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  • L'IMPOSSIBLE ALLIANCE

    Avec les bisbilles entres socialistes et écologistes,de la semaine passée , la droite avait déjà de quoi se réjouir. Malheureusement, il n'y a pas eu que cela. Jean-Luc Mélenchon à son tour y est allé de sa petite phrase assassine. Certes, comme toujours les médias n'ont ressorti que quelques mots d'une interview  sur les questions de fond et notamment la crise.

    Certes, en raillant François Hollande en "capitaine de Pédalo en temps de tempête", Jean-Luc Mélenchon fait mouche . Mais justement, était-ce utile d'employer de tels propos  ? On aimerait bien qu'il fasse preuve de la même efficacité face à Nicolas Sarkozy. Il en est capable , Mr Mélenchon doit faire attention, l'urgence pour ce pays est d'abord et avant tout de virer Sarkozy du pouvoir.

    Et rappelons quand même que pour le Front de gauche , l'élection importante, ce sont les législatives, celles qui leur permettront ou non de peser sur les orientations du futur gouvernement et avec de telles paroles  je vois mal les électeurs socialistes mener une campagne avec le Front de Gauche pour les législatives .

    Il est temps que chacun reprenne ses esprits, que l'on rentre vraiment enfin dans la campagne présidentielle et que personne n'oublie les vrais enjeux : renvoyer Sarkozy à son propre bilan catastrophique, et contenir la poussée de l'extrême-droite.

  • ENCORE 167 JOURS A TENIR

    La crise, c’est la faute aux fraudeurs de l’assurance maladie.

    On a bien fait d’adopter le traité de Lisbonne.

    Grâce à la bonne gestion de Sarkozy, la France a mérité son “Triple A”

    Mais il faut rembourser la dette, on n’a pas le choix si on veut garder le “Triple A”.

    D’ailleurs, il suffira de faire des efforts pour rembourser 1700 milliards. À cet effet, on supprimera des fonctionnaires (profs, infirmières, pompiers, flics…), ce qui améliorera la vie des Français.

    Les nouveaux dirigeants italien et grec sont arrivés au pouvoir de manière démocratique. Leurs liens avec la banque Goldman Sachs ne posent aucun problème de conflit d’intérêt, et sont le pur fruit du hasard.

    Frauder, que dis-je, voler la Sécurité sociale, c’est trahir la confiance de tous les Français et c’est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale”. Par contre, tripler son salaire et se faire payer un Air Sarko One à 180 millions, ça ne trahit personne.

    Le nucléaire est une énergie propre, qui assure notre indépendance énergétique.

    Il n’y aura pas de plan social chez PSA, et d’ailleurs l’avenir de l’industrie automobile en France est radieux.

     

    Sarkozy est un grand Président, avec un bilan formidable. Il va gagner haut la main en 2012.

  • LE LIVRE DU WEEK-END

    Abus bancaires et flibusteries financières :
    Comment faire face ????

     

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    Un livre courageux, indispensable à tous ceux qui ont un compte bancaire. L'auteur révèle les méthodes utilisées par les banquiers, avec la complicité des législateurs, pour s'enrichir au détriment des honnêtes citoyens. Il donne tous les conseils pratiques pour ne pas se laisser abuser et pour s'en sortir en cas de difficultés.


    Même ceux qui n'ont jamais eu de problèmes avec leur banque auront intérêt à découvrir cet ouvrage clair et facile à lire !!!.

     

    284 pages

    19 € (+ 3 € frais de port)

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    Et toujours, ayez le reflexe
    www.fnacab.org
  • LA FRAUDE

    SUITE A L'ARTICE AZURCOM DU 16 NOVEMBRE

     

     

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    Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant (voir la fin du texte).

     

     A TRANSFERER AUTANT DE FOIS QUE VOUS POUVEZ!!!!!!!!!!

    L'ASSURANCE MALADIE

    50 secondes de lecture à couper le souffle.

    Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

    a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,

    b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ....

    c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste ...

    d - Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euro de notre poche,

    e - Taxe de 0,50c sur les boites

    f -etc.......

    Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

    Or, savez-vous que :

    1°) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu , n'est pas reversée. 7.8 milliards

    2°) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu , n'est pas reversée..3.5 milliards

    3°) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu , n'est pas reversée 1. 6 milliards

    4°) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu , n'est pas reversée 1,2 milliards

    5°) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée. 2.0 milliards

    6°) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards

    7°) Retard de paiement par les entreprises 1.9milliards

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.

     

    Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reverse ce qu'ils doivent chaque année , les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent!!! !.

    Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.

    Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour

    sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

    N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hate, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages colatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins!!!

    Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!

    Cordialement.

     

    Evelyne DUBIN

    Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général

    Institut National du Développement Local

    Avenue Michel Serres BP 32

    47901 AGEN Cedex 9

    tél : 05.53.48.06. 74

    fax : 05.53.48.06. 71

    mob: 06.72.19.53. 50

    mail: e..dubin@indl. fr

     

    VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES :

    TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR !!!

    A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, ministre, censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...), dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!!

     

  • MELUCHE

     

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    Si Mélenchon voulait faire perdre la Gauche il ne s’y prendrait pas autrement, traiter Hollande de Capitaine en Pédalo, est indigne d’un responsable politique, ce sobriquet va le poursuivre, même Copé n’aurait pas été capable de trouver une formule aussi méprisante .
    Ce que cherche Mélenchon après avoir quitté le PS, c'est faire des déclarations tonitruantes, insultantes et contre-productives- il cherche à déstabiliser le Parti Socialiste pour laisser croire qu'il a besoin des voix FdG pour gagner et ainsi négocier un portefeuille en cas de victoire de la gauche en 2012.
    Tous ces hommes politique qui prétendent vouloir gouverner autrement, faire de la politique autrement font rigoureusement la même chose , ils perpétuent des méthodes abjectes, pas professionnelles, mais désormais tellement ravaudées . Ces méthodes sont vulgaires et grossières, surtout venant des personnes à qui  que nous devons confier notre destin.
    Qu’ils ne s’étonnent pas que le plus grand parti gagnant sera une nouvelle fois, le parti de l’absentention ! Entre les bouffons, aboyeurs et pitbulls de la Droite et les bouffons, aboyeurs et pitbulls de la Gauche… la politique en France est d’une médiocrité absolue . Ne nous y trompont pas, Mélenchon ne veut supprimer les privilièges, ils veut se les attribuer, ce qui est différent …

     C’est à celui qui sera le plus médiocre, le plus caricatural, pas de quoi être fiers !

  • ENCORE 171 JOURS A TENIR

     

    J'étais content ce matin en apprenant que le gouvernement allait s'attaquer à la fraude sociale. Enfin une réforme de Sarkozy que je pourrai soutenir. Ben oui, pour moi c'était évident, le président des riches avait enfin ouvert les yeux, il revenait à la réalité. C'est pourquoi béatement j'attendais avec joie le discours du discours, m'attendant à découvrir quelques mesures parmi les suivantes :

    - lutte contre les entreprises qui pratiquent le travail au noir.

    - Lutte contre les entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés à la Sécurité Sociale (5 à 7 % des salariés)

    - Lutte contre les entreprises qui pratiques les sous-déclarations d'accidents du travail, lesquels sont alors entièrement pris en charge par l'assurance maladie.

    - Sanctions contre les médecins qui pratiquent les dépassements d'honoraires.

    Hélas, trois fois hélas ! Rien de tout cela dans le discours de Sarkozy. Les seuls visés, comme toujours seront les allocataires sociaux. Certes, la fraude provenant de ces derniers existe bel et bien, mais elle ne représente que 0.5 % du total des prestations, tandis que la fraude aux cotisations des entreprises coûte 4 à 5 fois plus cher. Et là, rien n'est fait.

    En avril et mai 2012, avant de voter, n'oubliez pas tout ce que Sarkozy n'a pas fait pour vous !

  • ABECEDAIRE.......FIN

     

    L'abécédaire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (2007-2011)

     
     
    Nicolas Sarkozy ose tout. C'est même à cela qu'on le reconnaît. Jamais président, toujours candidat, le voici qu'il souffle sa quatrième bougie à l’Elysée. Il fait déjà campagne pour sa réélection. Dans les colonnes de l'Express, il confie le contraire : « je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin d'une échéance qui n'est pas encore dans la tête des Français.»

    L'homme est sans gêne, mais cela ne le gêne plus.

