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stade de reims - Page 2

  • ON VA GAGNER

    stade de reims

    Fauré à libéré les Rémois à la 94e minute, offrant les trois points de la victoire au Stade de Reims face à Troyes (1-0), d'une magnifique reprise de volée. Grâce à cette victoire de dernière minute, les Rémois confirment leur place de dauphin de Bastia et affichent 54 points au compteur. Les Rouge et blanc ont monté ce soir une grosse marche dans la course à l'accession en L1.

    Ca fait longtemps que j'avais pas hurlé de bonheur en voyant un but .Un presage peut-être quand on sait qui assistait au match ce vendredi en compagnie d'Adeline Hazan . En attendant dimanche soir 20 h..........

    http://www.dailymotion.com/video/xq9lhv_stade-de-reims-estac-troyes_sport?fbc=282

  • LES GRANDS BUTEURS DU STADE DE REIMS

    REIMS (Marne) Renard ou déménageur de surface, avaleur d’espaces ou fin dribbleur, longiligne ou râblé, tireur puissant ou en finesse, le buteur, dernier maillon scintillant de la chaîne collective,est un joueur à part, un personnage décalé.

    À l’heure où le Stade de Reims 2012 se trouve dans l’ascenseur si longtemps attendu en direction du paradis de la Ligue 1, nous vous présentons ces extraordinaires finisseurs qui ont écrit les plus belles pages de la glorieuse histoire des Rouge et Blanc. De Perpère à Fauré en passant par les « monstrueux » Kopa, Fontaine, Piantoni, Vincent et Bianchi, voici un condensé de plus de 80 ans d’histoire de ceux qui avaient pour seul plaisir de faire trembler les filets adverses.

    Années trente : Les premières vedettes

    Lucien PERPÈRE (1931-1943, DH Nord-Est, D2, championnat de guerre). Joueur-journaliste (il était correspondant à l’Éclaireur de l’Est, ancêtre de l’Union), Lucien Perpère est le premier grand buteur de l’histoire du Stade de Reims. Champion de France amateur en 1935, il le sera à nouveau en 1942. Même si aucun titre des championnats dits « de guerre » ne sera jamais officiellement décerné par la Fédération Française.… Et aussi : Fauchart (1931-1938, 45 buts), Garabedian (1933-1935, DH puis 1939-1940, championnat de guerre, 37 buts), Kalmar (1937-1938, 27 buts), Chloupek (1938-1939, 19 buts), Albert Batteux (1937-1939, D2, puis 1942-1952, championnat de guerre, D1, 52 buts).

