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  • UNE PRIORITE : L'EMPLOI

     

    Une priorité l’emploi, un cap la croissance

    Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste

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    Le président de la République vient de s’exprimer. François Hollande a été au rendez-vous de la vérité devant les Français, et de la détermination face à une crise exceptionnelle.

    Nous avons vu un président déterminé qui agit avec ténacité pour sortir notre pays de la crise et préparer son avenir : c’est un président qui agit, et explique le sens de son action.

    François Hollande a tenu un discours clair de résistance face à la crise. Le président de la République a montré qu’il refuse toute résignation face à la crise, qu’il n’accepte pas le déclin et veut redonner de l’espoir aux Français.

    Il a choisi de mener de front la relance de la production nationale et l’effort historique de réduction des déficits publics pour notre souveraineté. François Hollande agit pour remettre sur pied notre modèle de protection sociale et de solidarité. Il est surtout le président le plus mobilisé dans la bataille pour l’emploi depuis 30 ans, avec un arsenal sans précédent : soutien aux investissements d’avenir, formation professionnelle, sécurisation du travail, lutte contre les rémunérations exorbitantes.

    Il est le président des engagements tenus. Je me réjouis que le président de la République ait annoncé qu’une loi sur le non-cumul des mandats serait votée et appliquée avant la fin de son mandat. Depuis dix mois, plus de quarante engagements sur soixante ont été tenus ou sont en cours de réalisation, notamment la justice fiscale avec la taxation à 75%, la République rénovée avec la réforme constitutionnelle, l’investissement dans l’avenir avec la BPI, le crédit d’impôt pour la compétitivité, l’accord de sécurisation de l’emploi et la refondation de l’Ecole.

    Face aux obstacles et à l’opposition systématique des conservateurs européens, François Hollande est ferme dans son bras de fer pour réorienter l’Europe.

    Ce soir le président de la République a lancé à notre pays un véritable appel à la mobilisation nationale pour un sursaut collectif.

    Le Parti socialiste est plus que jamais à ses côtés et aux côtés du gouvernement pour faire réussir la gauche au service de la France et des Français.

  • L'INSULTE PLUTOT QUE L'ARGUMENTAIRE

     Aprés le passage de François Hollande à la télévision j'ai entendu les compte rendus des divers hommes politiques . Pourquoi attendre 24 h alors que les discours sont déja imprimés avant d'écouter le Président de la République . Plutot Le Pen que Hollande semblent dire les extrémistes de droites et de gauche.

    La Gauche est toujours  arrivée au pouvoir en période de crise économique , et l’homme le plus insulté de l’Histoire de France fut sans constatation aucune, Léon Blum le « social traître ». Sa nomination à la présidence du Conseil, la plus haute fonction gouvernementale, avait choqué nombre de Français du pays profond. C’est la première fois qu’un juif accède au sommet du pouvoir, la première fois qu’un « marxiste » entre à Matignon, et également la première fois que le chef du gouvernement est " soutenu " par les  communistes  . Et rapidement, les insultes populistes vont pleuvoir, sans aller justement jusqu’au qualificatif de « salopard ».

    Sur sa seule personne, Léon Blum cristallise tous les fantasmes d’une frange de l’opinion publique, largement entretenus par la presse d’extrême droite. Blum n’est pas français, c’est le « Juif errant ». Pour Louis de Launay, Blum est « grand maigre, un peu voûté, les yeux vifs regardant volontiers par-dessus son lorgnon, avec le nez busqué et les pommettes de sa race ». Sous la plume d’Henri Béraud c’est le « dromadaire », pour Maurras le « chameau ou chamelle », « la dormeuse parfumée du quai de Bourbon », « le juif névropathe », Marcel Jouhandeau déclare: « Bien que je n’éprouve aucune sympathie personnelle pour M. Hitler, M. Blum m’inspire une bien autrement répugnance . Le Führer est chez lui et maître chez lui, tandis que M. Blum n’est pas de chez nous et, ce qui est le plus fort, M. Blum est maître chez moi et nul Européen ne saura jamais ce que pense, un Asiatique ». Pierre Gaxotte écrit : « D’abord, il est laid. Sur un corps de pantin désarticulé, il promène la tête triste d’une jument palestinienne ».

