SAINT PIERRE, SAINT PAUL
A la Saint-Pierre, coq chantant, est présage de mauvais temps.
S'il pleut à la veille Saint-Pierre, la vigne est réduite au tiers
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A la Saint-Pierre, coq chantant, est présage de mauvais temps.
S'il pleut à la veille Saint-Pierre, la vigne est réduite au tiers
C’est dingue : on ne peut même plus virer tranquillement, ces temps-ci ! Pour avoir décidé de mettre fin à la Bande à Bonnaud, l’émission culturelle quotidienne présentée par Frédéric Bonnaud à 16 h 30, le patron de France Inter, Frédéric Schlesinger, est sous le coup d’un préavis de grève pour jeudi, à l’appel de la CGT et de SUD de Radio France.
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A quand Mermet.....?
Après 10 ans d’exercice du pouvoir en Grande-Bretagne, Tony Blair tire sa révérence et laisse contraint et forcé le pouvoir à son acolyte Gordon Brown. Il est donc légitime de dresser un premier bilan de celui qui, au nom des socialistes anglais, prétendit incarner une relève à Thatcher. Je dis bien une relève et non une alternative car jamais Tony Blair n’a essayé d’incarner une politique substantiellement différente à celle de la droite conservatrice anglaise. Sur toutes les questions majeures il a poursuivi ce qu’avait fait Thatcher se contentant seulement parfois de quelques corrections marginales dans quelques secteurs précis. En matière économique, il a poursuivi la politique d’intégration de la Grande-Bretagne dans la globalisation financière en confortant la place de la City comme la première place boursière européenne, en permettant la progression du capital financier et plus particulièrement le développement d’un phénoménal secteur de l’assurance. Il s’est opposé à toute avancée concrète en matière de coordination des politiques économiques européennes refusant de faire entrer son pays dans la zone euro, s’opposant à toute harmonisation fiscale en Europe. Sur le front intérieur il s’est avéré incapable de redresser des services publics mis à mal par la politique thatchérienne et la seule nouveauté de sa politique aura consisté dans le développement des Partenariats Publics Privés qui accroissent encore plus la pression marchande sur ce secteur. Sur le plan social, mis à part l’instauration d’un salaire minimum jusque là inexistant, il aura poursuivi la politique de flexibilisation du marché du travail et repris à son compte les politiques de coupes sombres dans les allocations sociales au nom d’une prétendue lutte contre l’assistance qui sous le vocable anglais l’amènera à substituer une prétendu doctrine du workfare en lieu et place du welfare. Il s’opposera bec et ongles à toute avancée sociale dans l’Union Européenne allant même jusqu’à faire jouer son droit d’opt out pour ne pas voir appliquer à son pays la pourtant peu contraignante charte des droits fondamentaux. Le bilan social du blairisme n’est pas fameux. Si nominalement le taux de chômage a baissé cela ne fût qu’au prix d’une remontée spectaculaire des emplois précaires et mal payés contraignant de nombreux salariés à en occuper deux, d’une hausse inquiétante de l’emploi des vieux conduits par nécessité à poursuivre une activité salariée et souvent très mal rémunérée. Enfin sur le front international il aura été l’allié indéfectible et zélé de l’administration américaine allant même jusqu’à assumer tous les mensonges de l’administration Bush pour engager son pays dans l’aventure sanglante irakienne. Tony Blair a voulu convertir les socialistes anglais au libéralisme et il a pour cela développé une théorie politique adaptée à cet objectif qui prit le nom de Troisième voie. Certains diront qu’au final les anglais vivent un peu moins mal que sous Thatcher. C’est peut-être vrai mais cela représente un bien maigre bilan pour quelqu’un qui a exercé le pouvoir pendant dix années bénéficiant de confortables majorités parlementaires pour le soutenir. Restera comme seul acquis de son bilan son implication décisive dans le processus de paix en Irlande du Nord et une exercice du pouvoir moins formel en apparence. Maigre bilan, très maigre bilan ! Son successeur s’annonce comme le continuateur de sa politique. Rien que de très normal pour celui qui fût son complice dans la prise du pouvoir dans le Labour et dans le pays. Il fût aussi son fidèle ministre des finances, bras armé de sa politique. Il cherchera peut-être à s’en démarquer sur quelques aspects de forme. Sur le fond, rien n’évoluera en Grande-Bretagne sans pression politique majeur de la part des adhérents du Labour lui-même.
Quand Ségolène Royal a signifié à François Hollande qu'il devait « quitter le domicile », duquel s'agissait-il ? Le privé ou le professionnel ? Seulement l'appartement du couple à Boulogne-Billancourt ou - aussi - le siège du PS rue de Solférino ? La valise à la main, le compagnon considéra peut-être que seul le sentiment était en jeu. Mais, au fond, que voulait-elle vraiment ? Son départ ou son job ? « Mais... les deux, chéri. Les deux. » (*)
(*) Réplique librement interprétée,par l'auteur.
Le rattachement du Ministère des sports au Ministère de la Santé n’a ému personne, aucun organe de presse ne cherchant visiblement à comprendre le sens profond de cette mesure qui n’est ni neutre ni anodine.