    Années quarante et cinquante : Que de talents…

    Pierre SINIBALDI (1944-1953, D1). Premier Stadiste sélectionné en équipe de France A (contre l’Angleterre en 1947), cet attaquant de haute stature était un formidable joueur de tête. Alimenté par de vrais ailiers (Flamion, Meano, Bini…), le Corse inscrit plus de 20 buts en moyenne entre 1944 et 1950.
    Pierre FLAMION (1943-1950, D1). En compagnie de Roger Marche, il forme un côté gauche issu du club de Mohon. Seulement, si Marche mérite son surnom de « Sanglier des Ardennes » par sa détermination infaillible et son goût du duel, Flamion se singularise par des qualités techniques, une vivacité et une clairvoyance qui en feront assez rapidement un international.
    Abraham APPEL (1949-1954, D1). Après six mois d’adaptation, ce Hollandais au style fruste conquiert Delaune. La force du grand « Bram », c’est d’aller droit au but. Il connaîtra, en tant que buteur, ses années les plus prolifiques à partir de l’arrivée de Raymond Kopa.
    Francis MEANO (1949-1953, D1). Arrivé d’Aix-en-Provence, il explose dès son arrivée en Champagne. International trois mois seulement après ses débuts en D1, il mettra du temps à digérer cette gloire subite. Petit format, pur gaucher, il réalise sa saison la plus complète à l’occasion de la conquête du titre 1952-1953. Il est même le grand artisan de la victoire en Coupe Latine au Portugal (contre Valence et le Milan AC). Quelques jours avant de disparaître dans un accident de la route mortel entre Witry-lès-Reims et Isles-sur-Suippe…
    Raymond KOPA (1951-1967, D1, D2). Le plus illustre footballeur qu’ait connu le Stade de Reims était-il un pur attaquant ? Plutôt un chef d’orchestre, un préparateur de buts. Mais à l’occasion, il savait lui aussi se muer en réalisateur (13 buts en 1952-1953, 11 en 1953-1954). D’autant qu’Albert Batteux, conscient de ses qualités de dribbleur efficace pour le collectif, l’utilise peu à peu à la pointe de son attaque au lieu de limiter son influence sur un côté. « Bébert » le menace même de le retirer de l’équipe s’il s’abstient d’utiliser cette arme. Il faut dire que ses crochets courts et ses changements de direction produisent un effet dévastateur en brisant les reins de l’équipe adverse. Cela lui vaudra malheureusement de devenir la cible privilégiée de quelques matraqueurs. Car neutraliser Kopa, c’est neutraliser Reims…
    Léon GLOVACKI (1952-1957, 1960-1962, D1). Transféré de Troyes à Reims durant l’été 1952, Léon Glovacki va se trouver d’entrée de grandes affinités techniques avec Kopa. Donnant l’impression de ne jamais forcer grâce à une grande souplesse de geste et une technique accomplie, le sympathique Léon sera le premier à souffrir du départ de son alter ego vers l’Espagne en 1956. Mais Kopa, qui n’aura jamais oublié la subtilité technique et la qualité de passe en profondeur de son ami « Ch’ti », sera à l’origine de son retour en Champagne durant l’intersaison 1960-1961.
    René BLIARD (1954-1959, D1). Né à Dizy, il fut l’un des rares Marnais à réaliser une grande carrière au Stade. Il succéda à Appel dans un style tout à fait différent. Sans rechercher le contact mais avec une grande adresse et beaucoup de lucidité dans la zone de vérité. Pressenti pour occuper le poste d’avant-centre pour la Coupe du monde 1958, une blessure le priva du voyage en Suède. C’est son coéquipier Just Fontaine qui en fut le grand bénéficiaire.
    Just FONTAINE (1957-1962, D1). Jusqu’où serait allé Justo si un tacle sauvage du Sochalien Sekou n’avait pas brisé sa carrière (fracture tibia-péroné) en mars 1960 ? Arrivé en 1956, en provenance de Nice, il inscrit 30 buts lors de sa première saison en rouge et blanc. Il fera encore mieux la suivante (34, meilleur total d’un buteur rémois en championnat de D1 ; performance égalée par Bianchi en 1975-1976). Sa campagne de Suède et son titre de meilleur buteur sur un tournoi mondial (13 buts) lui octroient une reconnaissance internationale.
    Jean VINCENT (1956-1964, D1). Les dirigeants rémois profitent de la chute de Lille en D2 à l’issue de la saison 1955-1956 ainsi que de la manne financière rapportée par le transfert de Kopa au Real Madrid pour engager un international déjà consacré : Jean Vincent. Perdant de sa vitesse de course au fil des ans, Vincent abandonnera son poste d’ailier gauche pour terminer en milieu de terrain. Son intelligence, ses dribbles et un tir sec lui valant d’être retenu à 46 reprises en équipe de France.
    Roger PIANTONI (1957-1964, D1). Roger Piantoni, c’est un surnom « bout d’chou » et un talent, l’un des plus purs qu’ait connu la France. Le meilleur pied gauche de l’histoire du foot hexagonal, sans l’ombre d’un doute. Vif, bien planté au sol, rapide, il prend la succession de Kopa dans l’expression d’un style de jeu « à la rémoise ».… Et aussi : Petitfils (1940-1951, championnat de guerre, D1, 66 buts), Szego (1941-1945, championnat de guerre, 20 buts), Vastag (1943-1944, championnat de guerre, 20 buts), Bini (1947-1950, D1), Templin (1950-1956, D1, 32 buts).

