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  • NON : TODOS SOMOS AMERICANOS

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    Todos somos americanos » a déclaré dans le texte Barack Obama. Cette phrase peut résumer à elle seule la journée historique du 17 décembre 2014. Aujourd’hui, le régime castriste cubain a libéré le prisonnier américain Alan Gross, prisonnier depuis 2009 pour espionnage à Cuba. Cuba a également libéré 53 prisonniers politiques. Ces gestes ne sont que les prémices d’une révolution diplomatique. En parallèle, Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero, les trois derniers cubains du groupe des 5, emprisonnés aux USA depuis 1998 ont été libérés par les Américains et renvoyés sur le sol Cubain. Ces 3 prisonniers restant étaient la principale revendication cubaine visible dans toutes les villes et villages de Cuba et à l’ambassade cubaine à Paris.
     
    Les Etats-Unis et Cuba, séparés seulement par les 150 km du détroit de Floride, n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961 Au nom de « la défense des droits de l’homme », ,les États-Unis, livrent  à une toute petite île, Cuba, une guerre économique sans pitié. L'embargo américain maintenu depuis 1962 étrangle l’île Washington châtie tout un peuple pour crime de lèse-empire  par un véritable état de siège interminable, injustifiable, chaque jour plus intolérable, et condamné chaque année par la quasi-totalité des pays à l’ONU violant toutes les lois et traités ..
     
    Dès le 1er janvier 1959, les États-Unis ne supportent pas que dans leur « jardin » ait lieu une révolution et la considèrent comme un dangereux foyer de sédition. « Plus jamais un nouveau Cuba. » En avril 1960, le sous-secrétaire d’État aux Affaires interaméricaines, écrit : « La majorité des Cubains soutiennent Castro. Le seul moyen possible pour annihiler le soutien interne est de provoquer le désenchantement (…) par l’insatisfaction économique et la pénurie. » Peu à peu se met en place un dispositif d’étranglement économique. L’île dépend des États-Unis à 73 % pour ses importations et à 65 % pour ses exportations, essentiellement le sucre. En décrétant la réduction des importations, puis la suppression totale du quota sucrier, Washington escompte mettre Castro à genoux. Mais à chaque mesure d’agression, la révolution répond par la légitime défense : 6 juillet 1960, nationalisation des propriétés américaines à Cuba. Lorsque Washington livre de moins en moins de pétrole et que Cuba doit recourir à l’URSS, les raffineries américaines sur l’île refusent de traiter le « pétrole communiste ». Fidel les nationalise. La myopie politique des gouvernements américains pousse la révolution à se radicaliser. En réponse à l’embargo sucrier décidé par Eisenhower, les pays de l’Est achètent plus de la moitié du sucre cubain.
     
    À ceux qui nient les conséquences terribles du blocus, les autorités cubaines répondent, chiffres en main, qu’il a coûté à l’île 751 milliards de dollars, et touche tous les aspects de la vie quotidienne, toutes les catégories de la population, essentiellement les plus vulnérables : enfants, personnes âgées… Depuis 1962, Washington ne permet pas même la vente de médicaments à Cuba, alors que la convention de Genève interdit cet embargo sur les médicaments, même en temps de guerre. En 2004, une entreprise pharmaceutique américaine, la Norton Corporation, se vit imposer une lourde amende parce que l’une de ses filiales européennes avait vendu à Cuba des vaccins pour enfants. Cuba ne peut avoir accès à la plupart des brevets médicaux. L’île a les pires difficultés pour obtenir des financements internationaux, pour se procurer les nouvelles technologies qu’elle doit payer au prix fort, doublé de frais de transports coûteux… Elle ne peut utiliser le dollar pour commercer avec d’autres pays .

     

  • LES MASQUES TOMBENT

    6 mois de mandat pour les élus FN : 6 masques qui tombent

                                                                                                                                                  

     

    6 mois de mandat pour les élus FN : 6 masques qui tombent

    A l’occasion du congrès du Front national, ses dirigeants lancent une nouvelle offensive de communication : faire des « engagements » soi-disant « tenus » par ses candidats devenus maires la vitrine d’un parti rénové et la preuve de son efficacité.

