-
DES SYMPATHISANTS REMETTENT 450 000 SIGNATURES DE L’APPEL MONDIAL LANCÉ PAR DESMOND TUTU POUR LA LIBÉRATION DU PRIX NOBEL LIU XIAOBOPlus de 450 000 citoyens de 130 pays se joignent à 134 lauréats du prix Nobel pour demander au nouveau dirigeant chinois la libération de Liu Xiaobo, seul lauréat de ce prix emprisonné.Les sympathisants de Liu Xiaobo et de son épouse Liu Xia remettent la pétition aux ambassades chinoises à travers le monde.Dans le cadre d’une campagne menée par l’archevêque Desmond Tutu et le Comité international pour Liu Xiaobo, avec le soutien d’Amnesty International, des centaines de milliers de personnes à travers le monde se sont mobilisées mercredi pour soutenir le lauréat du prix Nobel emprisonné Liu Xiaobo et son épouse Liu Xia. Des sympathisants ont remis les pétitions lancées dans le cadre de la campagne initiée par l’archevêque Desmond Tutu sur change.org et amnesty.fr pour demander leur libération immédiate.Plus de 450 000 personnes dans 130 pays ont signé la pétition qui a été remise aux autorités chinoises à Berlin, Hong Kong, Taipei, Paris, Londres, New York et Washington. Cette campagne a été lancée en solidarité avec une lettre signée par 134 lauréats du prix Nobel réclamant la libération de Liu Xiaobo.« Aujourd’hui, 450 000 pétitions sont remises aux autorités chinoises à Hong Kong, Paris, Washington et dans d’autres villes, a déclaré l’archevêque Desmond Tutu, à l’origine de la pétition demandant la libération de Liu Xiaobo, lauréat tout comme lui du prix Nobel de la paix. Ces pétitions représentent les voix des personnes à travers le monde qui exhortent le nouveau gouvernement chinois à libérer Liu Xiaobo et sa femme Liu Xia. Nous espérons que cela montrera à la Chine que le monde soutient sa volonté d’entendre la voix de son peuple. »Liu Xiaobo est détenu depuis décembre 2008, et son épouse est en résidence surveillée depuis octobre 2010. Le lauréat du prix Nobel purge une peine de 11 ans d’emprisonnement pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’État » en raison de son rôle de rédacteur principal de la Charte 08, manifeste appelant à la reconnaissance des droits fondamentaux en Chine.De Hong Kong à Washington, des sympathisants ont pris des photos d’eux-mêmes dans des lieux célèbres avec une image de Liu Xiaobo sur une chaise vide afin d’attirer l’attention sur son emprisonnement, avant de remettre la pétition.Depuis le début de la campagne en décembre 2012, chaque signature de la pétition collectée sur change.org a été envoyée aux hauts responsables des consulats et ambassades chinois à travers le monde.« Liu Xiaobo et Liu Xia représentent les espoirs et les aspirations de millions de Chinois qui sont actuellement réduits au silence. Cette marque de solidarité de personnes à travers le monde adresse un message fort au gouvernement chinois en faveur de la libération de ce couple courageux et de tous les autres prisonniers d’opinion », a souligné Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.« C’est formidable de voir un tel afflux massif et sincère de soutien pour Liu Xiaobo et Liu Xia, a déclaré Jared Genser, fondateur de Freedom Now – organisation membre du Comité International pour Liu Xiaobo – et avocat international pro bono du couple. À l’évidence, le mouvement citoyen initié par l’archevêque Desmond Tutu parle d’une seule voix lorsqu’il demande la libération immédiate des Liu. Nous exhortons le gouvernement chinois à tenir compte de cet impératif moral. »Campagne de Desmond Tutu pour la libération de Liu Xiaobo – pétition en ligne :Articles du Guardian, de la BBC et du Huffington Post sur le mouvement mondial en faveur de la libération de Liu Xiaobo et Liu Xia :Huffington Post: http://www.huffingtonpost.com/2012/12/10/desmond-tutu-changeorg-petition-for-liu-xiaobo_n_2271779.htmlPour plus d’information sur le Comité international de soutien à Liu Xiaobo, veuillez prendre contact avec :Emmanouil Athansiou ; courriel : emmanouilathanasiou@gmail.comPour plus d’informations sur Friends of Liu Xiaobo (FoLXB) :Pour plus d’informations sur Amnesty International :Pour plus d’informations sur Change.org :
-
COMPLIQUE
Raccourcir les vacances d'été ? C'est évidemment une bonne idée, si on songe à l'intérêt des enfants et à la cohérence de l'année scolaire : travailler plus longtemps dans l'année pour travailler moins longtemps chaque jour. Six semaines de congés à la suite, c'est déjà pas mal ! Et tant pis si je me fais lyncher par mes camarades enseignants
Là où Vincent Peillon ne la joue pas très bien, c'est qu'il dit "peut-être" et qu'il repousse le débat à 2 015. En politique, il n'y a pas de "peut-être" : c'est maintenant ... ou jamais. Ou alors, si on n'est pas sûr de son coup, on ne dit rien.