    [DIAPORAMA]

     

    Années soixante et soixante-dix : Des scoreurs venus d’ailleurs

    Hassan AKESBI (1961-1963 puis 1964-1965, D1 et D2). Né au Maroc, Akesbi aura réalisé l’essentiel de sa carrière du côté de Nîmes où ses qualités de vitesse en font un redoutable finisseur. Il prend la succession de Fontaine au sein d’un groupe vieillissant pour gagner enfin le titre manquant à son palmarès (championnat 1961-1962).
    Jean-Claude BLANCHARD (1965-1968, D2, D1, puis 1970 1972, D1). Vitesse de course et puissante frappe de balle sont ses atouts. Il inscrit 31 buts durant la saison 1967-1968 (meilleur total stadiste en D2). Après un passage à Bastia, il revient au moment où le club retrouve la D1 mais sans parvenir à s’imposer.
    Louis BOURGEOIS (1964-1969, D2, D1). Encore un Nordiste à la pointe de l’attaque rémoise. Grand et puissant, Bourgeois arriva en 1964. En 1966, il participa activement à la montée en D1 mais ce fut un passage éclair. Sa quinzaine de buts par saison ne suffirent pas à ramener le Stade au plus haut niveau national.
    Alain RICHARD (1967-1976, D2, D1). Ailier droit de formation, Richard a été un brillant inconstant, il fut le dernier Stadiste (après Jodar) convoqué en équipe de France au début de l’ère Hidalgo mais sans jamais décrocher une cape.
    Delio ONNIS (1971-1973, D1). Arrivé au Stade en septembre 1971, il marqua lors de son premier match, à Nantes. Onnis se singularisa d’entrée par cet opportunisme et ce sens du but qui en firent le meilleur « renard de surface » de l’histoire du championnat de France (299 buts). Pas très rapide, pas réputé pour posséder une technique largement au-dessus de la moyenne, il pouvait passer inaperçu pendant 89 minutes. À la 90e, il surgissait pour marquer. Les supporters rémois se montrèrent tout de même inquiets quand les dirigeants exprimèrent leur volonté de libérer l’Italo-Argentin qui venait d’inscrire 39 buts en une saison et demie…
    Carlos BIANCHI (1973-1977, D1). Le successeur d’Onnis fut Bianchi. Cet international argentin qui avait affronté l’équipe de France en 1971 était l’icône de son club, Velez Sarsfield. Convoité, entre autres, par l’Atletico Madrid, c’est pourtant au Stade qu’El Goleador atterrit grâce au sens de la négociation de Robert Marion. Reims n’allait jamais regretter la venue de cet immense buteur, capable de réaliser un sextuplé contre le PSG en août 1974 (victoire 6-1) et de cumuler 107 buts en 4 ans, en dépit d’une grave blessure à la jambe occasionnée par le Barcelonais Gallego lors d’un match amical à Paris en octobre 1974. Rusé comme un renard, ses réalisations du… poing sont restés en travers de la gorge de quelques défenseurs adverses. Son incroyable « come-back » dans la Cité des Sacres durant l’été 1984 fera long feu : si Delaune ne retrouva pas le buteur, il découvrit un entraîneur hors normes.
    Santiago SANTAMARIA (1974-1979, D1). Reims, en pleine « argentinisation » depuis l’arrivée de César Laraignée en 1972, continue d’exploiter ce filon doré en faisant venir Santiago Santamaria en fin d’été 1974. Son surnom, « El Cucurucho » (le pain de glace) annonce en fait qu’il demeurera tout aussi insaisissable pour ses partenaires que pour ses adversaires.
    … Et aussi : Gaidoz (1964-1967, D2, D1, 22 buts), Grochulski (1965-1966, D2, 17 buts), Kuzowski (1969-1971, D2, D1, 19 buts), Bernard Lech (1971-1975, D1, 24 buts), Galic (1970-1972, D1, 17 buts), Vergnes (1975-1976, D1, 11 buts), Costes (1977-1978, D1, 13 buts), Polaniok (1977-1980, D1, D2, 21 buts).


