Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LA DURE REALITE DES ROMS

    Faire connaître la réalité des Roms au cœur de l’UE
    Par Fotis Filippou, coordonnateur régional de campagne pour l’Europe et l’Asie centrale, et Joey Hasson, coordonnateur de la campagne Exigeons la dignité

    Le 8 avril, nous avons présenté la réalité quotidienne des Roms au siège de l’Union européenne (UE) : des militants de la communauté rom et des membres d’organisations locales et internationales ont célébré la Journée internationale des Roms en organisant un rassemblement express devant le Parlement européen à Bruxelles.

    Cette réalité courante, vieille de plusieurs siècles, se compose de persécutions, de préjugés et de discrimination dans tous les domaines de la vie, qui conduisent à des expulsions illégales, de la ségrégation raciale en matière de logement et d’éducation, et même des violences et des meurtres à caractère raciste. Elle se poursuit aujourd’hui dans des pays de l’UE. Il est temps que la Commission agisse.

    Pour illustrer cette réalité, nous avons reconstitué un campement rom avec mobilier, installations, douche et toilettes, sur la place où se trouve l’entrée du Parlement européen. À un moment donné, des membres d’Amnesty International et des militants roms jouant le rôle d’habitants, de policiers et d’agents municipaux ont mis en scène une expulsion forcée devant un public de plus de 200 personnes.

    Cette action ne visait pas seulement à attirer l’attention sur les violations des droits humains et les souffrances subies par les Roms. Elle célébrait aussi la force et la résistance dont des citoyens et des militants de toute l’Europe font preuve chaque jour. Certaines des personnes présentes ne mimaient pas des scènes vues à la télévision ; elles se remémoraient des événements réels et leur propre expérience des expulsions forcées ou de la violence raciste.

    Nous nous sommes mobilisés tous ensemble pour demander l’égalité et le respect des droits humains. Nous avons clamé haut et fort que nous attendons et exigeons de l’UE qu’elle prenne des mesures décisives pour mettre fin à la discrimination et au racisme envers les Roms.

    Claudia Greta, une militante rom originaire de Cluj-Napoca, en Roumanie, a déclaré: « Ce que vous avez vu aujourd’hui n’est pas juste du théâtre. C’est quelque chose qui arrive tous les jours aux Roms à travers l’Europe. Nous subissons des atteintes aux droits humains ; nous sommes victimes de discrimination dans tous les domaines de la vie, à l’école, au travail, dans la rue, dans les bus. Les institutions européennes doivent prendre position et amener les États qui violent les droits des Roms à rendre des comptes. »

    Le 9 avril, la députée européenne Hélène Flautre a organisé une audience au Parlement pour Amnesty International et la Coalition pour une politique européenne à l’égard des Roms. Des militants roms ont participé à la table ronde avec les représentants de l’UE. Dans une salle remplie de députés européens et d’autres représentants de l’UE, nous avons écouté les témoignages poignants et choquants de militants roms qui nous ont tous inspirés par leur courage et leur détermination. Leurs récits faisaient comprendre une vérité violente. Il faut intervenir de toute urgence pour que cesse le scandale au regard des droits humains que représentent la discrimination et le racisme envers les Roms.

    « J’ai dû me battre pour mettre mes enfants dans une école ordinaire en France. Les enfants roms font partie de la société et doivent être admis dans les écoles. J’en ai tellement assez des mots ! Il est maintenant temps de passer à l’action ! », a expliqué Mirabela Margelu, une militante rom vivant en France.

    Une chose a été clairement exprimée par presque tous ceux qui ont parlé lors de cet événement : nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps ; l’UE doit agir maintenant et de façon décisive. La Commission européenne a la responsabilité et l’obligation de veiller au respect du droit et de combattre la discrimination et la violence que subissent les Roms, et elle dispose des outils nécessaires à cet effet. Nous l’avons appelée à utiliser ses pouvoirs judiciaires pour faire en sorte que la directive européenne sur l’égalité raciale soit activement mise en œuvre.

    Et nous avons eu notre réponse. Pia Lindholm, représentante de la Commission, a indiqué : « La Commission européenne est prête à agir et à ouvrir des procédures d’infraction contre les États membres qui ne respectent pas leurs obligations aux termes de la directive sur l’égalité raciale. »

    À présent nous devons nous assurer que la Commission tiendra cet engagement. Nous pouvons mobiliser une masse de gens autour de cet appel. Au cours des derniers jours, Amnesty International et des organisations partenaires à travers l’Europe ont demandé à l’UE et aux gouvernements nationaux de prendre des mesures dans les pays européens et ailleurs.

    Pour l’heure, plus de 20 000 personnes dans le monde ont signé notre pétition adressée à Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, pour l’engager à veiller à ce que l’UE utilise tous les moyens dont elle dispose (y compris la procédure d’infraction) pour mettre un terme à la discrimination envers les Roms. Rejoignez-nous en agissant pour la campagne Ici et maintenant, droits humains pour les Roms !


