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  • AIDONS DIDIER

    VU DANS L'UNION

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    Malgré un lourd handicap et pour reprendre le cours de sa vie, le Biermois a débuté cette semaine un tour de France d'un semestre en handbike. La thérapie par le sport.

    CETTE fois, c'est parti. Le Biermois Didier Paquis a entamé, dimanche matin, au départ du centre de réadaptation fonctionnelle de Warcq, le périple qui, durant six mois, va le conduire sur les routes de l'hexagone.
    « 8700 kilomètres pour rallier des chefs lieux de département. Soit environ 150 villes-étapes. Avec une avancée moyenne de 60 kilomètres par jour », résume ce père de quatre enfants, victime d'un accident de la vie et devenu paraplégique suite à une tumeur de la moelle épinière.
    Le drame remonte à 2011. « Le neurochirurgien m'a, tout de suite, avisé que je ne retrouverais pas l'usage de mes jambes ». Un choc pour Didier qui, en plus, était confronté au même moment à des problèmes financiers liés à un licenciement et pouvant déboucher sur une possible saisie de sa maison individuelle suite à un retard dans le remboursement de ses prêts.
    Après cette conjugaison de déboires, le temps de la reconstruction arrive. Et très vite, l'Ardennais, âgé de 54 ans, pense effectuer un tour de France en handbike. Un projet qui a donc pris forme depuis dimanche.
    « Mon objectif est d'aller à la rencontre des enfants et des adultes hébergés dans des centres de réadaptation afin de partager avec eux mon histoire et tout ce qui m'est arrivé. Avec l'envie de les convaincre que, malgré un handicap, on peut se relever et s'en sortir. A condition d'aller de l'avant et de vouloir remonter la pente. Je veux aussi recueillir des fonds pour essayer de garder ma demeure ».
    Didier qui veut, à son retour dans les Ardennes « se relancer professionnellement », espère aussi nouer des contacts avec des chefs d'entreprise et leur passer le message suivant : « L'insertion des handicapés passe également par le travail ».
    Pour être d'attaque, l'ancien directeur de grande surface à Vouziers s'est préparé en conséquence durant un an. Avec un préparateur physique, des kinés, des médecins et le responsable de la section handisports.
    « On m'a mis à disposition un coach sportif en la personne de Vincent Waline. Après s'être rodé sur une machine à bras, ce qui n'est pas sans rappeler le handbike, j'ai entretenu et affiné ma condition physique à raison de séances quotidiennes de 4 à 6 heures afin de rester endurant pendant six mois. On a notamment axé ces entraînements sur la répétition des efforts. Ce qui doit me permettre durant mon tour de France d'adopter et de garder un rythme régulier ».
    Un régime digne d'un sportif de haut niveau. La méthode lui permet en tout cas de relever son défi sans aucune appréhension.
    « Je suis prêt à relever toutes les difficultés : côtes, faux plats et aléas climatiques. Mais aussi prêt à l'ascension du Galibier et du Tourmalet » sourit, confiant, Didier.
    Grâce au réseau du Lions Club Charleville-Val-de-Meuse, il sera accompagné chaque jour et tout au long de son parcours par des escorteurs de différentes antennes locales de cette association.
    « Pour le reste, les comités handisports départemental et régional m'ont trouvé des lieux d'hébergement ».
    En s'impliquant totalement dans cette expérience, Didier a, en tout cas, retrouvé la foi. « Quand je me suis retrouvé dans un fauteuil roulant, j'ai traversé une période très compliquée. Le plus dur a été de faire le deuil de mes jambes. Maintenant, j'ai passé ce cap. Et ce projet m'a vraiment aidé à redresser la barre ».
    Chapeau, Didier…
    Pascal REMY

  • CHERCHER L'ERREUR

    VU DANS NICE MATIN CE JOUR

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    Ce vendredi après-midi, dans un logement d’infortune antibois, les pompiers ont découvert le corps d’un SDF de 72 ans, allongé sur un matelas posé au sol. Le travail d’identification de la victime a été largement compliqué par l’état de décomposition avancée du cadavre. De même, il a été bien difficile de déterminer avec précision les causes et la date du décès. Néanmoins, le médecin légiste n’a relevé aucune trace de coups ou de lutte. Tout porte donc à croire que l’homme a succombé d’une mort naturelle.