    Lentement, on va passer des médias aux estrades politiques… avec des virages angoissants de l’extrême gauche vers l’extrême droite avec les mêmes formules et les mêmes objectifs : ôter sa légitimité à l’homme, en faisant croire que derrière l’acte politique, les arrières-pensées sont dirigées contre le « peuple ». Tous les moyens sont bons. Surtout le mensonge et l’insulte du genre : « Léon Blum, le socialiste pour salonnards, a un physique qui tient de la chèvre et du lévrier », qui a été proféré par Léon Daudet, dont le parcours, du clan Hugo à celui de l’action française, illustre parfaitement les dérives des années 30. Le socialisme a toujours cristallisé la haine des extrêmes, puisqu’il ne peut que décevoir dans sa volonté de « réformer » plutôt que de « révolutionner ».

    Pierre Mendés France en 1954 en savait quelque chose aussi, tellement il a été la cible de qualificatifs honteux qui rappelaient étrangement la période actuelle. Cette habitude détestable devient la recette pour faire parler de soi. L’outrance est un gage de réussite au prétexte qu’elle révèle une franchise courageuse alors qu’elle n’est souvent qu’un artifice pour galvaniser des troupes assoiffées de vengeance. « Savoir raison garder »… un beau principe de moins en moins appliqué, car le débat est devenu impossible dans le contexte actuel, où l’insulte a remplacé l’argumentaire.   

  • UN PRESIDENT SERIEUX

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    Je viens à l'instant de voir le président de la République à la télévision. Je veux tout de suite vous faire part de mes réactions, avant que les multiples commentaires ne viennent influencer ma réflexion. Mon sentiment le plus puissant, c'est que j'ai trouvé François Hollande égal à lui-même, et ce n'est pas dans ma bouche un moindre compliment. La France a besoin de stabilité (il a parlé à la fin d'"apaisement"), de continuité dans l'action : en bientôt un an d'exercice du pouvoir, Hollande ne s'est pas déjugé, est resté fidèle à son style et à ses engagements de campagne, et c'est pour moi ce qu'il y a de plus important.

    Nous vivons dans un monde totalement soumis aux aléas de l'actualité, où il est tentant de faire des "coups" à chaque instant. François Hollande n'est pas là-dedans. Président normal, oui, et je dirais maintenant : président sérieux, qui sait que la réussite s'obtient dans la durée, qu'il faut procéder par étapes et tenir bon dans le cap qu'on s'est donné. Trop longtemps, la gauche a rêvé la rupture et ignoré la continuité : pourtant, en politique, elle seule compte.

    Son impopularité ? Mais elle aussi, finalement, est normale , car cette politique prend à revers tant d'habitudes, de préjugés, de préventions au sein même de la gauche qu'il est normal que pour un temps l'impopularité se fasse ressentir.

    Car que retiendra-t-on de l'intervention de ce soir en matière économique et sociale ? Que François Hollande veut soutenir l'entreprise,  et d'emploi, et faire des économies dans les services de l'Etat, pour réduire le déficit et rééquilibrer les comptes : j'applaudis , mais combien à gauche applaudissent ? Beaucoup, et plus qu'on ne croit, mais pas tous, loin de là. C'est la racine de l'impopularité. Mais il faut tenir bon, ne pas fléchir, accomplir la politique pour laquelle le président a été mandaté. A tous les sens du terme, Hollande tient bon, et je m'en réjouis. Voilà mes réactions à chaud, juste après cette émission : un homme égal à lui-même et qui tient bon.

  • 1+1=2

     

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    Dimanche, il y eut une manifestation. Les chiffres divergent. Comme toujours. Plus que toujours.
     
     J'ai fait un calcul simple : aprés renseignement j'ai appris que l’avenue de la Grande Armée mesure « 775 mètres de long et 70 de large soit 54250 mètres carrés. Pour mettre 1,4 millions de personnes sur cette avenue, ça en fait 25 pékins au mètre carré. » Il semble qu’on oublie qu’une partie de ces soixante-dix mètre est occupée par des arbres. On perd bien, à cause d’eux 1 mde largeur et on se retrouve avec775 m2 de moins soit 52755 m2ce qui fait monter la densité à 26 par m2. Reconnaissons que ça fait beaucoup. Il me semble qu’à4 par m2 on commence déjà à être bien serrés. Si on retient le chiffre de 4 personnes par m2 (espérons qu’ils n’ont pas tous des poussettes !) sur ces fameux 52755 m2 on ne peut pas faire tenir plus de 211 020 personnes. La police aurait donc augmenté de 42% le nombre de participants ! Ce n’est pourtant pas dans ses habitudes.