    Pourtant, le constat sur le terrain est tout autre. Alors que Marine Le Pen se revendique porte-drapeau de la « France des oubliés », de la laïcité, et même de la République, jurant que les leçons ont été tirées des tristes expériences municipales des années 1990, les politiques menées dans les villes dirigées par ces maires sont tristement similaires: exclusion, stigmatisation, xénophobie, laïcité dévoyée et pratiques douteuses.


    Après 6 mois de mandat des maires FN, 6 masques sont tombés et donnent à voir le vrai visage du Front national.

    Non, le FN ne porte pas la voix de la « France des oubliés »

    Dans les mairies FN c’est haro sur les démunis ! Comme au Pontet où la cantine scolaire pour les enfants des familles les plus démunies a été supprimée ; à Béziers où les enfants de chômeurs ne bénéficient plus de l’accueil à l’école le matin ; ou encore à Fréjus où un centre social a été fermé et trois autres ont vu leurs subventions drastiquement diminuer.

    Non le FN n’est pas un parti laïc

    Aux antipodes du principe de laïcité, le FN entend revenir à une époque où les pouvoirs publics dictaient ce que chacun a le droit de croire ou pas, quand il doit pratiquer et comment. Ainsi, il bloque la vente d’une salle de prière à une association musulmane à Mantes-la-Ville alors qu’il impose la messe en ouverture de la Feria à Béziers.

    Non, le FN n’est pas devenu un parti républicain et demeure xénophobe

    En interdisant l’ouverture le dimanche du boucher hallal alors que d’autres magasins alimentaires y sont autorisés, le maire FN d’Hayange inscrit la discrimination dans les pratiques de la ville alors que la République implique les mêmes règles pour tous.
    Les nostalgiques de l’époque coloniale reviennent d’ailleurs sur le devant de la scène. Comme à Béziers où, le jour des commémorations du massacre d’Oran, le maire s’est incliné devant une stèle de l’OAS. Ou comme à Villers-Cotteret où le maire a refusé de commémorer l’abolition de l’esclavage.

    Non le FN ne combat pas la « République des copains » et n’a rien d’exemplaire

    Alors qu’il dénonce depuis plusieurs années la « caste de l’establishment », les maires FN, à peine installés, ont fait du favoritisme dans l’attribution des contrats et de l’augmentation de leurs subventions d’élus leur marque de fabrique. Comme à Cogolin, à Le Luc ou au Pontet où les maires nouvellement installés se sont empressés d’augmenter massivement leurs indemnités. Ou à Hayange où les pratiques douteuses du maire ont déjà fait démissionner son adjointe.

    Non, le FN n’aime ni la « démocratie vivante » ni la vie associative de quartier

    Les mairies FN entendent dicter aux citoyens leurs loisirs et leurs goûts culturels et empêcher les initiatives de solidarité de la société civile. Comme à Villers-Cotteret où le maire a empêché le concert d’un groupe de rock qui ne lui plaisait pas. Comme à Cogolin où un spectacle de danse orientale a été interdit. Comme au Pontet où le Téléthon local s’est vu retiré tout soutien. Comme à Hénin-Baumont où la LDH s’est vu retiré son local.

    Le FN est contre le cumul des mandats... mais pour les autres

    Le FN a prétendu s’opposer depuis plusieurs années au cumul des mandats, symbole selon ses dirigeants d’une « caste politique » qui se distribuerait les postes. Mais ce discours se révèle n’avoir été qu’une posture à une époque où le FN n’avait aucun élu et pouvait ainsi instrumentaliser à son profit ce qui constitue un vrai enjeu pour notre démocratie. Enjeu que le FN n’a pas hésité à piétiner aussitôt élu, avec 100% de ses sénateurs cumulant leur mandat avec la direction d’une mairie.

    Ces six derniers mois de gestion municipale ainsi que les résultats du congrès de ce week-end montrent que le Front national demeure le parti de l’exclusion, du nationalisme et de la xénophobie. Les socialistes, qui ont réuni ce week-end les référents locaux pour travailler encore et toujours sur la riposte, ne laisseront pas le FN duper les citoyens et faire des plus défavorisés les premières victimes de leur stratégie et de leur bilan.

    Elsa Di Méo et Sarah Proust, secrétaires nationales

  • LES 35 HEURES

    C'est la conclusion du rapport d'une commission d'enquête parlementaire que s'est procuré AlterEcoPlus.

