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  • SARKO A LA TELE

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    Assistant à une réunion jeudi dernier je n'ai pu regarder en direct notre président , enfin le président des riches , j'ai eu recours à Internet pour regarder son interview , ou de moin l'interview des journalistes car c'est Sarko qui posait les qeustions .

     Qu'est-ce qu'il était bien notre président jeudi soir à la télé ! Calme, détendu, sérieux, notre président ! Il était, parait-il, venu faire de la pédagogie ! De la pédagogie grand dieu ! Ben oui, parce que figurez-vous qu'avec Mme Merkel, à eux deux, ils ont réussi à sauver le monde, à éviter une catastrophe économique majeure. Mais bon, comme ce n'était pas évident d'emblée, il fallait bien nous expliquer.

    Enfin, nous expliquer, pas vraiment, je dirai plutôt nous endormir. Parce qu'il ne pouvait quand même pas nous dire la vérité, nous annoncer comme ça, de but en blanc, qu'ils avaient réussi à sauver les banques, certes, mais que c'est nous, les millions de pauvres bougres qui n'avons rien demandé, qui allons payer. Mais surtout, Mr Sarkozy, qui se prendrait presque pour le sauveur de l'humanité s'il pouvait se laisser aller, oublie juste de préciser une petite chose : c'est l'Allemagne qui sort grande vainqueur de ce bras de fer, la France à céder sur l'essentiel, c'est à dire une vision principalement libérale de l'Union Européenne.

    Le plan envisage donc d'effacer 50 % de la dette grecque. Les banques ont donc accepté gentiment de faire don de 50 % des créances grecques. c'est beau hein ? Ils doivent être contents les grecs, non ? Bon allez, trêve de plaisanterie, ce n'est pas le monde des bisounours. Les grecs ne demandent ne pas qu'ont leur efface leur dette, ils demandent simplement que les "gentilles" banques arrêtent de les voler en leur prêtant de l'argent à des taux indécents de 15, 16 voire 18 ou 20 %. Cela leur fait une belle jambe qu'ont leur fasse cadeau de la moitié de leur ardoise, si le taux des 50 % restants ne baisse pas, ils ne pourront pas quoi qu'il arrive les rembourser.

    Mais les banques s'en moquent. Pensez-vous ! Elles ont ruiné la Grèce (Et bientôt l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie, et n'en doutez pas, la France) en spéculant sur sa dette, et maintenant, parce qu'elles acceptent d'abandonner une partie de la dette grecque, elles vont être recapitalisée avec l'argent des états. Et il appartient à qui l'argent des états ? A mézigue et à vous autres !

    L'autre grande mesure annoncée consiste à augmenter le FESF (Fonds européen de secours financier) jusqu'à hauteur de 1 000 milliards d'euros, pour pallier d'éventuelles difficultés d'autres pays, notamment l'Espagne ou l'Italie. Pourquoi pas ? Sauf qu'on le finance comment ce fond ? Ben en attirant les investisseurs extérieurs publics ou privés, dont la Russie ou la Chine.

    Génial, non ? Alors que les Français (mais ils ne sont pas les seuls), réclament à cors et à cris plus de protectionnisme face à certains pays qui pratiquent une concurrence déloyale et contribuent à la désindustrialisation de notre pays, et donc renforcent le chomage, que fait-on ? On leur donne les clés du camion et on leur fait financer en partie l'économie européenne.

    Mais ce n'est pas tout, parce qu'il y a encore un point qui a retenu mon attention. Les européens ont décidé que la discipline budgètaire des états serait renforcée, et que des mesures seraient prises en ce sens. En gros, l'Europe des 17 (ceux qui ont l'Euro) impose des politiques de rigueur à tous ses membres. Et politique de rigueur, on sait ce que c'est : diminution drastique de toutes les fonctions publiques et privatisation de tout ce qui peut l'être (voire aussi de ce qui ne peut pas l'être).

    Bref, alors que dans toute l'Europe les peuples se lèvent pour crier leur refus des politiques libérales qu'ils subissent, les puissants du continent se réunissent entre eux et décident d'aller à fond dans le libéralisme. Encore et toujours plus de dérégulation. Alors, le petit homme qui fait office de chef d'état dans ce pays, il peut bien venir gesticuler à la télé, faire de la "pédagogie", l'immense majorité de la population s'en moque royalement : ce n'est qu'un pantin aux mains des banques et des Allemands

  • LA GRANDE CATHERINE

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    Le texte date de 2008 mais le talent est intact , à redécouvrir . 

