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  • ENCORE 6 JOURS A TENIR

     

    Laïcité : extrait du discours de Limoges de François Hollande ( qui, je le pense, ne se précipitera pas à Rome une fois président de la République afin de recevoir ses attributs de Chanoine du Latran ( lié à la fonction présidentielle ...) :

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    "Je ne sous-estime pas ce que cela peut avoir comme conséquence dans le débat public, à chaque fois, de laisser penser que nous mettrions en cause l’indépendance du pays, la laïcité, les principes de vie qui sont les nôtres.

    Alors, cela m’amène à dire la chose suivante : en matière de laïcité, nous, nous ne reculerons jamais. Nous ne dirons jamais que le prêtre ou le pasteur a une autorité supérieure à l’instituteur et au maître ! Nous, nous ne dirons jamais que la laïcité doit être ouverte et tolérante, parce que la laïcité, par définition, elle est ouverte et tolérante !

    Et moi, président de la République, je n’irai jamais devant une assemblée où il y aura d’un côté les femmes et de l’autre côté les hommes. Et jamais il ne me viendrait à l’esprit en regardant un visage ici, parmi vous, d’en traduire immédiatement une appartenance religieuse. Non, il n’y a pas d’apparence dans la République, il n’y a qu’une appartenance à la République !"
  • ENCORE 7 JOURS A TENIR

    Alors que la campagne entre dans sa dernière ligne droite et avant le débat attendu de mercredi, les derniers sondages confirment une tendance qui, finalement, n’aura jamais varié quant au nom du vainqueur de ces Présidentielles 2012.

    En effet, selon « BVA » pour « Orange », RTL et la presse régionale, François Hollande recueille 54,5 % d’intentions favorables contre 45,5 % au Président sortant. L’écart se creuse donc avec neuf points contre six le 22 avril, au soir du premier tour. Alors qu’il était crédité de 53 % d’intentions de vote, le candidat socialiste progresse de 1,5 point alors que son adversaire en perd autant.

     

    Pour nombre d’observateurs, le dragage opéré par le candidat UMP sur les terres du FN n’a pas, finalement, le résultat escompté et semble même susciter davantage de rejet chez les électeurs d’Extrême-Droite. 47 % d’entre eux envisageraient, en effet, de se reporter sur l’actuel locataire de l’Elysée contre 57 % voici encore moins d’une semaine. Par contre, 89 % des voix de Jean-Luc Mélenchon et 38 % de François Bayrou sont estimées susceptibles de se reporter sur François Hollande

  • ENCORE 9 JOURS A TENIR

    LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT

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    Nous n'y sommes pas encore

    François Hollande a fait référence aux sondages favorables en sa faveur mais a tenu à mettre en garde les Français : «l'ambiance est bonne, les sondages sont favorables mais gardez-vous protégez-vous de l'air du temps, de la mode. J'en connais qui cèdent à l'euphorie, nous n'y sommes pas encore».
    Le candidat socialiste a rappelé les dangers de son adversaire : «je connais bien la droite, je la combats depuis tant d'années, elle voudrait bien que le climat démobilise l'électorat». Avec «un candidat sortant» dont «la manoeuvre est d'aller chercher les électeurs de l'extrême-droite».
     

    Une gauche rassemblée

    «Cette élection n'est pas comme les autres, beaucoup se joue pour la gauche», a déclaré François Hollande. «La dernière fois que nous avons remporté une élection présidentielle c'était il y a 24 ans avec François Mitterrand pour son second mandat. Il serait temps de donner un successeur à François Mitterrand». Depuis 1981, il n'y a jamais eu de rassemblement de la gauche aussi fort qu'aujourd'hui. «Il n'y a qu'une seule gauche, celle qui veut poursuivre le grand combat pour la justice, pour l'égalité…». «Nous sommes la gauche de gouvernement, la gauche qui défend une belle idée de la Nation (…) qui veut réformer, qui veut transformer son pays»
    «C'est à la gauche de remettre la France sur la voie du progrès !»
     

    Rassembler les Français

    François Hollande a livré sa définition du rôle de président de la République et de celui qu'il serait s'il était élu :«l'intérêt général doit être le seul mobile de l'action de l'État». «Demain je veux être un président qui puisse assumer ses choix et qui puisse continuer à rencontrer les Français», «être un président normal c'est rassembler les Français».
    «L'enjeu c'est l'avenir de la France et de faire la conquête de nouveaux droits sociaux et éducative. Une conquête de droits nouveaux avec le droit de vote des étrangers aux élections locales, le droit pour tous les couples de se marier, et le fait de pouvoir terminer sa vie dans la dignité».
     
