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AZURCOM - Page 26

  • L'EUROPE L'EUROPE L'EUROPE

    Drapeau européen
    La ligne d'arrivée de la course à l'Europe se rapproche à grande vitesse malgré  l'avalanche de candidats et avec tout ce que l'on peut entendre pour l'Europe, pourquoi et surtout pour qui se déplacer ? Trois grandes visions de l'Europe s'opposent dans cette campagne.
     
    La 1ère est une vision mortelle de l'Union Européenne. Pour eux, l'Europe ne serait qu'un continent et où la France aurait des pays voisins. . Pour les défenseurs de cette vision nationaliste, il est impossible et inenvisageable de vivre, travailler, légiférer avec ces étrangers.  Leur vision est tellement archaïque qu'elle est révolue depuis la fin du XIXème siècle. Le plus inquiétant est que cette vision serait en phase de remporter la majorité des suffrages exprimés. Heureusement que cette majorité exprimée est encore loin d'être la majorité des Français.
     
    La seconde vision est une vision purement intéressée de l'Union Européenne. Pour eux l'Europe est synonyme de bénéfices, de parts de marché. La droite européenne veut une Europe libre et progressive. Le problème est qu'ils ne veulent la liberté que pour les patrons d'entreprises. Ce n'est pas un projet européen qu'ils défendent mais une vision conservatrice de l'Europe.  Peu importe les droits fondamentaux, les programmes d'échanges étudiant ou la lutte contre les discriminations, tout ceci n'est que de l'argent dépensé sans impact immédiat sur leur PIB, c'est donc de l'argent de perdu.
     
    Enfin la troisième est dernière vision de l'Union Européenne, une vision économique, humaniste, progressiste et pacifiste. Les Socialistes européens veulent faire avancer l'Europe pour que toute personne y vivant ait les mêmes droits, les mêmes avantages et les mêmes devoirs que leurs voisins.
    Tout européen qui travaille a le droit à un salaire minimum décent, non pas un salaire minimum identique à tous les pays européens mais un salaire adapté au niveau de vie de son pays, soit 60% du salaire médian du pays. La garantie d'un salaire minimum partout en Europe serait un progrès humain pour tous les travailleurs mais aussi un progrès économique pour toutes les entreprises. Finie la concurrence déloyale où certaines entreprises auraient le droit d'embaucher des salariés à 3€ de l'heure alors que 100 km plus loin l'entreprise concurrente aurait à payer 9,30€ de l'heure ses salariés pour le même boulot.
    Toute européenne doit avoir le même droit de disposer de son corps. Il est anormal que l'Irlande et Malte interdisent toujours l'avortement, tout comme il est anormal que l'Espagne puisse revenir sur sa législation sur l'IVG sans être inquiétée par l'Union Européenne. D'une manière générale, l'Union Européenne doit avoir un réel pouvoir contraignant et pénalisant contre les pays qui ne traiteraient pas correctement tous leurs résidents, quelle que soit leur citoyenneté, leur genre ou leur sexualité.
    Cette vision, portée par le Parti Socialiste en France et par l'ensemble des partis composant le Parti Socialiste Européen (PSE), est une vision économique, humaine et solidaire. C'est la vision européenne du XXIème siècle.
     
    Trois visions de l'Europe radicalement différentes, de nombreux partis souvent politiquement non identifiés, parfois nationalistes, rarement unis autour d'une vision commune et globale de l'Europe, cela fait de nombreuses raisons pour trouver son compte dans l'offre proposée dans cette élection. Le 25 mai, pour que notre Europe ne soit plus celle des 10 dernières années, pour qu'elle ne soit plus l'Europe unie des conservateurs, pour qu'elle ne soit plus celle rêvée par Barroso et Juncker, une seule solution, le  Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche de Pervenche Berès, de Guillaume Balas, de Sylvie Guillaume,de Vincent Peillon , d'Edouard Martin, de Catherine Trautmann, d'Isabelle Thomas, d'Emmanuel Maurel, de Gilles Pargneaux, de Virginie Rozière, de Jean-Paul Denanot, de Philippe Le Constant, de Marie-Claude Tjibaou et de Martin Schulz.

  • COPE DEMISSION

     
    Jean-François Copé est un homme qui a suffisamment exigé la démission d’autres , dans sa carrière que le temps est venu d' éxiger la démission de M. Copé..Oui, là, maintenant qu' il est englué dans une affaire financière  louche concernant ses copains de l’UMP, le parti politique qu’il préside et qui est en passe lui aussi de prendre une gifle aux prochaines élections européennes .
     