     

  • COMMUNICATION ELECTRONIQUE

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    La démocratie a toujours été bouleversée dans ses fonctionnements par le progrès technique, sans que ses finalités en soient altérées. Au XIXème siècle, c'est la naissance de la presse moderne qui a contribué au développement de la République. Avec la télévision et l'internet, nous assistons à l'instauration d'une démocratie électronique qui modifie nos comportements. Les primaires citoyennes en ont été une étape importante et un accélérateur.

    D'abord, la télévision a joué un rôle déterminant là où, auparavant, il n'y a pas si longtemps, c'étaient les débats internes au parti qui décidaient du résultat. Et puis, l'information sur les modalités du vote a circulé sur le net beaucoup plus qu'à travers les sections, les affiches et les tracts. Enfin, les militants ont fait une drôle de découverte, le stylo électronique qui élimine les possibilités de fraude. Jamais le parti socialiste n'aura été dépossédé à ce point des moyens du militantisme classique, en pleine mutation.

    Depuis les années 30 du siècle dernier, la scène politique française avait ses figures familières : le journal d'opinion vendu à la criée, le militant distribuant ses tracts sur le marché, le collage nocturne des affiches, le boîtage dans les quartiers, la réunion publique dans une salle municipale, un préau d'école ou l'arrière d'un café. Depuis quelques années, nous sentions que ces vénérables rituels avaient pris du plomb dans l'aile. Aujourd'hui, on peut dire que l'oiseau est agonisant.

    Bien sûr, rien ne meurt jamais vraiment. Tel le Phénix il y aura des survivances, sous forme de folklore. Le distributeur de tracts sera regardé comme les enfants s'amusent devant les autruches au zoo. Le colleur d'affiches sera vu comme quelqu'un qui dégrade inutilement l'environnement . La réunion publique qui ne regroupe que ceux qui sont déjà convaincus (quand la salle n'est pas vide ...) fera plaisir à ses seuls organisateurs. Mais l'essentiel se jouera ailleurs, sur les réseaux sociaux : c'est ce que les primaires citoyennes ont démontré avec éclat. Et nous ne sommes qu'au début d'un processus de fond ...

  • CONTRE LA FERMETURE DE FRALIB

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    « Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever a annoncé son projet de fermeture de Fralib Gémenos, résume la pétition en ligne. Les salariés, leurs syndicats CGT et CGC ont démontré à plusieurs reprises que l’argumentaire économique avancé par la direction ne tenait pas la route. Unilever a tout mis en œuvre pour plomber l’usine de Gémenos pour délocaliser la production en Pologne. » Le motif officiel de la fermeture est en effet une prétendue surcapacité de production. Or dans le même temps que le site de Gémenos est condamné, Unilever achète les machines pour produire en Pologne ! On est bien là dans un cas de délocalisation pure et dure, pour gagner deux ou trois centimes par sachet sur le dos d’ouvriers français sacrifiés, parce que coupables d’être mieux payés que leurs homologues polonais. Aujourd’hui les Fralib occupent leur usine 24h sur 24* et réclament de pouvoir utiliser les machines et garder la marque L’Eléphant, qui n’est produite par Unilever, via Lipton, que pour le marché français. « Cette marque, née à Marseille il y a 119 ans, appartient au patrimoine marseillais et aux salariés, affirme Gérard Cazorla, secrétaire au Comité d’entreprise. Selon une étude du cabinet Progema, les 182 emplois seraient maintenus à partir d’un seuil de production de 1 000 tonnes. Or notre usine en produit 2 900 tonnes. » Mais Unilever ne lâche rien, ne veut rien entendre. « Toutes les études du cabinet d’expertise comptable du Comité d’entreprise démontrent la rentabilité de Fralib avant que cette dernière ne subisse une contraction voulue de son activité, ont écrit en septembre dernier les salariés aux trois ministres du Travail, de l’Economie et de l’Agriculture, lettre cosignée par le député communiste André Chassaigne. Cette contraction a été volontairement organisée en 2007 par le groupe avec la mise en place d’une chaîne logistique USCC (Unilever Supply Chain Company) domiciliée en Suisse pour des raisons fiscales. Cette nouvelle organisation a transformé Fralib en «centre de coût». Les profits issus de l’activité de Fralib sont confisqués par l’USCC et échappent de fait à la fiscalité française. Les salariés refusent légitimement le chômage, la précarité et la misère. Ils se sont engagés dans la construction d’une solution alternative pour le maintien à Gémenos de l’activité thé et infusions sous la marque « Thé l’Eléphant » et des 182 emplois. Elle a reçu le soutien du Conseil régional et de l’ensemble des collectivités territoriales. » Mais peu importent les arguments rationnels face à la loi du profit maximum, Unilever ne voit que ses bénéfices et les dividendes versés aux actionnaires, comme le commande le système libéral mondialisé. Alors la lutte continue.

