire honneur à leur courage, simplement en se montrant digne de l’idéal de protection des droits fondamentaux de tous les êtres humains ?

     

     

    Auteur parrainé par Aurélien Viers

  • REPONSE A SHERLOCK HOLMES

    En réponse à un lecteur d'AZURCOM concernant la mort de Coluche le19 juin 1986 j'ai retrouvé un article de Nice-Matin relatif à cet accident 

    « Lorsqu'on voit les fans devant la stèle au rond-point du Piol, qui cherchent à deviner d'où venait la moto, on sourit. Nous, on sait bien que ce n'est pas là que l'accident s'est produit… »
    Laurence hausse les épaules. Et se plonge dans ses souvenirs. Ce 19 juin 1986, la jeune Opidienne a 16 ans. « Mon frère est venu me chercher à Grasse où j'étais en stage. Notre père venait de le prévenir de l'accident. Il était sur son tracteur, à quelques dizaines de mètres. Il a été l'un des premiers sur les lieux. »
    Ce jour-là, vers 16 h 40, Coluche et deux amis - Didier Lavergne et Ludovic Paris - quittent Cannes après un déjeuner à la Plage sportive. Ils remontent vers Châteauneuf-de-Grasse où, depuis un mois, l'amuseur et ses potes sont installés au domaine Saint-Jaume. Le père du Schmilblick y prépare son retour sur scène prévu pour octobre au Zénith.

    « C'était notre idole ! »

    À 16 h 55, les trois motards passent devant le Garage Delpy, sur la départementale 3 à Opio. Coluche, en bermuda et tee-shirt rose, est en deuxième position. L'enquête démontrera que les gros cubes roulaient à faible allure. Et qu'aucun des pilotes ne portait de casque.
    Une minute plus tard, Coluche vient de doubler et se tourne vers ses copains. Un instant. Un instant de trop. Lorsqu'il regarde de nouveau devant lui, un semi-remorque de 38 tonnes lui coupe la route en manœuvrant devant la Jardinerie Nova.
    L'acteur ne freine pas. Il couche sa Honda 1100, sans doute pour tenter de passer sous la remorque. Et il réussit presque ! Il ne lui manque qu'un mètre… et un peu de chance. Sa tête heurte le phare droit du camion. Le choc lui fracture une jambe et lui brise les cervicales.
    « Lorsque je suis arrivée, la police était encore sur place, se souvient Laurence. La moto de Coluche était posée contre un frêne sur le bord de la route. Presque intacte ! »

    Des messages sur les cailloux

    Philippe Sébastien, qui avait 18 ans et habitait alors « à moins d'un kilomètre de là », apprend la nouvelle à la radio. « Je suis descendu en courant, raconte-t-il. J'ai croisé les deux potes de Coluche, dont l'un qui hurlait et réclamait un hélicoptère ! Je me souviens surtout de l'émotion de mes amis. Coluche, c'était notre idole. On le voyait souvent au village. Il conduisait sa Cadillac rose, vêtu d'un peignoir rose avec écrit "Colucci" derrière ! C'était difficile de ne pas le remarquer… » Aujourd'hui, l'allée de frênes a été coupée. Un trottoir a été construit. Deux ronds-points encadrent le tronçon de route où l'accident s'est produit. Sur l'un d'eux, un mémorial dédié à l'ami public numéro 1 accueille des bouquets de fleurs fraîches et des messages écrits sur des cailloux. « Un de ces jours, on va le débaptiser et l'appeler par son nom officieux : rond-point Coluche », pronostique Philippe. Qui ne se remet pas de la disparition de l'humoriste. « Quand on voit ce que les politiques sont capables de dire, on aurait besoin d'un gars comme lui pour les remettre à leur place ! »

     
     
     
  • J'Y ETAIS

     

     

     

     

    L’hommage à Coluche avait lieu ce dimanche dans le moyen pays cannois. L’humoriste y avait trouvé la mort au guidon de sa moto, le 19 juin 1986.

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    Près de trois mille moteurs dont celui de mon Aprilia 125 ont vrombi ce dimanche à Opio, près de Grasse. L’hommage des motards à l’un des leurs, Coluche, mort brutalement sur cette route il y a 25 ans exactement.

    C’est, selon les organisateurs, le nombre de motards qui ont manifesté samedi à Nice contre la politique de sécurité routière du gouvernement. La fédération des motards en colère refuse le port obligatoire du gilet jaune, des plaques d’immatriculation XXL et le retrait des panneaux avertisseurs de radars. A ce sujet, le préfet  a précisé ce lundi ce qu’il en sera dans les Alpes-Maritimes.

     Plusieurs dizaines de bikers du club ont été mobilisés pour bloquer les intersections et encadrer le convoi parti à 10h15 de Villeneuve-Loubet, où avait lieu la manifestation « Moto en fête ».

    Seize kilomètres plus tard, la long colonne de gros cubes a mis pied a terre au rond point du Piol, devant la stèle érigée en souvenir de Coluche. A l’ombre des arbres, des messages griffonnés sur des galets, quelques photos, des fleurs coupées. Et comme chaque années, ces motards bardés de cuir, le casque sous le bras, une fleur à la main.

    « Vingt-cinq ans c’est énorme », glisse Didier, du club Moto Liberté de Toulon. Il était l’un des premiers à faire ce pèlerinage, en 1996. « A la toute première balade on était soixante-cinq, maintenant il y a des potes qui viennent de toute la France ».

    C’est le cas d’André, descendu de Bourgogne avec sa femme et un couple d’amis. Plus de six-cent kilomètre sur sa « futuriste » et ultra sportive Tornado. A la fois un périple et un pèlerinage. Coluche aurait 66 ans.