    «Voulez-vous l'alternance ? C'est maintenant. Voulez-vous la victoire, alors c'est dimanche !», a conclu François Hollande.
  • LE VRAI TRAVAIL

    Le « vrai » travail ?
       Gérard Filoche Inspecteur du travail

    Dessin de Faujour

    Le “vrai” travail ? Celui des 600 accidents mortels, des 4500 mutilés
    du travail par an ? Celui des droits violés, des licenciements sans motif
    et des heures supp’ impayées ?

    Le “vrai” travail ? Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS,
    surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées ?

    Le “vrai” travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents
    vasculaires par an dont entre 1/3 et 50 % liés au travail…

    Le “vrai” travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l’engin
    qu’il réparait, à cause de la compétition sauvage « libre et non faussée »
    entre OTIS et KONE ?

    Le “vrai” travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs que
    Sarkozy laisse en ce moment mourir sans protection par refus d’un
    moratoire ?

    Le “vrai” travail ? Celui de l’ouvrier de 55 ans devant son marteau
    piqueur ? De l’instituteur de 62 ans pour sa 41e rentrée devant sa classe
    d’enfants ? De l’infirmière qui soigne encore à 65 ans ? De ceux pour
    lesquels le travail est devenu si pénible depuis le report de l’âge de la
    retraite ?

    Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois
    saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?

    Le “vrai” travail ? Celui des millions de précaires ? « La vie, la
    santé, l’amour sont précaires… pourquoi le travail ne le serait-il
    pas? » (Parisot/Sarkozy)

    Le “vrai” travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres mal
    logés qui n’arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?

    Le “vrai” travail ? Celui du milliard d’heures supplémentaires non
    déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au
    détriment de ceux qui n’en ont pas ?

    Le “vrai” travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les
    hommes ?
       

    Le “vrai” travail ? Celui des jeunes à 25 % au chômage et à 80 % en
    CDD ?

    Le “vrai” travail ? Celui des Travailleurs Handicapés exclus du
    dispositif retraite anticipée et pour lesquels les patrons paient plutôt
    que de les embaucher ?

    Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits
    et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil bien
    franchouillards ?

    Le “vrai” travail ? Celui des seniors licenciés, 2 sur 3 à partir de
    55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés
    dorénavant pour une retraite décente ?

    Le “vrai” travail ? Celui du partage féroce et forcé du temps de
    travail entre sur-travail sous-travail et sans-travail, avec des
    milliards d’heures supplémentaires, trois millions de temps partiels à 60
    % subi, trois millions de précaires, cinq millions de chômeurs ?

    Le “vrai” travail ? Celui des restaurateurs dont 1 sur 4 utilisent des
    clandestins, non déclarés dans le fond de leur cuisine ?

    Le “vrai” travail ? Celui d’exploitants agricoles qui tuent des
    inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d’immigrés clandestins ?

    Le “vrai” travail ? Celui des beaufs, des cadres casques oranges de
    chez Bouygues, des contremaitres qui appellent leurs manœuvres de la «
    viande » ?

    Le “vrai” travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu’on ne voit
    jamais manifester, qui n’est pas syndiqué, qui piétine son collègue ?

    Le “vrai” travail contre le droit du travail ? Le pauvre exploité
    apeuré qui sue, souffre et se tait, la dinde qui vote pour Noël !

    Le “vrai” travail.. « sans statut » ? « La liberté de penser s’arrête
    là où commence le Code du travail » selon Mme Parisot et… M. Sarkozy

    Le “vrai” travail… sans loi ? Celui sans état de droit dans les
    entreprises, sans protection des contrats, sans promotion dans les
    carrières, sans garantie de l’emploi ?

    Le “vrai” travail ? Celui des conventions collectives, vieillies,
    foulées aux pieds par un patronat qui ne les négocient plus ?

    Le “vrai” travail sans syndicat ? Sans syndicat il n’y aurait rien,
    pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité
    sociale, pas de code du travail

    Le “vrai” travail ? Sans CHSCT, sans hygiène sécurité, sans médecine
    du travail renforcée et indépendante ?