     

     En parlant de reclassement, le passage le plus truculent est relevé par Hélène Le Cacheux sur son blog : « Le président l’interrompt: «Lorsque vous parlez de mutations internes, vous parlez aussi de la Pologne ?» ; « Bien sûr ! », répond l’avocat. Le président interloqué : «Vous pensez vraiment que les salariés de Gémenos considèrent qu’une mutation en Pologne est une offre raisonnable ?» Ce sera donc notre Phrase du jour.


    *
    Extrait de La Provence de ce jour : « 26 salariés sont en effet assignés, ce matin, devant le juge des référés au Tribunal de grande instance de Marseille, par la direction, qui compte demander l’expulsion du site de Fralib. » Ils avaient obligation judiciaire de laisser entrer la direction, mais ils refusent la présence des 10 gardes du corps, excusez du peu, sans lesquels ne se déplace jamais leur directeur, transfuge de Coca Cola surnommé El diablo par les salariés. « Nous ne sommes pas des voyous, on veut juste garder notre emploi », nous a expliqué l’un des salariés en lutte au rassemblement devant la Cour d’appel.

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     

    Entreprise Dow Chemical.

    Le contrat olympique de Dow Chemical est « choquant » au regard de ses manquements face à la catastrophe de Bhopal

    Le contrat très médiatisé du géant de l'industrie chimique Dow Chemical avec les Jeux olympiques de Londres 2012 constitue un affront pour les victimes de la fuite de gaz toxique à Bhopal, en Inde, qui, depuis 27 ans, attendent que justice leur soit rendue, a déclaré Amnesty International lundi 24 octobre.

    Dow Chemical s'est vu accorder un contrat pour la construction des parois décoratives qui vont entourer le stade olympique de Londres lors des J.O. de 2012.

    Depuis 2001, Dow possède la totalité des parts d'Union Carbide Corporation (UCC), société qui détenait la majorité des parts de la filiale indienne qui possédait et exploitait l'usine responsable de la catastrophe de Bhopal en 1984.

    « La charte du Comité olympique concernant le financement durable prévoit d'accorder une large place aux questions environnementales, sociales et éthiques s'agissant de la fourniture de matériel pour les Jeux olympiques, a indiqué Seema Joshi, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains pour Amnesty International.
     

    République dominicaine.

    Amnesty International exhorte la République dominicaine à lutter contre le nombre alarmant de violations commises par la police.

    Les autorités dominicaines doivent réformer de toute urgence la police afin de remédier au nombre alarmant d'homicides et de cas de torture, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 25 octobre.

    Ce document, intitulé ‘Shut up if you don't want to be killed': Human Rights violations by the police in the Dominican Republic, revient sur des dizaines de cas d'homicide, de torture et d'autres formes de mauvais traitements aux mains de policiers, recensés dans le cadre de trois missions de recherche effectuées dans le pays. Il dénonce également l'absence d'enquêtes dignes de ce nom.

    « Les autorités doivent veiller à ce que les responsables présumés de ces homicides et actes de torture soient traduits en justice, et à ce que des mesures soient prises afin de changer les politiques et pratiques ayant permis que ces violations aient lieu », a déclaré Javier Zúñiga, qui dirige la délégation d'Amnesty International actuellement en République dominicaine.

     

    Syrie.

    La peur gagne les hôpitaux syriens: patients et personnel soignant sont pris pour cibles.

    Le gouvernement syrien a transformé les hôpitaux en instruments de répression alors qu'il met tout en œuvre pour écraser l'opposition, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 24 octobre.
    Intitulé Health Crisis: Syrian Government Targets the Wounded and Health Workers, ce document de 39 pages dénonce le fait que des patients soignés dans au moins quatre hôpitaux publics ont été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements, y compris de la part de professionnels de la santé.