  • CE QUE CANNES DOIT A JEAN ZAY

    Suite à l'émission sur France Inter "Là bas si j'y suis " j'ai été  étonné d'entendre Mermet faire l'éloge de Jean Zay militant socialiste ministre sous dans le cabinet Blum et résistant .Quant à Mélenchon la haine qu'il a contre le PS lui fait dire que le Festival de Cannes a été créé par la Cgt  et le PC . 

    L'article de Libé çi-dessous rétablit la vérité

     

    D'aprés Libération, lundi 27 mai.

    jean_zay-212x300.jpg

    Les festivaliers qui arpentaient, hier encore, la Croisette, les starlettes en quête de célébrité et Steven Spielberg, qui présida cette année le jury de la compétition officielle, ignorent sans doute qu’ils doivent leur présence commune, sur la Côte d’Azur, comme à chaque fin du mois de mai, à Jean Zay.

    Qu’ils se rassurent, même Jean-Luc Mélenchon ne le savait pas. Alors qu’il se trouvait «en mission» à Cannes, le dirigeant du Parti de Gauche déclara que le festival devait sa création, en 1946 à «la CGT, [aux] communistes ». Si la première édition s’est effectivement tenue en 1946, la date de création du festival est antérieure au déclenchement du second conflit mondial et la décision fut prise par le gouvernement du Front Populaire. C’est plus précisément au ministre radical de l’Education nationale, Jean Zay, qu’il revint d’attribuer une telle initiative.

    Lors de la dernière campagne présidentielle, le candidat François Hollande, au cours d’un déplacement à Orléans, sur le thème de l’éducation, avait salué son œuvre réformatrice. Chaque année, depuis 2005, le Parti radical de gauche organise un prix littéraire, le Prix Jean-Zay, qui récompense un ouvrage consacré aux thèmes de la laïcité et des valeurs républicaines. De même, le 23 mai une plaque rendant hommage à son action a été dévoilée au sein du Palais des festivals.

    En dépit de ces manifestations, cette figure politique demeure aujourd’hui trop méconnue. Il convient de remédier à cette injustice de l’histoire et de remettre en lumière des actions, un héritage et un destin hors du commun.

    Car que dire de la marque imprimée par Jean Zay, tout au long d’une carrière qui culmina lors de ces trois années passées au ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts (une longévité ministérielle assez rare en ces périodes d’instabilité) ? Elle fut celle d’un visionnaire. Nous ne comptons plus les politiques initiées ou menées entre 1936 et 1939, par un ministre nommé alors qu’il n’avait que 32 ans : réforme de l’enseignement, prolongation de la scolarité de 13 à 14 ans, ouverture de nombreuses classes, instauration de cours d’éducation physique et de l’orientation professionnelle, promotion de l’enseignement technique. Son action a également permis la création des Crous, du CNRS et préfigura celle de l’ENA.

    En matière culturelle, son action de promotion et de démocratisation des arts témoignent de son volontarisme qui se manifeste par la modernisation des structures, la rénovation de la production et l’appui aux créateurs. Il soutint notamment la création de la Cinémathèque française et déposa un ambitieux projet de loi sur le cinéma, en mars 1939, qui, du fait de l’éclatement de la guerre, ne sera jamais débattu. C’est dans ce contexte d’effervescence qu’en 1938 lui parviennent de sombres nouvelles du plus grand festival de cinéma de l’époque, la Mostra de Venise. L’Italie de Mussolini, pour symboliser son rapprochement avec Hitler, a décidé qu’elle serait inaugurée par Joseph Goebbels. Pire : alors que le jury hésite (Autant en emporte le vent est en compétition…) le Duce exige qu’une «coupe Mussolini» soit accordée par la Mostra aux Dieux du Stade, le film de propagande nazie de Leni Riefenstahl. Jean Zay, révolté, décide donc de créer un festival international concurrent.

    La décision de principe est prise en 1938. Après quelques hésitations – Biarritz a été en compétition ! -, la ville de Cannes est choisie. La date du premier festival est fixée : ce sera du 1er au 20 septembre 1939. Une manifestation qui doit être présidée par Louis Lumière et à laquelle doivent participer Gary Cooper et Tyrone Powell… Mais le 1er septembre, jour prévu pour l’ouverture du premier festival de Cannes, les troupes nazies envahissent la Pologne. Le 2, Jean Zay démissionne de son poste de ministre pour devenir soldat.

    De ses années de formation à Orléans aux bancs de l’Assemblée, du radical «jeune Turc» au ministre du Front populaire, du Massilia à l’inique procès de Riom, son emprisonnement et son exécution par la milice… Jean Zay incarne un pan de l’histoire du Front Populaire ; de l’histoire de la gauche, de l’histoire de France, jusque dans ses heures les plus sombres.

    Pour ce que Cannes doit à Jean Zay, pour ce que la France doit à Jean Zay, œuvrons pour le transfert de ses cendres au Panthéon. Une telle décision serait la juste reconnaissance de la Nation à un homme, à un parcours et à des engagements. Le symbole serait d’autant plus fort, alors que nous célébrerons en 2014, le soixante-dixième anniversaire de sa disparition.

  • ON ECRIT A AZURCOM

    Bonjour,

    L'intérêt que vous portez à Jean Moulin me conduit à vous signaler qu'un élément essentiel du texte de fondation du CNR tel qu'il l’avait rédigé a disparu des "Mémoires" du général de Gaulle.