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    Pour la première fois pendant l'Antibes Yacht Show, une vente aux enchères se déroulera le 20 avril à 15h30 sur le Quai des milliardaires. Trente-sept navires seront proposés. Parmi les stars de cette opération: le "SS Delphine", navire mythique estimé entre 20 et 38 millions d'euros.

     

     

     

     

  • L'INTOLERANCE HOMOPHOBE DOIT CESSER

    « Ce climat d’intolérance doit cesser » Manuel Valls s’engage contre l’homophobie

    Devant la déferlante d’homophobie ces derniers jours, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé avec détermination à l’Assemblée Nationale que « la République ne cèdera pas devant de tels agissements ».

    Les Jeunes Socialistes saluent la volonté du ministre de l’Intérieur de refuser la violence et la haine, qualifiant ces faits d’ « intolérables » et d’ « inacceptables ». Ceux qui pensent qu’ils imposeront leurs idées par l’intimidation et la violence se trompent selon Manuel Valls. « La démocratie c’est la liberté d’opinion, la liberté d’expression, c’est aussi le droit de manifester » a t-il déclaré devant la représentation nationale, avant d’affirmer que « dans notre République, il n’y a pas de place pour les factieux, qui ne respectent aucun principe démocratique ». Manuel Valls dénonçait les groupuscules d’extrême droite, alliés objectifs de nombreux élus de droite comme Christine Boutin, dans le mouvement contre l’égalité. Les intimidations et menaces de mort subies par certains élus de la République comme Erwann Binet, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée Nationale ou encore Chantal Jouano, Sénatrice UDI doivent être explicitement condamnés, au-delà de tout clivage partisan. Ils appellent Jean-François Copé, jusque là trop silencieux, à les condamner tout aussi fermement au nom de la République.
    Suite aux dégradations survenues dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 avril, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et Porte-parole du gouvernement, et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, déclaraient dans un communiqué commun que “La haine et les propos homophobes n’ont pas droit de cité dans notre pays et sont punis par la loi.”

    Face aux actions de plus en plus violentes de la part de ces groupuscules contre le mariage pour tous, les Jeunes Socialistes se joignent à l’appel invitant le ministre de l’Intérieur à interdire les prières de rue organisées par Civitas, extrémistes catholiques, au même titre que celles organisées en septembre dernier devant l’ambassade des USA. Cette interdiction doit être prononcée au nom de la laïcité et de l’égalité entre les religions.

  • NON A LA PEINE DE MORT

     

    Simulation d’une exécution devant l’ambassade du Bélarus à Moscou (juin 2009) ©

    Simulation d’une exécution devant l’ambassade du Bélarus à Moscou (juin 2009) © AI

     

     

    Le Belarus, seul pays d’Europe et de l’ex Union soviétique à procéder à des exécutions, a conservé les pratiques soviétiques maintenant tout ce qui concerne la peine de mort sous une chape de plomb. Les familles ne sont pas informées des exécutions de leur proche, les dépouilles des condamnés exécutés ne leur sont pas rendues.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE notre article : "Levons la chape de plomb qui recouvre la peine de mort au Bélarus"

     

    SIGNEZ LE MESSAGE appelant le Président de la République du Bélarus, Alexandre Lukachenko, à mettre fin au secret entourant la peine de mort et à instaurer un moratoire sur toutes les exécutions.

    Monsieur le Président,

    Je vous demande instamment de modifier l’article 175 du Code de procédure pénale concernant le secret entourant la peine de mort afin :
    • de permettre aux proches des condamnés à mort d’être informés de la date d’exécution de leur parent et de leur permettre de récupérer le corps des condamnés exécutés afin de leur offrir une sépulture,
    • de tenir les familles des personnes déjà exécutées informées du lieu d’inhumation,

    et d’instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort, conformément aux quatre résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération


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  • MERCI MAGGIE

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    Merci Maggie ! Je te remercie vraiment de tout mon coeur pour ce que tu as offert à l'Angleterre. .

    Aimerais-je l'Angleterre si je n'avais pas aimé Raining Stones de Ken Loach, qui a dit d'elle :

    "Margaret Thatcher fut le premier ministre le plus diviseur et destructeur des temps modernes : chômage de masse, fermeture d'usines, des communautés détruites, voilà son héritage. ...Elle était une combattante et son ennemi était la classe ouvrière britannique. Souvenez-vous qu'elle a qualifié Mandela de terroriste et qu'elle a pris le thé avec Pinochet, ce tortionnaire et assassin. Comment lui rendre hommage ? En privatisant ses obsèques. Faisons jouer la concurrence et allons au moins offrant. C'est ce qu'elle aurait fait."