    Le “vrai” travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise,
    sans CHSCT, sans institution représentative du personnel ?

    Le “vrai” travail ? à France Télécoms, des dizaines de suicides, faute
    inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, harcèle, casse.

    Le “vrai” travail ? Parlons en ! Stress, risques psychosociaux,
    harcèlement, souffrances, suicides, chantage à l’emploi, management de
    combat ?

    Le “vrai” travail ? Celui sans justice qui remet en cause les
    élections prud’hommes et taxe de 35 euros ceux qui sont obligés de les
    saisir pour faire valoir leurs droits

    Le “vrai” travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés,
    bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industries

    Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ? Dans le bâtiment, 1,1
    million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, et
    meurent sans retraite.

    Le “vrai” travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture
    conventionnelle » de gré à gré sans motif et sans mesure sociale ?

    Le “vrai” travail ? Celui soumis au chantage à l’emploi, aux
    licenciements sans cause réelle et sérieuse, abusif, boursiers et
    incontrôlés ?

    Le “vrai” travail ? Celui soumis à la spéculation de la finance, des
    fonds de pension cyniques et rapaces, celui des Molex, de Sea France, de
    Gandrange et Florange, de continental, Freescale, de Lejaby, de
    Pétroplus, ou des Fonderies du Poitou, de toutes celles et ceux qui ont
    du se battre pour le garder ?

    Le “vrai” travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en
    théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés,
    à bas prix et sans protection sociale ?

    Le “vrai” travail ? Celui des fausses externalisations, de la fausse
    sous-traitance, du marchandage, du prêt illicite de main d’oeuvre, des
    marchés truqués ?

    Le “vrai” travail ? Celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou
    celui qui exploite dur les autres pour vivre dans des palais dorés, avec
    des millions aux Iles Caïman ?

    Le “vrai” travail ? Celui des actionnaires, des rentiers, des riches,
    des banksters du Fouquet’s qui gagnent 600 SMIC par an en dormant ?

    Le “vrai” travail ? Celui de Maurice Levy patron qui se ramasse 16
    millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les
    richesses produites par les salariés.

    Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ce cul doré de Sarkozy ?
    N’a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.



  • COMMUNIQUE DE PRESSE

     

     

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      Communiqué Parti Socialiste Antibes

     

     

    Nous remercions les électeurs qui par leur suffrage ont accordé leur confiance à François Hollande. Nous comptons sur eux pour lui renouveler cette confiance le 6 mai.

     

    Notre première réaction au résultat à Antibes, du premier tour des élections présidentielles, est une grande inquiétude, plus de 20 % de nos concitoyens ont voté pour le Front National.

    Ce vote dénote un grand désarroi de ces français, désarroi dont le prochain président de la république devra tenir compte.

     

    Aujourd’hui, à Antibes, le parti socialiste est la première force d’opposition de gauche. Le résultat de François Hollande est en progrès par rapport à 2007.

    Le parti socialiste retrouve le score des élections cantonales avec des candidats PS/Verts.

     

    Nous remercions les militants qui ont œuvré pour ce résultat. La campagne présidentielle n’est pas terminée, il nous reste quinze jours pour transformer le résultat d’hier en victoire de la gauche. La France a besoin d’une autre politique.

     

    Les réactions, dès hier soir, des autres candidats de gauche nous donnent bon espoir pour le 6 mai.

     

    François Hollande incarne le changement et il saura rassembler tous les français.

     

     

    Antibes, le 23 avril 2012

     

     

    Michèle Muratore

    Jean Pierre Cochart

     

  • ON VA GAGNER

    stade de reims

    Fauré à libéré les Rémois à la 94e minute, offrant les trois points de la victoire au Stade de Reims face à Troyes (1-0), d'une magnifique reprise de volée. Grâce à cette victoire de dernière minute, les Rémois confirment leur place de dauphin de Bastia et affichent 54 points au compteur. Les Rouge et blanc ont monté ce soir une grosse marche dans la course à l'accession en L1.