    N'oublions pas que le rassemblement n’occupait pas QUE l’avenue de la Grande Armée.

    Maintenant, toujours en retenant mes 4 pékins/m2 quelle longueur devrait occuper un rassemblementde 1 400 000 personnes sur une largeur de 69 m ?
    Eh bien voilà : on divise 1 400 000 par 4 fois 69 soit 276 et on obtientainsi le chiffre de 5072 m. Soit environ5 km. La Défense se trouvant à 3.5 km de l’Étoile il aurait fallu que le rassemblement commence à Nanterre.
     
     Il est vrai que ses 120 m de large et 1300 m de long entre l’Étoile et la porte Dauphine permettent d’accueillir bien du mondemais ne disposant pas de photos permettant de voir si elle était densément occupée et sur quelle longueur, se lancer dans des spéculations serait hasardeux.
     
    Quid des 300 000 ? Eh bien avec ma densité le rassemblement s’allongerait sur1086 m. Pour le million que concède , les organisateurs sur3623 m.
     
    Je vous laisse tirer vos conclusions quant à qui peut être dans le vrai
     
  • LA DERIVE

    38d8997837539e9dd3ae48c6ca224a0c.jpgLe Parti de gauche part à la dérive. Lors de son congrès, Pierre Moscovici a d'abord été traité de "salopard", puis il y a cette formule de Jean-Luc Mélenchon : Moscovici " pense finance internationale". Certains ont parlé d'antisémitisme : non, Méluche est immunisé contre ce travers criminel. Mais que le vocable employé soit d'extrême droite, c'est évident : la référence à une pensée "française" qui serait corrompue par la "finance internationale", c'est le langage des nationalistes depuis plus d'un siècle. Comment Mélenchon et son parti ont-il pu en arriver là ? Je vois quatre raisons à ce tragique mystère :

    1- Les membres et dirigeants du Parti de gauche sont d'anciens socialistes qui veulent à tout prix faire oublier leur passé et ce qu'ils ont été. Mélenchon est resté trente ans au PS, a été un ministre discipliné. Les uns et les autres veulent aujourd'hui rattraper le temps perdu en se lançant dans une fuite en avant, se racheter par des excès de langage, en brûlant ce qu'ils ont autrefois adoré. Il y a de la haine de soi dans cette dérive politique, un puissant désir de revanche idéologique.

    2- La radicalisation à gauche a toujours eu un moteur principal : la haine du Parti Socialiste, que Jean-Luc Mélenchon traduit sur tous les tons. Historiquement, c'est le réflexe de l'extrémisme de gauche, que Mélenchon a adopté. Les socialistes sont associés à des traîtres qui finissent, à ses yeux, par devenir pire que la droite.

    3- La virulence du Parti de gauche s'explique aussi par sa concurrence avec le PCF, parti plus fort et plus construit que lui, à qui Jean-Luc Mélenchon ne cesse de vouloir donner des leçons d'opposition, comme si les communistes étaient trop timorés. Ce petit jeu du "plus à gauche que moi tu meurs" est bien connu . Entre PG et PC, il continue à faire des ravages : pour obtenir des places et garder le leadership, Mélenchon est condamné à prouver qu'il est le meilleur opposant, celui qui va le plus loin dans la dénonciation du gouvernement.

    4- Enfin, on peut penser que Jean-Luc Mélenchon est piégé par son combat volontairement frontal avec l'extrême droite, qu'il a voulu exclusif et spectaculaire, mais qui a en quelque sorte déteint sur lui. Il y a des duels où l'on finit par ressembler à l'adversaire à force de se battre sur le même terrain. En tout cas, le Moscovici  qui "pense finance internationale" aurait parfaitement pu sortir de la bouche de Marine Le Pen.

