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  • ET DUFLOT EST MINISTRE !

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    L'investiture présidentielle n'est pas en soi quelque chose de très intéressant. C'est une cérémonie purement protocolaire. Je n'ai pas pu la regarder, j'ai seulement capté des images qui ont retenu mon attention. Ce qui compte, dans ce genre d'évènement, c'est le symbole et l'imprévu. Ce qui m'a bien sûr interpellé, c'est l'hommage à Jules Ferry, un personnage à rouflaquettes qui fait partie de notre imaginaire national, qui parle à la gauche laïque et socialiste, mais au-delà à la France entière. Même les réacs éprouvent de la nostalgie pour l'école de Jules Ferry !

    Dans le palais de l'Elysée, j'ai retenu une autre image, quand le tout nouveau président est allé serrer des mains derrière le très présidentiel cordon : un gas de chez nous est apparu Marc Daunis derrière Bertrand Delanoé . Mince alors ! 

     Et puis, à l'Arc-de-Triomphe, il y a eu cette pluie, Hollande trempé comme une soupe, à tel point que je me suis demandé à quel moment il allait (forcément) prendre un costume de rechange ...

    Sinon, quelle différence avec Mitterrand en 1981 ! Ce n'est pas trente-et-un ans qui nous séparent mais trente siècles ! La remontée de la rue Soufflot, c'était une vraie manif du peuple de gauche, la chanteuse  Dalida en tête (on ne voyait qu'elle, toute de blanc vêtue). L'hymne à la joie de Beethoven (je crois) donnait allure, grandeur et solennité à la cérémonie. Après, c'était l'entrée en majesté dans le Panthéon, le voyage à travers l'Histoire, la visite des grands disparus, la descente au royaume des morts, une rose à la main, pour Jaurès, Schoelcher, Moulin. C'était géant et émouvant, rien n'égalera jamais cette journée d'investiture quand on est un homme de gauche. Je m'en souviendrai toute ma vie, je l'ai regardée à la télé de bout en bout. Il faut dire qu'à l'époque les socialistes s'apprêtaient à rompre avec le capitalisme et à gouverner avec des communistes pro-soviétiques. C'était autre chose que maintenant ! Les choses ont changé et je ne le regrette pas.

    Ce soir Duflot est ministre

  • C'EST PAS TRES JOLY

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    Ce que je déteste le plus en politique, ce ne sont pas les positions des uns et des autres, toutes respectables pourvu qu'elles soient républicaines. Non, ce que je déteste, c'est la dimension personnelle que certains y mettent, parfois avec rage. Etymologiquement, la politique c'est la cité et ses affaires, c'est le bien public, l'intérêt général, la défense de convictions, le débat d'idées. Rien de personnel là-dedans. Les individus y jouent un rôle très secondaire. Ce n'est pas par rapport à eux qu'il faut se déterminer. Sauf que, une fois qu'on a dit ça, on est bien obligé aussi de constater et de déplorer la personnalisation de la vie politique.

    Prenons l'exemple du futur gouvernement, que nous connaîtrons ce mercredi. Je trouve incroyable, jamais vu, que les Verts fassent circuler une pétition pour que leur candidate Eva Joly devienne ministre de la Justice ! Un ministère ne se réclame pas, ne s'exige pas. On n'est pas candidat à ce genre de poste. Il reviendra au Premier ministre de constituer son gouvernement, il fera appel à qui bon lui semblera, selon les engagements de campagne de François Hollande. Mais personne ne doit rien revendiquer pour soi. Je trouve ça indécent.

    Autant le combat électoral est noble, autant la lutte pour les places est méprisable. Quand Jean-Luc Mélenchon va se battre dans une circonscription très difficile pour lui, je n''approuve pas forcément ,même si d'autres essaieraient, avec un tel poids électoral, de négocier un siège gagnable, acquis d'avance ! Non, Mélenchon a choisi sa ligne des convictions.

    Mon refus de la politique perso vaut aussi en matière d'opposition locale. Quand j'entends se réjouir que Jean Léonetti ne soit plus ministre, sans que ça me gêne beaucoup, c'est introduire une dimension personnelle dans un affrontement qui ne devrait être que politique. C'est même gamin comme réaction ! Je suis content qu'une majorité de Français aient choisi une ligne politique porteuse de changement, pas que tel ou tel homme perde son pouvoir, même si l'un entraîne l'autre.