    Ca fait longtemps que j'avais pas hurlé de bonheur en voyant un but .Un presage peut-être quand on sait qui assistait au match ce vendredi en compagnie d'Adeline Hazan . En attendant dimanche soir 20 h..........

    http://www.dailymotion.com/video/xq9lhv_stade-de-reims-estac-troyes_sport?fbc=282

  • ENCORE 15 JOURS A TENIR

    TOUS EN TETE

    J'ai reçu comme vous l'enveloppe des professions de foi des candidats à l'élection présidentielle. Je n'en ai lu aucune puisque j'ai mon champion et que je connais les idées des autres. Et puis je n'ai pas trop le temps. En revanche, par politesse quand on reçoit n'importe quel courrier, je feuillette, je m'attarde sur la photo de première page et le slogan qui l'accompagne. Voilà ce que les dix candidatures m'ont inspiré :

    D'abord, il y a une grande division entre ceux qui vous regardent dans les yeux (Arthaud, Poutou, Le Pen, Dupont-Aignan, Joly, Hollande) et ceux qui regardent de côté (Mélenchon, Bayrou, Sarkozy, Cheminade). Qu'est-ce qui justifie ce choix, politiquement, médiatiquement ? Droit dans les yeux, le candidat interpelle le citoyen, c'est bien. Visage de profil, le regard semble porter vers l'avenir, ce n'est pas mal non plus. Je remarque que tous ceux qui ont choisi cette dernière option se tournent sur leur gauche, même les candidats de droite ! Pour le lecteur, c'est plutôt la flèche du temps qui est suggéré, le futur étant alors à notre droite. Comme quoi l'interprétation est compliquée ...

    Je m'intéresse ensuite au décor (le fond, c'est important ...). Il y a ceux qui ont simplement derrière eux une couleur unie : chez Arthaud, c'est tout blanc, genre photo d'identité. Bayrou, Le Pen et Dupont-Aignan ont le même fond (n'y voyez pas une allusion politique) : bleu pâle, délavé. Mélenchon a mis un rouge foncé (pas surprenant !) harmonisé à sa cravate. Sarkozy et Hollande ont choisi un joli bleu ciel, avec l'océan pour l'actuel président et un paysage terrestre pour le prochain président. Deux candidats ont choisi de faire figurer une scène particulière : des gens chez Poutou, sûrement des manifestants, un bâtiment avec des grilles sinistres chez Cheminade, champion du fond le plus pourri. Et Joly ? Pas de décor ! Sa tête mange toute la photo, s'étale en très gros jusqu'au cadre. Elle est la seule à oser ça.

    Le seul qui sourit franchement, à montrer les dents, visiblement content, c'est Bayrou. Tous les autres ont le sourire discret. Le visage de Le Pen est tout en retenu, presque tendu, s'efforçant de ne pas montrer sa vraie nature, gueule de facho. Sinon, à part Poutou le révolutionnaire, tous les hommes portent la sacro-sainte et bourgeoise cravate. Joly évidemment exhibe ses lunettes ridicules, passées du rose au vert, qu'on dirait tirées d'une panoplie d'enfant.

    Pour finir, il y a les slogans (c'est essentiel en politique, le slogan). Quatre candidats font référence à la France, solidaire (Bayrou), forte (Sarkozy), libre (Dupont-Aignan) et Le Pen ("Oui, la France", slogan le plus nul, à l'image de la candidate). Cheminade, lui, évoque carrément le monde, "sans la City ni Wall Street" (pourquoi pas le cosmos, puisque ce candidat propose la conquête de Mars ?) Deux candidats se réfèrent au changement, le vrai chez Joly (parce qu'il y a un faux ?) et maintenant chez Hollande (autant ne pas tarder). Mélenchon a le slogan le plus bizarre : "Prenez le pouvoir". Je ne vois pas ce que ça signifie. En démocratie représentative, on délègue, on ne prend pas le pouvoir. Poutou est le plus prolixe (deux longs slogans sur la même page !) et Arthaud la plus sobre : pas de slogan, simplement une identité, "candidate communiste" (Poutou se présente comme "ouvrier candidat").

    Voilà, il ne vous reste plus maintenant qu'à aller voter dimanche.

  • NON AUX EOLIENNES DANS LE 06

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    Faut-il installer des éoliennes dans l’ouest du département?