    Nous n'avons pas affaire à un "dérapage", mot à la mode qui ne veut rien dire. Mélenchon est un lettré, idéologiquement charpenté, qui connaît sa rhétorique, qui maîtrise parfaitement le langage, qui assume et théorise ses outrances. Il n'est donc pas victime d'un lapsus, d'un coup de fatigue ou d'un coup de nerf. C'est bien une logique politique implacable qui le conduit à accoster sur des rivages dangereux.

     Néanmoins il faut une  clarification entre PS et PC qui pourra enclencher une dynamique de la victoire. J'en reste, plus que jamais, à ma stratégie d'alliances défendue depuis plusieurs années : des listes socialistes ouvertes notamment au PCF, car je ne confonds pas celui-ci, sincère  sérieux et responsable, avec les égarements du Parti de gauche, des ex-socialistes transformés en anti-socialistes trés primaires. 

  • LA HONTE

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    En revenant du week-end à la montagne je découvre qu'un des proches de Mélenchon , François Delapierre a lancé à la tribune du congrés du PdG que le ministre de l'Economie-Pierre Moscovici- faisait partie des "17 salopards de l'eurogroupe" qui font pression sur Chypre. Interrogé par la presse sur ces propos, Jean-Luc Mélenchon avait bien sur réenchéri et  ajouté que le ministre de l'Economie "ne pense pas français, il pense finance internationale".

    Un "parler cru et dru", qu'a revendiqué sur scène Jean-Luc Melenchon "fier d'être tribun". "Je ne leur reconnaîs aucune suprématie intellectuelle parce que ma manière de parler les dérange, parce que j'appelle un chat, un chat et mon camarade, un salopard, un salopard", a-t-il lancé sous les applaudissements d'ignobles et tristes individus manipulés  qui  depuis mai dernier , manient haine , arrogance et insultes envers tous les militants socialistes .

    Je précise que tous membres du FdG  ne désapprouvant pas les propos de Delapierre et Mélenchon qui doivent laisser perplexes les militants sincères  du Parti Communiste sont à mes yeux de vrais salopards  

     

  • TVA 5,5% POUR LE LOGEMENT SOCIAL

    Marie-Noëlle LIENEMANN, Sénatrice de Paris, ancienne ministre du logement, Présidente de la fédération nationale des coopératives HLM, félicite le Président de la République de son engagement concret en faveur de la relance de la construction et de la rénovation thermique des logements.
    Elle avait, dés la fin 2012, attiré l’attention de François Hollande comme du gouvernement sur l’urgence d’une décision fixant à 5% le taux de TVA pour le logement social. Les annonces d’aujourd’hui répondent à cette urgence.
    Marie-Noëlle Lienemann avait toujours dénoncé la décision très négative du précédent gouvernement qui, en faisant passer la TVA de 5,5% à 7% pénalisait le logement social et risquait de provoquer une baisse significative de la production. Ce qui, hélas, s’observe aujourd’hui. La perspective d’augmenter a 10% ce taux aurait constitué un handicap supplémentaire inacceptable.
    Le retour au taux minimal de 5% est donc une avancée importante qui constituera un vrai levier pour la relance de la construction comme de la rénovation de HLM et contribuera à l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment.
    En prenant à bras le corps la question majeure du logement, le Président de la République donne un coup de booster important à l’action de Cécile Duflot et du gouvernement pour atteindre les objectifs annoncés lors de l’élection présidentielle de réaliser 150 000 logements sociaux et la rénovation thermique de 500000 logements sociaux, par an. Il convient désormais de veiller à la mise en œuvre effective sur tous les territoires des décisions déjà prises ( mobilisation du foncier public, durcissement de la loi SRU, suppression du prélèvement HLM) comme celles annoncées aujourd’hui.
    La signature d’un pacte avec l’Union Sociale pour l’Habitat souhaitée par François Hollande permettra d’y parvenir et témoigne de la confiance du président de la République dans le mouvement HLM.
    Les Français attendent une politique du logement efficace qui leur permette d’accéder tous à un logement de qualité, a un prix abordable tant pour le loyer, l’achat que pour les charges comme les dépenses de fluide et d’énergie.
    Ainsi François Hollande dans son déplacement à Alfortville manifeste sa volonté de mieux répondre aux attentes des français en matière de logement, contribue àsoutenir leur pouvoir d’achat et de relancer la croissance et l’emploi par le soutien de l’Etat à des investissements publics.
     