    Aimerais-je l'Angleterre si je n'avais pas Les Virtuoses de Mark Herman, The Full Monty de Peter Cattaneo, Billy Elliot de Stephen Daldry ou encore le poignant Hunger de Steve McQueen ? Margaret, tu as tellement accru les inégalités sociales, tu fus l'incarnation de la violence envers les syndicats et tu as participé au déclin de la moitié de ton pays que tu as été la meilleure des muses pour de nombreux cinéastes.

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    Maggie, tu as aussi permis que le Royaume-Uni reste au top de la musique mondiale. Les Smiths seraient-ils les Smiths sans tes années de pouvoir ? D'ailleurs Morrissey t'as rendu un bel hommage dans sa chanson "Margaret On The Guillotine". Tu as aussi si bien inspiré Les Clash pour leurs titres "London Calling" et "This Is England" mais tu leur devais bien ça puisqu'ils t'avaient prévenu pour les émeutes urbaines de Brixton de 81 dès 1979 avec "Guns Of Brixton". Maggie, tu as aussi inspiré Elvis Costello avec "Tramp The Dirst Down" ou les Pink Floyd avec "The Post War Dream" (même si ce n'est pas leur meilleur chanson). Ce qui est bien avec toi, c'est que tu n'es pas sectaire et on peut te retrouver dans tous les styles de musique. De la pop de Pulp ("The Last Day Of Miner Strike") au punk de The Exploited ("Maggie You Cunt") en passant par le heavy metal d'Iron Maiden ("Sanctuary") et le hip hop de Public Enemy ("Prophets Of Rage"). Grande européenne que tu étais, tu as même inspiré l'allemand Klaus Nomi pour sa sympathique chanson "Ding Dong The Witch Is Dead" et notre Renaud national ("Miss Maggie").

     Pour moi tu resteras celle qui a faire mourir  au terme d’une grève de la faim Bobby Sand député du Sir Fein irlandais et neuf de ses camarades .

    Maggie, tu nous as quitté ce lundi mais comme tu le vois, le Royaume Uni et le reste du monde ne sont pas vraiment prêts de t'oublier.

     

     

     

     

  • REIMS 1 LYON 0

    stade de reims

    31e journée de Ligue 1 :
    Reims – Lyon : 1-0
    Buts : G. Krychowiak (53e sp)

    En venant logiquement à bout de Lyon (1-0), les Rémois continuent de briller à domicile face aux grosses écuries de la Ligue 1. Victoire face au PSG, victoire à présent face à Lyon, ce Stade de Reims aime les défis. Les locaux s'imposent sur un petit score, mais au terme d'un match très largement dominé, face à des Gones toujours aussi fragiles.
    Lyon à la traîne L'OL, qui a certainement dû observer la victoire de l'ennemi juré, Saint-Etienne, face à l'ETG, qui est passé devant au classement à la différence de buts se retrouve donc avec cette défaite chassé du podium et désormais 4e de Ligue 1.

     

     

    Face à l’Olympique Lyonnais, les Rouge et Blanc attaquent la rencontre pieds au plancher. Une succession de corners frappés par le pied gauche de Diego, abouti à une tête cadrée de Mohamed Fofana aux 6 mètres que Vercoutre peut repousser d’un arrêt réflexe (6e). Sur leur lancée, les Rémois emmenés par Diego ne baissent pas le rythme. Un centre en retrait du brésilien trouve Gaëtan Courtet, heureusement pour Lyon, le numéro 18 dévisse sa reprise (10e). L’arrière garde rhodanienne n’a pas le temps de souffler puisque Christopher Glombard, ailier droit d’un jour, est servi en profondeur et déclenche un tir puissant que Vercoutre détourne encore une fois en corner (12e).

    Après cette période intense en occasions rémoises, le rythme retombe entre les deux formations. A la 30e minute, le Stade de Reims est encore à l’attaque. Sur un centre venu de la droite, Gaëtan Courtet déclenche une reprise de volée au point de pénalty mais Vercoutre réussi une énorme parade.

    A la mi-temps ce sont les joueurs d’Hubert Fournier qui ont imposé leur rythme, malheureusement les nombreuses occasions n’ont pas pu être concrétisées. (0-0, 45).