    Voyez :

    http://souverainement.canalblog.com

    Très cordialement,

    M..... J. C...    

    A lire c'est long mais trés interessant , on parle déjà de l'Oréal et de Bettancourt qui finançent déjà des partis de droite extrème

  • LA BOUTEILLE DE LA SEMAINE

    MAS DE VALERIOLE

    vin4.jpg

    En visitant La Camargue j'ai découvert les excellents  vins produits par les frères Patrick et Jean-Paul Vincent du Mas Valériole à Gagneron .

    Le vignole cultivé en agriculture biologique  constitué des cépages Chardonnay , Vermentino , Merlot, Cabernet-Sauvignon , Calladoc et Marselan se situe au coeur du Parc Naturel Régional de Camargue , tout prés de l'Etang de Vaccarès.

    Les raisins sont vendangés au petit matin afin de préserver au maximum les aromes grâce à la fraicheur de la nuit , les grappes sont entièrement éraflées pour ne conserver que les baies .

    Vins attachants dans les trois couleurs qui accompagneront avec bonheur la cuisine méditerranéenne , prix trés sages , excellent accueil .

    .
    Nombreux prix et récompenses mérités , vous l'avez compris , aucune hésitation , une visite s'impose , ne pas oublier le riz de la propriété proposé à la vente .

    Patrick et Jean-Paul Michel

    Mas de Valériole

    Gagneron Camargue

    13 200 Arles

    www.valeriole-saint-vincent-camargue.fr

    hpmichel@wanadoo.fr

     

     

     

  • COMMUNIQUE AMNESTY INTERNATIONAL

     

    logo.gif

    Voici l'actualité internationale des droits humains à fin mai 2013, après une bonne nouvelle le semaine passée le Guatemala revient sur sa décision de condamner l'ancien président marquant ainsi le pas dans la lutte contre l'impunité :

    1. La Cour constitutionnelle du Guatemala a annulé lundi 20 mai la condamnation récente de l’ancien dirigeant militaire Efrain Rios Montt pour génocide et crimes contre l’humanité.
    2. La justice est passée en Argentine et le général Videla vient de décéder en prison condamné à la suite d' un procès, nous attendons que la Cour constitutionnelle du Guatemala revienne sur sa décision inique à l'égard Efrain Rios Montt,
    3. la Géorgie n'assure pas la protection des personnes LGBT qui défilent pacifiquement, la police doit maîtriser les violences et concourir à l'élimination de l'homophobie,
    4. l'Egypte ne garantit pas la liberté d'expression en condamnant un militant d'opposition sur des accusations fallacieuses,
    5. Les autorités jamaïcaines doivent rapidement nommer une commission d'enquête dotée du mandat, des ressources et des pouvoirs requis, afin de diligenter une enquête approfondie sur la conduite des forces de sécurité durant l'état d'urgence en 2010, et faire cesser l'état d'urgence,
    6. Le recours à des mesures gouvernementales d'exception afin de bloquer une grève des enseignants en Grèce va à l'encontre des obligations internationales de ce pays en matière de droits humains,
    7. l'Azerbaïdjan ne doit pas encore aggraver les restrictions à la liberté d'opinion en élargissant son champ d'action sur Internet,
    8. Les agressions dont plusieurs personnes ont été victimes doivent inciter le gouvernement ukrainien à adopter une législation pour lutter contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre,
    9. Le renvoi forcé de personnes en Somalie par le Danemark, où la situation est très instable en termes de sécurité, constituerait une violation du droit international,
    10. Les autorités égyptiennes doivent immédiatement libérer une enseignante copte arrêtée en Égypte pour « diffamation à l'égard de la religion » et abandonner les poursuites engagées contre elle,

    Guatemala.
    Annulation de la condamnation historique pour génocide prononcée le 10 mai

    La Cour constitutionnelle du Guatemala a annulé lundi 20 mai la condamnation récente de l’ancien dirigeant militaire Efrain Rios Montt pour génocide et crimes contre l’humanité.

    « La décision de lundi est dévastatrice pour les victimes des graves violations des droits humains qui ont été commises pendant le conflit dans le pays », a déclaré Sebastian Elgueta, chargé des recherches sur le Guatemala à Amnesty International.
    Argentine.
    Mort d’un ancien dirigeant militaire qui n’a pas échappé à la justice.

    L’ancien dirigeant militaire argentin Jorge Rafael Videla est mort en prison, où il purgeait une peine de réclusion à perpétuité pour des crimes contre l’humanité commis lorsqu’il était au pouvoir.

    « L’Argentine a été le premier pays à traduire en justice les responsables présumés de la torture, des homicides et des disparitions de milliers de personnes sous les multiples régimes militaires en Amérique latine, a souligné Mariela Belski, directrice exécutive d’Amnesty International Argentine.

    Géorgie.
    Des violences homophobes sont venues assombrir la Marche des fiertés de Tbilissi.

    La police n’a pas protégé les défenseurs des droits des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées) qui ont participé à une Marche des fiertés vendredi 17 mai à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, lorsque des milliers de personnes s’en sont violemment prises au cortège. Amnesty International a qualifié d’inadaptée la réaction des autorités à ce mouvement homophobe organisé et violent.