    Les personnels hospitaliers soupçonnés de soigner les manifestants et autres personnes blessées dans le cadre des troubles ont eux-mêmes été confrontés aux arrestations et à la torture.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les autorités syriennes auraient donné carte blanche aux forces de sécurité dans les hôpitaux, et que dans bien des cas le personnel hospitalier aurait infligé des actes de torture et des mauvais traitements aux personnes même dont ils sont censés s'occuper, a indiqué Cilina Nasser, chercheuse sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.
     

    Yemen.

    La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Yémen ne répond pas aux attentes.

    Amnesty International se félicite que le Conseil de sécurité des Nations unies ait condamné les graves atteintes aux droits humains qui perdurent au Yémen, mais tout appel à l'établissement des responsabilités est voué à l'échec si les représentants des autorités se voient accorder l'immunité pour les violations commises, a déclaré Amnesty International samedi 22 octobre.

    Cette résolution, adoptée par le Conseil vendredi 21 octobre, demande la signature et la mise en œuvre d'un accord de transfert du pouvoir, négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui semble mettre le président Ali Abdullah Saleh et ses proches collaborateurs à l'abri de toute enquête ou procédure de justice.

    Une telle mesure empêcherait que justice soit rendue pour des centaines d'homicides perpétrés ces derniers mois lors des manifestations au Yémen, ainsi que pour d'autres graves violations des droits humains commises auparavant, dont des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture.

    « Les efforts déployés par le Conseil de sécurité des Nations unies et le CCG afin de sortir de l'impasse et de mettre fin à la tourmente au Yémen sont louables, mais le fait que le président Saleh quitte ses fonctions ne doit pas lui valoir l'immunité », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
     
     

    Lituanie.

    La Lituanie «verrouille» la vérité sur les prisons secrètes de la CIA.

    Les autorités lituaniennes doivent revenir sur leur décision de ne pas rouvrir l'enquête sur les prisons secrètes de l'Agence centrale du renseignement des États-Unis (CIA) établies sur le territoire lituanien, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'annonce faite par le procureur général de la Lituanie intervient quelques semaines seulement après qu'Amnesty International a publié un rapport présentant de nouvelles informations sur les vols de« restitutions extraordinaires » en Lituanie, à l'époque où les sites secrets étaient semble-t-il opérationnels.

    Amnesty International et l'ONG Reprieve (basée à Londres) avaient exhorté les autorités à rouvrir l'enquête pénale sur l'implication du pays dans les programmes de« restitution » et de détention secrète menés par les États-Unis. Reprieve avait fourni pour le rapport de nouveaux éléments sur les vols de« restitutions ».

    « Que le procureur affirme qu'il n'y a plus rien à découvrir n'est tout simplement pas crédible, a indiqué Julia Hall, spécialiste à Amnesty International de la question de la lutte contre le terrorisme et des droits humains.
     

    Libye.

    La Libye doit ouvrir une enquête afin de déterminer si la mort du colonel Kadhafi résulte d'un crime de guerre.

    Vendredi 21 octobre, Amnesty International a exhorté les nouvelles autorités libyennes à veiller à ce qu'une enquête approfondie, indépendante et impartiale soit menée sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi. L'organisation a ajouté que s'il a été délibérément tué en captivité cela constitue un crime de guerre.

    Des séquences vidéo diffusées jeudi 20 octobre semblent indiquer que Mouammar Kadhafi était vivant lors de sa capture, ce même jour à Syrte, par des troupes du camp adverse.

    « Si le colonel Kadhafi a été tué après avoir été capturé, c'est là un crime de guerre et les responsables présumés doivent être traduits en justice », a déclaré Claudio Cordone, membre la direction générale d'Amnesty International.
     

    Espagne.

    L'annonce par l'ETA de l'arrêt de la violence est l'occasion d'engager des réformes sur le terrain des droits humains.

    L'annonce par le groupe armé basque ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque et liberté) de sa décision de renoncer de manière définitive à la lutte armée fournit une occasion de réformer la législation antiterroriste du pays et d'améliorer le processus d'obligation de rendre des comptes pour les violations des droits, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'ETA a mené une campagne armée contre l'État espagnol pendant 40 ans, au cours desquels plus de 800 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées. Jeudi 20 octobre, l'ETA a annoncé une « cessation définitive de l'activité armée ».

    « Amnesty International attend depuis longtemps que l'ETA annonce la fin du recours à la violence », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

     

    République centrafricaine.

