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  • LE 30 NOVEMBRE

    Journée nationale sans N.S dans les médias le 30 novembre 2007

      
    A l'appel d'une association baptisée le "Rassemblement pour la démocratie à la télévision", le 30 novembre prochain a été décrétée "journée nationale sans N.S dans les médias".

    Date symbolique, puisqu'il s'agit du premier anniversaire de la candidature à l'Elysée de qui vous savez.

    "Pas une image, pas un son, pas une ligne sur les faits et gestes de N.S ne doivent sortir ce jour-là, des rédaction ! Ni éloge, ni critique, ni commentaires ! Rien de rien, s'il vous plaît", déclare ravi le président de l'association, Perre Bitoun, un sociologue de 52 ans.

    Petit rappel : Laurent Suply dans l"édition du 27 septembre.
    l'INA a décompté 224 passages du nouveau président de la République dans les « JT » depuis le 6 mai.
    "Sur un même intervalle de temps, Jacques Chirac n’était apparu que 94 fois après son élection de 1995, et 75 fois en 2002. Ce classement prend en compte tous les passages lors des journaux du soir des six chaînes hertziennes, que ce soit à l’image ou par la parole."

    Est ce vraiment une bonne idée ?
    BOUGIE GATEAU ANNIVERSAIRE - NEUVEUne autre bonne idée:N'oubliez pas de me souhaiter mon anniversaire.Merci

    SAINT ANDRE

    La neige de la saint-André fait beaucoup de mal au blé.
    Neige de Saint-André, peut cent jours durer.

    neige21

     

  • MAMAN LES P'TITS AIRBUS MAIS PAS DELON

    Plusieurs journaux commentaient les rumeurs sur l'absence de la secrétaire des droits de l'Homme, Rama Yade, en Chine, aux côtés de Nicolas Sarkozy. Selon les déclarations du porte-parole de l'Elysée si Rama Yade n'est pas partie, c'est parce que le chef de l'Etat français aborderait lui-même le sujet des droits de l'Homme " avec les plus hauts dirigeants chinois " (cause toujours tu nous intéresses). Mais, depuis, la rumeur enfle : ce serait la ministre de la Justice, Rachida Dati,, qui, elle, fait partie du voyage, qui aurait exigé que Rama Yade ne vienne pas… Et quand elle veut quelque chose elle l’obtient et elle n’aime pas l’ombre !
    Mme Sarkozy, mère, Andrée Mallah officiellement, ne connaissant pas la Chine a profité de l’aubaine pour accompagner fiston et s’occuper de son petit-fils qui avait besoin d’une nounou. Il y avait en effet aussi Pierre Sarkozy et Thierry Herzog, l’avocat de papa (au cas où !) dans l’un des quatre avions de la généreuse République française ! Le président avait proposé à sa mère, qu’il surnomme " Dadou ", diminutif d’Andrée, de l’accompagner pour qu’elle découvre les soldats de l’armée enterrée. " Dadou ", 80 ans, a tout de suite accepté. Connue pour son sens de la repartie, elle a amusé les invités du président par son humour. On est de suite rassuré elle a rentabilisé le coût de son déplacement ! Par contre on ne l’est pas pour Alain Delon.
    " Cela fait des semaines que l'on me dit que je suis invité d'honneur du président Sarkozy lors de son voyage en Chine. Sachez que je n'ai besoin de personne pour aller en Chine ",

  • LA SOLITUDE DU TIREUR DE PENALTY

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    Tirer un penalty, c’est flirter avec le risque. Si les filets tremblent, le moment qui suit est d’une grande satisfaction. Mais si le ballon ne franchit pas la ligne de but, le revers que vient d’essuyer le tireur peut être lourd à assumer selon le contexte du match. D’ailleurs, ne dit-on pas du tireur, qu’il est celui qui « prend ses responsabilités » ? Le côté irrémédiable de la décision théâtralise le moment. Véritable coup de théâtre, lorsqu’il est sifflé en plein match, ou rituel angoissant quand deux équipes n’arrivent pas à se départager, le tir au but ne laisse de place qu’à ce fameux face à face. Un moment d’autant plus sacralisé qu’il met en scène deux protagonistes épiés de tous, au milieu d’un long silence.