    Oubliez tout ce que vous avez pu lire ou entendre sur les 35 heures. AlterEcoPlus s’est procuré le projet de rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, social et sociétal des 35 heures qui doit être rendu public mardi 16 décembre. Et le bilan («le vrai bilan», article consultable sur abonnement) va à l’encontre de la plupart des idées reçues. Dans une interview donnée au site économique, la rapporteure de la commission, la députée socialiste Barbara Romagnan, résume:

    «Entre 1997 et 2001, il n’y a jamais eu autant d’heures travaillées partagées par tous en France. Deux millions d’emplois salariés dans le secteur marchand ont été créés sur cette période. Aucune politique ne s’est révélée plus efficace par le passé

     

    39 personnalités issues du monde politique, syndical, universitaire, de l’administration et de l’entreprise ont été auditionnées. Selon le rapport, «presque aucune des personnes auditionnées ne demandait une remise en cause des 35 heures».

    Dans un propos liminaire, le président de la commission, le député UDI Thierry Benoit, souligne «le travail sérieux accompli par notre rapporteure Mme Barbara Romagnan, même si je ne partage pas les conclusions de son rapport. Chacun pourra se forger sa propre opinion».

    Les conclusions en question, les voici (l’ensemble du rapport est consultable sur AlterEcoPlus, le gras est de Slate):

    ● La réduction du temps de travail décidée par la loi de 1998 a contribué à ce que l’économie française crée davantage d’emplois qu’elle ne l’aurait fait sans cette loi sur la même période. Le chiffre de 350.000 est le plus communément admis. Entre 1997 et 2001, l'Insee estime à 2 millions les créations d'emplois salariés dans le secteur marchand. Il n’est aujourd’hui pas possible de dire combien d’emplois supplémentaires auraient pu être créés si le processus de réduction du temps de travail n’avait pas été interrompu en 2002.

    Cette réduction n’a pas coïncidé avec une dégradation de la compétitivité de notre pays notamment parce qu’elle s’est accompagnée d’une accélération des gains de productivité.

    La France reste ainsi attractive et se place régulièrement dans le trio de tête des IDE (investissements directs à l’étranger).

    • La réduction du temps de travail, comparée à d’autres politiques publiques mises en œuvre pour stimuler l’emploi, notamment celles qui reposent sur des baisses de cotisations sociales sans conditions, apparaît moins coûteuse pour les finances publiques, au regard du nombre d’emplois qu’elle a permis de créer.

    • Elle a permis une réorganisation du travail dans les entreprises de plus de vingt salariés grâce à la relance et au dynamisme du dialogue social pour aboutir à des accords.

    • La réduction du temps de travail s’est traduite, pour la majorité des salariés qui en ont bénéficié par une amélioration de l’articulation entre le temps passé au travail et le temps consacré aux activités personnelles, familiales ou associatives. Elle a également permis un rééquilibrage, limité mais réel, des tâches ménagères au sein des familles.

    Les études disponibles laissent penser que ce processus, s’il avait été mené à son terme, pouvait constituer un puissant élément de recomposition des temps au service de l’égalité hommes-femmes.

    A l’aune de ces auditions et des documents à notre disposition, il apparaît que la réduction du temps de travail a constitué un outil pertinent et efficace de lutte contre le chômage, un outil de transformation de la société et d’amélioration de la qualité de vie.

    Quinze ans après, il convient de tirer lucidement les leçons des expériences passées de réduction du temps de travail, de leurs conditions, de leurs effets positifs mais aussi de certains effets négatifs qui peuvent expliquer les critiques.

    L’objectivation de ces derniers est l’un des acquis majeurs de ce rapport, et a pu également faire l’objet d’un large consensus au sein de la commission.

    On peut évoquer à ce titre:

    l’intensification du travail, repérée dans plusieurs secteurs, et qui s’est parfois accompagnée de souffrance pour les salariés;

    les fortes tensions dans la fonction publique hospitalière en raison d’un décalage entre l’application de la loi et le temps des recrutements importants, étalés de 2002 à 2000. Elles ont été incontestables mais les difficultés ne résultaient pas uniquement de la RTT;

    • les difficultés qu’aurait pu engendrer l’application de la loi aux entreprises de moins de 20 salariés.