    Voici donc notre troisième mise à jour de l’abécédaire de ses promesses non tenues . A l'Elysée, on se concentre déjà sur la réélection du candidat. Les thèmes se rodent. La protection des Français remplace la rupture.

    Le Monarque use et abuse des moyens présidentiels pour sa propre cause. En mai 2010, il avait déjà fait publié au premier feuillet d'auto-justification publié par les communicants de l'Elysée sur les trois années d'action écoulées.

    Les citations suivantes sont de Nicolas Sarkozy. Elles émanent de son propre abécédaire des promesses à tenir (que vous pouvez retrouver, puisque l'UMP l'a discrètement retiré du Web, sur le site Intox2007).

    Identité nationale
    « J’aime cette France de toutes les couleurs et de toutes les religions où s’entremêlent tant d’histoires, de souvenirs et de cultures. J’aime cette France de la diversité, des différences et des mélanges
    Grand ministère régalien créé en mai 2007 avec Brice Hortefeux, l’identité nationale est devenue un funeste débat, lancé le 2 novembre 2009. Dérapages verbaux, mise en scène préfectorale ridicule, propositions inutiles, et surtout, succès électoral du Front National. Eric Besson est prié de se taire. 


En 2008, Brice Hortefeux avait fait adopter un pacte européen interdisant les régularisations massives. Début 2009, son successeur Besson flanche avec la polémique sur le délit de solidarité réactivé par le film Welcome de Philippe Lioret. L'immigration, thème majeur de Sarkozy en campagne, reste une diversion qui n’intéresse plus grand monde. Sous couvert de quelques nominations symboliques au gouvernement (Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara), depuis évacuées, Sarkozy s'est permis ce que jamais la France n'a connu depuis la France de Vichy: création d'un ministère de l'Identité nationale, regroupement familial durci jusqu'aux tests ADN, tests de Français, quotas ethniques par métier, rafles et traques jusque dans les écoles, industrialisation de la rétention, affaiblissement de la Cimade dans la gestion des CRA, tribunaux pour étrangers, rafles ciblées de Roms et gitans. En juin 2009, Sarkozy se saisit de la burqa et fait voter une loi pour 200 cas symboliques. Besson trouve péniblement ses 27 000 sans-papiers à expulser (dont 17 000 à Mayotte), mais aussi 5 000 « aidants ». Le coût des expulsions est évalué à 25 à 27 000 euros l’unité.
    En novembre 2010, Claude Guéant devient ministre de l'intérieur et absorbe le ministère de l'identité nationale. La course au Front national est relancé. Il promet de réduire l'immigration légale, et déclare comprendre ces Français qui ne se sentent plus chez eux.

    Insécurité
    La lutte contre l’insécurité est l’ADN politique de Nicolas Sarkozy. C'est aussi son plus gros échec. 2007 exceptée, les violences aux personnes ne cessent de progresser depuis 2002. La police souffre d’une politique du chiffre inutile et stressante. Et, « révision des politiques publiques » oblige, les effectifs des forces de l’ordre sont réduits. En 2012, on comptera moins d'effectifs policiers et gendarmes qu’en 2002… Sarkozy et ses proches tentent des parades tous azimuts. Le 30 juillet 2010, Sarkozy indigne la France et le monde en liant immigration et insécurité. Le « voyou de la république » promet 30 ans de prisons contre les meurtriers de policiers et la déchéance de nationalité pour les immigrés criminels (une mesure qu'il abandonnera en mars dernier). Michèle Alliot-Marie créée, en janvier 2008, des « unités territoriales de quartier », une police de proximité qui n’avoue pas son nom, supprimée en 2010. En mars 2011, Guéant relance des « patrouilleurs ».

    Immobilier

    « Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement
    En 2007, Nicolas Sarkozy nous vantait les vertus du crédit hypothécaire. Votées dès 2007, les mesures de soutien à la propriété se révèlent inutiles, coûteuses et anachroniques. La crise des subprimes a éclaté. La France manque de logements. La défiscalisation des intérêts d'emprunts n'a servi à rien. Les faillites boursières et le resserrement général du crédit ont achevé les ambitions présidentielles. A l'automne 2010, la mesure est supprimée, au profit d'un dispositif de prêt à taux zéro accessible à tous... même aux plus riches.