    Toutes les personnes sont estimables,  surtout lorsqu'elles parviennent à un haut niveau de responsabilité. Il n'y a pas à éprouver une joie mauvaise à les voir battues, d'autant que c'est faux : un seul a échoué et l'a reconnu, le candidat Nicolas Sarkozy. La personnalisation du débat politique encourage à la dérision, à la morgue, aux règlements de compte. Franchement, ce n'est pas bon, on peut s'en passer. En foot, il ne faut pas jouer perso ; en politique, ne pas combattre perso.

  • ON A TENU 1828 JOURS

    538785_367861459926170_246727128706271_941542_1119745362_n.jpgDurant les 5 années écoulées, les scandales Bling Bling et autres confusions des genres n'avaient cessé, pour atteindre un niveau symbolique et quantitatif hors normes sous la Vème République. Rappelez-vous donc le dîner du Fouquet's (deux heures avec une centaine d'amis et de proches, parmi les plus riches et les plus puissants du pays), l'escapade à Malte, avec le jet avait été prêté par l'ami Bolloré yacht, le yacht Paloma également prêté; les félicitations étrangères encombrantes (comme celle de Silvio Berlusconi: « je suis le modèle de Sarkozy »); les escapades à Marrakech, Pétra (décembre 2007), New-York, ou même ce séjour à 49 000 euros dans un luxueux hôtel mexicain payé par un milliardaire, membre du Conseil d'administration de Citigroup, et soupçonné de narco-trafic dans les années 1990.

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    Rappelez-vous l'Airbus présidentiel à 300 millions d'euros, les sondages pour savoir si le mariage avec Carla était une bonne idée; les photographies de Carla Bruni en robe du soir sur le toit de l'Elysée pour le magazine Vanity Fair; la collecte de fonds pour le Premier Cercle de l'UMP jusque dans l'hôtel Bristol, situé en face de l'Elysée. Rappelez-vous l'épouse du ministre du budget embauchée par Liliane Bettencourt en pleine fraude fiscale; les 4X4 Nissan prêtés à Mégève au couple Sarkozy par on ne sait qui; les allers-et-retours en avions de la République, presque chaque weekend de printemps et d'été, entre Paris et le Cap Nègre.

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    Rappelez-vous cette présidence si exemplaire

  • JUSTICE POUR HAKIM

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    De très nombreuses personnes étaient présentes, hier, pour la marche silencieuse organisée à la mémoire de Hakim Ajimi.Xavier Giraud

    La mobilisation en mémoire d'Abdelhakim Ajimi, ce garçon de 22 ans mort assassiné en 2008 lors de son interpellation par les forces de l'ordre, ne fléchit pas. Ce dimanche, quatre ans presque jour pour jour après le décès du jeune homme, la famille, les membres du comité de soutien et quelques élus locaux étaient présents à Grasse, boulevard Victor-Hugo, à l'endroit même du drame. Nombreux, recueillis et dignes, comme pour toutes les actions entreprises jusqu'ici.

    « Nous sommes là pour la mémoire de mon fils mais aussi, pour demander, encore et toujours, que la justice fasse son travail,nous disait Boubakeur Ajimi. Les policiers qui ont tué Hakim, ont été jugés, condamnés, mais ils ne sont pas punis. Ils continuent à travailler à Grasse. Pour nous, c'est inadmissible. On attend toujours que Dominique Baudis, le Défenseur des droits, fasse quelque chose, comme il s'y était engagé. »Le père de la victime a, une fois de plus, remercié les membres du comité « Justice et vérité pour Hakim »,toujours présents à ses côtés… « Beaucoup d'amis nous soutiennent. C'est réconfortant. Sans eux, les choses n'auraient jamais avancé. Mais, encore une fois, les policiers n'ont pas été punis. Et cela nous met en colère. »

    Mêmes propos dans la bouche de Dorsaf Briki, la porte-parole du comité, qui assène : « Nous allons continuer à demander vérité et justice pour Hakim. »

    Après le court rassemblement sur le boulevard Victor-Hugo, un cortège s'est formé pour une marche silencieuse en direction de l'ancien commissariat de police, là où la mort de Hakim Ajimi avait été constatée, puis du nouvel hôtel de police.