    Années quatre-vingt et quatre-vingt-dix : Des buteurs en échelon inférieur

    Jean-Pierre BERTOLINO (1978-1987, D1, D2, puis 1993-1995, DH, Nationale 3). Pas le plus rapide des ailiers droits, il compensait par sa puissance et son coup de rein. Son adresse face au but et sa facilité à prendre les espaces en firent un buteur redouté en D2. Pur Rémois, « Berto » revint en fin de carrière, en compagnie d’Abreu et des frères Giannetta (Tony et Rosario), donner un coup de main à son club, au plus bas en Division d’Honneur. Son dernier but, inscrit lors d’un match retour de barrage, fut insuffisant pour accrocher la montée en Nationale 2.
    François CALDERARO (1983-1990, D2). Autre Rémois pur jus, c’est finalement avec Metz puis le Paris SG qu’il vivra quelques beaux jours en D1. « Caldé » est un attaquant de surface. Il possède le flair du buteur. Carlos Bianchi, son entraîneur entre 1985 et 1988, n’est pas le dernier à lui enseigner les petits trucs qui font la différence.
    Ivo BASAY (1987-1990, D2). Basay, c’est l’eau et le feu. Capable de rendre fou ses adversaires par ses dribbles et sa technique sud-américaine, il peut aussi disjoncter sans prévenir. Devenu chouchou de Delaune qu’il enthousiasme par la fantaisie de sa palette technique, il ne connaîtra jamais la D1 alors que son talent le méritait. En contact avec le Marseille de Tapie en 1989, le petit Chilien (le second à porter les couleurs du Stade après Fernando Riera en… 1951) sera victime du « refus » d’un certain JPP.
    Joël GERMAIN (1996-1998, CFA2). Quand il s’engage en fin d’année 1996, Reims fait du surplace en Nationale 3 (qui devient CFA2) depuis deux longues années. Le retard accumulé depuis le début de saison 1996-1997 ne sera pas comblé mais Germain apporte ce qu’il manquait devant : un physique de déménageur et un jeu de tête dévastateur. Transfigurée, l’attaque stadiste inscrira 136 buts au cours de ses 43 participations en championnat (avec une seule défaite à la clé).
    … Et aussi : Tlemçani (1979-1982, D2, 30 buts), Charbonnier (1979-1984, 35 buts, D2), Kiefer (1982-1984, D2, 21 buts), François (1987-1991, D2, D3, puis 2000-2004, National, D2, 33 buts), Tholot (1990-1991, 14 buts), Varela-Martins (1996-1999, CFA2, 31 buts), Jacquesson (1999-2000, National, 18 buts).

     

    Années deux mille : Fauré, l’héritier…

    Cédric LIABEUF (2001-2003, National, D2, 20 buts). Petit ailier (gauche) de poche, Liabeuf est découvert à Romorantin où il forme un duo explosif avec Bertrand Tchami. Son adaptation à Reims est rapide et ses centres et ses services régalent vite ses partenaires. Le retour dans ce qui est désormais la Ligue 2 est au bout. Malheureusement, le club ne connaît pas la même réussite. Ce qui n’empêche pas Cédric de réaliser une saison pleine au plan personnel avec 12 buts.
    Amara DIANÉ (2003-2005, National, L2, 27 buts).
    Sébastien HEITZMANN (2001-2002, National, puis 2005-2006, L2, 18 buts).
    Cédric FAURÉ (2006-2009, L2, puis retour en 2010, National, L2).

    Et aussi : DOSSEVI (2003-2005, National, L2, 13 buts), FÉRET (2005-2008, 17 buts), KERMORGANT (2007-2009, 13 buts), TOUDIC (2010-2011, L2, 16 buts), GHILAS (2011-2012, L2).