    Les civils sont les principales victimes de décennies de violences et d'atteintes aux droits humains.

    En République centrafricaine, les groupes armés locaux et étrangers continuent de tuer, d'enlever, de torturer et de violer des civils, d'incendier leurs maisons et de se livrer à des pillages, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 20 octobre.

    Ce document, intitulé République centrafricaine. Après des décennies de violence, il est temps d'agir, montre que la population de la République centrafricaine est terrorisée depuis des décennies par les groupes armés qui agissent dans une impunité quasi-totale.

    En dépit des accords de paix et d'un récent processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), le conflit armé continue de ravager le pays, causant des morts parmi la population civile et provoquant des déplacements massifs de population à l'intérieur du pays.

    « La République centrafricaine couvre un territoire immense, dont la majeure partie est en fait un espace de non-droit en termes de droits humains. Pas moins de 14 groupes armés sont actuellement en opération dans le pays. Pourtant, le gouvernement a systématiquement fait preuve de son incapacité ou de son manque de volonté pour prendre des mesures afin de protéger ses citoyens, a indiqué Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l'Afrique centrale à Amnesty International.
     

    Libye.

    La justice doit régner en Libye après la mort du colonel Mouammar Kadhafi.

    La mort du colonel Mouammar Kadhafi si elle est confirmée viendra clore une page de l'histoire de la Libye marquée par la répression et la violence mais ne réglera pas tout pour autant, a déclaré Amnesty International jeudi 20 octobre.

    « La répression et les violences héritées du régime du colonel Mouammar Kadhafi ne prendront pas fin si l'examen du passé et les droits humains ne sont pas intégrés dans les nouvelles institutions de la Libye », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
  • LE PLUS GRAND

     

     

     

    Je demandais le jour de mes sept ans un disque de Brassens comme cadeau.Ce fut un 45 tours où il y avait le Petit Cheval Blanc mais aussi Le Gorille et Margot .Stuppeur . J’ai ce souvenir rengaine, moi chantant le refrain du Gorille à tue tête et ma Grand mère qui se signait . 

    Je me suis aperçu depuis que je n’en comprenais pas les paroles c’était ainsi à cette époque et le disque fut donner à ma grande cousine Marie Claire.

    Pour l'anniversaire de  sa mort , on nous le sert à la télévision , lundi soir fut l’extase et la redécouverte.

    Il fut le premier. Bien sûr avant il y eut Trenet ou Montant, mais il y a eu Brassens. Après, il y eut Brel et Ferré , Gainsbourg, mais avant il y a eu Brassens. Il y eut aussi Barbara pour laquelle j’ai gardé tendresse et fidélité, elle m’accompagna dans des solitudes ou des adieux, mais il y eut Brassens.

    Je m’aperçus hier soir qu’il m’avait structuré dans ma manière de voir ma vie d’Humain

    L’Auvergnat il m’a fait y croire pour toujours et j’y crois encore, j'en ai peu rencontré dans ma vie un seul peut être il était Ardennais et j’ai cru que c’est ainsi qu’il faut être dans la vie avec l’autre .

    Il a donné la liberté pour toujours, l’impossibilité d’obéir à qui que ce soit, ni de donner des ordres, mais dans une vie ordinaire ça peut avoir des inconvénients.

    J’ai su par lui que la fidélité à soi-même est le plus important, peu importe l’effet qu’on fait sur les autres.

    Alors insensible à la poésie lue sauf Prévert, celle, écoutée, de Brassens m’est naturelle, le vocabulaire en est de tous les jours, les gros mots l’agrémentent et les idées dérangeantes dites par d’autres passent là comme naturelles. Sa musique coule de source et pourtant quand je demandais à quelque joueur de guitare il n’y arrivait pas et m’expliquait que c’est très difficile les accords de Brassens, et pourtant ils coulent comme une rivière tranquille et vive à la fois.

     Jeanne fut son amante, j’ai cru qu’elle n’avait été « que » son amie fidèle, celle qui l’accueillait à chaque besoin de sa vie, une femme de 30 ans de plus que lui, maintenant on trouverait plus normal l’inverse . 

    On le dit anarchiste, mais chacun sait qu’il est avant tout un timide rempli de pudeur, qui n’en fait qu’à sa tête puisqu’il avait décidé qu’il ne travaillerait jamais de sa vie… n’y croyez pas, les textes et les musiques il y a travaillé des années durant pour la plupart.