    Si la relative petite distance (9,15 m) qui sépare le point de penalty du but, ne laisse guère de chances au gardien, la pression se trouve justement du côté du tireur. Car il est en principe, plus facile de marquer un tir au but pour un attaquant, que de l’arrêter pour un gardien. Le portier a donc plus à gagner qu’à perdre : s’il prend le but, c’est normal dit-on, mais si par bonheur il choisit le bon côté et stoppe le ballon, il devient aussitôt le héros du match. Alors oui, c’est bien d’un duel psychologique qu’il s’agit. Un brin d’hésitation au moment de poser son ballon ou pendant la course d’élan et le pied à de grandes chances de trembler... Si le penalty marque les esprits quand on le manque, il est aussi une bonne expérience à connaître pour apprendre à accepter la défaite. On y puise dedans, toute la philosophie du football. « On gagne ensemble, on perd ensemble » aiment à dire éducateurs et capitaines. Et si le tireur rate son penalty, c’est toute l’équipe qui le rate. Et puis, au regard de ce que l’histoire du foot raconte dans ses pages de légendes, on comprend que la séance de tirs aux buts a ceci de particulier, qu’elle entretient le mythe du héros malheureux.En 1982 au cours du match France-Brésil en quart de finale de la coupe du monde Zico,Socrates et Platini trois des meilleurs joueurs du monde du moment ratèrent leurs pénalties tous les plus grands ou presque, ont échoué au moins une fois dans cet exercice, et ce,meme après avoir éclaboussé la rencontre de toute leur classe.

  • PENSEE DU JOUR

    Euro fort

    Sarkozy est contre l’euro fort  Mais il est pour un dollar fort  (« Une grande économie doit avoir une grande monnaie »)  et pour un yuan fort  (« Un grand pays doit avoir une monnaie forte »).

    Conclusion : la France n’est ni un grand pays, ni une grande économie.

  • LE MIRACLE

    Voiçi la quatrième partie d'un manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier  

    Rappel:Dans son sermon,le curé au cours de la messe de communion fait allusion aux conjonctures difficiles dans lesquelles a lieu cette fete ......................

    « On nous a pris nos biens et notre liberté,mais jamais on ne saurait prendre notre Dieu,le Dieu de nos pères qui tant de fois dans le passé de notre cher pays l’a sauve quand il se trouvait dans un grand danger .De ce coté çi,comme de l’autre du feu des milliers de cœurs se souviendront aujourd’hui de Jeanne La Pucelle que le Seigneur nous a envoyée autrefois pour chasser de notre territoire un ennemi insolant.Joignons nous donc à eux pour implorer le Très Haut de nous envoyer encore un sauveur pour nous délivrer de l’envahisseur dont la main pèse si lourdement sur nous.Cette prière sera exaucée,je le sent et je le vous promet,pourvu qu’elle vienne de cœurs purs et de lèvres pieuses.Chantons donc ensemble le vieux cantique que vous connaissez et que nos ancetres chantaient déjà aux veillles de grandes batailles »

    Au meme moment,l’orgue entonna une petite mélodie très simple que j’entendais pour la première fois et qui s’est gravée dans ma mémoire.Déjà des voix de paysans s’élevaient à leur tour,un pau rauques et trainantes,répétant infiniment le refrain:

    "Vierge notre espérance 

    Etends sur nous ton bras 

    Sauve,sauve la France

    Ne l’abandonne pas »

     

    Furtivement,je regarde autour de moi ,un peu troublé par cette situation étrange où je me trouve,moi l’homme sceptique des grandes villes,soldat allemand d’ailleurs et hérétique au milieu de cette foule de paysans croyants dont je connais les mœurs et la langue mais que tout sépare de moi en ce moment. Serait-ce donc vraiment le cri de détresse d’une population poussée à bout par quatre années d’oppression que ce chant répété par leurs voix criardes ?Ou bien n’y aurait il pas d’émouvant dans tout cela que l’exaltation patriotique de cet organiste de village qui sait arracher des notes si touchantes à son petit groupe.

    J’essaie d’épier l’expression des visages qui m’entourent et je constate à ma surprise qu’ils ne trahissent aucune émotion ;pendant que les bouches tordues par l’effort continuent à répéter l’éternel refrain.Pourtant ils doivent bien se rendre compte qu’un coup décisif se prépare contre les forces françaises .

    N’ont-ils pas entendu chaque nuit le pas pesant d’une formidable infanterie,le roulement sourds des pièces et le cri des conducteurs se succéder depuis le crépuscule,jusqu’aux premières lueurs de l’aurore

    (A suivre..........)