     

  • HONNEUR ET DEMISSION

    La démission de Jérôme Cahuzac est conforme à l'éthique fixée aux membres du Gouvernement par le président de la République. Cette décision courageuse lui permettra d'assurer sa défense dans des conditions sereines. Elle témoigne autant de son sens de l'honneur que du changement des pratiques politiques à la tête de l'État. Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et au prix d'un  manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité .

  • PENURIE DE L'EAU

    Pénurie d’eau : un des problèmes du 21e siècle !

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    Par : Ismael Clark Arxer | Source : CUBARTE

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    À travers ce document, les signataires refusent toute sorte de privatisation de l´eau et déclarent que la gestion et le contrôle sur l´eau doivent être du domaine public, coopératifs, participatifs, équitables, sans but lucratif et ils insistent sur la nécessité de garantir la solidarité parmi les générations actuelles et futures.

    Les menaces et les tensions sur la disponibilité et l´accès au précieux liquide se voient multipliés de manière alarmante et dans les débats actuels sur l´eau potable on met l´accent sur le concept de sécurité hydrique, entendue comme l´accès de la population à cette précieuse ressource, de manière suffisant, sûre, et accessible afin de satisfaire leurs besoins d´usage domestique, pour la production d´aliments ainsi que pour la subsistance.

    C´est contre cette sécurité hydrique si souhaitée qu´ agissent des facteurs de différent caractère : la pénurie physique liée peut être à des facteurs climatiques ou géographiques, ou bien à des régimes de consommation insoutenables ou de la surexploitation des sources de ravitaillement : il peut aussi y avoir l´influence des facteurs économiques qui déterminent une infrastructure déficiente, un aménagement inapproprié ou une capacité limitée pour accéder aux ressources d´eau disponible.

    Dans d´autres cas, l´insécurité hydrique peut être déterminée par des facteurs tel que la pollution à différente origine, qui rend inutilisables les eaux, ou par l´incapacité d´accès aux sources en vertu du régime de propriété sur elles, ou étant donné par des questions de souveraineté sur les aquifères sous terrains ou sur des grands fleuves ou lacs.

    Selon des estimations autour d´un 40% de la population mondiale (quelque 3 milliards de personnes) vivent actuellement dans des zones où les besoins d´eau dépassent la disponibilité. La situation sera encore plus grave dans les prochaines décennies dans la mesure que la population augmente et l´agriculture et l´industrie s´élargissent.

    La relation entre la disponibilité d´eau et les demandes de la production agricole a établie autour de 70% de la consommation mondiale de nos jours. La situation est encore plus complexe lorsqu´on perçoit d´autres interrelations moins évidentes à simple vue, telles celles qu´existent entre les ressources hydriques et celles énergétiques.

    En ce qui concerne cette singulière interconnexion un select groupe des académies des sciences s´est prononcé, en anticipant la réunion du G8, dans la capitale des Etats Unis. Les institutions susmentionnées ont souscrit une déclaration identifiant le lien entre l´énergie et l´eau comme l´un des défis principaux qu´il faut relever pour parvenir à un avenir soutenable.

    La question concerne aussi bien la nécessité croissante d´énergie pour obtenir de l´eau en quantités suffisantes, que l´utilisation chaque fois plus élargie de grands volumes du précieux liquide moyennant des technologies utilisées dans l´exploitation des ressources d´hydrocarbures non conventionnels, tels les sables bitumineux ou le dit gaz d´ ardoise ou de schiste.

    L´injection à pression d´eau et d´autres substances afin de multiplier le rendement des gisements pétroliers ou de gaz naturel est une pratique qui date des années 50 du siècle dernier, et l´on estime qu´elle s´utilise dans le 60% des puits actuellement en exploitation.

    Cependant, il s´agit maintenant, de la généralisation des méthodes de fracture hydrique (fracking, en anglais) pour extraire le gaz naturel, par exemple, à partir des gisements où il est « encloîtré » dans des structures rocheuses plus complexes, ce qu´a permis d´épandre jusqu´un 40% du matériel, seulement aux Etats Unis.