     

     1-0, score maison


    stade de reims

    Dès la reprise, le Stade de Reims est présent dans les duels et affiche une volonté importante. Diego crochète Gonalons à l’entrée de la surface puis enchaine d’une frappe surpuissante qui vient heurter la barre de Vercoutre. Lyon s’en sort bien sur cette action (50e). Mais ce n’est que partie remise, sur une nouvelle accélération Diego est retenu par le cou par Bisevac dans la surface. Sanction immédiate pour l’OL, Bisevac est exclu et surtout pénalty pour Reims ! Grzegorz Krychowiak se saisit immédiatement du ballon et plein de sang-froid, transforme le pénalty ! (1-0, 53e). Le Stade de Reims mène 1-0 et les 20.300 supporters peuvent laisser paraître leur joie.

    Malgré les entrées de Briand, Mvuemba et Ghezzal, les joueurs de Rémi Garde ne se créent que trop peu d’occasions et voient toutes leurs tentatives repoussées par la défense rémoise. A la 68e minute, l’Olympique Lyonnais est proche de l’égalisation. Un coup-franc de Grenier aux 30mètres prend la direction du but mais Kossi Agassa se montre impérial ! Obligés de se découvrir, les visiteurs souffrent défensivement et Antoine est tout proche du break mais sa frappe est repoussée par les gants de Vercoutre (75e). La fin de match est parfaitement maitrisée par des Rémois solidaires et conquérants, repoussant toutes les tentatives. Au terme des trois minutes de temps additionnel, tout le monde peut souffler quand l’arbitre donne le coup de sifflet final. Le Stade de Reims s’est imposé, pour la troisième fois consécutive à Reims sur le score de 1-0 !

     

    Ces trois points font un bien fou au Stade de Reims et ne seront pas de trop dans la lutte pour le maintien. A l’issue de ce match, les Rouge et Blanc occupent la 15e place en affichant 34 points au compteur. Prochain match samedi prochain avec un déplacement important à Brest.

     

     

     

  • TOUS AVEC DIDIER

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     A moins de 100 jours du départ  la Grande Boucle , un Ardennais a décidé de faire son propre Tour de France. Mais au guidon du handbike çi-dessus. Étranglé par les problèmes financiers et miné par une grave maladie, mon neveu Didier Paquis, veut éviter de perdre sa maison.


    Rappel succinct de la situation . Ancien directeur de grande surface à Vouziers, rassuré par sa promotion sociale, Didier avait fait construire une maison en 2004 en contractant un prêt immobilier et en s'endettant pour 15 ans. « Offrir un toit à ma famille, c'était la consécration et une certaine fierté. L'aboutissement de presque une vie de travail. » Hélas, licencié en 2007 suite au rachat du magasin et à un changement de direction, il eut alors du mal à retrouver un emploi à cause de son âge.
    Et en 2009, il connut des problèmes pour rembourser les échéances de son prêt. Quatre mensualités de retard et les services contentieux de la banque le menacent de saisir la maison. Pour éviter cette extrémité, Didier, comme le prévoit la loi, choisit d'assigner la banque devant le tribunal afin d'obtenir un report d'échéances. « J'ai ainsi obtenu un sursis de 18 mois. »

    En janvier 2010, il ouvre avec son épouse un dépôt-vente. « Durant un an, on a travaillé très dur sans prendre une journée de repos. Le magasin commençait à avoir une bonne réputation. Mais malgré ces efforts et même si le commerce avait une bonne réputation, c'était très difficile de dégager un salaire car nous voulions sans cesse investir pour rendre le négoce plus attractif. » C'est ce qui a amené son épouse à trouver un travail en cabinet dentaire. « Pour ma part, en m'accrochant, je commençais à me reconstruire. »
    Mais l'existence est parfois impitoyable. En février 2011, Didier est hospitalisé suite à un malaise. Le diagnostic tombe. Brutal. Tumeur à la moelle épinière. « L'opération était à haut risque. Tout s'est écroulé autour de moi. Je me suis senti complètement démuni, terriblement seul. La peur m'a envahi. » Sa fille, Marion, prend le relais au magasin avant de se résoudre à fermer le magasin.

    La situation financière de mes neveux et nièces  devient alors problématique et  la déprime s'installe. « Notre situation financière n'a fait que se dégrader. » Didier est aux abois.