    NICE MATIN

    Publié le mercredi 18 avril 2012 à 07h19

    Non, répondent les opposants au premier projet industriel situé dans l’arrière-pays grassois. Oui, sous réserve d’un vent suffisant, affirment EDF et certains maires des Alpes-Maritimes

    Avec retard sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, qui ont commencé à s'équiper, les Alpes-Maritimes entrent à leur tour dans le grand débat sur l'éolien. En bout de ligne électrique, donc vulnérable sur le plan de l'approvisionnement, notre département s'interroge sur l'opportunité de produire en réseau cette énergie renouvelable. Une énergie présentée comme totalement propre et cependant décriée.

    Le nord-ouest des Alpes-Maritimes serait propice, avec un vent régulier, une bonne accessibilité aux sites favorables et une absence de contraintes techniques liées aux télécommunications et à l'aviation.

    Des mesures de vent à Valderoure

    Un premier projet industriel vient ainsi d'être lancé dans l'arrière-pays grassois, sur les communes de St-Auban, Valderoure et Le Mas. L'installation de vingt-trois éoliennes (dix à Saint-Auban, dix à Valderoure, trois au Mas) est envisagée sur la crête traversée par le col de Bleine. Mais, si le projet n'a pas encore dépassé l'étude de faisabilité, il suscite déjà des réactions hostiles.

    Les opposants, regroupés en association, avancent des arguments à la fois locaux et d'ordre général. Ils rappellent d'abord que la production est, par définition, soumise aux caprices de la météo et donc intermittente. Selon eux, elle s'accompagnera inévitablement de la construction de centrales à gaz, et peut-être à gaz de schiste extrait sur place, pour compenser les périodes sans vent. « L'éolien est une arnaque et un mensonge de plus dans le domaine de l'énergie », résume à sa façon Jean-Pierre Gouvrion, professeur en sciences et technologies au lycée Tocqueville de Grasse.

    Les opposants s'inquiètent également de la « dénaturation de paysages grandioses ». Ils doutent, enfin, que le vent soit suffisant. Ils en veulent pour preuve la carte publiée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), document montrant un potentiel essentiellement concentré dans le Var et, plus encore, dans les Bouches-du-Rhône. À Valderoure, les premières mesures de vent effectuées sur un mât érigé fin novembre semblent leur donner raison. Les résultats des quatre premiers mois seraient « assez décevants ».

    Un second projet à Gréolières

    EDF n'en disconvient pas, mais attend une année complète de test avant de se prononcer. Rappelant l'objectif ambitieux du Grenelle de l'environnement - 19 000 MW d'éolien terrestre à l'horizon 2020 -, elle confirme « prospecter le grand ouest des A.-M. », notamment du côté de Gréolières. Avec un projet « moins avancé qu'à Valderoure », au stade « de simple discussion avec les élus ».

    Là comme ailleurs, les maires concernés semblent partagés. Avec d'un côté la crainte de se mettre à dos une partie de la population, de l'autre la perspective d'encaisser des taxes et redevances au montant non négligeable, surtout pour le budget en peau de chagrin de petites communes. Ainsi, le maire de Valderoure est plutôt enthousiaste lorsque ses homologues du Mas et Saint-Auban sont hésitants. Ce projet pilote pour les Alpes-Maritimes, censé ouvrir la voie à d'autres implantations, ira-t-il à terme ? Réponse d'ici à fin 2012.

  • ENCORE 17 JOURS A TENIR

    Dans la littérature prophétique et apocalyptique, biblique par exemple, la fin du monde est annoncée par des signes avant-coureurs, pluie de grenouilles, nuée de sauterelles ou ciel enténébré. En politique, il en va de même pour une fin de règne : la chute de pouvoir est prévisible à certains événements précurseurs. Ainsi, la défaite de Nicolas Sarkozy se lit dans la récente actualité par des faits apparemment anodins mais significatifs, révélateurs d'une époque qui s'achève.

    D'abord, il y a cette idée lancée dans le camp du futur perdant que son Premier ministre pourrait être François Bayrou. En appeler à l'adversaire, c'est admettre la défaite, c'est trahir qu'on est aux abois pour en arriver là. Le centriste n'a jamais cessé de critiquer l'actuel président de la République : lui tendre la main, c'est la plonger dans la gueule qui vous mord. La décadence commence quand vos propres forces vous lâchent, comme l'empire romain a décliné dès qu'il a dû recruter des mercenaires chez les peuples barbares.