  • MASSACRE DU CODE DU TRAVAIL

    Libération, vendredi 23 novembre 2007.


    Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.

    Par Gérard Filoche

    (...)

    C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous.

    lire_la_suite78http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5740

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • LETTRE AU PERE NOEL

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    Cher père Noël,

     Comme chaque année je t’écris ma lettre,et grace à l'informatique j'ai fait un copier-coller de celle écrite le 26 novembre 2006 en la modifiant un peu.

    L’usage est de te demander de ne pas oublier nos petits souliers. Moi, vois-tu, je n’ai besoin de rien. Je peux même te le dire entre quat’s yeux,les fêtes carillonnées, ça me gonfle un peu. Il y a belle lurette que Noël n’est plus rien qu’un prétexte à ripailles et à dépenses inutiles, que le sacré en a été évacué au profit du commerce, que les marchands ont envahi la crèche. La télé dégouline de bons sentiments et de publicités racoleuses. La boîte aux lettres se remplit de prospectus qui vont direct au panier. Les magazines regorgent de réclames inutiles. Pourtant, nous allons sacrifier une fois encore à la tradition.

    Je me souviens, il y a de ça plus de trente ans ­ c’était au début des septantes, une période encore très chaude post-soixante-huitarde,il avait été publié une petite enquête de circonstance sur le thème : « Comment les militants (de gauche, oeuf corse) fêtent Noël ». Eh bien, pas de surprise, comme tout le monde ! Comme les bourges, avec le sapin, la crèche,la buche,les bougies, les petits paquets enrubannés, tout ça quoi. On est tout de même bien conditionnés !

    Je te disais donc que je n’avais besoin de rien,pour autant, cher père Noël, je n’oublie pas le monde qui m’entoure. Le privilégié que je suis reste envahi de désespoir et de colère devant le spectacle qu’il offre et qui n’est humainement pas supportable.

    Comment se résigner au mensonge public, au double jeu permanent, à la suffisance bouffie des « élites », au règne sans partage de l’argent, aux inégalités criantes, à la misère qui s’étale comme une lèpre jusque dans nos pays prospères ?Hier nous écoutions les beaux discours d’un chef d’État qui parlait de « fracture sociale », qui célèbrait la République et la cohésion nationale, qui vantait l’égalité entre tous les Français ; et qui tolèrait et organisait en sous-main très exactement l’inverse de ce qu’il proclamait ?Ce type avait choisi cette méthode pour gouverner et derrière laquelle il se planquait, ce notaire madré aux allures de chanoine, dont chaque discours semblait un prêchi-prêcha fourré aux formules creuses et dont le seul souci était de plaire à ses maîtres, les patrons, les barons de la finance dernièrement il a été rattrappé par les affaires.Merçi Papa Noel tu nous as prouvé qu'on peut croire encore en toi.

    Il y a un an je te demandais un nouveau président: (http://azurcom.hautetfort.com/archive/2006/11/index.html) tu tu t'es trompé dans la livraison,tu m'as livré un petit Napoléon arrogant omniprésent affairé qui passe sans cesse au fenestron pour y polir son image, y flatter ses maîtres ses amis les grands du CAC 40,de la presse,et les cows-boys qui dans l’espoir de conserver place et privilège et d’en engranger de nouveaux régne sur la France comme un coq sur sa basse-cour.Lui aussi emploie des phrases creuses comme "travailler plus pour gagner plus"il court le monde en quete d'infirmières et d'indice de popularité.

     Dans cette France qui va mal, où les files d’attente s’allongent devant les restos du coeur,le Secours Populaire et les antennes de l' ANPE, où les hôpitaux débordés crient misère, où les prisons implosent, où les mécontentements catégoriels s’empilent comme soucoupes au comptoir où on ne pourra bientot plus fumer, où s’étale partout la vulgarité des nouveaux riches et où même une ex grande figure humanitaire s’est abaissé contre une place de ministre et un gros chèque à servir la soupe.Les Français souffrent, les haines montent, le mépris s’installe.

    Franchement, père Noël, on est mal barrés. Faudrait bien que tu fasses quelque chose.

    Repose-toi bien d’ici au 25 décembre. Et quand tu feras ta grande distribution, tu peux oublier mes petits souliers, je te l’ai dit, je n’ai besoin de rien. Mais n’oublie pas ce pauvre monde. Il a bien besoin qu’on l’aide.

