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AZURCOM - Page 27

  • 7 MAI CAPITULATION DE L'ALLEMAGNE

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    Bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l'armistice du 22 juin 1940, le gouvernement du général de Gaulle est représenté à Berlin par le chef de la 1ère armée française, le général Jean de Lattre de Tassigny.

    Négligeant de commémorer la capitulation du 7 mai, à Reims, à laquelle ils n'ont eu aucune part, les Français ont choisi par la suite de commémorer exclusivement le 8 mai 1945.

    La Victoire a pourtant été entérinée le 7 mai 1945 à 2 h 41 du matin, dans la « war room », la salle des opérations du Shaef, le grand quartier général d’Eisenhower » , indique le conservateur en chef du patrimoine à la Ville de Reims. Marc Bouxin, qui dirige le Musée de la Reddition rue Franklin-Roosevelt, dans l’ancien collège moderne et technique, se bat depuis plusieurs années pour mieux faire connaître cette date historique du 7 mai, jour où les forces alliées ont obtenu à Reims la capitulation sans condition des armées du Troisième Reich.

    En 1975, le président Giscard d'Estaing a souhaité mettre un terme à cette commémoration par souci de réconciliation avec les Allemands... mais au grand scandale des associations d'anciens combattants.

    En 1981, le président Mitterrand ne s'est pas contenté de refaire du 8 mai un jour férié. Il en a aussi fait un jour chômé... sans rencontrer beaucoup d'objections.

    À noter que ni les Anglais, ni les Américains ne chôment le 8 mai bien qu'ils aient les meilleures raisons du monde de commémorer cet anniversaire. Quant aux Russes, c'est le 9 mai qu'ils célèbrent la capitulation de l'Allemagne nazie, la cessation des combats ayant été enregistrée ce jour-là à Moscou en raison du décalage horaire...

     

  • ON IRA VENDRE LA SOUPE A MARTIN SCHULZ

    Choisir notre Europe

     
     

    Prendre une baffe aux municipales : c'est fait.

    Changer de gouvernement : c'est  fait.

    Prononcer un discours de politique générale : c'est  fait.

    S’exprimer sur BFM : c'est  fait.

    Et si on passait aux Européennes ?

    Nous les militants socialistes  , on ira essayé de vendre la soupe à Martin  Schulz (Sur l'air de : On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried ) ,  mais ça c'est pas fait .
     
    La seule certitude est que la gauche devrait prendre une grosse claque en France et probablement au niveau Européen, d’ailleurs  je trouve le Parti Socialiste complètement mou  dans cette campagne, et  je ne suis pas loin de penser que les militants le sont aussi.

    Avez vous vu le nom des listes ? Elles ont souvent des noms grotesques .

    Pour le Modem et l’UDI : « Les Européens ».

    L’UMP : « Pour la France, agir en Europe ».

    Pour le FN : « Non à Bruxelles, Oui à la France ! ».

    Nous socialistes  nous ne  sommes pas en reste  : « Choisir notre Europe ».

    Seuls les écolos et le Front de Gauche s’en sortent bien : leurs listes ont le nom de leur parti !

    Les copains lecteurs qui veulent voter socialiste dans le sud est ! N’oubliez pas de noter le nom de la liste : CHOISIR NOTRE EUROPE. Notez aussi le nom du chef pour vérifier le bulletin : Vincent Peillon.


  • OUI LE F.N EST UN PARTI D'EXTEME DROITE FASCISTE

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    Chez le marchand de journaux le titre de cette revue m'a attiré . Existe t il une pensée fasciste oui bien sur mais le  titre de cette couverture me paraissait provocateur ,  scandaleux, voir  inacceptable pour bien des gens tant les mots pensée et fasciste ne vont pas bien ensemble.

      La filiation Adolf Hitler, Benito Mussolini et Marine Le Pen semble fausse , caricaturale et pour certains, je n'en doute pas, odieuse. Pourtant, il y a 40 ans, elle était naturelle, spontanée, irréfléchie : Le Pen = facho, ça allait de soi, y compris pour des gens de droite, qui estimaient que l'extrême droite était infréquentable, extrémiste, dangereuse, étrangère à leurs valeurs. Je suis resté fidèle à ces années-là, 1970-1980, où l'équation FN-fascisme était évidente à tous. Quand je vois le meeting du 1er mai de Marine Le Pen, son esthétique, sa tonalité, ses thèmes, je me sens totalement conforté dans mon point de vue : oui, ces gens-là sont des fascistes, au fond d'eux-mêmes, malgré toutes les précautions qu'ils prennent à ne pas le paraître.