Je soutiens complètement mon camarade Peillon, qui n'a pas la tâche facile. La réforme des vacances ? "C'est très compliqué, il faudra une très longue concertation", dit notre ministre. La réforme des 4,5 jours ? "C'est compliqué de revenir le mercredi matin". Oui, je crains qu'aujourd'hui tout soit compliqué, en politique comme partout ailleurs, surtout dans l'Education nationale. Même les mots sont devenus compliqués ! Par exemple, on ne parle plus du temps de déjeuner mais de pause méridienne ... Les 4,5 jours à l'école, tout le monde est pour et tout le monde est contre ! Que la vie est compliquée ... Pour le raccourcissement des vacances d'été, je suis sûr qu'on va être confronté au même phénomène, très compliqué . -
DE L'HUMOUR BOR......
Pathétique.Je crois vraiment qu'on a une opposition lamentable dans ce pays. Non mais franchement...Je lis ici ou là qu'on a la droite la plus bête du monde.Et à chaque fois, ça me fait sourire.Mais là franchement, on touche le fond.Une première fois d'abord, quand François Hommande a déclaré suite à l'annonce de la démission du Pape:"Nous ne présentons pas de candidat"Perso, j'ai trouvé ça très drôle.Pour deux raisons:- Parce que c'est vrai. Je ne crois pas (à moins que j'ai loupé un épisode) qu'il y ait en France une éminence religieuse qui se proposera comme successeur de Benoît XVI au prochain conclave.
- Parce que la France, pays laïc, n'a pas à se prononcer sur une question qui ne regarde que les catholiques et qu'il serait malvenu que François Hollande entre "en campagne" pour défendre un potentiel "candidat" français.
Alors on a eu droit à une levée de boucliers de la droite, et notamment de Claude Guéant qui a déploré une "blague déplacée" et irrespectueuse envers les catholiques.Faut qu'il se détende Claude hein, c'est bon, y'a pas mort d'homme comme on dit. Rien de grave: le pape démissionne. C'est tout. La belle affaire!Et puis hier, quand une fillette au saloon de l'agriculture a dit à François Hollande"je n'ai jamais vu Nicolas Sarkozy", il a répondu ça:"Bah tu ne le verras plus !"
Là aussi ça m'a fait rire. Oui je sais je suis bon public.Nouvelle levée de boucliers de l'UMP qui nage en pleine nostalgie pathologique dans l'attente du retour inespéré du messie Nicolas Sarkozy.Et comme l'UMP n'a pas peur des mots, on a pu entendre ceux de "dérapage", "insulte", "phrase déplacée".Pareil. Faut se détendre! Il ne l'a pas non plus traité de gros con hein.Pas touche à Nicolas Sarkozy. On n'a pas le droit d'en dire du mal. C'est mal.NKM, Luc Chatel, Frédéric Lefebvre... Tous y sont allés de leurs petites phrases pour dénoncer le "chansonnier" Hollande et l'insulte faite aux millions de Français qui ont voté pour Nicolas Sarkozy.Allons bon.Mais où est l'insulte ?Et sinon, blague à part, est-ce que les lieutenants de Nicolas Sarkozy souhaitent qu'on leur rafraichisse la mémoire en leur rappelant toutes les conneries et les insultes que l'ex-président a balancées au cours de son quinquennat?Du "casse-toi pauvre con", en passant par les "racailles", le "karcher" et l'"assistanat", à mon avis il y aurait de quoi faire en matière de propos insultants non?Je crois que l'UMP est à cran. A fleur de peau, à fleur de nerfs. Faudrait qu'ils se détendent.Vraiment. -
ENFANTS ROMS A L'ECOLE
Les enfants roms à l’école
19 février 2013 à 19:06
Par GEORGE PAU-LANGEVIN Ministre déléguée chargée de la Réussite éducativeIl n’y a pas si longtemps, les nouveaux travailleurs immigrés arrivés en France vivaient avec leur famille dans des bidonvilles. Leurs enfants ont été scolarisés car un principe anime notre république, celui de voir tout enfant sur le sol français accéder à l’école de la République. Aujourd’hui, les bidonvilles refleurissent. Notre pays est responsable de la scolarisation de tous ses enfants qui doivent ?tre respectés dans leur dignité.