    Des militants LGBTI géorgiens s’étaient rassemblés au parc Pouchkine, dans la capitale, pour une action pacifique de commémoration de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, quand cet événement a été interrompu par une foule de contre-manifestants en colère, dont le nombre s’élevait semble-t-il à quelques milliers.

    Les violences qui ont suivi ont fait 17 blessés, dont 12 ont dû être hospitalisés ; trois policiers et un journaliste figuraient parmi ceux-ci.

    « Paradoxalement, ces violences honteuses ont assombri une journée placée sous le signe de la solidarité face aux violences homophobes dans le monde, ce qui montre que les autorités géorgiennes ont encore beaucoup à faire afin de promouvoir la tolérance et de protéger les personnes LGBTI et leurs droits fondamentaux », a souligné John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.

    Égypte.
    Craintes d'accusations fallacieuses dans le procès d'un autre militant de l'opposition.

    Selon des craintes crédibles, des accusations mensongères auraient été portées à l'encontre d'un opposant bien connu d'Alexandrie en représailles de ses activités militantes, a déclaré Amnesty International alors que son procès en appel doit reprendre.

    Le 12 mars, le militant Hassan Mostafa a été déclaré coupable et condamné à deux ans de prison pour avoir insulté et agressé un procureur à Alexandrie – accusations qu'il nie fermement. Son dossier a été marqué par des irrégularités de procédure et le refus du tribunal d'entendre tous les témoins de la défense. Hassan Mostafa est actuellement détenu à la prison de Borg al Arab et assistera à sa prochaine audience samedi 18 mai.

    « Si Hassan Mostafa est incarcéré uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d'expression et d'autres droits humains, Amnesty International le considérera comme un prisonnier d'opinion et appellerait à sa libération immédiate et inconditionnelle, a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Jamaïque.
    Depuis trois ans, l'état d'urgence demeure une plaie ouverte.

     

    Les autorités jamaïcaines doivent rapidement nommer une commission d'enquête dotée du mandat, des ressources et des pouvoirs requis, afin de diligenter une enquête approfondie sur la conduite des forces de sécurité durant l'état d'urgence en 2010, a déclaré Amnesty International vendredi 17 mai lors d'une visite en Jamaïque.

    Trois ans après l'instauration de l'état d'urgence, qui s'était traduit par de graves atteintes aux droits humains présumées, notamment des homicides illégaux, des disparitions forcées et des arrestations arbitraires, le gouvernement jamaïcain a finalement reconnu la nécessité d'une commission d'enquête. Auparavant, le Bureau du médiateur avait sollicité la mise en place d'une commission dans le cadre d'un rapport provisoire présenté au Parlement jamaïcain le 29 avril.

    Dans ce rapport, le Bureau du médiateur conclut qu'au moins 76 personnes et un soldat ont été tués dans les premiers jours de l'état d'urgence, ce qui représentait la plus importante perte en vies humaines dans le cadre d'une opération des forces de sécurité depuis l'indépendance de la Jamaïque. Cependant, le rapport « provisoire » ne présente pas de conclusions finales sur les événements ; il se contente de préconiser la tenue de nouvelles investigations par une commission et les autorités judiciaires pénales compétentes.

    « Trois ans plus tard, la Jamaïque ne s'est toujours pas acquittée de l'obligation de mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante, impartiale et efficace sur les dizaines d'allégations d'homicides illégaux imputables aux forces de sécurité et d'autres graves atteintes aux droits humains perpétrées durant l'état d'urgence, a indiqué Chiara Liguori, chercheuse sur la Jamaïque à Amnesty International.

    Grèce

     

    Les mesures d'exception envisagées par la Grèce pour empêcher la grève des enseignants ne sont pas requises.

     

    Le recours à des mesures gouvernementales d'exception afin de bloquer une grève des enseignants en Grèce va à l'encontre des obligations internationales de ce pays en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International.

    Le syndicat national des enseignants du secondaire a proposé de mener une action d'une durée de six jours au moment des examens d'entrée à l'université, qui ont lieu à la fin de l'année scolaire et commencent cette année vendredi 17 mai.

    Cette grève – soutenue semble-t-il par les syndicats locaux d'enseignants – serait un moyen de protester contre la décision, prise fin avril, d'augmenter le nombre d'heures de travail des enseignants. Les syndicats affirment que ce changement aura pour conséquences de nombreux licenciements et une dégradation de la qualité globale de l'éducation dans le pays.

    Dans le but d'empêcher cette grève, les autorités grecques ont semble-t-il l'intention d'invoquer des lois d'exception afin de forcer les enseignants à continuer le travail. Ces enseignants risquent des poursuites pénales et encourent une peine d'au moins trois mois de prison s'ils ne s'exécutent pas – en cas d'inculpation, il est possible qu'ils soient immédiatement suspendus, voire qu'ils perdent leur emploi.