La nomination de Bernard Laporte avec quatre mois d’absence autorisée ne semble pas émouvoir davantage. Voici une nomination d’un type nouveau qui en dit long sur l’importance accordée au poste (inversement proportionnelle à l’importance du phénomène social de notre temps). Cette nomination par anticipation est sans doute une première qui ne plait pas à François Fillon mais elle semble plaire au monde du rugby en particulier et du sport en général. Le parcours d’un rugbyman amateur qui possède de grosses affaires et des investissements dans les casinos qui ont attiré l’attention des services généraux ne fait s’interroger personne sur le mythe de l’amateurisme et des “valeurs rugbystiques”. Mais plus encore cette nomination est bien dans l’ère du temps. On ne cesse de nous le répéter : la compétence du savoir-faire est bien supérieure à celle du savoir. La culture ennuie, la réflexion fatigue. Mieux vaut la pratique sans la théorie, bref, mieux vaut ne pas trop chercher à comprendre. A quand un colonel à la Défense, un policier à l’intérieur,un épicier à l’économie, un paysan à l’agriculture, un prisonnier à la justice ?…

Un ancien demi de mélée intronisé demi-ministre de l’ouverture,ça peut faire rire mais ses collègues du gouvernement auront intérêt à ne pas trop le chatouiller au moment des arbitrages budgétaires sous peine de se faire traiter de « bourgeois de merde »comme les spectateurs du Stade de France pas assez supporters après le match France-Irlande du Tournoi 2006 Un qui rit beaucoup moins c’est Henri Sérandour qui constate que le débat sur le budget des sports va bientôt etre d’actualité et que le secrétaire d’Etat aux sports ni participera pas et quand il pendra ses fonctions nous serons à 9 mois des jeux de Pékin. Autre question cruciale Laporte va-t-il continuer à vanter les mérites du jambon Madrange et les croquettes pour chiens Canicaf ?
Il en est un qui y aissera une empreinte forte :le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Razzye Hammadi ! Ce gars là possède déjà une stature prometteuse. Né le 22 février 1979 à Toulon, il est le fils d'une mère tunisienne qui travailla d'abord aux abattoirs de La Ciotat puis chez un opticien et d'un père algérien grossiste en fruits et légumes, qui est décédé quand il avait 16 ans, il a des allures jaurésienne de tribun utilisant d’ailleurs un peu trop les effets oratoires classiques.
Elle sait en effet que dans les sections, elle ne retrouvera pas en 2008 les fans enthousiastes qui avaient fait le match avant le match. Ceux qui avaient cru, pour la majorité d’entre eux, qu’en la désignant le octobre dernier ils avaient déjà gagné l’élection présidentielle ont perdu beaucoup de leurs illusions. On ne les a pas vus durant la période des législatives ou très peu sur le terrain prétextant que le militatisme ne se mesurait pas aux kilomètres parcourus pour distribuer. Et dans les secteurs géographiques où ils détenaient une part des responsabilités les résultats n’ont pas été enthousiasmants. Les réunions des sections ont été rares depuis les présidentielles et actuellement tout est fait pour masquer la débandade puisque le moment de payer plein pot une adhésion pour 2007 approche. En fossilisant le plus rapidement ses forces dans une structure " associative " parallèle elle " met au congélateur " le processus qui lui a permis d’emporter le combat interne. Il sera toujours temps de le ressortir le moment venu.
Marion Jones est bien loin des pistes et des sélections américaines qui se déroulent en ce moment à Indianapolis. La sprinteuse, impliquée dans de nombreuses affaires de dopage, se retrouve désormais dans les chroniques judiciaires des journaux, et plus dans le cahier sport. Elle aurait aussi de gros problèmes d'argent, d'après le Los Angeles Times.
Selon le journal californien, Jones a déclaré aux autorités judiciaires qu'il ne lui restait plus que «2000 dollars dans ses comptes en banque». L'an passé, une banque aurait saisi l'une de ses propriétés d'une valeur de 2,5 millions de dollars et cette année, elle aurait été contrainte «pour payer les dettes» de vendre deux autres maisons, dont l'une dans laquelle vivait sa mère. «Je prie Dieu pour qu'il me bénisse et qu'il subvienne à mes besoins» a déclaré la sprinteuse, qui n'a pas encore couru cette année et qui se plaint de ne pas avoir été payée par certains organisateurs de réunions.
Au début des années 2000, Jones était la grande star de l'athlétisme mondial, et en était aussi l'unes des mieux payées, avec entre 70 et 80.000 dollars par course. Mais la descente aux enfers de Jones l'a mise au banc du monde du sport, et les dettes ont alors commencé à s'accumuler. Par exemple, l'Américaine et son compagnon d'alors Tim Montgomery ont été condamnés en 2006 à payer 1,3 million de dollars aux propriétaires d'une maison qu'ils louaient. Elle est aussi dans l'attente d'un jugement définitif après avoir été condamnée à une amende 240.000 de dollars pour ne pas avoir payé l'un de ses entraîneurs, et se retrouve mêlée dans une sombre affaire de chèques volés.
L'éventuelle banqueroute de la triple championne olympique de Sydney n'est toutefois pas avérée, mais cela rend un peu plus utopique un retour de Jones sur les pistes.
Avec AFP