    La tâche est immense, mais si tu peux faire encore des miracles essaie. Courage, père Noël 

  • COMBATTRE:TOUJOURS,DESESPERER:JAMAIS

    Il y aura d’autres batailles. Les salariés qui se sont mobilisés pour défendre leurs régimes spéciaux doivent être fiers de ce qu’ils ont accompli. Malgré une pression médiatique sans précédent à leur encontre qui ressemble plus à de la propagande, de la propagandastaffel, qu’à de l’information, ils ont mené une lutte courageuse et emplie de dignité. Malgré une gauche quasiment aux abonnés absents et qui de surcroît, pour la plupart de ses responsables, soutenait la remise en cause sarkozienne des régimes spéciaux, ils ont réussi à faire vivre l’idée de lutte sociale. Il y aura d’autres batailles. Malgré là encore le rouleau compresseur médiatique et la bonne conscience de nos élites en faveur de l’américanisation de l’enseignement supérieur, de très nombreux étudiants ont clairement pris conscience du caractère libéral, néfaste et scandaleux de la loi Pecresse sur les universités. Il y aura d’autres batailles. D’ailleurs les fonctionnaires ont réussi une belle démonstration mardi dernier. Il y aura d’autres batailles car ce pays n’en a pas fini avec la question sociale. Elle est même au cœur de tout. Il y aura d’autres batailles et il y aura d’autres victoires car l’écume médiatique et la frilosité des élites n’auront pas toujours raison de la détermination des salariés.

  • LA DAME BRUNE

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    Je suis la longue dame brune que tu attends
    Je suis la longue dame brune et je t'entends
    Chante encore au clair de la lune je viens vers toi
    Ta guitare orgue de fortune
    Guide mes pas
    Pierrot m'avait prêté sa plume ce matin-là
    A ma guitare de fortune j'ai pris le la
    Je me suis pris pour un poète en écrivant
    Les mots qui passaient par ma tête
    Comme le vent
    Pierrot t'avait prêté sa plume cette nuit-là
    A ta guitare de fortune tu pris le la
    Et je t'ai pris pour un poète en écoutant
    Les mots qui passaient par ta tête
    Comme le vent
    J'ai habillé la dame brune dans mes pensées
    D'un morceau de voile de brume et de rosée
    J'ai fait son lit contre ma peau pour qu'elle soit bien
    Bien à l'abri et bien au chaud
    Contre mes mains
    Habillée de voile de brume et de rosée
    Je suis la longue dame brune de ta pensée
    Chante encore au clair de la lune je viens vers toi.
    A travers les monts et les dunes
    J'entends ta voix
    Pour une longue dame brune j'ai inventé
    Une chanson au clair de la lune quelques couplets
    Je sais qu'elle l'entendra un jour qui sait demain
    Pour que cette chanson d'amour
    Finisse bien
    Bonjour je suis la dame brune j'ai tant marché
    Bonjour je suis la dame brune je t'ai trouvé
    Fais-moi place au creux de ton lit je serai bien
    Bien au chaud et bien à l'abri
    Contre tes reins

  • ARRET SUR IMAGE N° 9

    La lettre d'@rrêt sur images, n° 9

    Trente mille personnes ont manifesté à Bruxelles, pour sauver l'unité de la Belgique menacée. Magnifique ! Voilà du moins ce que vous ont dit vos journaux télévisés. Si vous voulez savoir ce qu'ils ne vous ont pas dit, cliquez ici (1).

    Mais il n'y a pas que la télévision, qui commette quelques petites retouches sur les faits.

    Cette semaine, nous nous sommes aussi arrêtés sur trois articles du Monde.

    Le chanteur Jean-Louis Murat, dans une interview, critique durement les internautes qui téléchargent de la musique. Si vous voulez voir comment son interview a été retouchée dans sa version « en ligne » pour ne pas heurter les internautes, cliquez ici (2).

    Pour faire une mauvaise blague aux journalistes, les étudiants occupant l'université Rennes II avaient dessiné des barbelés au sol. Si vous voulez savoir pourquoi, dans l'article du Monde, ces dessins sont devenus... de vrais barbelés, cliquez ici (3).

    La comédienne Emmanuelle Béart a publié dans Le Monde une tribune de soutien aux mal-logés qui campent rue de la Banque. Mais dans Le Monde, il ne faut pas attaquer trop durement Christine Boutin. Si vous voulez lire la phrase d'Emmanuelle Béart coupée par la rédaction en chef du Monde, cliquez ici (4).

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    Daniel Schneidermann