    « Une interdiction générale imposée aux enseignants désirant faire grève, qui fait planer la menace de poursuites pénales et de peines de prison, est clairement inutile et disproportionnée, et bafouerait les obligations internationales de la Grèce en matière de droits humains », a indiqué Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

     

    Azerbaïdjan

     

    L'Azerbaïdjan érige en infraction la liberté d'expression sur Internet à l'approche des élections.

     

    Les autorités azerbaïdjanaises ne doivent pas se servir de l'élection présidentielle comme d'un prétexte pour réduire au silence les voix discordantes et étouffer tout véritable débat, a déclaré Amnesty International alors qu'une disposition pénale étend la répression de la diffamation à Internet.

    Le 14 mai, le Parlement azerbaïdjanais a approuvé un amendement à la loi relative à la diffamation prévoyant de lourdes amendes et peines de prison pour toute personne reconnue coupable de diffamation ou d'insulte sur Internet. Cette disposition constitue une nouvelle attaque contre la liberté d'expression en Azerbaïdjan.

    D'après l'agence de presse officielle APA, les personnes déclarées coupables de diffamation encourent une amende pouvant aller jusqu'à 500 Manats azerbaïdjanais (environ 500 euros), une peine de rééducation par le travail d'un an ou une peine de prison de six mois. La sanction en cas d'« insulte » en ligne est encore plus rude : une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 Manats azerbaïdjanais (environ 1 000 euros), une peine de rééducation par le travail d'un an ou une peine de prison de six mois maximum.

    Cette dernière mesure s'inscrit dans une série de dispositions toujours plus restrictives – dont des actions visant à museler les grands médias et le durcissement des sanctions à l'égard des manifestants pacifiques – à l'approche de l'élection prévue au mois d'octobre.

    « La crainte qu'éprouvent les autorités azerbaïdjanaises face aux voix dissidentes les a déjà incitées à tenter d'empêcher les manifestants pacifiques de descendre dans la rue et de bâillonner les grands organes de presse. Cette nouvelle disposition vise à bloquer l'un des derniers canaux de protestation légitime, à savoir Internet, a déploré David Diaz-Jogeix, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

    Ukraine.
    Discrimination et attaques violentes dans un climat d'homophobie

    Les agressions dont plusieurs personnes ont été victimes doivent inciter le gouvernement ukrainien à adopter une législation pour lutter contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 16 mai.

    Les législateurs devraient par contre empêcher l'adoption de textes visant à pénaliser la « propagande de l'homosexualité », des propositions actuellement en débat au Parlement.

    « Des personnes ont été battues et tuées en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, réelle ou perçue, et la plupart de ces crimes n'ont pas été correctement examinés et sont restés impunis », a déclaré Max Tucker, spécialiste de l'Ukraine à Amnesty International.

    Danemark.

    Le renvoi forcé de personnes en Somalie, où la situation est très instable en termes de sécurité, constituerait une violation du droit international, a déclaré Amnesty International alors que des tribunaux danois doivent prendre une décision au sujet du renvoi de cinq ressortissants somaliens qui vivent actuellement au Danemark.

    Les audiences de jeudi et vendredi interviennent alors qu'au moins deux autres États européens – la Norvège et les Pays-Bas – ont déjà mis fin à la suspension des renvois forcés vers Mogadiscio, la capitale somalienne.

    Les décisions prises par les autorités hollandaises et norvégiennes – en décembre 2012 et février 2013 respectivement – se référaient à une amélioration des conditions de sécurité dans la capitale pour expliquer ce changement de politique. Or, la Cour européenne des droits de l'homme et des tribunaux hollandais ont depuis suspendu le renvoi par les Pays-Bas de quatre ressortissants somaliens, et la situation en termes de sécurité reste précaire à Mogadiscio et très mauvaise dans d'autres régions de la Somalie.

    « Même si les conditions de sécurité se sont améliorées à Mogadiscio, elles restent fragiles et instables, a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.

    Égypte.
    Il faut libérer une enseignante accusée de blasphème.

    Les autorités égyptiennes doivent immédiatement libérer une enseignante copte arrêtée en Égypte pour « diffamation à l'égard de la religion » et abandonner les poursuites engagées contre elle, a déclaré Amnesty International vendredi 10 mai, avant la comparution de cette jeune femme, prévue pour le lendemain.

    Dimyana Obeid Abd Al Nour, 24 ans, est incarcérée depuis mercredi 8 mai, jour où elle s'est rendue auprès des services du procureur de Louxor afin de répondre d'accusations de « diffamation à l'égard de la religion ». Les poursuites engagées contre elle ont fait suite à une plainte déposée par les parents de trois de ses élèves, affirmant qu'elle avait insulté l'islam et le prophète Mahomet en classe.

    Les faits se seraient produits à l'école primaire Sheikh Sultan, à Tout, dans le gouvernorat de Louxor, le 8 avril pendant une leçon sur la « vie religieuse ». Dimyana Obeid Abd Al Nour enseigne dans trois établissements de Louxor depuis le début de l'année.