    Logement
    « Enfin, je souhaite mettre en place concrètement le droit au logement opposable. Une personne qui travaille doit pouvoir se loger autrement que dans sa voiture ou dans un camping. »
    Le 18 décembre 2006, le candidat Sarkozy promettait de résoudre le problème des SDF d’ici à 2008. Près de 350 d'entre eux meurent toujours de froid chaque année. En janvier 2008, Fillon lance un plan pluri-annuel pour prévenir les expulsions locatives et un programme de «réhabilitation des centres d'hébergement et d'augmentation des capacités.» En mars 2010, Benoist Apparu, son secrétaire d’Etat au Logement, préfère créer une « hotline » téléphonique. Le droit au logement opposable, qui fêtait sa seconde bougie à l’automne dernier, est resté lettre morte pour plus de 80% de ses bénéficiaires potentiels.

    Pauvreté
    « S’agissant des personnes pauvres, je mettrai en place la réforme proposée par Martin Hirsch, président d’Emmaüs France : la création d’un revenu de solidarité active au profit de ceux qui reprennent un emploi.»
    Grande (et unique) mesure sociale de la mandature, le Revenu de Solidarité Active a été mis en œuvre en juillet 2009, avec deux ans de retard. Son financement (1,3 milliards d’euros) ne concerne que les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. L’ampleur du flicage requis pour contrôler les bénéficiaires ne lasse pas de surprendre. En 2009, ces derniers étaient 1,1 million, dont plus de 500 000 émargeaient avant au RMI. La pauvreté n’a pas reculé pour autant. Martin Hirsch quitte le gouvernement en mars 2010. En mars 2011, le dernier rapport de l'INSEE sur les inégalités de revenus note que la part de très pauvres a augmenté.

    Pouvoir d'achat


    Cf. "Travailler plus pour gagner plus."

    Prisons
    « Je suis également partisan d'une grande loi pénitentiaire permettant à notre démocratie de définir ce qu'elle attend de ses prisons et de se donner les moyens de sa politique dans ce domaine. » La rénovation des prisons et des conditions de détention est l'un des grands échecs de la présidence Sarkozy. Les records de surpopulation sont dépassés de mois en mois. Le 5 mai 2011, Michel Mercier, garde des Sceaux depuis novembre, promet 6 milliards d'euros d'investissement pour 70.000 places supplémentaires d'ici 2018.

    République irréprochable
    Ce mandat fut celui de tous les excès : augmentation du traitement présidentiel de 172% en janvier 2008 ; nouvel Airbus présidentiel pour 176 millions d'euros ; dérapage des frais de la Présidence ; multiplication des voyages d'ordre privé ; légions d'honneur de complaisance, nomination personnelle des patrons de l'audiovisuel ; grâce présidentielle pour Marchiani ; arbitrage favorable pour Bernard Tapie (200 millions d'euros de coût) ; nomination de proches à la tête de banques (Dexia, Banques Populaires) ; cumul des salaires pour le patron d’EDF ; relations d'affaires historiques avec Jacques Servier ; réunions du Premier Cercle des donateurs ; 

nomination (avortée) du fiston à la tête de l'EPAD ; voyages en jet ou yacht privé prêtés par des amis... Que reste-t-il ? En juillet dernier, Sarkozy a dû rappeler à ses ministres qu'il valait mieux qu'ils payent eux même leurs dépenses personnelles...

    Retraites

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer,
  • ENCORE 173 JOURS A TENIR

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  • ENCORE 174 JOURS A TENIR

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  • EVA LA JOLY SOURIS VERTE

    Nucléaire : en s’éloignant du PS, les Verts se tirent une balle dans le pied

    Invité du 20 heures de France 2 le 7 novembre 2011, François Hollande a indiqué qu’il n’entendait pas renoncer à l’EPR de Flamanville. Un coup dur pour les Verts, qui avaient fait de l’abandon de ce réacteur nucléaire en construction un préalable à leur accord électoral avec le parti socialiste.

    Depuis lors, les leaders verts dénoncent cette prise de position du candidat socialiste, sans saisir que leur tactique calamiteuse de ces dernières semaines a largement contribué à cette issue peu glorieuse.