    Sauf qu'aujourd'hui, en 2014, il faut expliquer, argumenter, ce que je fais bien volontiers, puisque manifestement le suffrage universel, qui donne désormais et depuis pas mal de temps déjà des millions de voix au FN, agit comme un essorage : l'extrême droite a été purgée de son eau sale, le fascisme, elle est maintenant propre comme un sou neuf. Mais c'est faux, la crasse fasciste est toujours là. Entre Le Borgne  et sa fille, il n'y a pas eu évolution, encore moins transformation, mais au contraire régression : le géniteur incarnait l'extrême droite traditionnelle, réactionnaire ; avec  fifille, c'est un retour aux pures sources du fascisme, même si cette affirmation prête à sourire ou à douter. J'ai six arguments, que je vous demande de méditer :

    1- La quête du pouvoir. Jean-Marie Le Pen n'a jamais cherché à exercer le pouvoir suprême, mais à témoigner de l'existence de sa famille idéologique, à contester ce système politique qu'il abhorre et qui le lui rend bien. Le père est foncièrement un marginal, un groupusculaire, un provocateur ; la fille, au contraire, lisse son discours, parce qu'elle veut parvenir aux plus hautes responsabilités. C'est le premier trait commun à tous les fascismes, qui visent sans exception à s'emparer du pouvoir.

    2- La voie légale. Quand on me dit que le FN n'est pas fasciste puisqu'il est légaliste, qu'il respecte les lois de la République, j'éclate de rire. Les fascismes agissent tous ainsi, dans le respect de la légalité, renonçant à leur violence originelle pour se faire pacifiquement accepter. Hitler, après l'échec de son putsch, se présente aux élections, en bon démocrate, et se fait élire dans les formes... Le fascisme est une vermine qui se développe dans le corps de la démocratie.

    3- La nouveauté et la jeunesse. C'est une caractéristique du fascisme : être en rupture avec les doctrines qui le précèdent, faire appel à la jeunesse pour se refaire une virginité, paraître étranger aux polémiques du passé. Marine Le Pen dit volontiers qu'elle n'était pas née, lorsqu'on lui demande de se positionner sur les événements tragiques de l'Histoire, Seconde guerre mondiale, etc. Jean-Marie Le Pen assume plus volontiers ses filiations historiques, régime de Vichy et Algérie française, le corpus idéologique traditionnel de l'extrême droite. Sa fille se présente comme politiquement vierge, sans aucune référence, ou presque. Les grands chefs fascistes réagissaient de même. Ils prenaient soin de se distinguer de la vieille droite réactionnaire.

    4- Ni droite ni gauche. Initialement, ce positionnement n'est pas réservé aux centristes mais ... aux fascistes. C'est la thèse, très pertinente, que défend depuis longtemps l'historien américain Zeev Sternhell, qui en a fait un ouvrage portant ce titre. Jean-Marie Le Pen s'est toujours défini comme appartenant à la "droite nationale", se prétendant porteuse des véritable valeurs de droite, une droite pure en quelque sorte. Marine Le Pen refuse de s'inscrire dans ce clivage traditionnel, qui est encore à ses yeux une marque du système.

    5- L'appel aux technocrates. Alors que Jean-Marie Le Pen s'entouraient de vieux briscards de l'extrême droite, soldats perdus de l'OAS, nostalgiques de Pétain, dévots de l'Ancien Régime, catholiques intégristes, Marine Le Pen va chercher des collaborateurs propres sur eux, au passé irréprochable, des diplômés, des intellectuels, au sein d'une famille politique plutôt habituée aux grandes gueules. Les fascismes procèdent identiquement : Hitler va préférer l'architecte et ingénieur Speer au fanatique Rohm, qu'il va faire assassiner. Comme tout fascisme, le FN s'intellectualise, se technocratise pour se crédibiliser.