    Ces effets, s’ils doivent être pris en compte et corrigés, n’invalident en rien le principe de cette politique. Pour se poursuivre, elle devra s’ajuster à un contexte qui n’est plus celui des lois Aubry. Il nous appartient aujourd’hui, au travers de la négociation sociale, d’accélérer l’amélioration de la qualité de vie au travail, dans le secteur privé et dans le secteur public, de permettre aux jeunes de construire leur parcours professionnel et de ramener de nombreux chômeurs vers l’emploi.

    Laisser perdurer un chômage de masse serait faire courir à notre pays le risque d’une explosion sociale prochaine.

    Voilà qui va faire plaisir à Martine Aubry.
  • PLUS ON EST CON PLUS ON VOTE FN

    De nombreuses études le montrent, ce sont les jeunes ayant le moins d'instruction qui se tournent vers le Front national. Moins on est instruit, plus on vote FN. On observe que ce sont également ceux qui s'intéressent le moins à la campagne. Leurs préoccupations sont, par exemple, plus portées sur la sécurité et moins sur l'éducation. Ils sont souvent très peu intégrés socialement, avec une certaine précarité professionnelle. C'est ce qui différencie cet électorat de celui de Mélenchon, par exemple

    En savoir plus sur  http://www.lexpress.fr/actualite/politique/moins-on-est-eduque-plus-on-vote-fn_1100733.html#wgcmmwMV2OytPtG0.99

  • DIMANCHE QU'EST CE QU'ON MANGE

    SAINT JACQUES AU COULIS DE CRESSON

     

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    Ingrédients pour 4 personnes : 

    12 coquilles Saint-Jacques

    1 botte de cresson
    1 échalotes   
    15 cl de crème liquide  
    1
    80 g de beurre 

    Quelque brins de cerfeuil
    Sel et poivre du moulin




    Préparation


    1) Ouvrir et nettoyer les coquilles
     
    2)
    Peler et ciseler finement  l' échalote  .Couper les tiges de la botte de cresson au ras des feuilles  ,laver et eégoutter .     
     
    3) Faire suer, dans un poêlon, l'échalote 
    ciselées avec 20 g de beurre et le cresson . Remuer sur feu doux environ 5 min , sans laisser colorer . Ensuite mixer avec la crème liquide pour obtenir un coulis d'un joli coloris vert . Saler , poivrer et réserver au chaud  .

     
    4) Faire fondre le reste de beurre dans une poêle. Quand il mousse mettre les Saint-Jacques à dorer environ 1 min sur chaque face à feu vif . Saler , poivrer

    5) Tapisser les assiettes de coulis , , repartir les  Saints-Jacques , décorer de cerfeuilles et server.

     

  • LA VRAIE GAUCHE

    La "vraie" gauche ? quelle idiotie cette expression . iI n'y a pas de "vraie" gauche sinon laquelle ?

    Qui a fait ses preuves ? Qui a fait mieux en pratique ? Qui juge ? Qui est autorisé a donner des leçons ? il y a un "dieu" de la gauche qui trie ? des censeurs ? des tribunaux ? qu'est ce qu'elle a la gueule de la "vraie" gauche ?  4 % , 6,6 % ? 8,8 % ? 13, 9 % ? 3,1 ? et... 25 % d'abstentionnistes ! la gauche est plurielle, c'est ainsi, et pour peser il faut l'unifier, additionner, transformer de façon dynamique ses particularismes, l'unifier en son coeur pas a ses marges, sinon jamais nous ne gagnerons, ce sera tous ensemble ou rien

    LA RAGE.

    Je suis socialiste.  Je n'ai pas à avoir honte de l'être. J'ai honte des  trahisons et  nous qui devons redonner des couleurs à nos valeurs et son honneur à notre parti.
    C'est devenu depuis trop longtemps insupportable.

    On ne répond pas à un Front National à 25%, à la misère qui s'empare de nos territoires, au chômage qui fracasse la dignité des homme, par de la prétendue réforme qui finit de jeter dans les bras de l'obscurantisme les plus fragiles au seul bénéfice des puissants qu'on a prétendu combattre.

    Nous sommes responsables de la désespérance du peuple.
    Et aucun parti de gauche ne récolte quoique ce soit de cet échec. Par nos positions, les petites lâchetés, les calculs à dix bandes des chapeaux à plumes, nous sommes en train de détruire notre démocratie, notre pays, notre projet européen.