Aujourd’hui, ce sont les enfants roms dont nous parlons. En ma qualité de ministre déléguée en charge de la Réussite éducative, je me dois de leur garantir les conditions de cette scolarisation. L’intégration de ces enfants dans le système scolaire est une des préoccupations locales et gouvernementales. Il est vrai que les modes de vie de ces communautés sont parfois difficiles à comprendre et à appréhender ; j’entends les interrogations des habitants, des élus mais il faut savoir affronter ses propres peurs.
J’ai demandé l’application d’une série de circulaires en septembre 2012 permettant de procéder à la scolarisation des enfants issus de familles itinérantes et du voyage, ce qui a permis au directeur d’académie des services de l’Education nationale de Seine-Saint-Denis d’illustrer mon engagement en scolarisant en début d’année sept enfants roms dans une école de primaire de Noisy-le-Grand. Je ne veux stigmatiser aucune population, aucune municipalité, mais l’Education nationale et la communauté éducative ont compris que le processus d’intégration de ces familles doit prendre en considération leur mobilité et leur rapport discontinu à l’école. J’ai conscience de la difficulté que cela représente pour nos élus locaux mais ne soyons pas fatalistes. Les projecteurs sont braqués sur les villes qui parlent de leurs difficultés : Saint-Fons, Ris-Orangis notamment mais regardons aussi ce qui se fait de bien. Dans l’Isère et en Gironde, des classes spécifiques sont un sas d’entrée pour permettre aux enfants roms d’accéder à une scolarisation normale.
Vendredi, je me rendrai dans une école de Triel (Yvelines), qui scolarise des enfants roms car il est primordial de connaître les dispositifs qui fonctionnent pour les intégrer. C’est à l’intérieur de l’école que l’enfant rom tissera des liens avec d’autres camarades, c’est à l’intérieur de l’école qu’il se sentira égal avec ses camarades dès lors qu’il usera du français car la maîtrise de la langue est le début de l’intégration. Elle ouvre au partage d’expériences et à l’écriture d’une histoire commune. En tant que ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, cette action en faveur de l’insertion scolaire des enfants roms est directement liée à la raison d’être de mon propre engagement politique. -
NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS
Hier se tenait à la Maison de la Chimie, à Paris, un colloque de l’Association des Amis de Nicolas Sarkozy (si si ça existe). L’occasion pour ses proches d'expliquer son bilan sur la scène internationale. Ici, pas de critiques, et encore moins d’inventaire.Christian Estrosi :« C’est une autorité restaurée de la France dans la monde ».Eric Ciotti :" Est fier du bilan à l’international" et estime que les Français sont plus lucides aujourd’hui qu’il y à 9 mois"Laurent Wauquiez :" Sarkozy est un point de repère fort de la droite et c’est important pour une famille politique. » *J'en passe et des meilleursJean-Pierre Raffarin tient des propos différents et enfonce l’ancien président de la République , il me semble qu’il a raison.Comment peut-on être nostalgique de Nicolas Sarkozy-tellement haï hier-au point d’être persuadé qu’une partie des électeurs souhaiteraient son retour et qu'un dernier sondage publie que 62% des Français ne souhaitent pas que l'ancien président se présente à la prochaine présidentielle.Mais 67% des sympathisants de droite voudraient que Nicolas Sarkozy brigue à nouveau le mandat dans quatre ans.N’ont-ils personne d’autre sous la main ?Je termine par ce trait d'humour: Pour moi , je souhaite presque son retour car c’était beaucoup plus facile de tenir un blog politique quand Nicolas Sarkozy était président… -
PEINE DE MORT SUSPENDUE
Après vingt et un passés dans le couloir de la mort, Warren Hill, un Noir américain de 52 ans souffrant de troubles mentaux, a vu son exécution suspendue pour la deuxième fois à la toute dernière minute, mardi 19 février au soir, à Jackson, en Géorgie, sur la base d'un diagnostic médical unanime sur son retard intellectuel.