     

     

    Gérard KANCEL (avec Hervé Musset)

  • PAS ENVI DE BLOGUER CE MATIN

     

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    Après plus d'un mois passé sans décrocher la moindre victoire, Reims a profité de son déplacement au Mans (1-0) ce lundi pour retrouver le chemin du succès. Les Champenois sont désormais dauphins de Bastia en Ligue 2. (Photo Presse-Sports)
    Après cinq matches sans succès (trois défaites et deux nuls), le Stade de Reims a enfin mis fin à la malédiction. Tombeur du Mans (1-0) à la MMArena, le candidat à la montée a en effet retrouvé le goût de la victoire après un mois de disette. Au cours d'une rencontre longtemps fermée et très pauvre en occasions, les protégés d'Hubert Fournier ont malgré tout assuré l'essentiel. Une réalisation signée Saadi (84e), d'un puissant coup de tête, a ainsi enfoncé des Sarthois toujours en position de premiers relégables.

    Entré en jeu quelques minutes auparavant, Pereira (19 ans), pour sa première avec le groupe professionnel, a quant à lui fêté dignement l'événement en délivrant la passe décisive. Grâce à cette quatrième victoire décrochée à l'extérieur cette saison, les Rouge et Blanc grimpent sur la deuxième marche du Championnat, et devancent ainsi Clermont d'une longueur. De bon augure à dix journées de la fin de saison.Source F.F

  • BASTIA-REIMS

    Ce soir , les Rémois plongeront dans la cuvette brûlante du stade Armand-Cesari de Bastia. Une enceinte chargée d'histoire et à la passion souvent débordante.

     

     

     

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    « Pour vous nous vaincrons » est affiché dans le tunnel d'entrée du stade Armand-Cesari.

    « Pour vous nous vaincrons

    C'EST l'histoire d'une passion qui, parfois, dépasse la raison. C'est l'histoire d'une fusion qui tourne à l'effusion. C'est l'histoire d'un peuple bleu qui porte son équipe à bout de bras jusqu'à la dernière goutte de sueur.
    Furiani, commune du département de la Haute-Corse. Un petit port tranquille d'à peine 40.000 âmes. Et un stade, Armand-Cesari, inauguré en 1932. Chaude cuvette, ambiance colorée, citadelle imprenable. C'est entre ces quatre tribunes (1) qu'est née la légende des « Lions de Furiani », auteurs de l'épopée européenne de 1978, qui vit les célèbres Djazic, Zimako, Felix, Rep, Lacuesta, Papi, Krimau… donner la fessée aux grands de Lisbonne, Newcastle et du Torino.
    On les appelait la bande à « Cahu », du nom de leur atypique coach, Pierre Cahuzac, meneur d'hommes aux méthodes particulières. Un jeu de sueur et de sang, collant aux aspirations d'un public chaud bouillant réclamant de leurs joueurs qu'ils se surpassent, qu'ils glorifient leurs couleurs.
    Près de 35 ans plus tard, le décor n'a pas changé, les exigences sont restées les mêmes. « Forza Bastia, Eviva Corsica » chantaient lundi à Monaco les 1.036 supporters corses qui avaient pris place dans les tribunes du stade Louis II de Monaco.

    Terre de sang


    La sixième année de Bastia en Ligue 2 sera forcément la dernière. Après onze saisons consécutives en Ligue 1 entre 1995 et 2004, le Sporting n'a plus de temps à perdre. Considérée comme étant la meilleure équipe du championnat, elle s'est installée pour la troisième fois dans le fauteuil de leader, à la veille de recevoir le Stade de Reims.
    « Tous à Furiani, le stade doit être plein, il faut une ambiance de L1, car nos gars sont prêts pour le combat et la victoire », peut-on lire dans le journal local. La tâche des Rémois ne s'annonce pas facile.
    Invaincu à domicile, le SCB envisage de transformer l'essai monégasque. La fierté corse n'est pas une utopie. Au pays de la Testa Mora, on se réfère en permanence à l'histoire. Ainsi, après la catastrophe de 1992 (2), Furiani restera à jamais une terre de sang.
    Même si un match se gagne d'abord sur le terrain, la pression populaire est capable de décupler les énergies. Au bout du tunnel menant au terrain, une plaque exige un devoir de mémoire : « Per voi vinceremu » (Pour vous, nous vaincrons).