    Seules lueurs d'espoirs : quelques résultats significatifs après la parution d'un portrait de Didier dans édition du 12 janvier 2012 du journal L'Ardennais-l'union  . « Comme par enchantement, certaines choses se sont alors accélérées. On m'a enfin reconnu handicapé, ce qui me permettra de toucher une indemnité spécifique et aussi une aide à domicile. »

    Reste maintenant à résoudre le problème de la maison en trouvant les 200.000 euros nécessaires à sa préservation. Didier qui, entre-temps, est parvenu à obtenir un nouveau délai pour bloquer les créances, n'a plus que six mois pour rassembler cette somme.La course contre la montre« pour ne pas tout perdre » est engagée.

    Elle passe par un défi sportif que Didier Paquis entame maintenant : un tour de France en handbike, un vélo à propulsion manuelle .

    De sa chaise roulante et avec un moral retrouvé, il nous explique sa nouvelle obsession : repartir de l'avant. « Afin d'éviter que les huissiers viennent frapper à notre porte pour prendre nos biens, j'ai décidé de prendre mon destin en mains et trouver des solutions. »

    Demain , il prend le départ et fera donc 4.000 kilomètres sur les routes hexagonales. Un périple de quatre mois au cours duquel il espère récolter dans les villes étapes des fonds pour garder sa maison et l'adapter ensuite à son handicap. Mais aussi recréer une entreprise. « En fait, je voudrais recommencer là où je m'étais arrêté en essayant de créer une chaîne de magasins. »
    Car ce qui ne tue pas rend plus fort !

    Aidons le

    Largement inspiré par Pascal REMY Journal L'UNION

  • ROMS EN FRANCE

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    La grande majorité des Français ayant une origine " Rom " est sédentaire et n’est ni facilement identifiable ni systématiquement discriminée. Leur nombre est estimé à 2 millions. Dans les années 70, l’administration a forgé pour ceux qui restent itinérants la catégorie "gens du voyage" qui inclut des non Roms. Il y aurait actuellement environ 400 000 gens du voyage, de nationalité française depuis plusieurs siècles.
    On compte par ailleurs en France environ 15 000 Roms migrants de nationalité roumaine, bulgare, tchèque, slovaque, hongroise, moldave ou des pays de l’ex Yougoslavie (Serbie, Croatie, Kosovo notamment). La plupart d’entre eux ont immigré dans les années 90, peu après la chute des régimes communistes. Bien que présents depuis de nombreuses années, ils sont considérés comme " illégaux " sur le territoire français et rencontrent de grandes difficultés pour réussir à s’insérer. Ils restent en marge de la société et vivent trop souvent dans des campements informels.

    Seule une petite minorité de Roms d’Europe de l’Est a choisi d’émigrer tout en gardant des liens étroits avec leur pays d’origine. L’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans la Communauté Européenne en 2007 ne s’est pas traduite par un afflux de Roms, mais par des allers-retours plus fréquents entre la France et leur pays d’origine. Ils sont plus nombreux dans d’autres pays européens (Espagne, Italie).


    Les Roms migrants

    Fuyant leur pays, les Roms d’Europe de l’Est les plus démunis vivent dans des conditions si indignes, notamment en France, que, malgré le désir qu’ils en ont, leur intégration devient un rêve inaccessible.

    La Roumanie et la Bulgarie ont été admises dans l’Union européenne en 2007 mais des mesures dites "transitoires" accompagnent le traité d’adhésion. Ces mesures, facultatives mais appliquées de façon stricte par la France, leur interdisent pratiquement l’accès à l’emploi (taxe pour l’employeur abrogée : liste de métiers spécifiques, dits "sous tension"). Leur séjour légal est limité à 3 mois. Il devient illégal en l’absence d’emploi ou de ressources suffisantes passé ce délai.

    • ils sont fréquemment victimes d’expulsions forcées de leurs campements et de reconduites à la frontière
    • la scolarisation des enfants est pratiquement impossible dans ces conditions de précarité
    • ils sont stigmatisés par les autorités et sont les victimes de comportements voire de violences racistes, quand on leur reproche leurs conditions de vie et leur grande pauvreté tout comme leur origine ethnique.
    • Pendant l’été 2010, ils se sont retrouvés la cible d’une politique de « lutte contre les campements illicites » et la destruction de campements, entreprise depuis plusieurs années, s’est poursuivie à grand renfort de publicité. A plusieurs reprises, Amnesty International a exhorté le gouvernement à respecter les droits de ces populations et déploré l’orientation essentiellement répressive des mesures prises à leur encontre.

