http://www.archive.org/stream/lesnomsrvoluti00figuuoft#page/2/mode/2up
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On y a cru jusqu’au bout. Certes le but de Hummels en début de match obligea les Français à courir après le score pendant 81 minutes .
Une formation qui eut le mérite de réagir et, en début de seconde période, de prendre l’ascendant sur leur adversaire avant de baisser pied. Les « Allez les Bleus » ont d’ailleurs retenti dans toute la France chaque fois que les Français mirent Neuer en difficulté. Que dire de l’ultime tentative de Benzema repoussée de la main par le gardien allemand à la fin du temps additionnel ?
La déception n’avait d’égale que la tension palpable tout au long de la rencontre.
Depuis le coup franc victorieux de la 13e minute, dans la moiteur de la soirée, la frustration n’a fait que croître.
Si la France quitte Rio à regrets aprés un bon parcours en coupe du monde , il en fut de même pour les supporters on y a cru jusqu’au bout.
Nicolas Sarkozy est un homme de droite, un homme d'argent , un homme de mauvaises manières, un voyou. Ce sont quatre raisons suffisantes, pour moi, de ne pas l'aimer, de le voir en prison ailleurs . J'ai combattu ses idées, je les combats encore, je ne souhaite pas son retour à la tête du pays. La justice, en le soumettant à ses règles, fait son travail, en toute indépendance. Le personnage a dépassé ses comptes de campagne, est forcément responsable dans l'affaire Bygmalion : ce qui lui arrive aujourd'hui n'étonne donc pas, quelles que soient les suites et les conclusions. Ses amis cherchent à le défendre en parlant d'"acharnement judiciaire" : oui, la justice s'acharne à découvrir la vérité et à faire appliquer la loi. Il n'y a pas d'autre "acharnement" que celui-là.
Après avoir rappelé ces évidences, il faut déplorer ce qui s'est passé ces dernières heures : la garde à vue et la mise en examen d'un ancien chef de l'Etat. C'est catastrophique pour la République. Car ce n'est pas un simple individu qu'on traite ainsi, c'est un ex président de la République . Il a eu des fonctions tellement éminentes qu'elles marquent, à juste titre, toute une existence, comme un ministre qui ne l'est plus se fait toujours appeler "monsieur le ministre". Il ne sert à rien de se gargariser de cette formule : "Nicolas Sarkozy est un justiciable comme les autres". C'est vrai en termes de droit, mais c'est politiquement faux : Sarkozy n'est pas un citoyen comme les autres, c'est un citoyen qui pendant cinq ans a représenté l'ensemble des citoyens, c'est-à-dire l'Etat et la France. En ce sens, son statut est particulier, on ne peut pas le ramener à la commune mesure.
C'est de politique dont il est question. Quand la tête est visée, le corps tout entier est menacé. Surtout quand c'est la plus grave des accusations en République : la corruption (Robespierre se voulait incorruptible). Depuis toujours, l'extrême droite en a fait son beurre car les événements de ces dernières heures sont catastrophiques pour la République. Je grossis le trait : Sarkozy en prison, Le Pen à l'Elysée, est-ce cela qu'on veut ? L'UMP est corrompue et endettée, le PS est impopulaire et divisé : dans ces conditions, on se prépare à une explosion du vote d'extrême droite aux prochaines élections.
Comme l'écrivain et philosophe Régis Debray, je suis plus républicain que démocrate. Le démocrate se réjouit de voir que la loi est la même pour tous et que l'Etat de droit l'emporte en toute circonstance. Mais le républicain s'inquiète de voir l'ex premier magistrat de la République éclaboussé par le scandale, convoqué en justice, demain peut-être sanctionné par elle et ,les républicains ne peuvent pas se résoudre à avoir le choix entre le scandale et l'extrême droite (t hériter des deux
. Un élu de la République, à quelque niveau que ce soit, doit être une personne irréprochable et l'idéal, bien sûr, ce serait que Sarkozy ait été vertueux comme tous les élus le soient : c'est ce que souhaitait Robespierre. .
Un collectif anti-éoliennes dans le sud de l’Aisne
Par pour L'union-L'Ardennais, Publié le 30/06/2014
Par
PRIEZ/COURCHAMPS (02). Les opposants ne veulent pas que ce coin tranquille ne devienne un concentré de parcs éoliens. Ils dénoncent «l’éolien de type industriel».
Jeudi soir, avec une douzaine d’autres habitants, elle participait à la mairie à une réunion du collectif Remontvoisin-Priez-Breuil (Remontvoisin et Breuil sont des hameaux de Neuilly-Saint-Front). Et cela à l’occasion des remarques déposées lors de l’enquête publique concernant la « centrale éolienne » de l’Osière.
Une enquête publique qui se termine à Priez (où doivent être implantées cinq éoliennes), mais qui se poursuit à Courchamps (qui recevra deux éoliennes), jusqu’au 5 juillet.