    La pression d'entrée


    Notre confrère troyen, Anthony Lacaille, qui a assisté au naufrage corse de l'Estac (5-1) le 4 février dernier, confirme ce particularisme. « On sent un vrai engouement. Le public est présent et pressant. Le match se disputait l'après-midi, l'ambiance était différente. Chaude, mais calme ».
    On ne se déplace pas au stade Armand Cesari la fleur au fusil. On y vient d'abord pour résister. La répartition des buts marqués par le Sporting cette saison, met en évidence l'énergie déployée en début et en fin de match. Dès le coup d'envoi, il faut s'attendre à supporter un pressing étouffant, ce qui paralyse souvent l'adversaire. « Troyes a été mené 2-0 au bout de 14 minutes de jeu, sans avoir concédé d'occasions franches », rapporte notre confrère aubois.
    Un vrai test aux senteurs de Ligue 1 pour le Stade de Reims qui, depuis son retour en L2, s'est imposé deux fois en quatre productions sur cette pelouse mythique.

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    (1) A l'occasion du centenaire du club le 18 décembre 2005, les quatre tribunes ont été baptisées Claude Papi (Nord), Pierre Cahuzac (Ouest), Victor Lorenzi (Sud) et Jojo Petrignani (Est).
    (2) Avant le coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe de France, le 5 mai 1992, l'effondrement d'une tribune provisoire a coûté la vie à 18 spectateurs et fait plus de 2.500 blessés.

  • LE STADE PETILLE

     

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    Profitant de la défaite de Clermont à Châteauroux (2-1), Reims a pris la tête de la Ligue 2, samedi, grâce à son succès sur la pelouse de Guingamp (3-2). Bastia a écrasé Troyes (5-1), tandis que Lens et Amiens ont partagé les points (1-1). La Ligue 2 a changé de leader ce samedi, à l'occasion de la 22e journée. Logiquement battu à Châteauroux, Clermont, en tête depuis la 13e journée, a refilé ses habits de lumière à Reims, qui, à Guingamp (3-2), a renoué avec un succès à l'extérieur qui le fuyait depuis le 15 août à Monaco.

  • REIMS PETILLE

    Les joueurs rémois ont conforté leur place de leader de la L2 grâce à une victoire 2-1 sur Guingamp. Cédric Fauré est l'auteur d'un doublé à la 66e et à la 73e. Les Bretons ont réduit la marque à la 89e à la suite d'une faute du gardien Agassa.

    REIMS. - Stade de Reims bat En Avant Guingamp 2-1 (0-0). Temps nuageux mais doux. Pelouse inégale. Bon éclairage. Arbitre : M. Falcone. 11.839 spectateurs. Buts : pour Reims, Fauré (66e, 73e) ; pour Guingamp, Knockaert (89e). Avertissements : aux Guingampais Levêque (79e), Paisley
    (81e)
    REIMS : Agassa ; Mandi, Tacalfred (cap), Weber, Sekkat ; Deaux (Ghisolfi, 46e), Ca ; Fortes, Amalfitano (Fauré, 61e), Tainmont (Collet, 77e).
    GUINGAMP : Samassa ; Duplus, Bellugou, Paisley, Levêque ; Mathis (cap), Imbula ; Atik, Charrier (Knockaert, 73e), Giresse (Alioui, 73e) ; Douniama.

  • LE STADE DE REIMS RECU QUATRE SUR QUATRE

    stade de reims

    Quatre à la suite pour Reims
    Reims est la seule équipe de Ligue 2 à avoir réussi le carton plein à l’issue de ces quatre premières journées. Les Rémois se sont présentés face à Arles-Avignon avec le statut de l’équipe en forme de ce début de championnat. Et les hommes de Hubert Fournier, vainqueurs le lundi précédent à Monaco, ont confirmé que ces trois victoires en autant de matchs et cette désormais première place au classement étaient mérités en s’imposant 3-2 sur leur pelouse face à l’ancien pensionnaire de L1. Baldé avait ouvert le score d’entrée pour Arles, mais Reims a continué à aller de l’avant pour même mener un moment 3-1 grâce à des buts de Ghilas, Deaux et Romain Amalfitano, déjà passeur sur le premier but. La réalisation sur penalty de N’Diaye en fin de match, anecdotique, ne change rien à l’affaire pour des Rémois qui s’installent aux commandes du classement avant leur déplacement de la semaine prochaine à Angers.