    En février dernier, au terme de quatre années de procédure judiciaire, deux agents de la brigade anticriminalité (Bac) avaient été reconnus coupables et condamnés, pour homicide involontaire et non-assistance à personne en péril, à des peines de dix-huit et vingt-quatre mois de prison avec sursis. Un agent de la police municipale a également écopé de six mois avec sursis. Ces policiers ont fait appel de leur condamnation. Tous les autres prévenus dans cette affaire ont été relaxés.

  • A LA SOUPE , LES VERTS

     

    Depuis dimanche, les écologistes disent tout haut ce qu’ils pensaient jusque-là tout bas : ils veulent être du gouvernement Hollande, et si possible dès la semaine prochaine ! C’est disent-ils, ce que souhaitent leurs électeurs : les voir mettre les mains dans le cambouis. Le principe a d’ailleurs été voté à une écrasante majorité hier par le Parlement du parti. Sans conditions. Il est loin le temps de "la gauche molle" et des ultimatums sur la sortie du nucléaire...

    Dans ce jeu d’échecs, à chacun sa stratégie. Depuis le premier tour, la plupart des dirigeants Verts ont choisi de marquer à la culotte les socialistes. On les a vus en nombre aux meetings de François Hollande entre les deux tours et dimanche soir encore dans le carré VIP derrière la tribune de la Bastille. "Il y a tellement d’écologistes ici que j’ai l’impression qu’on a gagné", ironisait un des membres de la délégation verte.

    Sous le chapiteau dressé par l’organisation, Cécile Duflot a devisé avec  Martine Aubry pendant que Jean-Vincent Placé-le-bien-nommé s’est lui retrouvé seul écologiste sur la photo réunissant les leaders du PS, juste entre le couple présidentiel ! Les eurodéputés Yannick Jadot et Michèle Rivasi ont soigné leurs contacts avec leurs camarades du PS, Kader Arif et Stéphane Le Foll pour le premier, Laurent Fabius pour la seconde.

    PAS ELLE

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    Au petit jeu du casting, un seul est assuré d’être dans la sélection finale et n’a pas besoin d’en faire trop : Cécile Duflot qui a non seulement pour elle son statut de secrétaire nationale d’Europe Ecologie-les Verts mais qui présente aussi l’avantage, pour François Hollande, d’incarner le renouvellement et la parité. La jeune femme (37 ans) a déjà annoncé qu’elle lâcherait les rênes de son parti en juin. Elle se prépare aujourd’hui, sans le dire trop ouvertement, à prendre la tête d’un ministère de l’Environnement dont le périmètre pourrait être proche de celui de NKM. "L’obligation que nous avons, c’est au moins d’essayer", a-t-elle dit à ses troupes, consciente des difficultés qui l’attendent.

     

     

  • ON A TENU 1828 JOURS

    Quelle délivrance, quel bonheur ! Un sentiment de libération, de soulagement s’est répandu depuis l’annonce de la victoire de François Hollande le dimanche 6 mai, à 20 h. La liesse populaire massive a suivi la défaite du détesté président sortant. « On l’a viré » « On a gagné ».

    Clap de fin des 5 dernières années

    Les 5 ans de la présidence Sarkozy ont été très mal vécus par une majorité de Français, surtout parmi les salariés, ceux qui produisent les richesses de ce pays et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Ce furent 5 années de recul social obstiné, thatchérien, une rude politique néo-libérale intégriste, qui nous laisse avec 5 millions de chômeurs, 3 millions de précaires, 3 millions de temps partiels, 8 millions de pauvres, un Smic bloqué depuis 5 ans, un milliard d’heures supplémentaires impayées, un salaire médian bloqué à 1580 euros, des retraites à 62 ou 67 ans, 1700 milliards de dettes, un recul de tous nos services publics, de nos hôpitaux, de nos écoles, avec des inégalités accrues à l’avantage des riches rentiers.

    Le changement attendu maintenant

    Il y a une urgence sociale, une terrible envie de changement maintenant. Elle s’est manifestée à Paris à la Bastille et dans de très nombreuses villes. Quel beau rassemblement populaire, unitaire, de toute la gauche ! A la Bastille, il y avait encore plus de monde que le 10 mai 1981, une foule innombrable que la grande place ne parvenait pas à contenir, débordant dans toutes les rues adjacentes, ça bougeait sans arrêt, avec une puissante houle fraternelle, enthousiaste, une population colorée, mélangée, avec énormément de banlieusards, des dizaines de milliers de jeunes, des slogans chauds, exigeants jusqu’à l’immense ovation, dans la nuit, pour François Hollande venu prendre la parole en personne.