    « Il est choquant qu'une enseignante se trouve derrière les barreaux pour avoir fait cours. Si elle a commis une faute professionnelle ou s'est éloignée du programme scolaire, une inspection interne devrait suffire », a expliqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

  • SUIVONS DIDIER

     

    3229999678.jpg

    Et voilà! Didier reprend la route aujourd'hui malgré une tendinite au coude qui le fait toujours souffrir.....
    Direction Grenoble!!!!
    vous pouvez toujours le suivre en temps réel ici :
    Tour de France en Handbike - Didier Paquis
    www.nexxtep-online.net
  • QUI FUT VIDELA

    1705-DessinJour.jpgLe symbole de la dictature argentine vient de mourir

    http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-220295-2013-05-18.html

    Tous les êtres humains qu’il a voulu tuer, il les a tués. Peu lui ont échappé. Qu’il meure jugé, emprisonné, vilipendé, c’est important. Qu’il meure en étant un symbole de la mort, l’est aussi. Qu’il meure en affirmant ses sombres convictions révèle de la cohérence, mais une cohérence qui, chez lui, n’est pas la rigueur morale que nous admirons souvent chez les autres, ce n’est que la persistance de la nuit dans son être, de la mort qui le constitue dans son noyau le plus profond. Jusqu’à faire peur du fait qu’il meure : sa mort le met à la Une des informations, et lui et ceux qui, comme lui, les assassins et aussi ceux qui veulent la mort de l’autre, occupent le centre des choses, s’ils font la première page des nouvelles, s’ils deviennent d’ obscures étoiles du vertige informatif, ils effrayent. Nous ne les voulons pas là. Ici, nous voulons ceux qui optent pour la vie, le dialogue, la vraie politique, se voir dans le visage de l’Autre, pour avoir besoin que l’Autre vive pour me compléter, parce que c’est de l’altérité que j’ai besoin pour être moi, parce que celui qui souhaite partager l’espace de la démocratie, ici même, nous voulons ceux qui le veulent de cette façon et ne voudraient pas en être autrement au prix de se trahir gravement.

     

    Videla ne s’est jamais trahi. Sec, maigre, raide comme un cadavre vivant, consommée par la haine qui le fait maigrir au prix de lui rendre les forces de la dévastation, il fut toujours le même. Toujours pareil dans sa passion thanatique. Parce qu’il était cela : un être passionnel. Constitué par la passion de tuer les autres. La terreur était son idée de l’ordre. Les cimetières, son idée du silence. Torturer, sa façon d’écouter les autres. Il a parlé, lui, peu. Ses oreilles étaient ouvertes aux mots aux paroles qui contenaient de l’information, celles qui lui venaient des groupes de renseignement qui avaient leur place dans les camps de la mort. Ses oreilles étaient fermées à l’appel de ceux qui demandaient pour leurs proches. Pourquoi les ouvrir ? Pourquoi entendre des paroles d’êtres ayant accouché de subversifs ?

     

    Il ne mérite même pas l’effort de cette page. Moins encore si l’on est déterminé à bien l’écrire. Trouver une bonne prose lors de l’écriture sur Videla est presque honteux.

    Theodor Adorno, en 1969, écrivait :« L’auteur a été incapable de donner la touche finale à la rédaction de l’article sur Auschwitz, il a dû se limiter à la correction des défauts les plus grossiers de l’expression. Lorsque nous parlons de « l’horreur » par la mort terrible, nous avons honte de la façon dont (…) Impossible de bien écrire, littéralement parlant, d’Auschwitz, nous devons renoncer au raffinement si nous restons fidèles à nos pulsions, mais, avec cette démission, nous sommes encore coincés dans l’engrenage de l’involution générale ».

     Que ne nous quitte aussi notre amour pour la beauté des mots. Nous voulons que ces mots aient aujourd’hui plus de puissance et de rigueur que jamais pour dire qu’il fut et -pire encore- qui il restera. Il a tué sans justice. Même avec elle c’est condamnable. Le problème central de la philosophie n’est pas, comme le disait Albert Camus, en s’approchant de la réponse – le suicide. En d’autres termes, de décider si oui ou non la vie mérite d’être vécue. La question centrale est de savoir s’il faut ou il ne faut pas tuer. Ce problème, pour Videla, n’a même pas existé. Il ne s’est jamais posé cette question. Vous devez tuer. « Mourront tous ceux qui doivent mourir », a-t-il dit. Mais même dans les Etats où la peine de mort s’applique, on juge avant ceux dont on décide ensuite s’ils sont coupables ou non. Avant ce jugement, tous sont innocents. Parce que non seulement il faut rappeler que toute vie humaine est sacrée. Également il faut se rappeler que toute vie humaine est innocente jusqu’à preuve du contraire par un tribunal, par une justice.

    Videla a tué des innocents. Il croyait dans l’incapacité de la justice. L’incommodité de la légalité. Il comprenait pas, ne pouvait pas comprendre, ne voulait pas le faire, que cet incommodité est le seul moyen de construire un ordre social qui ne repose pas sur la mort. La légalité – dit un journaliste au colonel Mathieu dans La Bataille d’Alger- est toujours mal à l’aise. Dire -comme le disent ceux qui cherchent atténuer les meurtres ou peut-être pardonner ou justifier- d’avoir tué des coupables parce qu’on a tué des gens qui ont combattu les armes à la main, les gens qui « ont tué dans l’action” est une banalité- et un acte de mauvaise foi. La plupart des « combats » ont été truqués. Ces combattants présumés -presque tous massacrés, outrés dans les camps de la mort – étaient déjà morts. Bien que la presse de ces années –en utilisant même pour titres sensationnels.