  • STADE DE REIMS :COMME UN OURAGAN

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    Hier soir je suis allé voir nos rémois remporter leur troisième victoire en autant de matchs du championnat de France de deuxième division .

    Invité par des monégasques j'ai assisté à la rencontre dans une loge près  de la tribune princière où son Excellence le Prince Albert était présente avec à ses cotés le président du Stade de Reims . M'en déplaise au pisse-vinaigre qui ne voit  le foot qu'en tribune avec saucisson et Kronembourg , être reçu dans un salon avec petits fours et Champagne avant le match et à la mi-temps ce n'est pas désagréable . 

    Mon saut de joie quand Reims a marqué le premier but a fait certainement désordre parmi les autres spectateurs .

    Mais quelle frustration de voir les rémois jouer en maillot bleu .

     Le Stade a montré sa supériorité face à l'ASM  et cette victoire est  méritée , l'équipe entière est à féliciter dans son ensemble et si  il faut bien citer quelques noms : Fortes pour ses dribbles et son retour sur Giuly en défense,  malgré une technique à améliorer Deaux  joue avec trois poumons et à coté de Ca au milieu , Monaco n'a trouvé aucun espace pour développer son jeu . 

    Toujours aussi appliqués dans leurs travaux d'approche du but adverse, les Stadistes affichaient aussi de la rigueur dans le travail défensif que les attaques monégasques ne prenaient pas de vitesse.


    Le Stade avait promis de ne pas se laisser impressionner par le contexte. Pas même par la première de Giuly. Il a tenu parole. D'ailleurs, plutôt que de galvaniser ses partenaires, la titularisation de l'ancien international (17 capes) a plutôt semblé les inhiber pour un ensemble asémiste inoffensif.
    Certainement aussi parce que ce Stade-là a du caractère à revendre… L'ouverture du score d'Amalfitano parut donc logique. Avec à l'origine un dézonage malin de Ghilas et une percussion solide de Tainmont (36e).

     Pour ceux qui n'avaient pas bien vu, le Stade refit la même à la 47e avec Amalfitano sur la ligne de touche pour servir Tainmont lancé. Le centre du gaucher, effleuré par Adriano, finissait sa course au fond des filets, poussé par Ghilas et Koné (47e). Voilà comment on tue les envies de révolte.
    Car l'ASM bougeait encore mais on sentait que c'était avec l'énergie du désespoir. « On veut une équipe », scandait d'ailleurs son public qui n'avait pourtant eu d'yeux que pour un homme, Giuly. Malgré le rush final, la production des hommes du Rocher a tranché avec celle du Stade, pleine de solidarité et d'abnégation.

    Mais que fut longue la période de 10 minutes de temps supplémentaires .

    Des soucis à venir pour Monaco avec ou sans Vahihura

    Prochain match de Reims dans la région en Arles et à Bastia en janvier et février en plein hiver , pourquoi pas .

     

     

     

     

     

     