    Les procédures décrites entraînent un considérable nombre des problèmes environnementaux. Pour le sujet qui nous occupe, on calcule qu´un seul site de fracture hydrique peut avoir besoin de quelque 40 millions de litres d´eau. Lors du processus, s´échappent du système des substances toxiques tels le gaz méthane et des additifs chimiques, qui polluent les eaux souterraines des alentours. Dans les puits d´eau potable localisés dans les proximités des lieux de fracture on a rapporté des concentrations de gaz méthane jusqu´à 17 fois supérieur à celles trouvées dans des cas normaux.

    En ce qui concerne les dépôts de sables bitumineux ils sont exploités moyennant des techniques de sectionnement de mines superficielles, ou bien on le fait couler vers des puits moyennant l´application des techniques qu´utilisent in situ de la vapeur et des dissolvants pour réduire la viscosité du bitume. Dans le cas des sables bitumineux, pour produire chaque unité de volume de cru synthétique on utilise entre 2 et 4,5 unités de volume d´eau. Presque toute cette eau finie dans des lacunes noires.

    Toutes ces procédures jadis méprisées comme étant agressives sont devenues à l´heure actuelle faisables du point de vue économique devant l´enchérissement dû à la pénurie progressive des dépôts des combustibles fossiles plus conventionnels. Cette rentabilité est déterminée par le fait, parmi d´autres facteurs, de l´accès limité à l´eau, comme si celle-ci était en effet une ressource intarissable. Néanmoins, il est de plus en plus évident que ce n´est pas la réalité.

    Le rapport présenté par l´ONU devant le dernier Forum Mondial de l´Eau précise que la pénurie ressort chaque fois davantage comme l´un de problèmes du 21ème siècle, si l´on tient en considération qu´un milliard de personnes sont affectées pour le manque du liquide si vital et que le chiffre augmente d´année en année. D´après ce rapport, le changement climatique, la mauvaise gestion, la mauvaise distribution des ressources, la rapide urbanisation et la pollution sont aujourd´hui une menace significative pour les sources hydriques.

    L´affectation attendue comme effet du changement climatique mérite une attention considérable, car il s´agit d´un processus jusqu´à maintenant incontrôlé qu´a déjà provoqué des séquelles qui vont rester pendant des siècles

    Un article publié sur le site www.scidev.net signé par Lucinda Mileham nous rappelle que l´énergie solaire piégée dans l´atmosphère par les gaz à effet de serre contrôle le cycle hydrologique , c´est pourquoi n´importe quel accroissement intensifie de manière efficace le cycle, changeant les patrons de pluie et exacerbant des événements extrêmes comme les sécheresses et les inondations.

    Selon l´auteur, les effets du changement climatique sur la sécurité hydrique sont visibles. A niveau global, la zone de terre classée comme « très aride » par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a doublé depuis les années 70. Cela a été accompagné des inondations plus sévères sur les latitudes moyennes hautes, des sécheresses plus longues et plus fréquentes dans certains endroits de l´Asie et d´Afrique, et des événements plus fréquentes et intenses liés à El Niño, tout ce qui change l´équilibre entre la demande et le ravitaillement des ressources hydriques.

    Cuba n´échappe pas aux circonstances mondiales autour de la ressource eau. Ainsi peut-on le constater dans le chapitre sur Cuba qu´apparaît dans l´ouvrage Diágnóstico del Agua en las Américas (Diagnostique de l´Eau dans les Amériques) apparu récemment à l´initiative de la Red Interamericana de Academias de Ciencias (Réseau Inter Américaine des Académies des Sciences).

    Dans ce chapitre, préparé par des prestigieux cubains experts dans la matière, on présente plusieurs facteurs qui conditionnent les actions sur les ressources hydriques à Cuba. A remarquer la vulnérabilité caractéristique de notre condition d´archipel, la forme longue et étroite de l´île principale et la prédominance du carse dans les aquifères sous terrains. Tout cela accompagné de notre totale dépendance du comportement des pluies, en ce qui concerne l´eau.

    La variabilité climatique est présente aussi de manière remarquable, exprimée surtout par le changement de régime des pluies. Un autre trait important c´est le caractère dominant de l´activité agropastorale dans le développement du pays et sa haute consommation relative. Tout ce, de pair avec la répercussion du changement climatique et les mesures d´adaptation et de mitigation qui lui sont associés.