    Il était fort. Etait-il l’homme parfait ?

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO

    Voici la pétition que notre communiste antibois fait circuler

    Gérard Piel, conseiller régional, conseiller municipal d’Antibes, militant du droit au logement depuis des années, vient d’être jugé coupable de solidarité par le tribunal correctionnel de Grasse.

    Version originale: Piel n'a pas été condamné à 1000€ pour solidarité mais pour avoir insulté un huissier d'enfoiré , ce qui n'est pas tout à fait la même chose .

  • ABECEDAIRE DES PROMESSES NON TENUES

     

    L'abécédaire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (2007-2011)

     
     
    Nicolas Sarkozy ose tout. C'est même à cela qu'on le reconnaît. Jamais président, toujours candidat, le voici qu'il souffle sa quatrième bougie à l’Elysée. Il fait déjà campagne pour sa réélection. Dans les colonnes de l'Express, il confie le contraire : « je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin d'une échéance qui n'est pas encore dans la tête des Français.»

    L'homme est sans gêne, mais cela ne le gêne plus.

    Voici donc notre troisième mise à jour de l’abécédaire de ses promesses non tenues, réalisé une première fois en décembre 2008, une seconde fois en mai 2010. A l'Elysée, on se concentre déjà sur la réélection du candidat. Les thèmes se rodent. La protection des Français remplace la rupture.

    Le Monarque use et abuse des moyens présidentiels pour sa propre cause. En mai 2010, il avait déjà fait publié au premier feuillet d'auto-justification publié par les communicants de l'Elysée sur les trois années d'action écoulées.

    Les citations suivantes sont de Nicolas Sarkozy. Elles émanent de son propre abécédaire des promesses à tenir (que vous pouvez retrouver, puisque l'UMP l'a discrètement retiré du Web, sur le site Intox2007).

    Afrique
    « Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d'aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud, en donnant la priorité à l'Afrique. Je m'intéresse à l'Afrique et je la respecte. » Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy a prononcé l'un des discours les plus humiliants du pays à l'égard de l'Afrique. Son « homme africain » n'était « pas assez entré dans l'histoire.» Son conseiller spécial, non élu mais très bavard, Henri Guaino, en était l'auteur. Sarkozy, pendant et après sa campagne, a aussi consolidé la Françafrique, ces réseaux occultes, hors diplomatie, qui mélanges gros intérêts privés et petites corruptions individuelles.
    Son Union pour la Méditerranée lui a permis d'embrasser Bachar el-Assad, le boucher syrien qui, trois ans plus tard, tua plus de 400 manifestants contestataires.

    Agriculture
    « Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire » En 4 ans, Sarkozy a beaucoup parlé de l'agriculture. Il a tout promis mais n'a pas fait grand chose. Depuis sa déculottée aux élections régionales en 2010, il a multiplié les déplacements en terre agricole. Et nos paysans des temps modernes ont tout entendu : identité nationale (discours répété deux mot pour mot à 6 mois d'intervalles en 2009), désert médical, prêts bonifiés pour les nécessiteux (50 millions d'euros, quel effort), défense du bois, revalorisation des tarifs de rachat d'électricité, etc. L’agriculture avait subi la crise de plein fouet, plus tôt que les autres, à cause de la flambée des prix de l'énergie. En 2008, il promettait de réformer la PAC... par anticipation. En 2009, son ministre, le débauché Le Maire voulait que les producteurs de fruits et légumes remboursent des aides européennes.

    En 2010, le Monarque promet la garantie des prix producteurs. Finalement, il n'impose qu'un engagement glissant de modération de marges mais pas de prix plancher. La grande distribution est ravie. En désespoir de cause, et de preuve, il recycle la suppression de la taxe professionnelle comme unique argument électoral. De Salon en Salon, il se glisse dans la peau d'un Chirac immobile qui flatte les croupes et les égos.

    Allocations Familiales
    « J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. » Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

    Allocations chômage
    « Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu'il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi. Je propose que l'allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d'emploi correspondant à ses compétences. » Les allocations chômage n'ont pas été réévaluées comme promis. Pire, un demandeur d'emploi sur deux n'est pas indemnisé par pôle emploi. En octobre 2008, au plus fort de la crise, le dispositif de l'offre raisonnable d'emploi a été adopté : trois offres refusées déclenchent une suspension des allocations chômage pendant 2 mois.