     

    Ainsi fut Videla. Qui restera ? Nous ne pouvons pas le savoir. Cela dépend des aléas de l’histoire. Cela dépend de tous ceux qui aiment et respectent la vie dans ce pays. Cela dépend de notre force et notre conviction pour empêcher son retour. Pour ceux qui disent méchamment : « Vous verrez quand la rue tournera ». Ceux-ci, le veulent à nouveau. Je crois, cependant, que pour tous ceux qui vivons sous son règne des cimetières, il ne mourra jamais. Videla est le tréfonds même de notre peur. La terreur secrète que nous portons tous en nous. C’est notre idée parfaite du mal. De l’absence ou du mépris de Dieu. Ou, pire, de sa complicité avec ce mal. Ce noyau interne de la terreur qu’il nous a laissée en nous, nous dit tous les jours qu’il reviendra. Que le mal est l’essence la plus déterminante de ce monde et puis que lui qui était le mal, reviendra, d’une façon ou d’une autre. Quelqu’un apparaîtra encore une autre fois pour être Videla. Mais il-y-a dans nous et dans beaucoup d’autres un autre noyau, et ce noyau est notre amour pour la vie et pour la justice et pour des causes justes. Ce noyau, qui croît chaque jour en nous et va continuer à croître, permettra d’éviter ce retour tant indésirable, qui n’est pas seulement la perverse essence de toutes les perversions, mais aussi du mal, de la mort.

     

    José Pablo Feinmann .

     José Pablo Feinmann philosophe argentin, professeur, écrivain, essayiste, scenariste et auteur-animateur d’émissions culturelles sur la philosophie.

     Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

     

    El Correo.  le 18 mai 2013.

  • STADE DE REIMS : 1 AN DE PLUS

    20130519519845a1108d5-0-777345.jpg

    FOOTBALL (L1). Grâce à une 10e victoire obtenue hier face à Lorient, le promu Stade de Reims est parvenu à conserver sa place en Ligue 1. Retour sur les faits du match et analyse.

    Ils l'avaient rêvé, ils l'ont fait ! Les Rémois feront toujours partie des vingt clubs de l'élite en août prochain. A l'issue d'une belle partie d'échecs avec un élégant adversaire lorientais, l'équipe d'Hubert Fournier a finalement bien négocié son dernier virage à domicile. Il n'y a pas eu de dérapage, la trajectoire fixée a été respectée.

    Son succès, le 8e à domicile, le 5e sur la plus petite des marges (1-0) cette saison à Delaune, associé à la défaite de Nancy face à Bastia (1-2), lui permet de conserver son rang dans un championnat qu'elle a traversé de façon certes irrégulière, mais globalement réussie. Un bon point pour un promu au budget insignifiant, qui aurait bien pu se retrouver, avant la dernière journée, dans l'inconfortable position de Brest et même de Troyes.

    Il lui reste maintenant à bien exploiter l'expérience accumulée, pour mieux gérer son deuxième exercice dans l'élite.

    x LE CONTEXTE
    Stressant beaucoup, serein un peu. « On sait ce qu'on a à faire », répétait-on dans le camp rémois. Le Stade, sans victoire depuis quatre matches, souffre d'un manque d'efficacité offensive. Sans objectif précis et décimé par les blessures, Lorient - et son jeu ouvert - semblait être l'adversaire adéquat pour une soirée d'adieu.

    x LA STRATEGIE
    Plutôt que son 4-4-2 habituel, le FCL se présentait dans un 4-4-1-1, avec Jouffre en attaquant de soutien derrière Monnet-Paquet. Chez les Rouge et Blanc, De Préville débutait sur la droite, poussant Ayité, titulaire espéré, sur le banc.

    x LA PHYSIONOMIE
    Le Stade voulait démarrer à fond. Objectif atteint. Sous la pression, Lorient reculait et offrait des espaces dans lesquels s'engouffraient Diego et Courtet.
    C'est seulement grâce au brio de leur portier que les Merlus restaient dans un match parfaitement maîtrisé par leurs hôtes. Le penalty transformé par Krychowiak concrétisait cet élan offensif stadiste. Une dynamique qui allait malheureusement être stoppée par la grave blessure (rupture du tendon rotulien) de Diego.
    En lançant Robert et Giuly dès la reprise, Christian Gourcuff précisait son intention de ne pas lâcher l'affaire. D'ailleurs, la seconde période était lorientaise. Les Merlus appuyaient sans cesse sur l'accélérateur à partir d'un vif trio d'attaque et un Corgnet gérant parfaitement le tempo. Ils s'exposaient aussi aux contres rémois, malheureusement mal assurés tant à cause de mauvais choix que de la fatigue.

    x LE TOURNANT
    La sortie de Diego (45e), forcément. Sur le plan sportif, elle a privé l'équipe d'un accélérateur de jeu et de percussion sur le côté gauche. Sur le plan psychologique, elle a complètement inhibé l'équipe. « Les joueurs étaient traumatisés à la mi-temps d'entendre pleurer leur coéquipier dans la pièce d'à-côté », a admis Fournier.