    6- Le gauchissement de la doctrine. Tout fascisme reprend à la gauche certains de ses thèmes. Hitler va inventer le national-socialisme, un courant qui se veut révolutionnaire. Marine Le Pen récupère des notions qui étaient absolument étrangères à son père : la laïcité, le protectionnisme, l'anticapitalisme. A l'origine et pendant longtemps, le FN a brandi le concept de capitalisme populaire, s'est inspiré de l'ultra-libéralisme reaganien et thatchérien. Nouvelle confirmation d'un tournant, d'une fascisation du Front national sous la direction de Marine Le Pen. La fille, c'est le père en pire. Lui, c'était l'héritage de Franco et de Salazar ; elle, c'est clairement la filiation Hitler-Mussolini.

    Mais elle ne ressemble ni à l'un, ni à l'autre, me direz-vous : elle ne tient pas un discours ouvertement antisémite, elle ne prétend pas faire la guerre. Oui, je sais, Marine Le Pen ne porte pas de petites moustaches ni ne donne des coups de menton. Mais le fascisme, ce sont des idées dans la tête, adaptées à leur époque, comme déjà Hitler et Mussolini savaient très bien accommodés leurs propos à l'air du temps : Mussolini passait volontiers pour un homme de gauche et Hitler pour un pacifiste. Car c'est ça le fascisme : ne jamais se montrer tel que l'on est.

    Si Marine Le Pen est fasciste, c'est aussi pour des raisons spécifiquement nationales : Zeev Sternhell explique dans ses travaux que le fascisme n'est pas une spécificité italienne ou allemande mais ... française, à la fin du XIXe siècle. Marine Le Pen est donc dans son élément ; elle fait remonter à la surface un fond idéologique très ancien qui est familier à notre pays, aussi étrange que cela puisse paraître. C'est pourquoi je vous recommande l'excellent dernier numéro de Philosophie magazine, qui développe cette idée avec beaucoup de sagacité (en vignette). J'en retiens un seul extrait, de Michel Eltchaninoff (p. 51) : "Marine Le Pen conserve, consciemment ou non, tous les canaux sémantiques de la pensée fasciste traditionnelle : détestation et criminalisation des élites, réveil d'émotions violentes, théorie du complot, défense des valeurs traditionnelles, peur de la dénaturation et appel à la saine réaction du peuple français. Les mots n'y sont plus guère, mais la structure demeure". Tout est dit.

    Nous avons  commis l'erreur de sous-estimer le danger FN. Quelques-uns ont succombé à la tentation folle, irresponsable et vaine de l'instrumentaliser. Beaucoup le considèrent encore comme un mouvement de protestation sociale, de colère populaire. Non, ce n'est pas ça : le vote FN, c'est une adhésion à des valeurs fascistes, d'ordre, d'autorité, de xénophobie, sous couvert de préoccupations sécuritaires et sociales au demeurant parfaitement légitimes. Hitler et Mussolini étaient populaires auprès de millions de braves gens et souvent de pauvres gens qui n'auraient pas fait de mal à une mouche. Leur mouvement n'en était pas moins fasciste. Ce mot de fasciste, il ne faut plus que la gauche ait aujourd'hui peur de l'employer, de culpabiliser à son énoncé.  Facho , plus besoin de faire un dessin, tout le monde doit  comprendre .

    Le Pen fasciste, c'est le cri qui doit retentir sur son passage, qui n'aurait jamais dû cesser d'être sur nos lèvres.

  • DESPROGES

    Extrait du Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis, 2013, Pierre Desproges, Points :

     dictionnaire, superflu, desproges

    Noël : nom donné par les chrétiens à l'ensemble des festivités commémoratives de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ, dit "le Nazaréen", célèbre illusionniste palestinien de la première année du premier siècle pendant lui-même.

    Chez le chrétien moyen, les festivités de Noël s'étalent du 24 décembre au soir au 25 décembre au crépuscule.

    Ces festivités sont : le dîner, la messe de minuit (facultative), le réveillon, le vomi du réveillon, la remise des cadeaux, le déjeuner de Noël, le vomi du déjeuner de Noël et la bise à la tante qui pique.