    Les "Gens du voyage"

    Constamment discriminés en raison de leur origine et de leur mode de vie, les Roms français itinérants ont été particulièrement ciblés par les politiques discriminatoires de la première partie de 20ème siècle : notamment la loi discriminatoire du 16 juillet 1912 (abrogée en 1969) distinguant les "nomades" des autres Français et instaurant un "carnet anthropologique" pour les repérer ; ou leur internement dans des camps français au cours de la deuxième guerre mondiale et jusqu’en 1946.

    Mais aujourd’hui encore, les "Gens du voyage" sont discriminés en matière de :

    • liberté d’aller et venir : obligation des livrets de circulation
    • liberté d’installation : obligation d’un rattachement administratif
    • droits économiques, sociaux et culturels : accès au travail, scolarisation des enfants, santé, habitat (non respect de la loi Besson du 5 juillet 2000 qui fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants de créer des aires d’accueil, non reconnaissance de la caravane comme habitat)


    Et maintenant ?

    En octobre 2012, le gouvernement a élargi la liste des métiers accessibles aux ressortissants roumains et bulgares et supprimé la taxe imposée à leurs employeurs. Pour autant, les mesures transitoires n’ont pas été abolies et de lourdes contraintes administratives rendent difficiles l’accès à un travail. Contrairement à la France, 14 États Membres de l’UE donnent libre accès au marché de l’emploi aux Roumains et Bulgares.

    Une mission de coordination « sur l'organisation de l'accompagnement des personnes touchées par l'évacuation d'un campement » a été mise en place et confiée au délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement.
    En dépit de ces mesures, les expulsions forcées des campements roms se poursuivent.

    AIF demande aux autorités françaises

    Pour les Roms :
    De se conformer au droit international :

    • en garantissant le droit de tous à un logement convenable
    • en ne procédant à aucune expulsion de campement illicite, tant qu’une ou plusieurs propositions d’installation sur un terrain licite n’ont été faites, après consultation de l’ensemble des occupants concernés ;

    Pour les gens du voyage :

    • de s’attacher à faire appliquer la loi Besson du 5 juillet 2000 qui oblige chaque commune de plus de 5000 habitants à aménager une aire d’accueil ;
    • d’abroger toutes les dispositions discriminatoires notamment l’obligation d’être munis d’un livret de circulation

     

  • L'ARGENT QUI POURRIT LA CONSIENCE DES HOMMES

    Le véritable ennemi, j'allais dire le seul, par ce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clés... l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes !
    -- François Mitterrand, Congrès d'Epinay, 11 Juin 1971

    Le 12 décembre dernier,  je rédigeais  sur ce blog , un billet intitulé "Livrer aux chiens" .Toujours mes références à François Mitterrand . Je ne retranche absolument rien de ce que j'écrivais à cette date . Pourquoi ? Parce que je suis républicain et que la République repose notamment sur ces deux principes que sont la présomption d'innocence et le privilège de la preuve. Jusqu'à hier soir, Jérôme Cahuzac avait en sa faveur la présomption d'innocence : il affirmait, les yeux dans les yeux, ne pas détenir de comptes bancaires à l'étranger. Au nom de quoi en aurais-je douté ? Au nom d'une présomption de culpabilité ? Désolé, ce n'est pas dans mes moeurs politiques : je suis républicain, tant qu'un citoyen, quel qu'il soit, n'est pas déclaré coupable, je le considère comme innocent.

    Mais n'y avait-il pas des doutes, des soupçons, de la méfiance à entretenir à l'égard de Cahuzac ? Encore une fois, je suis désolé, ce n'est pas dans mes manières, qui sont républicaines : je privilégie la confiance au soupçon, j'écarte les doutes et je ne prends pas au sérieux, je ne retiens que les preuves. Y avait-il la moindre preuve de la culpabilité de Jérôme Cahuzac avant hier soir ? Aucune.

    Mais les allégations du site Médiapart ?

    Illustration issue du blog de Pascal Colrat

     

     

     

    Des affirmations ne sont pas des preuves. Si preuves il y avait, le ministre aurait été mis en examen dès le premier jour de leur publication. Or, il a fallu attendre hier soir. Le site d'Edwy Plenel a permis de faire éclater la vérité , dont acte. Mais ses informations de départ ne constituaient pas par elles-mêmes des preuves. Il faut être très prudent avec ces choses-là et rappeler qu'en République, dans un Etat de droit, seule la preuve a une valeur, et qu'on ne saurait préjuger de rien en son absence.