    Les indicatifs classiques de disponibilité d´eau placent Cuba parmi les pays à plus faible disponibilité d´eau per capita, par rapport aux ressources potentielles et profitables. La littérature spécialisée reconnaît que ces formes de mesure reflètent davantage la relative richesse potentielle d´ eau à partir de ses principales sources naturelles – telles les pluies dans le cas de Cuba - que le développement hydraulique atteint dans un pays donné.

    À Cuba on dispose de 239 grandes barrages que stockent quelque 9 000 hm3 (hectomètres cubes) et un peu plus de 7 000 hm3 annuellement. A cela s´ajoutent 730 barrages inférieurs à 3 hm3.

    Un indicateur plus récent, celui de la Trace Hydraulique, situe Cuba dans la place 30 parmi 142 pays, avec 1712 mètres cubes par eau par habitant annuellement. Ce chiffre concerne le volume d´eau potable utilisée pour produire les biens et les services consommés pour chaque individu et comprend aussi l´eau consommée, l´eau évaporée et celle polluée.

    Cuba n’est pas épargné pas du problème principal à l´heure de l´évaluation des impacts futurs sur la sécurité hydrique, qui réside surtout sur la l´incertitude des prédictions. Cette incertitude obéit aussi bien à la variabilité intérieure du système climatique qu´à l´incertitude sur les émissions futures et les scènes de développement.

    À tout ceci s´ajoute l´incertitude par rapport à l´efficacité des modèles utilisés pour refléter les effets des émissions vers l´atmosphère ainsi que les modèles hydrologiques en général. Le changement climatique est déjà en cours et même si on parvient à une réduction drastique des émissions de carbone, les affectations au ravitaillement d´eau vont persister. Voilà pourquoi les stratégies d´adaptation sont tellement nécessaires dès à présent et cela dans la pratique, signifie de viser avec intelligence et systématiquement la réussite d’un aménagement efficace et soutenable de cette ressource si précieuse.

    À Cuba, parmi les effets prévisibles du changement dans le climat se trouve son incidence relative dans les disponibilités quantitatives de la ressource d’eau, en relation directe avec les périodes de sécheresses, la probable augmentation des phénomènes extrêmes qui peuvent provoquer l´accumulation de grands volumes et les effets sur la qualité de l´eau, à cause des phénomènes tels une augmentation de la salinisation dans les aquifères par l´élévation du niveau de la mer.

    C´est pourquoi la stratégie cubaine d´adaptation dans ce domaine pointe vers la mise en application, dans toute sa portée, d´une gestion intégrée de la ressource d’eau dans les bassins hydrographiques, mettant à profit comme point de départ le développement hydraulique national, qu´a permis de garantir dans la mesure du possible, le ravitaillement d´eau pour le développement soutenable du pays.

    Evidemment, l´aménagement des ressources hydriques devra être l´objet d´ attention permanente dans les études et les projections, pour faire face au changement climatique en vertu de son caractère stratégique pour la sécurité nationale. Cela est donné non pas seulement par sa signification en tant qu´objet de consommation de première nécessité mais aussi par son influence décisive sur la sécurité et la souveraineté alimentaires et pour la préservation de la santé de notre population.

     

     

  • J'EN REVAIS

    EUVY (Marne). Il s'agit d'un incendie aussi inhabituel que surprenant. Une éolienne implantée à Euvy, près de Fère-Champenoise dans la Marne, est en feu depuis 15 heures.

    A quand la suivante 

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    Spectacle impressionnant. Une éolienne est flammes à Euvy. Une épaisse fumée noire se dégage dans le ciel. Le rotor, placé en haut du mât est en flammes et l'une des trois pales est tombée au sol.

    C'est un automobiliste qui a donné l'alerte. Les images, transmises par plusieurs internautes, sont étonnantes.

    Intervention du GRIMP

    Une quinzaine de sapeurs pompiers sont toujours sur place et des spécialistes du GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux) ont été dépêchés. L'opération est particulièrement délicate.

    L'origine du sinistre est bien évidemment électrique. L'éolienne s'est-elle emballée ? S'agit-til d'une défaillance technique ? En ce dimanche, les responsables de la société qui gère ce champ de sept éoliennes n'était pas joignable.

    Elle a cependant coupé le courant sur les sept éoliennes du secteur.