      A chaque élection, Jean-François Copé appelle ses électeurs à donner un carton rouge au gouvernement. En décembre 2012, après quelques victoires en législatives partielles, l'UMP publie sur son site que cette victoire est "presque un carton rouge envoyé à Paris et au couple exécutif Hollande-Ayrault". Entre les deux-tours des municipales, Jean-François voit la victoire de l'UMP se concrétiser, du coup il annonce aux militants que "la mobilisation doit s'amplifier et passer du carton jaune adressé au premier tour au carton rouge à l'occasion du second tour". Du coup, pour les élections européennes, Copé remet sa casquette d'entraineur sportif et propose dès le mois d'avril pour les européennes : "Après le carton jaune des élections municipales, il faut donc lui adresser un carton rouge lors des élections européennes du 25 mai prochain en votant pour les candidats de l'UMP". Il récidive en meeting ce lundi à Marseille en demandant aux Français d'infliger "un deuxième carton rouge" à François Hollande, après celui des municipales, en votant "utile" à l'occasion des élections européennes.
     
    Comme Jean-François Copé est un adepte du carton rouge, je vais aussi lui en donner des cartons.
     
    Un carton rouge pour sa gestion de l'UMP. Libération annonce que l'UMP aurait dépensé plus de 20 millions d'euros pour organiser des conférences, dont certaines très probablement fantômes. L'état subventionnant largement (et logiquement) l'UMP sur l'argent public, Jean-François Copé devrait être exclu du jeu pour mauvaise gérance d'argent public.
     
    Quand par la suite, on apprend que le patron de Bygmalion, l'entreprise spécialisée dans les conférences fictives, subventionne le candidat FN à Villeneuve-Sur-Lot (la ville de Cahuzac mais c'est un hasard), j'ai bien envie de donner un carton jaune à Jean-François Copé, suspect de financement indirect d'opposants frontistes.
     
    Carton rouge également pour la préparation de ces élections européennes.  Jamais l'UMP n'a proposé quoique ce soit dans cette campagne, sauf en évoquant la sortie provisoire de la France de l'Accord Schengen. Et encore, quand ils évoquent ce sujet, une partie de l'UMP évoque la possibilité de voter pour un autre parti que le leur !
     
     
    Jean-François Copé mérite autant de cartons rouge qu'il souhaite en donner à François Hollande. Il est donc de bonne guerre que des militants de gauche demandent que Jean-François Copé applique à lui-même les mêmes sanctions qu'il demande aux autres, la démission. Il est un peu plus inquiétant que des députés de son propre parti lui adressent un carton rouge, lui demandant ainsi sa démission.
     
    Copé, démission, Copé, démission, Copé, démission !
     
     
     
     

  • CA MARCHE POUR KERVIEL

    Le trader Jérôme Kerviel au palais de justice de Paris en 2012.

    Le trader Jérôme Kerviel au palais de justice de Paris en 2012. | AFP/BERTRAND GUAY

     

    L'affaire Kerviel émeut le grand public pour tout vous dire, jusque là, Jérôme Kerviel n'était pas ma tasse de thé. Et je ne m'étais pas trés intéressé à son affaire , et encore moins à sa marché rédemptrice depuis Rome.

    Aujourd'hui il semble que pour la justice de notre pays, il y a urgence à vouloir embastiller ce garçon tant il , évidemment  représente un danger pour nos compatriotes , l'idée qu'il puisse se faire cueillir par la  police doit évidemment  le stresser.

    Revenons-en à l'affaire . Kerviel a commis  un très gros délit même s'il a escroqué des escrocs volé des voleurs  du moins, très probablement. Il n’a pas respecté les consignes qu’on lui avait données et aurait engagé une somme de 50 milliards, largement supérieure à ce qu’il est autorisé à faire, ce qui a fait perdre 5 milliards à la banque.D’ailleurs la justice l’a condamné. Certain à gauche, aime bien la justice sauf quand elle donne raison aux gros contre les petits et on  fonce à la rescousse de Kerviel tellement il est évident que les banques sont les méchantes !. 


    Il suffit d’écouter Jean-Luc Mélenchon, qui prend la défense de ce pauvre petit gars victime de La Société Générale.

    Nous réclamons que toute la lumière soit faite : Kerviel est innocent», a affirmé Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. » « Selon M. Mélenchon, le fait que la Cour de cassation ait annulé la condamnation de M. Kerviel à verser des dommages et intérêts est «la preuve que les accusations de la Société Générale contre Jérôme Kerviel ne tenaient pas». «La Société générale doit cesser de se défausser sur son ancien trader et assumer enfin sa responsabilité dans les pertes liées aux subprimes», a-t-il estimé. »


    Jean-Luc Mélenchon se trompe : Jérôme Kerviel n’est pas innocent. Il a été condamné depuis quand M. Mélenchon est-il juriste ? La Société Générale a assumé sa responsabilité : elle a perdu 5 milliards certes, même si il n’y a pas péril en la demeure  Société Générale !. La Cour de cassation a annulé la condamnation à verser des dommages et intérêts parce que ce pauvre garçon n’aurait jamais pu payer. Sa vie aurait été un enfer. Chaque  centime qu’il aurait gagné jusqu’à sa mort aurait été saisi par la justice ou presque. Il n’empêche que la Cour de cassation n’a pas annulé les autres peines, dont la prison.

     Ses propos, tout comme ceux de Monsieur Boquet, sont du pur populisme. La justice a tranché. La justice est rendu au nom du Peuple de France et un élu par le Peuple de France  devrait mettre la justice avant tout.

    Le syndicat CGT de la Société générale est moins tendre avec l'ancien trader, estimant que « l'Eglise et la "gauche" se sont fait piéger » par ce tardif repentir d'un homme coupable devant la loi.

    Le plus drôle est que comme Kerviel n’a finalement été condamné à rembourser les cinq milliards, il pourra vendre son livre et il sera le seul à gagner de l’argent avec cette affaire.

     

     

     

     

  • LA VIE EST BELLE

    Pour des raisons professionnelles, un emploi du temps chargé je n'ai pas eu le temps d' écrire sur mon blog .

     Résumé de l'actualité jeudi , tout le monde gueulait parce que la gauche avait augmenté les impôts. Vendredi  tout le monde gueule parce que Valls a annoncé une diminution.


    La vie continue . Bon week-end
  • IL FAUT RAMENER SA FRAISE

     

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    Non seulement les fraises importées d’Espagne n’ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais…

    D’ici à la mi-juin, la France aura importé d’Espagne plus de 90 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler fraise ces gros trucs rouges, encore verts autour de la queue parce que cueillis avant d’être murs, et ressemblant à des tomates ; avec d’ailleurs à peu près le goût des tomates.

     

    Si le seul reproche envers ces « fruits » était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d’avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre 2 et 3 euros/kilo dans les marchés et les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 kilomètres en camion.A dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 10 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d’échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l’Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux, migrateurs et nicheurs d’Europe.

    Cette « agriculture » couvre près de 6 000 hectares dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % seulement de ces cultures sont autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont enfournés en plein été dans des frigos qui simulent l’hiver pour avancer leur production. A l’automne, la terre sableuse est nettoyée, stérilisée, la microfaune détruite, avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone signée en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque est aussi un poison…

    Qui s’en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d’œuvre marocaine ou roumaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, se réchauffant le soir en brûlant les résidus des serres en plastique qui recouvrent les fraisiers au cœur de l’hiver. Un écolo de la région raconte l’explosion des maladies pulmonaires et de affections de la peau. Les plants poussent sur un autre plastique noir et reçoivent une irrigation goutte à goutte qui transporte les engrais, des pesticides et des fongicides. Pour le lecteur dont l’appétit ne serait pas encore coupé, continuons.

    Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié a été installés de façon illégale et dont 80 % tirent plus d’eau qu’ils ne sont autorisés à le faire : en moyenne 4500 m3 par hectare. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d’Andalousie, entraîne l’exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu’une trentaine d’individus dans la région. Leur seule nourriture, les lapins, sont en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastiques, le noir et le blanc, sont soit emportés par le vent, soit enfouies n’importe où, soit brûlées sur place. Et les ouvriers agricoles sont priés soit de retourner chez eux, soit de s’exiler ailleurs en Espagne. Pour se faire soigner à leurs frais après avoir respiré les produits nocifs.

    La production et l’exportation de la fraise espagnole -l’essentiel étant vendu avant la fin de l’hiver et en avril- représente ce qu’il y a de moins durable comme agriculture et bouleverse ce qui reste dans le public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc où les industriels espagnols de la « fraise » commencent à s’installer. Avant de venir de Chine d’où sont déjà importés des pommes encore plus traités que les pommes françaises.

    Dommage que les consommateurs se laissent prendre, comme ils se laissent prendre aux asperges « primeur » en provenance de la même région et bénéficiant des mêmes soins chimiques. Au lieu d’attendre quelques semaines que les producteurs de proximité offrent les mêmes produits sur des marchés de proximité.