    Les réactions du chef de l'Etat et du gouvernement ont été exemplaires, irréprochables parce que strictement républicaines : tant qu'un citoyen n'est pas déclaré coupable, tant que la preuve n'a pas été apportée de sa culpabilité, il doit être considéré et défendu comme innocent, ministre ou manant. Dès qu'une enquête judiciaire a été ouverte, François Hollande a demandé à Jérôme Cahuzac de quitter le gouvernement : c'était la seule et digne réponse républicaine. Hier, nous avons appris que Cahuzac avait menti, de la façon la plus effroyable qui soit en République, puisqu'il a à la fois trompé le peuple, la représentation parlementaire et le chef de l'Etat. Notre condamnation doit être aujourd'hui sans appel et sans pardon. Le 12 décembre, je ne me suis pas trompé, j'ai rappelé les principes de la République. Mais j'ai été trompé par quelqu'un,ministre socialiste, qui a menti et qui est peut-être corrompu (c'est la justice qui le dira, la présomption d'innocence est tombée quant à sa sincérité, mais elle continue à s'appliquer à propos de l'accusation de corruption).

    Politiquement, j'aimerais élever la réflexion bien au dessus des coassements de crapauds qui s'agitent dans leur boue. Depuis des millénaires, la politique est faite de mensonge et de corruption, parce que la conquête et la conservation du pouvoir favorisent le mensonge et la corruption. Les empereurs romains ou les rois de France en sont la démonstration. Un philosophe italien, Machiavel, a même théorisé l'usage du mensonge en politique. Pendant très longtemps, les hommes bons, sincères et honnêtes se trouvaient dans les monastères, pas dans les palais.

    Avec la République moderne et la démocratie de masse, tout a changé : la vertu est devenue une valeur primordiale, qui exige de l'homme politique sincérité et honnêteté. Cette idée est toute récente. Autrefois, un homme de pouvoir qui aurait prétendu dire la vérité (il n'y pensait même pas) aurait fait rigoler. Sous la Troisième République, les scandales financiers éclaboussaient régulièrement le pouvoir. Aujourd'hui, cela nous est insupportable, et c'est un grand progrès. Mais nous devons rompre avec plusieurs siècles qui n'allaient pas en ce sens, nous devons lutter contre une nature humaine qui aime l'argent, le pouvoir et qui souvent ment comme elle respire. Regardons autour de nous, cela se confirme chaque jour, dans des proportions certes infiniment moins graves que le crime moral de Jérôme Cahuzac, mais les germes du mensonge et de la corruption sont en l'homme. Ayons tout cela à l'esprit, prenons la distance nécessaire, adoptons un recul historique, ne nous mêlons pas au chant d'indignation faussement morale des crapauds.

    Dans cette affaire, la République sort intacte parce qu'à aucun moment elle n'a failli, ses représentants ont eu la dignité nécessaire, un membre pourri n'affecte pas la tête, un homme ne compromet pas une équipe.  Mais les ennemis de la République, ceux que j'appelle les crapauds, s'apprêtent à en faire leur miel, c'est-à-dire leur venin et leur boue. Car ni l'UMP, ni le Front de gauche, qui sont l'une et l'autre républicains, ne bénéficieront électoralement de ce dramatique événement : seulement l'extrême droite, seulement les ennemis de la République. Il nous faut donc pratiquer le consensus et la pédagogie autour des valeurs difficiles et exigeantes de la République, comme j'ai essayé de le faire dans ce billet.  

     

  • INSUPPORTABLE

     Il est insupportable qu'un ministre socialiste mente aux Français à l'Assemblée Française et se comporte comme un vulgaire escroc , laissons ça aux autres pas de ça chez nous . 

    En ces moments de grande misère dans notre  pays , où nous comptons  cinq millions de chômeurs,  dix millions de personnes  pauvres, à moins de 900 euros par mois il est intolérable que le Ministre du Budget  fraude et mente .

    Je suis membre du Parti Socialiste depuis 1977 et comme les militants de mon parti qui ont porté ce gouvernement je dis assez . Cahuzac n'avait pas le droit de nous faire ça , deux vertus s’imposent à un responsable politique: l’exemplarité et la vérité.