    Autorité
    « Je ne crois pas à la République sans un minimum d'ordre, l'ordre républicain, je ne crois pas qu'on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. » Depuis qu'il est élu, les violences aux personnes, et même les incivilités aux représentants de l'ordre n'ont cessé d'augmenter.

    Banlieues
    « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi.» Le plan Marshall n'a pas eu lieu. Nommé en mai 2007, virée en novembre 2010, Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, tout avalé. Elle y a sans doute cru. Et comme son chef, elle a pris ses mots pour des actes : site web participatif (en juin 2007), «plan anti-glandouille » (août 2007), plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soi-disant doté d'un milliard d'euros. Au final, elle s'abrita derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros) pour la rénovation urbaine mis en place … en 2004. En décembre dernier, son remplaçant, l'ancien communiste devenu centriste Maurice Leroy prévient : « Je ne suis pas Merlin l'Enchanteur, je n'ai pas de baguette magique. »

    Bouclier Fiscal
    « Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»
    Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal devient un boulet électoral, le symbole de cette présidence des riches.

    A l'été 2010, Sarkozy accepte de s'en séparer. Il feint l'harmonisation fiscale avec l'Allemagne et promet une grande réforme de la fiscalité.... du patrimoine. Un argument crétin. En mars 2011, François Baroin présente le projet. Les Très Riches auront un dernier cadeau : le bouclier ne sera supprimé qu'en 2012 (1000 contribuables se partageront 370 millions d'euros), mais l'ISF sera assoupli dès 2011, pour 1,3 milliard d'euros.

    Capitalisme

    « Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. » Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière des incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, le Monarque promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours. En mars 2011, alors en campagne, il lance cette idée de prime de 1000 euros, l'une des idées les plus stupides du moment : elle sera réservée aux entreprises qui augmentent leurs dividendes ; le montant devra être négocié par entreprise, et l'Etat exonère de cotisations sociales.

    Carte scolaire
    « Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. » Sarkozy a simplement supprimé la carte scolaire, mais de la façon la plus inefficace et hypocrite qui soit : les parents seront servis parmi les 10 établissements qu'ils auront choisi... Rien que ça. Le résultat est terrible. Les établissements les plus défavorisées sont gravement déstabilisés. Et se plaignent, en vain. L'obligation de mixité sociale n'a jamais été proposée, votée, ni appliquée.

    Chômage
    « Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »
    La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire. En avril, le gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emploi qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008. La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi.

    Le chômage n’a jamais baissé en Sarkofrance. On compte près de 5 millions de chômeurs. Quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois, alors que les offres collectées dépassent à peine les 200 000. Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois. En avril 2010, il lâche une aumône (460 euros par mois), un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé. En 2011, la part du travail à temps partiel augmente, tout comme le chômage longue durée et des seniors. Dès janvier, les crédits de la politique de l'emploi ont été sabrés. Le nombre de contrats aidés chute, par décision du Monarque.

    A SUIVRE.........
  • LA MAISON FORTE DE WIGNACOURT

     

    La Maison Forte de Wignacourt Chateau Porcien 08

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     La maison forte de Wignacourt  est construite en briques avec tourelles et encorbellement . Elle était décrite dans un acte de 1479 par lequel jean d'Ivory la vendit à un seigneur picard , Rasset de Wignacourt , lequel l'offrit à Isabelle d'Auboncourt en récompense de ses" amours , douceurs , plaisirs et courtoisies espérées "

    Cette maison forte située en plein centre de la ville  est actuellement occupée . D'un style original avec sa tour montée sur un contrefort et ses différents niveaux de batiment elle possède un batiment avec toit à la Mansart ,  percée de meutrières carrées. 

    Sa situation dans l’enceinte du bourg la préserva de toutes les guerres.Elle est située juste en bas de l’impressionnante falaise qui portait jadis une forteresse possession des comtes de Château-Porcien.

     

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  • LE MUR DE LA BLONDE

    Franchi, que dis-je, survolé par Valérie Pécresse, ci-devant bonimenteuse-en-chef-adjointe à l’UMP, une de ces instances clonées de perroquets élevés en batterie au 55 rue La Boétie, et dont le rôle est de squatter tous les médias pour y déverser à tout propos un tombereau de billevesées prédigérées et calibrées.

    Un peu moins présente que Copé, et il faut bien le dire moins mouillée dans l’eau des piscines antiboises des intermédiaires véreux entre marchands de canons et politiciens corrompus, elle tient néanmoins honorablement son rang dès qu’il s’agit de dire dans le poste des conneries grosses comme elle (et même bien davantage car elle est plutôt svelte).