  • STADE DE REIMS : 2 ème

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    IL a fallu un coup de boule du grand Weber sur un centre de Collet, pour concrétiser la large domination stadiste.
    Deux matches, deux victoires : la saison rémoise ne pouvait mieux commencer.
    Vendredi soir deuxième match pour le stade et deuxième victoire contre Amiens  à Delaune, en Ligue 2, on ne retiendra que les trois points acquis. « On savait que ça allait être pénible, a reconnu Mickaël Tacalfred, face à un adversaire regroupé dans son camp. On a pris notre temps ».
    D'ailleurs, dans le camp champenois, un mot revenait en boucle : patience. « Nous étions prévenus. Ça n'allait pas être une partie de plaisir et ça s'est vérifié. On avait le ballon, mais on ne l'a pas toujours bien exploité », concédait Anthony Weber.
    Le Stade de Reims n'a pas pesé suffisamment en attaque pour se faire craindre d'un visiteur venu pour subir. Isolé entre les deux lignes de quatre formant le bloc bas érigé par Amiens, Romain Almafitano ne trouva pas les intervalles nécessaires à l'efficacité de son jeu de passes, et c'est toute la construction stadiste qui s'en trouva handicapée. « On aurait pu continuer encore longtemps à tourner autour de cette défense ».
    Moins fluide que six jours plus tôt à Lens, malgré les efforts du duo Bocundji Ca - Lucas Deaux dans la remontée du ballon, le jeu rémois souffrit surtout du manque d'efficacité de ses « extérieurs », Glombard et Tainmont, dans le jeu placé.
    Car dès la 14e minute, après une échauffourée dans la surface, Amiens s'était retrouvé en infériorité numérique. « Il a fallu rebâtir notre défense », rappela Ludovic Batelli.
    « Finalement, cette expulsion nous a autant handicapés que nos adversaires », répliqua Hubert Fournier.
    Il reste que ce genre de match « nous l'aurions perdu en début de saison dernière », confiait Anthony Weber.
    Le bon état d'esprit affiché depuis plusieurs mois, offre aux Stadistes des raisons de croire en un été ensoleillé. Il faut en effet remonter à la saison 2004-2005, sous l'ère de Ladislas Lozano, pour retrouver un départ aussi réussi .
    « On ne va pas s'enflammer, lâche Fournier. Attendons dix matches pour dresser un premier bilan ». Prudence est mère de sûreté .

    Prochain match des Rouges et Blanc à Monaco le 15 aout : J'y serai

    Largement inspiré de l'article de L'Union

  • STADE DE REIMS 1ère

    stade de reims

    Samedi aprés-midi j'ai regardé assis sur mon canapé devant mon téléviseur un Stade de Reims rigoureux et serein, qui a créé la première surprise de la saison en faisant chuter logiquement un des favoris à la montée en league 1 le R.C Lens sur leur pelouse nordique .

     Plus mobiles, plus entreprenants, plus collectifs, les Stadistes ont largement dominé la première période , malgré une erreur d'arbitrage leur faveur , les visiteurs ont fait preuve d'une plus grande maîtrise tactique. Même si, en fin de partie, ils n'ont pu garder le ballon comme ils l'espéraient, les Rémois n'ont jamais été vraiment en danger, tant la maladresse nordiste fut affligeante.
    Enfin, le Stade a tout de même inscrit deux buts sur le terrain d'un prétendant déclaré , et c'est déjà un exploit en soi pour une équipe qui n'avait marqué que trois fois lors de ses quatre matches de préparation .

     Lens est tombé dans son propre piège. A trop vouloir acculer d'entrée sa proie rémoise comme il le fit une semaine plus tôt en Coupe de la Ligue face à Clermont (3-0), il se désorganisa progressivement. Plus calmes, voire plus matures dans le jeu, les Rémois trouvaient facilement la parade aux attaques précipitées et stéréotypées des Lensois.


    « On ne va pas s'enflammer »

     Le remuant Tainmont, sans doute revigoré par l'air du Pas-de-Calais, a fait terriblement souffrir son vis-à-vis, incitant Garcia à modifier un dispositif défensif en souffrance.

    Avec deux buts de retard à la pause et en dépit d'un sursaut d'orgueil, Lens montra vite son impuissance à renverser le cours d'un match qu'il n'avait, en fait, jamais contrôlé.

     Surtaout ne va pas s'enflammer, face à Amiens,vendredi prochain à Reims ce sera un autre environnement, un autre défi, un autre match . Gros problème il n'y a pas de banc les jeunes remplaçants sont encore faibles

    Mais il est des victoires qui valent beaucoup plus que trois points.

    azurcom,

     

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