Coin tranquille
Philippe Leconte habite Priez, il est le porte-parole officieux du collectif. Il s’insurge contre la multiplication de ces mâts dans ce coin tranquille. « Nos villages seront encerclés par trois parcs éoliens », affirme-t-il, puisqu’un autre parc est prévu sur Neuilly-Saint-Front.
Il continue : « Cela aura un impact sur la faune, en particulier les oiseaux migrateurs, et ça a déjà été constaté sur le parc de Hautevesnes. Du fait de la proximité de la route départementale, les projections de givre ou débris sont à craindre en hiver. Et puis, il y a les perturbations de la nappe d’eau, du fait de fondations aptes à recevoir 1500 tonnes de béton, c’est tout à fait possible ».
Avec d’autres opposants, il considère également que cela aura un impact sur l’immobilier, « la dévaluation des biens ne fait aucun doute ».
D’après eux, un couple qui voulait s’installer dans la région a été très récemment découragé par la présence des éoliennes.
Globalement, les membres des collectifs déplorent l’opacité du projet.
Un projet qui fait également émerger l’opposition villes/campagnes, l’une des lignes de fracture de la société française, et cela débouche sur un ras-le-bol profond, comme le remarque encore Philippe Leconte : « L’impact sur le paysage sera absolument déplorable. À 100 kilomètres de Paris, à la grande surprise des citadins, l’Aisne offre des paysages remarquables caractérisés par l’amplitude de ses vallonnements et l’ouverture des horizons. Les parcs éoliens industriels qui se multiplient apparaissent de ce fait comme un véritable saccage. Et nos villages sont sacrifiés ».
Manque de conscience
Venu en voisin de Monthiers, Pierre de Galzain va plus loin : « Cela prouve l’appropriation par le privé, ou ce qui le deviendra, de l’espace public, avec les gaz de schiste, le TGV, le centre d’enfouissement, les antennes téléphoniques. Résultat : on aura des villes propres, mais avec en effet des campagnes sacrifiées ».
Philippe Leconte regrette « le manque de conscience des responsables politiques, leur manque de courage politique », il propose même que la communauté de communes de Neuilly-Saint-Front prenne en main la régie électricité.
À noter que le registre de l’enquête publique sera aussi enrichi des conclusions de Philippe Grossel, docteur en sciences physiques, et enseignant à l’Université de Reims.
La Coupe du monde 2014 nous passionne mais n'oublions pas que cet événement populaire se déroule dans un des temples du ballon rond : le Brésil. Au nom du football, les violations des droits humains dans ce pays se sont multipliées.
La présence d’un certain nombre de propositions de loi « antiterroristes » draconiennes, actuellement devant le Parlement, témoignent de l'intention des autorités d'écraser toute manifestation, même pacifique, dans le pays. Des menaces pèsent maintenant gravement au Brésil sur la liberté d’expression et de réunion.
Les forces militaires et les forces de police occupent les favelas de Rio De Janeiro. De nombreuses interrogations surviennent quant à un recours excessif à la force et au contrôle des communautés par l’armée.
Les autorités brésiliennes ont expulsé des populations à Rio de Janeiro avec un mépris total envers les droits humains. Ces expulsions ont été réalisées pour construire les infrastructures pour la Coupe du monde et pour les Jeux Olympiques de 2016.
L’année dernière la police a fait usage d’une force excessive, blessant de nombreux manifestants. Au lieu de former la police à réagir de façon adéquate face à des manifestations pacifiques, les autorités brésiliennes préfèrent criminaliser l’action des manifestants.La police a alors carte blanche pour arrêter les manifestants et les placer en détention.
Ces derniers mois, de nouveaux textes de loi qui représentent une menace pour la liberté d’expression ont été déposés. Cela ne concerne pas uniquement la Coupe du Monde : tout ceci aura des conséquences à long terme pour toute manifestation pacifique dans le pays.
Dans 12 villes du Brésil, les autorités fédérales et des États sont en train d'adopter des mesures spéciales concernant la sécurité publique et le maintien de l'ordre pendant les événements. D'après les prévisions, des milliers de personnes devraient exercer leur droit de manifester pacifiquement et descendre dans la rue.
Lire notre rapport : "Brésil. « Ils utilisent une stratégie de la peur » Le Brésil doit protéger le droit de manifester"
Index AI : AMR 19/005/2014
Date de publication : 5 juin 2014
ARDENNES. C’est une première nationale. Ce mardi en fin de matinée, sur la commune d’Antheny dans l’arrondissement de Charleville-Mézières, la société Cardem Démolition a procédé au démantèlement d’une éolienne par basculement à l’explosif.
L’équipement avait été fortement sinistrée après qu’un incendie s’était déclaré au niveau de sa nacelle le 9 janvier 2014.
L’opération de ce mardi a mobilisé 13 sapeurs-pompiers, 20 gendarmes, une trentaine de personnes de la société en charge du démantèlement ainsi que des experts d’ERDF, de GRTGaz et de la société propriétaire de l’éolienne.