    Ensuite, il y a cette proposition inhabituelle venue de Nicolas Sarkozy : deux débats au lieu d'un seul entre les deux tours. Aucun débat on a déjà vu, mais deux jamais ! On voit mal d'ailleurs l'utilité de ce doublon. La réponse est dans la peur de perdre : le candidat de l'UMP joue son va-tout, se sachant fini. Il se dit qu'une maladresse médiatique de son adversaire peut encore faire mentir le destin. Mais jamais François Hollande ne se prêtera à ce jeu, n'acceptera de prendre ce risque.

    Enfin, il y a le spectacle affligeant de ces dernières heures, les ralliements de celles et ceux qui ne veulent surtout pas se retrouver parmi les perdants, qui font le nécessaire pour complaire au nouveau pouvoir après avoir servi l'ancien : Fadella Amara, Corinne Lepage, y compris la patronne du Medef et quelques chiraquiens. Les lois de la politique sont aussi implacables que les lois de la physique : les êtres humains vont vers le pouvoir comme le crachat en l'air retombe inévitablement au sol. Sarkozy et ses partisans vont connaître dans les trois prochaines semaines le chemin de croix des multiples trahisons. Ils m'en deviendraient presque sympathiques.

  • ENCORE 18 JOURS A TENIR

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    Dans quelques heures, ce sera la fin d’une première étape, un premier tour de scrutin.

    Au cours des portes à portes je rencontre des citoyens  trop confiant sans doute, qui me lâche qu’il voterait Hollande au second tour seulement. C’est un air connu. Irresponsable, mais connu.

    D’autres m’ont déclaré qu’ils préféraient Mélenchon. C’est leur droit. Il ne m’ont pas dit pourquoi ils préféraient Mélenchon: pour gouverner avec Hollande ? Avec Bayrou ? Tout seul ? Ils trouvent Hollande trop centriste, c’est leur droit. Mais ils ne m’ont pas dit comment ils espéraient convaincre les plus centristes qu’eux de voter et suivre Mélenchon.

    A chaque fois, j’ai répondu que Mélenchon ne me semblait pas si à gauche que cela. Mais que malheureusement, la question n’est pas seulement là. Il s’agissait de gagner une élection à deux tours. Mélenchon lui-même, ce dimanche, a martelé qu’une victoire de la droite serait catastrophique. Et je lui suis gré de l’avoir rappelé.

    Je n’en veux pas à ces personnes qui, s'  évertuent à caricaturer le candidat que je soutiens. Quand je soutenais Ségolène Royal, j’avais déjà l’habitude. Certains ont commis une grave erreur de jugement, celle qui consiste à penser que je/nous serions sensibles à des accusations de social-traîtrise (“pas assez à gauche” au “carrément à droite”, et autre “blanc bonnet et bonnet blanc”).

    Cela fait  des semaines que je me prépare à cette élection. Si près de la fin, je n’imaginais devoir conduire un double combat, à droite et à gauche.

    Comme d’autres camarades, je m’efforce de ne chercher qu’à convaincre (1) de rejeter Sarkozy et (2) de voter Hollande dès le premier tour. Comme d’autres camarades, je m’efforce de ne pas tacler à gauche, ou du moins pas trop souvent pour ne pas blesser ni handicaper l’avenir. Quel que soit cet avenir.

    Parfois, je rencontre une parsonne comme celle-ci, qui m’assimile à la “classe médiatique“, que je serais un suppôt de “l’alliance UMPS“.

    “Mélenchon ne cesse de grimper et se trouve dans un mouchoir de poche avec les deux candidats adoubés par la classe médiatique, objets de désir et privilégiés par la propagande généralisée.(…) dans un état de panique commun, j’affirme que les états-majors des deux formations UMP/PS se sont concertés et ont convenu de faire bravement front commun.”

    Quand j'entends  cela, j’hésite à rester calme. J’hésite à changer d’argument.

    Et s’il fallait enfin expliquer que Jean-Luc Mélenchon a raison sur la finance mais tort sur les modalités ? Qu’il raconte absolument n’importe quoi en matière de finances publiques ? Que son aréopage de nucléocrates planqués dans les soubassements du Parti communiste m’inquiète au plus au point si nous gagnons  ? Que nombre de ses mesures ne pénaliseront pas “le Grand Capital” mais la petite PME ?

    Bref, peut-être faudrait-il, finalement, que j’explique ce que je n’aime pas dans le programme du Front de Gauche.