    Le dîner : généralement frugal ; rillettes, pâté, coup de rouge, poulet froid, coup de rouge, coup de rouge. Il n'a d'autre fonction que de "caler" l'estomac du chrétien afin de lui permettre d'attendre l'heure tardive du réveillon sans souffrir de la faim.

    La messe de minuit : c'est une messe comme les autres, sauf qu'elle a lieu à vingt-deux heures, et que la nature exceptionnellement joviale de l'événement fêté apporte à la liturgie traditionnelle un je-ne-sais-quoi de guilleret qu'on ne retrouve pas dans la messe des morts.

    Au cours de ce rituel, le prêtre, de son ample voix ponctuée de grands gestes vides de cormoran timide, exalte en d'ennuquiens aigus à faire vibrer le temps, la liesse béate et parfumée des bergers cruciphiles descendus des hauteurs du Golan pour s'éclater le surmoi dans la contemplation agricole d'un improbable dieu de paille vagissant dans le foin entre une viande rouge sur pied et un porte-misère borné, pour le rachat à long terme des âmes des employés de bureau adultères, des notaires luxurieux, des filles de ferme fouille-tiroir, des chefs de cabinet pédophiles, des collecteurs d'impôts impies, des tourneurs-fraiseurs parjures, des O.S. orgueilleux, des putains colériques, des éboueurs avares, des équarisseurs grossiers, des préfets fourbes, des militaires indélicats, des manipulateurs-vérificateurs méchants, des informaticiens louches, j'en passe et de plus humains.

    A la fin de l'office, il n'est pas rare que le prêtre larmoie sur la misère du monde, le non-respect des cessez-le-feu et la détresse des enfants affamés, singulièrement intolérable en cette nuit de l'Enfant.

    Le réveillon : c'est le moment familial où la fête de Noël prend tout sons sens. Il s'agit de saluer l'avènement du Christ en ingurgitant, à dos limite avant éclatement, suffisamment de victuailles hypercaloriques pour épuiser en un soir le budget mensuel d'un ménage moyen. D'après les chiffres de l'UNICEF, l'équivalent en riz complet de l'ensemble foie gras-pâté en croûte-bûche au beurre englouti par chaque chrétien au cours du réveillon permettrait de sauver de la faim pendant un an un enfant du Tiers Monde sur le point de crever le ventre caverneux, le squelette à fleur de peau, et le regard innommable de ses yeux brûlants levé vers rien sans que Dieu s'en émeuve, occupé qu'Il est à compter les siens éructant dans la graisse de Noël et flatulant dans la soie floue de leurs caleçons communs, sans que leur cœur jamais ne s'ouvre que pour rôter.

    La remise des cadeaux : après avoir vomi son réveillon, le chrétien s'endort l'âme en pais. Au matin, il mange du bicarbonate de soude et rote épanoui tandis que ses enfants gras cueillent sur un sapin mort des tanks et des poupées molles à tête revêche comme on fait maintenant.

    Le déjeuner de réveillon : la panse ulcérée et le fois sur les genoux, le chrétien néanmoins se rempiffre à plein groin, se revautre en couinant de plaisir dans les saindoux compacts, les tripailles sculptées de sons cousin cochon et les pâtisseries immondes, indécemment ouvragées en bois mort bouffi. Ô bûche de Noël, indécents mandrins innervés de pistache infamante et cloqués de multicolores gluances hyperglycémiques, plus douillettement couchées dans la crème que Jésus sur le paille, vous êtes le vrai symbole de Noël.

    La bise à la tante qui pique : après avoir vomi son déjeuner, le chrétien reçoit la tante qui pique et la donne à sucer à ses enfants. Si elle pique beaucoup, la tante qui pique devra attendre le Nouvel An pour que les enfants du chrétien aillent lui brouter le parchemin maxillaire contre deux cents grammes de confiseries.

    Le Nouvel An est l'occasion de festivités exactement semblables à celles de Noël, à ce détail près qu'il s'agit cette fois d'un rite païen.

     

     

     

     

  • NON AUX EOLIENNES

    La problématique des éoliennes ne laisse décidément personne indifférent en Thiérache. Pour preuve, les citoyens d’Any-Martin-Rieux et ses alentours se sont réunis à la salle des fêtes, vendredi soir, pour s’opposer à un possible projet d’implantations de 12 éoliennes à Any, Leuze et Martigny. Cette réunion faisait suite à la récente annonce de Quadran, une société de production d’énergie verte venue présenter son projet.

    « Certaines choses ne sont pas claires sur l’implantation des éoliennes, estime la citoyenne Stéphanie Simmer. L’objectif de cette soirée est de créer un collectif et d’informer la population. » L’assemblée a réuni quelques dizaines de personnes. C’est Alban Simmer qui a ouvert la réunion : « Les permis de construire n’ont pas encore été déposés. On a appris ce projet par hasard. C’est le moment d’agir. Si on veut, on peut », a-t-il martelé. Guy Froissart, président de l’association Thiérache à contre vent, a pris la suite : « Il faut se constituer en association pour les recours, ne pas rester à des protestations individuelles. Il faut beaucoup d’énergie pour constituer les documents et faire une contre-enquête. Plus on est nombreux mieux c’est. »

    Mais au juste, qu’est-ce qui est si gênant dans ce projet d’implantation ? « Cela cause des nuisances sonores, et quant à l’immobilier, les maisons sont dévaluées », expose Valérie Bernardeau, la propriétaire du château de Puisieux-et-Clanlieu qui a réussi à obtenir l’annulation d’un permis de construire du côté de Sains-Richaumont.

    « Cela fait augmenter le montant des factures d’électricité »

    Jean-Marie Desachy, venu de Lamaronde, dans la Somme, est confronté au même problème dans sa région. C’est dans un discours passionné qu’il s’élève contre le projet : « C’est un immense mensonge ! Au début, les pales de l’éolienne sont plutôt silencieuses, mais après, elles font de plus en plus de bruit », veut-il témoigner. Il soulève des problématiques environnementales : « C’est nuisible pour les chauves-souris : elles sont attirées par la chaleur du moteur, et meurent. De plus, dire que la consommation électrique baisse avec les éoliennes est inexact. L’éolien ne sert qu’à faire du business ! » Valérie Bernardeau renchérit : « Le montant des factures d’électricité augmente avec les éoliennes. »

    Jean-Louis Doucy, président de l’association Vent de folie, a apporté un éclairage plus technique : « L’éolien, c’est une bulle spéculative qui finira par exploser. Les propriétaires des terrains signent des baux emphytéotiques. Ils deviennent donc propriétaire de ce qu’il y a sur le terrain. Démanteler une éolienne revient cher. Une éolienne coûte 1 200 000 à 1 500 000 euros ! détaille-t-il. On nous dit que grâce à l’énergie éolienne, on pourra arrêter avec les centrales nucléaires. Mais en France, notre production d’électricité est à 90 % d’origine nucléaire. Les énergies éolienne et solaire représentent 2 ou 3 % de la production électrique. Ce n’est rien ! L’éolienne ne peut intervenir que sur 10 % de l’électricité d’origine conventionnelle. Et elle ne fonctionne qu’avec le vent… Sa production est très faible, et imprévisible. Ce ne peut pas être une alternative. C’est une fausse réponse à un vrai problème. »

    Les habitants comptent donc créer une association, et ce soir-là, il a même été question d’une manifestation. Affaire à suivre…

    Kévin MONFILS l'Union l'Ardennais

  • ET LA LAICITE B.............

    Monsieur le Ministre,

     

    Nous savons tous les deux ce que peut être la stigmatisation par un régime dictatorial de ceux qui ne partagent pas la croyance imposée ou privilégiée par le pouvoir. Dans l’Espagne de Franco, que nos deux familles ont fui, le national-catholicisme régnait. La coalition des trois fascismes (Hitler, Mussolini, Franco) ...avait brisé la République Espagnole, livrant le peuple à des décennies de violence sourde ou avouée, après avoir écrasé les républicains sous des bombes qui bientôt ensanglanteraient le monde entier. Lors de la retirada, pendant l’hiver de 1939 l’armée républicaine a franchi la frontière de nos deux pays. Antonio Machado mourut aussitôt. Il repose à Collioure, sa stèle recouverte du drapeau républicain, violet, jaune, rouge. Parqués à Gurs comme à Argelès, les soldats qui pourtant venaient de livrer le premier combat antifasciste furent très mal accueillis. Cela n’empêcha pas nombre de combattants républicains espagnols de reprendre les armes, en France, contre les occupants. Celestino Alfonso, comme bien d’autres, mourut sous les balles nazies, et l’on voit son portrait défiguré dans l’Affiche Rouge.