    Un point d’inflexion en Europe

    C’est seulement la 2e fois en 54 ans qu’un président de gauche réussit à être élu dans ce type de scrutin difficile, antidémocratique, parce qu’hyper personnalisé, biaisé, binaire. François Hollande a effectué un parcours délicat sans faille sur une ligne de crête, située à gauche, et il y a conquis une autorité au service du changement qu’attend la nouvelle majorité. Une autorité pour « dominer les marchés », une autorité pour « renégocier le traité Merkel », une autorité « pour que la BCE prête directement aux états », une autorité pour relancer l’économie et commencer à redistribuer les richesses, une autorité pour changer le mode de gouvernance et le démocratiser. Sa victoire est un point d’inflexion en Europe contre l’austérité, la dictature des banques, pour une réorientation sociale de l’Union.

    La justice, l’égalité, le social au cœur du changement

    Maintenant, les cartes sont redistribuées, les portes sont grandes ouvertes, il y a un champ considérable à investir. Les exigences sont grandes, mais elles doivent être constructives, orientées vers le souci de la réussite. L’heure n’est pas aux doutes, encore moins à se placer en embuscade, l’heure est à l’engagement unitaire et déterminé de toute la gauche, pour pousser le plus loin possible l’élan de la victoire. Les grandes questions sociales, salaires, emploi, retraites, droit du travail, santé, école, logement, vont être, encore et comme toujours, les questions centrales pour des dizaines de millions de nos concitoyens remobilisés.

    Mais d’abord gagner une majorité de gauche au parlement les 10 et 17 juin prochains !

  • LEGISLATIVES VIOLENTES

     

    Hier soir à l'inauguration du local de campagne de notre candadat aux prochaines législatives j'ai indiqué qu’il nous restait encore une étape politique . Les élections législatives . La page n’est pas encore tournée, et le bateau n’a pas complètement quitté le port.

    J'ai l' impression que la bataille des législatives va être bien plus violente que ne l’aura été celle de l’élection présidentielle.

     L’UMP est en rage de cette défaite présidentielle. Ceux qui restent aux commandes sont encore les sbires de Nicolas Sarkozy: Copé, Morano, Wauquiez, Mariani au plan national dans les Alpes Maritimes , Ciotti Estrosi Tabaro Léonetti et Lucas . Excusez du peu .  Ceux qui, à doite, auraient pu rééquilibrer le paysage politique français (Raffarin, Juppé, Borloo, etc) sont inaudibles et en retrait tant que le cap législatif n’est pas franchi.

    Et face à eux, comme face à nous, nous avons le Rassemblement Bleu Marine . L’ennemi qu’on nous promet dans de nombreuses circonscriptions apte à franchir le cap du second tour. Il y aura aussi Le front de Gauche dont nous ne devons rien attendre .

     

  • C'EST LA FETE

     

    Petit rappel au journaliste de Nice-Matin : François Hollande n'est pas Président du Parti Socialiste mais Président de tous les français . Il va falloir s'y habituer .ps-antibes.png

  • ON A ENCORE GAGNE

    APRES UN DIMANCHE EN ROSE , UN LUNDI EN ROUGE ET BLANC

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    REIMS . Scène de liesse, ce lundi soir, au stade Delaune où une marée humaine est descendue sur la pelouse pour fêter la victoire des Rouge et Blanc contre Monaco 2 buts à 0 ! C'est quasiment fait pour le Stade de Reims qui jouera très certainement en Ligue 1 l'année prochaine ! Revivez le match.

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    Trente trois ans que le Stade de Reims attendait ce moment ! Les Rémois seront à 99% en Ligue 1 la saison prochaine.

  • MOI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

    hollande-voulez-vous-la-victoire-alors-cest-dimanche.jpg« Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.

    Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.

    Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien.

    Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante [...]

    Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques [...]

    Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.

    Moi, président de la République, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir de statut pénal du chef de l’Etat, je le ferai réformer. [...]

    Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. [...]

    Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres [...]

    Moi, président de la République, les ministres ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local. [...]

    Moi, président de la République, je ferai un acte de décentralisation. [...]

    Moi, président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés. [...]

    Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie. [...]

    Moi, président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives. [...]

    Moi, président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue.