Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

AZURCOM - Page 25

  • A VOS CRAYONS

     

    tiananmen-homme-tank.jpg« Une chemise blanche, deux sacs de supermarché. Peu de traits suffisent à marquer la mémoire. A midi, ce 5 juin 1989, à Pékin, il se tenait debout, droit, survivant et insolent, paralysant par sa seule présence une colonne de blindés. Il escalada le premier char, dialogua avec le conducteur, redescendit et lui barra à nouveau le chemin. Finalement quelques badauds l’arrachèrent de sa position et du champs de vision ». 

    A l’occasion du 25ème anniversaire du « massacre de la place Tian an Men », je vous invite à écrire à Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, en hommage aux victimes de cet effroyable évènement (4 juin 1989).

    Je  vous rappelle  que l’armée chinoise a écrasé dans le sang le « printemps chinois » qui réclamait la liberté et la démocratie, qu’elle a tué des centaines d’étudiants non armés qui participaient à une manifestation non-violente et qu’elle en a blessé des milliers d’autres.

    Vous trouverez en pièce jointe et ci-dessous une lettre-pétition adressée au Président chinois, par l’intermédiaire de l’Ambassade de Chine à Paris : vous pouvez l’envoyer par courrier postal ou par e-mail : chinaemb_fr@mfa.gov.cn

     

     

     

     

    NOM, Prénom : ……………………………………

    Adresse : ……………………………………………

     

                                                                                                                        Ambassade de Chine

                                                                                      11 avenue George V

                                                                                         75008PARIS

     

     

     Monsieur Xi Jinping

     

    Président de la République Populaire de Chine

     

     

    Monsieur le Président,

    Nous souhaitons vous faire savoir que nous n’oublions pas le massacre de la place Tian an Men qui a eu lieu il y a 25 ans. Le 4 juin 1989, l’armée chinoise a écrasé dans le sang le « printemps chinois » qui réclamait la liberté et la démocratie : elle a tué des centaines d’étudiants non armés qui participaient à une manifestation non-violente, et en a blessé des milliers d’autres.

     

     Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos salutations respectueuses.

     

     

     

    date :                                                                                     signature :

     

  • MENARD ROBINET MEME COMBAT

    33332921_B972823821Z_1_20140531173021_000_G7S2ID2PM_1-0.jpg

     

    Ca n'a pas trainé , aprés Béziers voici Reims la Gauche et la Droite ce n'est vraiment  pas pareil   . Opposées à l’arrêté « anti-mendicité » du nouveau maire de Reims Arnaud Robinet,  des personnes ont manifesté samedi après-midi place d’Erlon. L’arrêté proscrit la « station assise ». Les manifestants ont donc décidé d’exprimer leur mécontentement par un sit-in autour de la fontaine de la solidarité. Ils dénoncent une mesure discriminante envers les pauvres, « alors que la véritable urgence est de s’attaquer aux causes de la pauvreté ». Une « initiative citoyenne » relayée sur les réseaux sociaux est à l’origine de cette action.

  • ON EST TOUS DES MILITANTS DE L'UMP !

    S’il y a des Françaises et des Français qui peuvent être rassurés ce sont bien les adhérent(e)s de l’UMP. Ils ont la satisfaction au cœur de la tourmente financière qui frappe leur parti d’être quand même les principaux gagnants. Comme souvent ce sont des femmes et des hommes généreux financièrement ils doivent voir dans cette valse de fausses factures une aubaine (déductions fiscales) mais surtout une bonne raison de se plaindre de trop payer d’impôts. En effet ce sont les contribuables hexagonaux qui ont payé plein pot les magouilles qu’absolument personne n’assume. Il faut pour s’en persuader comprendre comment le parti de Nicolas Sarkozy a été financé et comment il l’a soutenu.

    D’abord personne n’évoque le fait que les frais de la campagne présidentielle restant dans les normes légales auraient pu être remboursés par les deniers publics. Certes Sarkozy, pour avoir triché n’en a pas bénéficié mais il a bien fallu que l’UMP même partiellement règle ce manque à gagner de 10,5 millions d’euros. Le parti de Copé avait touché en 2012 comme aide publique de la République au titre du soutien aux partis politiques la coquette somme de 11,8 millions € ce qui a largement permis de soutenir son candidat et de régler avec cet argent quelques vraies factures. N’oublions pas également quelques saupoudrages de fonds secrets…de ci de là et on arrive déjà à une autre réalité. Il y a eu ensuite l’épisode du Sarkoton avec une collecte de 12 millions d’€ selon les chiffres officiels dont les participants imposables (et ils le sont quasiment tous!) ont déduit en 2014 60 % au titre des dispositifs sur l’impôt sur le revenu. C’est à dire que les contribuables sarkozystes ont été exonérés de 7,2 millions perdus pour les finances publiques. Il y aura eu aussi les déductions cumulées sur les cotisations annuelles habituelles et les dons versés en 2012 pour la campagne présidentielle eux-mêmes déductibles en 2013 pour 60 %

    Bref avant que le pot aux roses soit découvert on était sur un financement quasi exclusif de manière directe ou indirecte des factures de Bygmalion par les Françaises et les Français. Cette solution de fonds publics apportés aux partis voulue par Michel  Rocard afin de moraliser la vie politique et éviter des dérives antérieures jugées malsaines a été exploitée au maximum  s’avère totalement faux car dissimulé derrière les fausses factures!

    On arrive donc à une ardoise totale de plus de 30 millions d’€ investis par l’UMP dont une grande part sur la dotation publique ou restitués à ses adhérents par une République généreuse. C’est ça la réalité et les larmes de crocodiles de Copé sur son triste sort n’ont absolument rien de crédible. C’est un système sophistiqué, organisé, réfléchi qui a été mis en œuvre et il est vraiment mensonger de prétendre que personne n’était au courant. C’est se foutre du contribuable !

    Les médias laissent accroire que cette affaire relève de la sphère interne de l’UMP alors qu’il s’agit vraiment d’une affaire d’Etat mettant en jeu des sommes folles puisées directement ou indirectement dans les caisses de la République. Nous avons tous payés la mégalomanie d’un homme plongé jusqu’aux oreilles dans le fric (Bettencourt, Karachi, Tapie, Buisson…) mais qui continue à donner des leçons !

    Alain Juppé avait assumé et payé pour Jacques Chirac. Jean-François Copé va manger chaud pour les errements de Nicolas Sarkozy ! C’est la réalité crue. Il va falloir un Bottin mondain pour dresser la liste des proches consentants que l’ex-Président de la république a mêlé à ses turpitudes. Claude Guéant, Thierry Gaubert, Nicolas Bazire, Bernard Squarcini, Eric Woerth, les Balkany, Patrick Buisson…Paul Bismuth et encore d’autres payent pour l’instant pour celui qui publie, cause, harangue et qui se permet des charges violentes contre… la justice.

    Voici le contenu de sa tribune dans Le Figaro : « Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?» interroge-t-il. Avant de lâcher : « Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire, car demain il pourra, à son tour, être concerné.» Il devait déjà penser à Copé ! Ah ! Il ne manque pas d’air et d’aplomb : c’est ce qui fait sa force !

  • INTERESSANT

    La déroute vient de loin. Inutile de remonter le fil jusqu’à la genèse de la dérive, foin du rappel des étapes successives du renoncement, les critiques annonciatrices de cette infâmie électorale sont nombreuses et trouvent leur source partout à gauche, dans tous les groupes parlementaires, dans tous les partis. Bref, nous avions prévenu.

    L’exécutif persévère dans des recettes pourtant à bout de souffle. Et s’engage seul, de plus en plus seul, vers l’abîme du social-libéralisme, qui n’est en fat qu’un libéralisme light. Pire, la musique qui s’installe, en guise de « réponse » au « malaise-des-français-qu’il-faut-entendre-parce-que-l’abstention-montre-une-défiance-bla-bla » serait d’aller plus vite encore.

    Certains vont encore nous proposer, toute honte bue, que la demande de la société française est une demande de plus à droite. Ceux-là se trompent : il n’y a pas plus d’électeurs en faveur du Front national. Ils en perdent même deux millions. Mais la gauche socialiste, elle, en perd 7 millions. Autrement dit, nos électeurs ont fait grève.

    Quelles sont les tâches des uns et des autres ?

    Bien que sceptique sur son envie d’écoute à l’heure où je rédige ces lignes, je dois quand même dire qu’il revient à François Hollande de marquer les esprits au Sommet de Bruxelles ce mercredi 28 mai. Cette Europe là ne marche pas, les peuples n’en veulent pas et la première suggestion qu’il doit faire est le renoncement – utile, celui-là – à l’absurde règle d’or et d’austérité des 3%. Elle bride, elle affaiblit et, parce qu’elle empêche les politiques publiques ambitieuses elle conduit à l’impuissance. Et ainsi monte l’abstention (à quoi bon voter ?) et donne de la force au discours volontariste des néofascites du Front National.

    Le deuxième impératif est qu’au Parlement, les socialistes ayant initié l’appel des 100 doivent s’élargir : de nombreux députés socialistes veulent désormais que cela change et sont prêts pour cela à se regrouper autour d ‘une plate-forme de propositions et d’actions législatives qui fasse d’investissement public et de la justice sociale et fiscale la priorité.

    La troisième exigence est l’unité de la gauche : de ce point de vue, je ne doute pas que les nombreuses initiatives d’ores et déjà prévues d’ici la fin août seront fécondes. Quel agenda pour cette deuxième partie du quinquennat ? La tâche théorique est immense, mais possible et nécessaire : passer de la simple addition (et parfois soustraction) des forces à leur synthèse véritable, à leur projection commune. Autrement dit : nous devons mettre nos intelligences au service de la synthèse du socialisme, de la démocratie et de l’écologie.

    Peut-on remettre en perspective un horizon commun ? Car tout ne peut se résumer à un échange d’argumentaires économistes, a fortiori pour sortir du coma clinique un modèle totalement épuisé…et même dangereux. Le productivisme axé sur l’obsession d’une croissance qui ne reviendra pas est tout simplement criminel. Il tue au lieu d’épanouir. Il dévore au lieu de partager. Pour ma part, je suis certain qu’il faut remettre en friche l’imaginaire national totalement en panne : la République métissée qui est une réussite mais qu’on ne montre jamais ; la souveraineté des peuples confisquée aujourd’hui par la technocratie et les marchés ; un projet européen centré sur la coopération et l’intégration entre les pays qui ont choisi monnaie commune et avec la duplicité de certains de ses membres ; la coopération internationale pour le partage des connaissances et des inventions humaines …

    Le fil de cette reconquête, j’en suis convaincu, c’est la démocratie. Le pouvoir de décider s’est déplacé du peuple vers des puissances illégitimes, cupides et sans objet humain. Il faut reprendre le pouvoir. Mais il faut le réinventer aussi : la délégation ne suffit plus : le contrôle des pouvoirs autant que la confiance dûe aux citoyens doit guider la refondation démocratique devenue indispensable. Les parlementaires initiateurs de l’appel des cent ont mis cette question démocratique au cœur : 5ème République ou pas, il revient de mettre chaque pouvoir à sa place. Le nôtre est de faire la Loi et non de se la faire dicter. Cette approche, qui est une révolution culturelle française ne fait que commencer. Elle portera, elle aussi, une dynamique féconde. Au service de l’intérêt général, fondé sur l’égalité. Celle-là même qui s’efface du tableau de l’Histoire de France…

    Pouria Amirshahi

     

  • CE SOIR A NICE

    Article Nice Matin 30.05.2014

  • C'ETAIT LE TEMPS D'AVANT

  • COPE A ENFIN OBTENU UNE DEMISSION

    Puisqu'a  l'UMP on aime chanter , chantons maintenant 

    7364586-bygmalion-cope-et-la-droite-la-plus-bete-du-monde.jpg

     
    Non, Jeff, t’es pas tout seul
    Mais arrête de pleurer
    Comme ça devant tout l’monde
    Parce qu’un libanais
    Parce qu’un faux ami
    T’a relaissé tomber.
    Non, Jeff, t’es pas tout seul
    Mais tu sais qu’tu fais honte
    A t’faire pincer comme ça
    Bêtement devant tout l’monde
    Parce qu’un président nain
    T’a claqué dans les mains.
    Non, Jeff, t’es pas tout seul
    Mais tu fais honte à voir
    La France se paie ta tête
    Foutons l’camp de c’foutoir
    Viens, Jeff, viens, viens, viens !
     
    {Refrain:}
    Viens, il me reste trois sous
    On va aller s’les boire
    Chez l’père Myard
    Viens, Jeff, viens
    Viens, il me reste trois sous
    Et si c’est pas assez
    Ben il t’restera la caiss’noire
    Puis on ira manger
    Du pain et puis du chocolat
    Du chocolat et puis du pain
    Et du Yop groseille
    Et si t’es encore triste
    On ira voir les filles
    Chez Ziad Takiedinne
    Paraît qu’y en a d’nouvelles
    On arnaquera comme avant
    On s’ra bien tous les deux
    Comme quand on était jeunes
    Comme quand c’était le temps
    Que t’avais d’l’argent
     
    Non, Jeff, t’es pas tout seul
    Mais arrête tes grimaces
    Soulève tes vieux lingots
    Fais bouger ta carcasse
    Je sais qut’as le cœur gros
    Mais il faut le soulever, Jeff
    Non Jeff t’es pas tout seul
    Mais arrête de sangloter
    Arrête de te répandre
    Arrête de répéter
    Qu’ils veulent tous ta peau
    Qu’ils veulent tout te prendre
    Non, Jeff, t’es pas tout seul
    Mais c’est plus un parloir
    Ca d’vient un cinéma
    Où les gens viennent te voir
    Viens, Jeff, allez viens, viens !
     
    {Refrain:}
     
    Viens, il me reste un soutien
    Je l’contacterai pour toi
    Et on s’ra patrac
    Jeff, viens, viens
    Comme quand on était mômes,
    Même que j’aimais pas ça
    T’imiteras l’Chirac
    Jeff,
    Puis on s’trouvera un banc
    On parlera d’la Santé
    Où c’est qu’on va aller, tu sais
    Quand on verra les flics
    Jeff, viens
    Et si t’es encore triste
    Ou rien qu’si t’en as l’air
    J’te raconterai comment
    Tu reviendras maire
    On s’ra bien tous les deux
    On r’chantera comme avant
    Comme quand on était chéris
    Jeff
    Comme quand c’était l’temps
    D’avant qu’on soit pourris
     
    Allez viens Jeff, viens
    Ouais ! Ouais, Jeff, ouais, viens !
  • ET MAINTENANT ON FAIT QUOI

     

    10394485_10203918223504341_401650848183946248_n.jpg

    Il y a, dans les résultats  du Front national, l’échec de la classe politique française bien sûr, mais aussi de ses médias, de ses enseignants et de ses clercs. L’échec d’un pays. Le peuple a voté et pour la première fois dans l’histoire de France, il a placé en tête un parti d’extrême droite, xénophobe, raciste et populiste.

    On ne peut plus  relativiser ce résultat,  en mettant en  avant l’importance de l’abstention, autre signe de défiance envers le «système», expliquer que les européennes sont des élections atypiques et qu’elles ne structurent pas la vie politique nationale. Il reste que Marine Le Pen quadruple le score de son père d’il y a cinq ans un mois après de bons résultats aux municipales avec la conquête de onze villes.

    Le FN est bel et bien enraciné, ancré dans le territoire. Quand je vais rencontrer 3 antibois dans la rue 1 aura voté FN. Un choc pour la France mais aussi pour toute l’Europe, elle aussi traversée par des mouvements europhobes et populistes. Il reste qu’aucun autre pays ne connaît depuis si longtemps et si profondément une vague le Pen père et fille. Le FN s’est nourri comme une tumeur de l’impopularité des politiques du président et du gouvernement socialistes. Il a tout autant profité d’une droite hésitant entre le discours républicain et la tentation extrémiste, explosée par des scandales à répétition.

    Pour ces élections, le FN a imposé ses thèmes dans l’espace politique : l’identité nationale, l’hégémonie de Bruxelles, la peur de l’étranger et de l’immigré, les méfaits de l’euro. Tous les autres partis à l’exception peut-être des Verts et du Front de gauche ont dû jouer en défense. Rien ne paraît fonctionner contre cette vague brune et marine : ni les imprécations, ni la diabolisation, ni le cordon sanitaire, ni l’excommunication. La droite qui ne profite pas de la faiblesse du gouvernement risque l’éclatement. On va voir qui à l’UMP se laissera tenter par les sirènes populistes à la Buisson. Mais, la gauche socialiste est tout autant en procès. Son électorat populaire l’abandonne préférant l’abstention ou les extrêmes.

    Le 21 avril 2002 était un drame ; le 25 mai 2014 est une tragédie. Un parti xénophobe, nationaliste et anti-républicain devient, le temps d'un scrutin, la première force politique en France. Par principe et par méthode, chacun doit assumer ses propres responsabilités devant cet échec de la démocratie, de la France et de l'Europe.

    En tant que socialiste, je vois trois responsabilités imputables à mon parti :

    1- N'avoir pas été assez fortement pro-européen . On ne mobilise pas dans la prudence, l'hésitation, la critique. Nous n'avons pas assez défendu les institutions européennes, violemment attaquées, objet de mensonges éhontés ; nous avons manqué d'énergie, de pédagogie et d'optimisme. C'est au PS, avant même l'UMP, qu'il revient historiquement de porter très haut le projet européen. Nous ne l'avons pas suffisamment fait, nous avons reculé devant l'europhobie ambiante, nous avons concédé aux eurosceptiques, qui ne sont que des anti-européens.

    2- N'avoir pas assez dénoncé le Front national, l'avoir laissé s'installer dans la vie publique et la République, au prétexte de sa légalité et de sa popularité. Nous avons renoncé à ce combat républicain dans les mots eux-mêmes : au lieu de qualifier le FN pour ce qu'il est, un parti fasciste, nous avons laissé croire qu'il était populiste (que la plupart des gens entendent comme : du côté du peuple !), qu'il était l'expression d'une protestation sociale, alors que l'extrême droite n'est que le rebut de ce qu'on fait de pire en politique, le racisme et l'autoritarisme. A défaut d'énoncer ces évidences, on a contribué à dédiaboliser le FN, on a donné à l'extrême droite une crédibilité qu'elle avait à juste titre perdue depuis la Libération. Seuls Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche, dont je ne partage pourtant pas toutes  ses idées, ont eu l'honneur de mener ce combat-là, que le PS aurait dû assumer.

    3- La grave défaite de ce dimanche, c'est aussi le problème du parti et de l'appareil. Cette fois, je réagis en Antibois  :  des réunions sans public,  une organisation avec trop peu de  miltants , ce n'est plus possible. Je déplore depuis plusieurs années cette situation . Après les dernières élections municipales, déjà catastrophiques, le parti n'a rien changé du tout, a gardé les mêmes, a fait le mort. A force, il le sera un jour définitivement.

    Je veux rester optimiste, malgré tout (avons-nous d'autres choix ?) : si nous redevenons pro-européens fervents, si nous condamnons avec vérité et virulence l'extrême droite, si nous unissons les partis de gauche si nous nous donnons une nouvelle organisation  pour soutenir nos élus d'opposition, développer le parti et reconstruire la gauche, alors l'avenir nous sourira un peu plus.

    Sinon, ce sera pour longtemps, à chaque élection, la soupe à la grimace.

    On me dit que Droite n'a pas  fait  mieux , je m'en moque je ne suis pas de droite.
     
    Je ne voulais pas  joindre ma  voix  à celles des socialistes déçus , mais le PS par son inertie et son fonctionnement technocratique porte sa part de responsabilité  dans les résultats électoraux  .
     

     

     

     

  • AUJOURD'HUI ON VOTE

    abstention.png

  • L'EUROPE L'EUROPE L'EUROPE

    Drapeau européen
    La ligne d'arrivée de la course à l'Europe se rapproche à grande vitesse malgré  l'avalanche de candidats et avec tout ce que l'on peut entendre pour l'Europe, pourquoi et surtout pour qui se déplacer ? Trois grandes visions de l'Europe s'opposent dans cette campagne.
     
    La 1ère est une vision mortelle de l'Union Européenne. Pour eux, l'Europe ne serait qu'un continent et où la France aurait des pays voisins. . Pour les défenseurs de cette vision nationaliste, il est impossible et inenvisageable de vivre, travailler, légiférer avec ces étrangers.  Leur vision est tellement archaïque qu'elle est révolue depuis la fin du XIXème siècle. Le plus inquiétant est que cette vision serait en phase de remporter la majorité des suffrages exprimés. Heureusement que cette majorité exprimée est encore loin d'être la majorité des Français.
     
    La seconde vision est une vision purement intéressée de l'Union Européenne. Pour eux l'Europe est synonyme de bénéfices, de parts de marché. La droite européenne veut une Europe libre et progressive. Le problème est qu'ils ne veulent la liberté que pour les patrons d'entreprises. Ce n'est pas un projet européen qu'ils défendent mais une vision conservatrice de l'Europe.  Peu importe les droits fondamentaux, les programmes d'échanges étudiant ou la lutte contre les discriminations, tout ceci n'est que de l'argent dépensé sans impact immédiat sur leur PIB, c'est donc de l'argent de perdu.
     
    Enfin la troisième est dernière vision de l'Union Européenne, une vision économique, humaniste, progressiste et pacifiste. Les Socialistes européens veulent faire avancer l'Europe pour que toute personne y vivant ait les mêmes droits, les mêmes avantages et les mêmes devoirs que leurs voisins.
    Tout européen qui travaille a le droit à un salaire minimum décent, non pas un salaire minimum identique à tous les pays européens mais un salaire adapté au niveau de vie de son pays, soit 60% du salaire médian du pays. La garantie d'un salaire minimum partout en Europe serait un progrès humain pour tous les travailleurs mais aussi un progrès économique pour toutes les entreprises. Finie la concurrence déloyale où certaines entreprises auraient le droit d'embaucher des salariés à 3€ de l'heure alors que 100 km plus loin l'entreprise concurrente aurait à payer 9,30€ de l'heure ses salariés pour le même boulot.
    Toute européenne doit avoir le même droit de disposer de son corps. Il est anormal que l'Irlande et Malte interdisent toujours l'avortement, tout comme il est anormal que l'Espagne puisse revenir sur sa législation sur l'IVG sans être inquiétée par l'Union Européenne. D'une manière générale, l'Union Européenne doit avoir un réel pouvoir contraignant et pénalisant contre les pays qui ne traiteraient pas correctement tous leurs résidents, quelle que soit leur citoyenneté, leur genre ou leur sexualité.
    Cette vision, portée par le Parti Socialiste en France et par l'ensemble des partis composant le Parti Socialiste Européen (PSE), est une vision économique, humaine et solidaire. C'est la vision européenne du XXIème siècle.
     
    Trois visions de l'Europe radicalement différentes, de nombreux partis souvent politiquement non identifiés, parfois nationalistes, rarement unis autour d'une vision commune et globale de l'Europe, cela fait de nombreuses raisons pour trouver son compte dans l'offre proposée dans cette élection. Le 25 mai, pour que notre Europe ne soit plus celle des 10 dernières années, pour qu'elle ne soit plus l'Europe unie des conservateurs, pour qu'elle ne soit plus celle rêvée par Barroso et Juncker, une seule solution, le  Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche de Pervenche Berès, de Guillaume Balas, de Sylvie Guillaume,de Vincent Peillon , d'Edouard Martin, de Catherine Trautmann, d'Isabelle Thomas, d'Emmanuel Maurel, de Gilles Pargneaux, de Virginie Rozière, de Jean-Paul Denanot, de Philippe Le Constant, de Marie-Claude Tjibaou et de Martin Schulz.