    x LE CHIFFRE : 6
    Comme le nombre de penalties dont ont bénéficié les Rémois cette saison. Avec 50 % de réussite. Ghilas (Sochaux), Courtet (Toulouse) et Diego (Paris) ayant raté leur tentative.

    x PAROLES DE COACHES
    Hubert FOURNIER (Reims) : « Ce n'était pas évident, mais l'essentiel est fait. Nous avons fait le match que nous souhaitions, notamment en première mi-temps où, sans un grand Audard, nous aurions pu faire la différence. C'est quelque chose de grand que nous venons de réaliser. Se maintenir en L1, avec un seul joueur, Devaux, qui évoluait l'an dernier à ce niveau. Bravo aux joueurs qui ont su élever leur niveau de jeu pendant 37 journées. La saison a été difficile, avec beaucoup de tension, mais l'objectif est atteint et c'est le plus important ».
    Christian GOURCUFF (Lorient) : « On ne méritait pas de gagner après notre première mi-temps insipide. Mon équipe était très diminuée, mais ce n'est pas une excuse. En seconde période, nous avons mis plus de rythme, plus d'intensité. Ce qui est dommage, c'est que l'arbitre intervient dans le scénario en accordant un penalty imaginaire à notre adversaire et en oubliant de siffler un en notre faveur. Ça fait beaucoup. »

     

  • LA CHANSON DU JOUR

    321555_10150347730349303_640954302_7953827_1387203180_n.jpg

    J'ai touché le fond de la piscine
    Dans le petit pull marine
    Tout déchiré aux coudes
    Que j'ai pas voulu recoudre
    Que tu m'avais donné
    Je me sens tellement abandonnée

    Y'a pas qu'au fond de la piscine
    Que mes yeux sont bleu marine
    Tu les avais repérés
    Sans qu'il y ait un regard
    Et t'avais rappliqué
    Maintenant je paie l'effet retard

    Avant de toucher le fond
    Je descend à reculons
    Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond

    C'est plein de chlore au fond de la piscine
    J'ai bu la tasse tchin tchin
    Comme c'est pour toi je m'en fous
    Je suis vraiment prête à tout
    Avaler que m'importe
    Si on me retrouve à moitié morte

    Noyée au fond de la piscine
    Personne ne te voyait
    Sous mon petit pull marine
    M'enlacer je t'embrassais
    Jusqu'au point de non-retour
    Plutôt limite de notre amour

    Avant de toucher le fond
    Je descends à reculons
    Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond

    Viens vite au fond de la piscine
    Repêcher ta petite sardine
    L'empêcher de se noyer
    Au fond de toi la garder
    Petite soeur traqueuse
    De l'air de ton air amoureuse

    Si nous deux c'est au fond dans la piscine
    La deux des magazines
    Se chargera de notre cas
    Et je n'aurai plus qu'à
    Mettre des verres fumés
    Pour montrer tout ce que je veux cacher

    Retrouve-moi au fond de la piscine
    Avant que ça m'assassine
    De continuer sans toi
    Tu peux compter sur moi
    Je te referai plus le plan de la star
    Qui a toujours ses coups de cafard

    J'ai touché le fond de la piscine
    Dans ton petit pull marine

  • UN PRESIDENT DE COMBAT

    62511566_p.jpg

    Conférence de presse du président de la République : un président de combat, à l'offensive pour sortir la France de la crise et préparer l'avenir

    par Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste

     

    Lors de sa conférence de presse, le président de la République vient d’ouvrir une nouvelle phase, d'offensive, pour sortir la France de la crise : offensive en Europe, pour la croissance, avec la proposition de créer un gouvernement économique de la zone euro, offensive pour l’emploi, offensive pour la formation, offensive pour les investissements d’avenir. François Hollande veut redonner à la France confiance en elle-même : la première année du quinquennat était une année de réparation de la France, elle a posé les fondements du changement, la deuxième année sera celle de l’espérance et de la force retrouvées pour notre pays.

    François Hollande a pris la crise à bras le corps. Les Français ont vu un président totalement mobilisé qui prépare la sortie de la crise et dessine la France de l’après crise. Le président de la République est, à la fois, dans le dialogue avec les Français, et dans une volonté inflexible de poursuivre son projet pour préparer la France de demain.

    François Hollande a fait le choix d’inscrire son action dans la durée. Parce que les réformes s’attaquent au fond des problèmes dans un pays éprouvé par la crise et affaibli par dix ans d’une politique de droite à la fois injuste et inefficace, elles ont besoin de temps pour produire tous leurs effets. Mais les fondements d’un retour de la croissance ont été bâtis pendant cette 1ère année avec quatre piliers majeurs : le rétablissement de notre souveraineté budgétaire, le soutien à l’emploi, à l’investissement et l’innovation, à l’école et la formation.

    Les Français ont vu un président qui applique avec fermeté et sérénité son projet pour la France. Nous, socialistes, serons en première ligne pour défendre le président de la République et son action, car nous savons qu’elle est la meilleure pour redresser notre pays au service des Français.