     

    Vint alors le temps des émigrations politiques au économiques. En France, nos familles, comme celle d’Anne Hidalgo, goûtèrent l’air de la liberté, et de la laïcité. Sans perdre la mémoire de nos origines, nous nous découvrîmes enfants de la République Française, si bien incarnée par Marianne, qui porte le bonnet phrygien de l’esclave affranchi. La patrie, redéfinie par la Révolution française, c’est la communauté de droit qui tisse entre tous une fraternité construite sur la liberté et l’égalité. Merci à la France qui ne nous demanda pas de faire allégeance à un quelconque particularisme religieux pour nous « intégrer », comme on dit. Valls, Hidalgo, Pena-Ruiz…nos patronymes allaient se fondre dans ce beau creuset français qui s’ouvre à l’universel en une terre particulière.

     

    Certes, tout n’était pas idyllique, et l’injustice sociale semblait souvent démentir les idéaux politiques. Nous aimions la République, mais nous la voulions sociale en même temps que laïque. Nous fîmes le choix de nous engager en ce sens. Toute victoire serait alors non celle d’un peuple, mais d’une justice sociale sans frontières. Laïcité, justice sociale…Jaurès avait déjà défini les deux fondements d’une République où il fait bon vivre. Et son patriotisme internationaliste, qui lui coûta la vie, avait laissé un sillage de lumière dans les consciences. Laïque, la République confère les mêmes droits aux athées et aux divers croyants. Sociale, elle rend crédible sa superbe devise.

     

    Vous voilà premier ministre de cette République. Pour ma part, j’ai consacré ma vie à l’instruction publique et laïque, vecteur d’émancipation pour ceux qui n’ont que l’Ecole pour devenir tout ce qu’ils peuvent être. Nous nous accordons, n’est-ce pas, sur un tel idéal. D’ailleurs nous étions ensemble pour défendre la crèche Babyloup qui s'est voulue laïque afin d'accueillir les enfants de 50 nationalités sans faire violence à aucune famille. Alors, sans polémique, j’entends vous dire mon désarroi devant votre décision de représenter la France, ès qualité, dans l’exercice de vos fonctions, pour la canonisation de deux papes. Il n’y aurait évidemment aucun problème si vous vous rendiez à Rome à titre privé, en ne représentant que vous-même. En république laïque la religion est libre, mais elle ne doit engager que les croyants et eux seuls. De même l’athéisme n’engage que les athées, et eux seuls. L’égalité des droits est ici en jeu, et la déontologie qu’elle inspire se fonde sur le souci d’universalité. Or en France il y a des athées et des agnostiques en grand nombre, et tout acte officiel de la puissance publique se doit de les représenter à égalité avec les divers croyants. D’où la neutralité, qui n’a rien d’antireligieux, mais qui tient bon sur la distinction privé/ public.

     

    Vous admirez Clémenceau. Je l’admire aussi, comme grand républicain laïque et anticolonialiste. Or en 1918 votre homologue prit une décision laïque exemplaire. La voici. Le 11 novembre 1918, l'archevêque de Paris invite Georges Clémenceau, alors Président du Conseil, au Te Deum prévu à Notre Dame de Paris, en hommage à tous les morts de la guerre qui vient de s'achever. Clémenceau dissuade le président de la République, Raymond Poincaré, de s’y rendre, et il répond par un communiqué officiel qui fera date :

    "Suite à la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le gouvernement n'assistera pas au Te Deum donné à Notre Dame. Mmes Poincaré (femme du président de la République) et Deschanel (femme du président de la chambre des députés) n'étant pas membres du gouvernement pourront par contre y assister "

     

    Voilà une jurisprudence laïque à laquelle Benito Juarez, futur Président de la République Mexicaine, avait donné ses lettres de noblesse en 1855, lors de son entrée en fonction en tant que gouverneur de l'Etat d'Oaxaca.Tout nouveau gouverneur avait alors coutume d’assister à un TeDeum qui conférait à l’autorité religieuse le privilège d’introniser l’autorité civile. Juarez mit un terme à cette pratique en des termes limpides :