    Je n’en ai pas cru mes oreilles lundi en écoutant la TSF : elle commentait l’actualité du jour, à savoir la terrible menace de la perte à terme du fameux AAA suite à la “mise sous surveillance négative” de la dette française par Moody’s, ce vampire assoiffé du sang du peuple, et qui défend l’ordre libéral et les intérêts de ses 1% de profiteurs.

    Valérie Pécresse fait assurément partie de ces 1%. Fille du directeur de Bolloré Télécom, elle fit ses études secondaires à “l’Institution Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine”, lieu fort bien fréquenté où elle ne risquait guère de rencontrer de prolos ni d’étrangers. C’est ainsi que curieusement, elle ne se maria pas avec un chômeur de longue durée, mais avec l’un des directeurs d’une grosse société. La rémunération de cet heureux homme a dépassé en 2009 le million d’euros, qui sont venus s’ajouter au salaire non négligeable d’un ministre de la République. Il est probable que la famille Pécresse est une des grandes gagnantes de la réforme de l’ISF, qu’elle a elle-même mise en œuvre, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

    On comprend donc que Valérie Pécresse, qui depuis sa naissance n’a jamais connu le besoin, en est plus que jamais préservée, et nous ne pouvons que nous en réjouir car nous souhaitons ardemment le bonheur d’autrui. Ce n’est hélas pas le cas des “99%”, comme par exemple les femmes de ménage décrites par Florence Aubenas dans “Le Quai de Ouistreham”… (il vient de sortir en poche, que ceux qui ne l’ont pas lu en profitent), qui subissent et de plus en plus vivement la tyrannie de la finance et la trahison des politicards.

    Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c’est instructif pour ceux qui l’ignoraient, bien sûr, il est toujours intéressant de situer un personnage, surtout quand il vous donne des leçons qui deviennent des ordres.

    Mais aussi parce que madame Pécresse, comme son collègue nageur Copé, et comme son autre ami consumériste Chatel, sont issus de la même souche de perroquets de l’élevage UMP, et sont à ce titre chargés de bombarder à outrance François Hollande, qui vient d’être identifié comme la seule cible qui vaille.

    Bon, une fois qu’ils ont répété en boucle qu’il est mou et inexpérimenté , ils tentent d’argumenter. Et c’est là qu’on se marre. Ils lui donnent des leçons de gestion ! Extraordinaire ! Des ministres sarkozystes, ceux-là même qui ont pillé les comptes publics pour les reverser à leurs semblables les nantis, creusant ainsi un déficit abyssal et inédit tout en saccageant les Services Publics des pauvres, se permettent de donner des leçons de gestion budgétaire. C’est à mourrir de rire ! C’est à peu près aussi cocasse que si leur maitre à penser Sarkozy s’avisait de traiter quiconque de nain !

    Mais comme si ça ne suffisait pas, Valérie Pécresse en rajoute encore une louche. Quand Moody’s menace de dégrader la dette française, elle ne s’insurge pas. Oh, non, surtout pas, l’insurrection, c’est trop vulgaire, c’est pas ce qu’on lui a appris dans ses institutions de curetons réservées aux rupins. Ce n’est pas sur elle que l’électeur devra compter pour se lever, s’opposer et les protéger. Non, le joug ultralibéral, elle l’admet d’emblée, puisqu’il ne l’atteint pas, et qu’il préserve au contraire ses intérêts et ceux de sa clique. Son seul but est d’expliquer à ses victimes qu’elles n’ont pas le choix, qu’elles doivent se soumettre.

    Par contre, elle ose cette explications proprement hallucinante : si Moody’s veut nous dégrader, c’est la faute à........ François Hollande et à la politique “laxiste” qu’il prône !!!

    On connaissait par cœur le coup du “c’est la faute à mon prédécesseur”, le grand classique de tout mandat présidentiel.

    Mais “c’est la faute à celui qui va nous mettre la pâtée en mai prochain”, c’est en ce qui me concerne parfaitement inédit !

    [EDIT 19/10 : je viens d’entendre, sur France Inter cette fois, que les mêmes propos (“Moody’s, c’est la faute à .......)ont été tenus par Alain Minc, autre membre “impayable” des 1%, perroquet d’élevage, et larbin® de la finance internationale qui lui a tant apporté]