Sept mois après un premier sursis in extremis, une cour d'appel du sud-est des Etats-Unis a accordé un "sursis conditionnel de l'exécution" et a ordonné aux parties de montrer en quoi le retard mental de M. Hill pouvait lui épargner la peine capitale.
"Nous sommes extrêmement soulagés que la cour d'appel du 11e circuit ait arrêté l'exécution de Warren Hill, une personne souffrant d'un retard mental", s'est réjoui son défenseur, Brian Kammer. "Tous les médecins qui l'ont examiné sont unanimes dans leur diagnostic du retard mental, il n'y a donc pas de doute que son exécution aurait été une violation de la décision de 2002 de la Cour suprême des Etats-Unis", a-t-il précisé.
"REBONDISSEMENT EXTRAORDINAIRE"
La plus haute juridiction du pays avait pourtant auparavant rejeté l'ultime appel du condamné, ainsi que plus tôt dans l'après-midi, la cour suprême de Géorgie. En 2002, la Cour suprême américaine a interdit l'exécution d'attardés mentaux, car leur handicap "ferait courir le risque d'une exécution arbitraire". Mais elle a laissé chaque Etat fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap. Or, la Géorgie est le seul Etat américain qui requiert que le retard mental soit prouvé "au-delà d'un doute raisonnable". Les autres Etats se contentent d'"éléments prépondérants" pour conclure qu'un condamné souffre de troubles mentaux.
Mais l'affaire a connu un "rebondissement extraordinaire", selon Me Kammer, quand trois médecins qui avaient plaidé pour la Géorgie se sont rangés du côté de tous les experts médicaux en concluant que Warren Hill souffrait bien de troubles mentaux. La défense espère désormais que le handicap du condamné, dont le quotient intellectuel QI est inférieur à la moyenne, sera alors suffisamment établi au regard de la loi géorgienne, particulièrement sévère. Plusieurs organisations et personnalités, mais aussi des jurés du procès et la famille de la victime elle-même, ont appelé à commuer la condamnation à mort de M. Hill en réclusion à perpétuité.
L'ancien président américain Jimmy Carter avait réitéré mardi son appel pour que le bureau des grâces de Géorgie accorde sa clémence, comme il l'avait fait déjà en juillet dernier peu avant la première date d'exécution. "Il n'y aucun sens ni aucun honneur à exécuter des enfants, des fous ou ceux qui souffrent de troubles intellectuels", avait aussi estimé, à propos de ce cas, Christofer Heyns, rapporteur spécial de l'Organisation des Nations unies.
-
POURQUOI?
Parce que la droite a choisi la critique systématique, l'obstruction permanente des grandes réformes voulues par les Français, les polémiques et les divisions, le PS lance une grande campagne «Pourquoi l'UMP?»
Voici 6 cartes-postales à partager sur Facebook et diffuser sur Twitter via le hashtag #pourquoilump :
http://www.flickr.com//photos/partisocialiste/sets/72157632700180195/show/
-
NON A LA PEINE DE MORT EN INDE
Inde. Quatre condamnés à mort risquent d’être exécutés à tout moment
L’Inde doit immédiatement bloquer l’exécution imminente de quatre prisonniers dont les recours en grâce, ultime recours en appel dans le système judiciaire indien, ont été rejetés par le président Pranab Mukherjee, a déclaré Amnesty International.
Gnanprakasham, Simon, Meesekar Madaiah et Bilavendran risquent donc d’être exécutés très prochainement.
Cette décision du président est intervenue quelques jours seulement après la mise à mort par pendaison d’Afzal Guru, la deuxième exécution en Inde en moins de trois mois, après une interruption de huit ans.
« Ce gouvernement a ôté la vie à un plus grand nombre de condamnés depuis novembre 2012 qu’au cours des 10 dernières années. Poursuivre sur un mode aussi régressif serait véritablement honteux, a indiqué G. Ananthapadmanabhan, directeur exécutif d’Amnesty International Inde.
« Étant donné le climat politique et les deux autres exécutions qui ont eu lieu récemment, nous craignons sérieusement que ces quatre hommes ne soient mis à mort sous peu. Le gouvernement indien doit faire en sorte que cela n’arrive pas. »
Ces quatre hommes ont été déclarés coupables en 1993 d’avoir participé à l’explosion d’une mine terrestre qui avait tué 22 personnes et fait de nombreux blessés, dont des policiers qui étaient en route pour appréhender le tristement célèbre contrebandier de bois de santal Veerappan, dans l’État du Karnataka.