    « Je pris la décision de ne pas assister au Te Deum, en raison de ma conviction selon laquelle les autorités politiques de la société civile ne doivent assister en tant que telles à aucune cérémonie religieuse, alors qu’en tant qu’individus ils peuvent se rendre aux lieux de culte pour y pratiquer les actes de dévotion que leur dicte leur religion. »

    Certes, les circonstances humaines les plus bouleversantes ont besoin de cérémonial. Mais en République, ce besoin symbolique essentiel doit être tel que tous les citoyens et citoyennes puissent s’y reconnaître. Le précédent mexicain montre que la laïcité ne se limite pas à la France.

     

    Un dernier mot. Professeur de philosophie dans l’enseignement public, j’ai toujours trouvé normal de ne jamais laisser paraître mon type de conviction personnelle dans l’exercice de mes fonctions. La République me confiait ses enfants afin que j’en fasse des élèves, et je me devais de promouvoir leur seule autonomie de jugement, sans prosélytisme aucun. Qu’auraient dit des parents d’élèves si j’en avais usé autrement ? Quand Nicolas Sarkozy a eu l’audace, dans le Discours de Latran, de placer le prêtre au-dessus de l’instituteur, j’ai rédigé un article pour lui rappeler l’ineptie d’une telle hiérarchisation. Car l’instituteur ne vise que la liberté de l’élève, telle que la fonde la culture, et refuse toute inculcation. C’est cela la grandeur de l’école laïque, ce lieu où l’élève apprend ce qu’il ignore pour pouvoir un jour se passer de maître.

     

    Je ne doute pas, Monsieur le Ministre, que nous puissions nous rejoindre sur un si bel idéal.

     

    Henri Pena Ruiz

     

    Paru dans Libération le 29 avril 1014

     

  • LE 1er MAI

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    Quand vous l’offrirez à votre épouse,mère,grand'mère amie tante ou autre il est important de ne pas gaffer;ne pas prétexter que vous et ces traditions-à la con- ça fait deux, que le prix payé n’en vaut pas la chandelle où que rapport qualité-prix n’y est pas que les fleurs ne tiendront pas plus de deux jours dans le vase et qu’avant vous connaissiez un coin terrible où l’on marchait dessus tellement il y en avait.

    Surtout ne pas prétendre que c'est Lucien qui vous a détourné vers le PMU du coin et que vous avez transformé le prix des clochettes blanches en p'tit(s) jaune(s) désalterrant(s) et oublié vos louables intensions

    Les bonnes raisons pour ne pas acheter de muguet sont nombreuses et parfois raisonnables mais croyez en mon expérience, si l’économie sur le court terme est évidente, vous le paierez un jour avec les intérêts de la rancœur en plus !

    Il est utile de faire une mise au point historique sur le 1er mai, alors que certains tentent de se l’approprier.

    Contrairement à l’histoire véhiculée, le premier mai n’est pas d’inspiration américaine.

    Il y eut de grandes grèves le 3 mai 1886 dont celle des usines MACK CORMICK à CHICAGO, qui se traduisit par une sauvage repression policière par six morts et de nombreux blessés. Suite à ces grèves et aux manifestations qui suivirent, le gouvernement et le patronat américain décidèrent de se débarasser des militants. Huit condamnations à mort furent prononcées sans preuves, malgré la protestation du monde entier, 6 condamnés furent pendus le 11 novembre 1887.

    En France, lors du 3eme congrès de la Fédération Nationale des Syndicats, qui se tenait au Bouscat en Gironde, en octobre 1888, sur impulsion et proposition du Bordelais Raymond Lavigne, le congrès approuva l’idée d’appeler les travailleurs du monde entier à ne pas travailler et à manifester le 1er mai.

    Cinq mois plus tard à paris, le congrès international ouvrier décida en juillet 1889 que le premier mai serait une journée internationale de lutte et vota la motion suivante :

    "Il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris. ..........".

    Raymond Lavigne, secrétaire de la fédération des syndicats impulsera l’organisation des manifestations du 1er mai 1890 (les premières du genre), celle-ci seront des succès dans de nombreuses villes. A Paris, 100 000 manifestants, comme toujours la police procédera à des arrestations. A Bordeaux il y eut une manifestation imposante avec trois lieux de rassemblement : Place d’Aquitaine (La Victoire), Place de la République et Place Picard. Il y eut 10 000 manifestants en tout, ce qui était un succés d’importance.