    Et que l'on vienne me dire qu'en publiant cela je fais le jeu de la droite ou de quiconque...
    Un seul mot : la vraie responsabilité c'est d'affronter le regard de ceux que l'on désespère.

    Cette disparition qui accable et émeut me conduit à livrer quelques pensées sur la fragilité de l'homme politique. C'est un monde où il faut être inoxydable, le plus cruel des mondes, parce que tout ou presque est permis et que tout ou presque est public . C' est la grande différence avec le monde privé ou professionnel, qui ne sont pourtant, eux aussi, pas toujours très tendres, les êtres humains étant ce qu'ils sont)  Celui qui s'engage dans le combat politique sait normalement que ce sera très difficile, que rien ne lui sera épargné

    A mon petit niveau, je vois bien à quel point il est difficile, sinon impossible, de maintenir le débat politique à une confrontation d'idées, sans glisser dans les attaques personnelles, plus ou moins féroces.

    Mais l'homme politique aura beau être politique jusqu'au bout des ongles, il ne cessera pas d'être un homme, avec ses fragilités, ses faiblesses, parfois son désespoir.

     

  • TRIBUNE DE MARTINE AUBRY

    Le Monde : Tribune de Martine Aubry

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    « Ne réduisons pas l’existence à la consommation » C’est le titre de la tribune de Martine Aubry publiée par Le Monde suite à la présentation du projet de loi présenté par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie.

    Le projet de loi pour l’ouverture des commerces le dimanche va entrer en discussion au Parlement. Ce n’est pas une réforme subalterne, c’est un moment de vérité autour de la seule question qui vaille : dans quelle société voulons-nous vivre ?

    Veut-on faire de la consommation –  encore plus qu’aujourd’hui – l’alpha et l’oméga de notre société ? La gauche n’a-t-elle désormais à proposer comme organisation de la vie que la promenade du dimanche au centre commercial et l’accumulation de biens de grande consommation ?

    Le dimanche doit être un temps réservé pour soi et pour les autres. C’est un moment précieux qui doit être consacré à la famille et aux amis, à la vie associative, à la culture et au sport… Valorisons l’être, plutôt que le tout avoir. Gardons du temps pour penser, respirer et vivre.

    D’ores et déjà, 5 millions de Français travaillent habituellement le dimanche, et 3 millions occasionnellement. Leur fonction est nécessaire à la vie collective : la sécurité, les transports, la santé…, sans oublier les magasins alimentaires…

    Les arguments économiques de ceux qui sont favorables à une plus grande libéralisation du travail le dimanche ne résistent pas à l’analyse. Le commerce est affaire de revenu disponible. Celui-ci étant limité, l’élargissement des jours d’ouverture procédera à une simple réaffectation des achats dans la semaine. Les zones de tourisme international font seules exception, et méritent une approche particulière, car elles peuvent apporter du pouvoir d’achat supplémentaire, et donc créer des emplois. Encore faut-il que l’approche soit limitée et partagée par les maires concernés.

    Dégradation

    Par ailleurs, les petits commerçants, si importants pour le dynamisme de nos centres-villes comme de nos quartiers, déjà en butte à la concurrence des zones commerciales et de l’e-commerce, qui souffrent aujourd’hui de la crise économique, seront nombreux à ne pas résister face à l’ouverture le dimanche. Des dizaines de milliers d’emplois seront détruits, sans compter la dégradation des conditions de vie pour ceux qui survivront.

    Le volontariat est mis en avant, pour récuser toute régression sociale. Croire que les salariés vont de gaieté de cœur travailler le dimanche, en décalage avec la vie de la société, sous prétexte qu’ils n’ont pas d’emploi ou un salaire majoré, montre une profonde méconnaissance de la réalité. En période de chômage de masse, on ne refuse pas de travailler aux horaires que demande l’employeur. L’ensemble des syndicats sont aujourd’hui à l’unisson opposés à ce projet. Il faut les entendre. Inutile autrement de parler de démocratie sociale.