    François Hollande a déclaré : « Je suis pour une diminution de la part du nucléaire dans la production d’électricité. 75% de nucléaire, c’est trop élevé par rapport à ce que nous devons faire en matière de diversification des sources d’énergie mais je préserverai la construction d’un EPR, à la condition bien sûr que toutes les règles de sécurité soient respectées ».

    Résultat : dès le lendemain, 8 novembre, on apprenait que les négociations entre le PS et EE-LV (Europe Ecologie-Les Verts) étaient non pas « rompues »‘, mais « suspendues ».

    Le Parti EE-LV paie le prix d’une tactique pour le moins inconséquente à l’égard du parti socialiste.

    Premier faux pas

    Beaucoup de responsables verts se sont affichés en faveur de Martine Aubry lors de la primaire citoyenne . Comme on pouvait s’y attendre, cette intrusion dans le débat interne du PS n’a pas mis François Hollande dans de bonnes dispositions.

    Deuxième impair

    Quelques jours après la victoire de François Hollande, Cécile Duflot a mis de l’eau dans son vin antinucléaire en parlant non plus de « sortie du nucléaire », mais d’ »ouverture de l’horizon de la sortie du nucléaire ».

    Troisième série d’impairs

    Comme pour se rattraper de cette « concession », les leaders verts ont ensuite durci le ton. De retour de Fukushima, la candidate Eva Joly a lâché le 26 octobre en Alsace cette phrase hallucinante : « Vous trouvez raisonnable que le spécialiste de Corrèze décide de notre avenir énergétique ? » Le 30 octobre, Denis Baupin, adjoint vert au maire de Paris, en a remis une couche en déclarant à « Sud-Ouest » : »On négocie avec le PS, pas avec Hollande. »

    Mais c’est le 6 novembre que le pompon a été atteint avec l’ »ultimatum » posé sur France 3 par Eva Joly à l’encontre du PS. « Si François Hollande dit non pour arrêter le chantier de Flamanville, il n’y aura pas d’accord », a martelé la candidate. « L’accord avec le PS doit intervenir avant notre conseil fédéral du 19 novembre. Au-delà du 19 novembre, il n’y a plus d’accord », a ajouté Eva Joly, consacrant ainsi une stupéfiante primauté du calendrier interne de son organisation sur le simple bon sens, pour lequel une négociation réussie exige de prendre son temps, surtout à six mois des échéances électorales.

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    Le 6 novembre, toujours, Jean-Vincent Placé, numéro 2 du Parti, a rejoué la fable de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf en affirmant : « On sait bien que Hollande peut gagner tout seul. Mais ce ne sera pas facile de gouverner pendant cinq ans sans nous ». Quoi ? Un gouvernement sans les Verts ? François Hollande a dû en trembler d’effroi !

    Toutes ces déclarations marquent chez les leaders verts un saisissant manque de sens élémentaire de la négociation. Vu le rapport de forces dans les sondages entre François Hollande (à plus de 30 %) et Eva Joly (autour de 5 %), comment imaginer une seconde que le PS allait céder à ces ultimatums ?

    La fin de non-recevoir de François Hollande, qui lui permet aussi de marquer sa fermeté face à ceux qui l’accusent d’incarner la « gauche molle », était donc le seul aboutissement possible de cet épisode.

    Et maintenant ? EE-LV peut choisir la voie du refus de tout accord électoral avec le PS. Le parti miserait alors sur les indéniables qualités personnelles d’Eva Joly pour réaliser un bon score au premier tour, conduisant François Hollande à « composer » avec EE-LV entre les deux tours.

    Mais, à mon humble avis, l’attrait d’un nombre conséquent de circonscriptions « gagnables » aux législatives risque d’être le plus fort au sein de la hiérarchie verte qui, comme le dénonce Gabriel Cohn-Bendit, dans son opuscule « A bas le parti vert ! » (éditions Mordicus), a tendance à être plus soucieuse de ses propres intérêts que du succès de ses « causes ».

    Un compromis pourrait alors être trouvé d’ici quelque temps entre EE-LV et le PS, sur la base d’un « moratoire » sur le chantier de l’EPR de Flamanville, le temps qu’une commission d’enquête livre son verdict, après les législatives…

    Les souris vertes n’auraient-elles alors rugi que pour amuser la galerie ?