     

  • A NE PLUS RIEN Y COMPRENDRE

     

    Un petit parti bourgeois sans ambitions." Lutte Ouvrière se paye le Parti de Gauche dans son bimestriel Lutte de Classe, publié le 8 mai 2014 sur le site de la formation politique.

    En six pages, la revue trotskyste égratigne en long et en large le parti cofondé par Jean-Luc Mélenchon, raillant sa volonté d'incarner "l'opposition de gauche." Pour les auteurs du texte, le parti serait plutôt à rapprocher du... PS:

    Les chats ne font pas des chiens, et le PG est bien un petit parti bourgeois qui, à coups d’alliances et de coalitions avec d’autres courants bourgeois, cherche à se frayer une voie vers le pouvoir gouvernemental. Un parti de même nature sociale que le PS, mais qui compte sur le discrédit accéléré du PS, ainsi que sur son positionnement qu’il veut plus à gauche, pour y parvenir à son tour.

    Mais c'est surtout la campagne du parti de Gauche pour les élections européennes qui cristallise les critiques de Lutte Ouvrière. Le parti qui a fait de la lutte contre l'austérité en Europe une de ses priorités se voit accuser d'entretenir une rhétorique anti-allemande:

    En adoptant un ton nettement anti-allemand, le PG a choisi d’entonner les trompettes nationalistes parce qu’il pense que c’est électoralement porteur. Il se met de fait sur le même terrain que le FN (...) En faisant cela, ces politiciens, qui se disent de gauche, cautionnent auprès des travailleurs et des militants ouvriers et syndicalistes, des idées nauséabondes qui portent la division et les orientent vers des impasses.

    Et de poursuivre:

    Le PG a donc choisi de développer sa propre argumentation xénophobe et nationaliste.

    En tant que leader du parti, Jean-Luc Mélenchon n'est évidemment pas épargné:

    Au sein du PS, il fut surtout un soutien des autres : après Mitterrand, ce furent Dray, Emmanuelli, et finalement Fabius. La place qu’il occupait dans le parti était en fait marginale et ne devait pas le satisfaire.
  • ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE

     

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    La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas.Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En n'écoutant pas le clairon qui sonne Mais les braves gens n'aiment pas que  L'on suive une autre route qu'eux… chantait Brassens . 

    Aujourd'hui , il n'est pas question de présence ou pas à une cérémonie mais de chanter ou pas  La Marseillaise en public .

    Les médias nationaux et même internationaux viennent de relever une faute grave pouvant conduire à la démission du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ! Elle a été d’ailleurs immédiatement réclamée par le… Front national. Le scandale enfle : Christiane Taubira n’aurait pas mêlé sa voix au chant de la Marseillaise lors de la cérémonie marquant l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage.

    «Non, elle n’est pas digne de représenter notre Nation et sa Constitution», clame le patriote Geoffroy Boulard, premier adjoint UMP au maire du XVIIe arrondissement de Paris, sur son blog, demandant également la «démission de Mme Taubira». Aussitôt on lâche les tweets qui font monter la pression. «Dérapage de Taubira, refusant de la chanter : Valls doit annoncer son limogeage», et «Il en va de l’honneur de la France et de son peuple», a simplement dénoncé la Présidente du F N dans un autre communiqué, estimant que «la France vaut mieux que Taubira». C’est parti avec le relais des chaînes de radio et des chaînes de télé perroquets qui auront vite ressassé les positions du FN confortées par celles que ne manqueront pas d’amplifier des UMP en mal de notoriété avant les Européennes.

    D’un événement de valeur planétaire -la fin de l’esclavage- autour d’une vraie mesure pour l’égalité, la fraternité et la liberté de l’Homme au sens le plus grand du terme, dénigré par des élus du FN et passé sous silence par des élus UMP peu pressés de s’y associer, on fait une polémique.

    Par contre on oublie très vite que si Christiane Taubira a été muette, d’autres on a beaucoup parlé avant et après cette commémoration. A Villers Cotteret le maire FN de la ville de résidence des Dumas Père et fils avait par exemple annoncé avec conviction qu’il ne l’organiserait pas, voulant rompre avec une « auto-culpabilisation permanente ». L’an dernier, Marine Le Pen jugeait elle, sans soulever de tempête, déjà que la France n’était « pas la seule nation à avoir commis ces erreurs-là » et estimait qu’on ne parlait « pas beaucoup de l’esclavage arabo-musulman ».