Condamnés en première instance à la réclusion à perpétuité par un tribunal spécial du Karnataka mis en place au titre de la Loi de 1987 relative à la prévention des activités terroristes et déstabilisatrices (TADA), ils ont été condamnés à mort en appel par la Cour suprême en 2004. Ils avaient déposé des recours en grâce en 2004.
La Cour suprême, dans une autre affaire, a statué qu’un délai excessif d’examen d’un recours en grâce pouvait constituer un motif de commutation de la peine de mort. Les quatre hommes seraient en train de déposer une requête en révision remettant en cause le rejet de leur recours en grâce.
Les procès menés en vertu de la TADA ne respectaient pas les normes internationales en matière d’équité ; les dispositions de ce texte étaient utilisées de manière flagrante et abusive en Inde pour favoriser d’autres violations des droits humains. La TADA a été abrogée en 1995.
Depuis novembre 2012, les autorités indiennes n’ont pas systématiquement rendu publiques, avant toute exécution, les informations concernant le rejet des recours en grâce et les dates d’exécution. Dans un cas, la famille a été avisée que l’exécution était imminente, alors qu’elle avait déjà eu lieu.
« Cette nouvelle pratique consistant à exécuter en secret, sans avertir au préalable les proches est profondément inquiétante. Le gouvernement indien doit instaurer sans délai un moratoire sur toutes les exécutions à titre de premier pas sur la voie de l’abolition », a estimé G. Ananthapadmanabhan.
Amnesty International est opposée en toutes circonstances à la peine de mort, qui constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, et une violation du droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
L’organisation défend cette position en toutes circonstances et sans exception, quelles que soient la nature ou les circonstances du crime commis, la méthode d’exécution utilisée et que le condamné soit coupable, innocent ou dans une autre situation. -
MOURIR DE CHOMER
L’actualité est ainsi faite qu’une provocation sans intérêt est chassée de notre attention par un suicide effroyable.
Comme toujours dans pareille situation, c’est l’incompréhension. J’ai cru à un mauvais « reboot », après un fait similaire en août dernier. Cette fois ci, l’homme avait prévenu par deux courriels, et l’agence de Pôle Emploi était sous surveillance policière.
Mardi 12 février, 10 h 12 : « Aujourd’hui, c’est le grand jour pour moi car je vais me brûler à Pôle emploi. J’ai travaillé 720 h et la loi, c’est 610 h. Et Pôle emploi a refusé mon dossier. »
Mardi 12 février, 12 h 55 : « Je suis allé à Pôle emploi avec 5 litres d’essence pour me brûler, mais c’est fermé le 12/02/2013 ; alors ça sera demain le 13 ou le 14, car ce serait vraiment préférable au sein de Pôle emploi merci. »
(Source)
Il s’est immolé et en est mort.
Que dire ?
Nul doute, cette fois, que l’inextricable non-situation professionnelle de cet homme de 43 ans est à l’origine du drame.
-
LE DIPLO
Lire Le Monde Diplo est une exercice au long cours car les articles sont toujours fouillés, parfois ardus. J’avoue, je sèche régulièrement et le regrette ensuite.
Cette semaine suite à une sévère chute de skis j'ai pu lire assidument cette édition du mensuel qui se révèle indispensable à plus d’un titre.
1. L’analyse des désastres du trafic de drogue au Mali nous éclaire sur la situation du pays. Le Sahel est notre Colombie. Une journaliste relate les dégâts de cette guerre de la coke.
2. Il y aussi cette tribune d’Alexis Tsipras, le leader de la Coalition de la gauche radicale grecque (Syriza). Il explique ce qu’il souhaite pour la Grèce. En l’occurrence, les mêmes conditions que celles octroyées à la RFA en 1953. Si j’étais Grec, je voterai Tspiras.
3. Un sociologue nous résume sur deux pages son enquête sur les inégalités sociales … du contrôle fiscal. Doux avec les riches, dur avec les pauvres. On lit du Pinçon, et cela fait plaisir. Il y a bien d’autres choses à lire dans ce numéro. Mais ces trois articles-là m’ont surpris et enrichi