    L’année 1891 vit le renouvellement de la manifestation et cette fois toutes les composantes ouvrières s’y associèrent. Les pouvoirs publics décidèrent la repression. A Bordeaux les forces de police et de gendarmerie occupent les 4 lieux de rassemblements et dispersent violement les manifestants qui se replieront l’après-midi dans diverses salles de Bordeaux, dont la Bourse du Travail.

    Mais c’est surtout à FOURMIES dans le Nord que le 1er mai va connaître un grand retentissement. Depuis quelques jours les usines du textile sont en grève. Lors du rassemblement sur la place de l’église, l’armée tire sur les manifestants faisant 9 tués, dont 4 jeunes de 12 à 20 ans, et 4 jeunes filles de 17 à 21 ans et 30 blessés.

    La France entière et l’Europe sont indignés. A la chambre, CLEMENCEAU, interpelle le 8 mai le gouvernement :

    "Messieurs est-ce que vous n’êtes pas frappés de l’importance qu’a prise cette date du 1er mai... c’est le quatrième état qui se lève et qui arrive à la conquête du pouvoir. Prenez garde ! Les morts sont de grands convertisseurs : il faut s’occuper des morts !".

    A partir de ce moment là, le premier mai deviendra le jour de ralliement universel de la classe ouvrière et de tous les peuples.

    Le premier mai appartient au monde du travail et à personne d’autre.

    http://www.youtube.com/watch?v=v85NWc0RIKc

     

    AUTRES 1er Mai

     

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  • JOURNEE DE LA DEPORTATION

     

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    Dimanche j'ai assisté à la Journée Nationale de la Déportation à Antibes . Assis à coté d'un camarade militant communiste , nous avons écouté avec émotion le discours d'Emile Gente un des derniers déporté  de Buchenwald encore  vivant .  

     La présence remarquée de deux militants  PC et PS  cote à cote  pour dire "Plus jamais ça"  avait en ce jour de commémoration une grande valeur symbolique  . 

    Etant actuellement en vacances nos deux élus PS EELV ne pouvaient bien évidemment être présents mais  ne se trouvaient pas dans les grandes surfaces comme l'insinuait un dirigeant PC d'Antibes . 

    Si ces deux militants de  Gauche peuvent  spontanément  se retrouver sur nos valeurs sans  haine ni arrière pensée pour dire non à la barbarie des hommes et  faire face à cette droite extrème , celà doit être possible avec d'autres  et  l'émouvant  discours d'Emile Gente n'aura été pas été vain .

     

     

     

  • LA FRANCE EST UNE REPUBLIQUE LAIQUE

     

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    Le Premier ministre Manuel Valls a représenté la France à la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. 
     
    Aux termes même de sa Constitution, la France n’est d’aucune manière la "fille aînée de l’Eglise", mais une « République indivisible, laïque, démocratique et sociale qui assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction  de religion et qui respecte toutes les croyances ».
     
    La laïcité consiste à défendre la neutralité de l'Etat et de l'école afin de préserver le vivre ensemble, pour que les différences confessionnelles ne soient pas source de conflit . La République ne devait pas être représentée dimanche à pour un acte strictement religieux . C'est la laïcité qui assure la liberté d'expression, publique et privée, face aux religions, et ,sans que l'une d'entre elles soit privilégiée . C'est une laïcité de respect et de tolérance. C'est la laïcité des instituteurs d'autrefois, de Jules Ferry et de Jean Macé, des républicains et de la loi de 1905.
     
    C'est MA laïcité, et celle de la grande majorité des socialistes.
     
     
     
     
  • ET LA LAICITE B.............


      La laïcité en France est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses. L’État devant rester neutre. Ainsi, il garantit la liberté de culte. L’Etat affirme le principe de la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres. Il construit ainsi l’égalité républicaine.
    En représentant la France à la cérémonie religieuse de canonisation de deux papes au Vatican, elle bafoue notre principe de laïcité républicain .
    L’obligation de respecter les principes constitutionnels est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.