    Quelle valeur donnent-ils ces gens-là et leurs acolytes à la Marseillaise chant d’émancipation et de révolution ? Probablement la même que Thierry Mariani, député UMP chanteur émérite de la Marseillaise sur les estrades lui a pu sans trop de problème déclarer : »L’enlèvement par la secte Boko Haram rappelle que l’Afrique n’a pas attendu l’Occident pour pratiquer l’esclavage.» Ce tweet était conclu par le mot-clé « déculpabilisation ». C’est un vrai humaniste patriote lui car il connaît les couplets de l’hymne national comme député représentant des Français accueillis comme travailleurs ou résidents dans les pays d’Asie, d’Océanie et d’Europe de l’Est ! Les « enfants de la Patrie » il les connaît bien mieux que Christiane Taubira et lui il peut les chanter ! Et en plus cette femme a le tort de répondre franchement, librement et crânement !

    En fait cette polémique est absolument l’illustration du dégoût que les gens sincères peuvent avoir vis à vis de la manière dont on rend compte de la vie politique. Jamais d’analyse de fond ! Jamais de travail d’explication réelle ! Jamais de recul ! Tout est fait pour creuser un fossé, un précipice entre les valeurs essentielles et l’appréciation que doit avoir le Peuple.

    Est-on un vrai défenseur de la France en chantant la Marseillaise ? Est-on vraiment républicain quand on hurle dans un stade ou un meeting du FN l’hymne national devenu nationaliste ? Est-on certain que la plus respectable des personnes est  celle qui ouvre les lèvres en play-back sur une estrade et celle qui se recueille sur le sens de la cérémonie à laquelle il participe ? Qui peut délivrer des brevets de citoyenneté à partir d’un talent de chanteuse ou de chanteur ? La Marseillaise on l’a dans les tripes et dans le cœur et pas forcément dans les apparences officielles.

    La Marseillaise on la fait vivre par ses actes et ses propos et j'aime mieux une Christine Taubira qui écoute Amour sacré de la patrie… Liberté liberté chérie… c’est soudain le courage, la force, la puissance, et tout d’un coup l’ardeur et la vaillance de ceux qui allèrent au combat en tutoyant la mort, qui envahissent l’espace et l’esprit. que Le Pen vociférant  qu'un sang impur abreuve nos sillons .

  • TOUT EST DIT

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  • DROIT DE VOTE AUX ETRANGERS

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    Le 25 mai, pour la cinquième fois, des étrangers vont pouvoir voter et être élus pour représenter la France au Parlement européen. Ces étrangers ont la nationalité d’un autre pays de l’Union européenne. Près de trois cent mille d’entre eux ont déjà pu voter aux élections municipales des 23 et 30 mars derniers.

    Cette participation d’étrangers à des élections en France est la conséquence d’un traité européen datant de 1992. Ce traité a supprimé le lien qui paraissait irrévocable entre nationalité et citoyenneté. Il n’est plus nécessaire d’être national pour être citoyen là où l’on réside.

    Pourquoi alors d’autres étrangers, souvent présents depuis plus longtemps sur le sol français et ayant des liens plus anciens avec notre pays, n’ont-ils pas les mêmes droits ?

    Plusieurs Etats de l’UE ont réglé, avant, au moment de leur entrée dans l’Union ou après, la question en accordant à tous les étrangers résidant légalement dans leur pays les mêmes droits politiques, au moins au niveau communal.

    Treize Etats accordent le droit de vote communal à tous les résidents étrangers, sous réserve d’un titre de séjour permanent ou d’une durée de résidence, variable suivant les Etats, et au maximum de cinq ans : Belgique, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Slovaquie, Slovénie, Suède.

    Trois Etats, Espagne, Portugal et Royaume-Uni, accordent le droit de vote aux nationaux de certains Etats tiers.

    Malgré de fréquentes promesses des dirigeants politiques, la France est en retard sur ce dossier, comme elle le fut il y a soixante-dix ans pour accorder le droit de vote aux femmes.

    Maintenant que les élections municipales de 2014 sont passées, les organisations réunies dans le collectif « Droit de vote des étrangers » demandent au président de la République d’ouvrir un débat non politicien sur les enjeux de la démocratie locale, et de mettre les parlementaires de droite, de gauche et du centre devant leurs responsabilités. Il faut tout faire pour qu’aux élections municipales de 2020 les étrangers non communautaires puissent enfin participer à ce scrutin qui les concerne.

    C’est une question d’égalité des droits, d’intégration, et, surtout, de démocratie

  • 10 MAI 1981

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     François Mitterrand est élu 21e président de la République française face à Valéry Giscard d'Estaing,  avec 51,76 % des suffrages exprimés. Il est le premier socialiste à occuper la présidence de la République sous la Ve République.