    Enfin, sur un sujet qui touche à l’organisation du temps dans la société, à la façon dont nous voulons vivre ensemble, ce ne sont pas les sondages qui doivent servir de boussole. Les Français dans leur majorité veulent sans doute pouvoir commercer, y compris le dimanche, mais une majorité encore plus grande d’entre eux ne veulent pas être contraints de travailler le dimanche. La politique, c’est bien de dire, au regard de nos valeurs et du sens que nous leur donnons, dans quelle société l’on veut vivre et non de se laisser guider par les études d’opinions.

    Je me suis toujours engagée pour un dimanche réservé à la vie : vie personnelle, vie collective. Aujourd’hui, je suis fermement opposée au passage de 5 à 12 dimanches ouverts par an.

    Je combattrai cette régression pour notre société au niveau national, comme dans ma ville.

  • LOI 1905

     

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    En ce jour anniversaire de la loi de 1905 portant séparation de l’église et de l’Etat, rappelons combien cette loi historique adoptée il y a 109 ans conforte chaque jour les valeurs de notre République par son message de tolérance et combien le principe de laïcité participe au vivre ensemble et à la lutte contre les discriminations.

    Conscient de l’importance majeure de la transmission des valeurs républicaines, .Il y a an  le ministre de l'éducation avait voulu que la Charte de la Laïcité accompagnée de la devise Républicaine  soit apposée dans chaque école collège collège public  .

    Cet effort de pédagogie doit sans cesse être renouvelé pour que la tolérance et le respect mutuel restent au fondement de notre société.

     

    Consultez la Charte de la laïcité.

  • OUI AUX CRECHES

    Les laïques et les croyants  s'inquiètent de la présence de crèches dans des lieux publiques.

    Les laïques s'inquiètent : ils estiment que la laïcité est "menacée" par le petit Jésus dans le hall d'un supermarché ou d'une administration ?

    La riposte des catholiques n'en est pas moins stupide .

    Dans cette querelle je me prononce  en faveur de la présence nombreuse de  crèches dans l'espace public, non pour des raisons laïques  mais pour des raisons théologiques 

    La crèche doit trouver sa place , nombre de jeunes parents  se désespèrent de trouver  une place  financièrement abordable pour leur nouveau né , dès le congé parental  terminé et qu'il faudra que la maman  reprenne  le travail .

    La naissance , n'a pas à être mêlée au matérialisme de la consommation de masse et à ses gaspillages .

    A quand à une crèche  parentale dans le batiment  d'un Conseil général, ou dans  une  gare. Les chrétiens et les laïques, dans leurs positions respectives, feraient bien de redonner du sens aux choses et d'éviter ce grand n'importe quoi qu'est devenu trop souvent notre débat public .

     

     

     

  • QUE FAIT LA PELISSE ?

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    Deux sujets ont fait le tour des réseaux sociaux ce week-end  : le montant de la retraite potentielle de François Hollande et la photo avec le président du Kazakhstan. Les deux sujets n’en sont pas : tous les présidents se sont fait prendre en photo dans des costumes locaux, c’est une tradition, et le montant de la retraite est faux.
     
    Ce dernier mériterait une étude plus précise. Je crois que c'est l'express qui fait une incroyabble démonstration en se référant à Google . La rémunération de Valéry Giscard d’Estaing en fait l’ancien chef d’Etat le plus payé au monde et celle de Jacques Chirac dépasse 30 000 euros. Quant aux revenus de Nicolas Sarkozy, ils alimentent fréquemment les chroniques.
     
    Quant à la photo de François Hollande, il convient évidemment d’en rire, comme l’on riait de ses prédécesseurs dans les mêmes situations. Je dois reconnaitre d’ailleurs que c’est son air coincé qui m’a fait le plus rigoler mais même quand il sourit, il n’est pas photogénique…
     
     Les réseaux sociaux ont encore permis d’atteindre des sommets de bêtise et la personne de François Hollande en est devenue, presque physiquement, une cible privilégiée, comme l’était son prédécesseur, à une époque  , et pour d’autres raisons, plus faciles à décrire : le personnage était irritant  . François Hollande ne l’est pas, je crois. On peut détester sa politique et ce que peut incarner une certaine gauche, mais le haïr est difficile. .
     
    La photo n’a aucun intérêt. François Hollande y affiche la tronche du type qui sait qu’il va être tourné en ridicule mais il pouvait difficilement dire au président Kazakh : ton costume de merde, tu te le gardes. .
     
    Chapkastophique image.