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  • JEAN LEONETTI MAIRE D'ANTIBES

     

    Bientôt deux mandats. 13 ans de vie commune entre Jean Léonetti et 75 000 antibois. Quelles furent belles les premières années ! L’amour naissant, la fougueuse passion de la belle endormie et de son prince. On croyait alors que, telle la belle au bois dormant, le baiser du bellâtre allait redonner à Antibes son prestige perdu... On y a cru !

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    Quelques pans de bois plus tard, quelques rues pavées plus loin, Antibes s’ennuie. Aucun couple n’échappe à la routine, aux petits matins chagrins, l’haleine chargée du beau prince, la lunette des WC relevée, les chaussettes sales...

    Dans une autre ville, un autre lieu, une autre époque, un amant aurait donné à notre ville de quoi lui faire oublier le triste quotidien et les longues absences du mari. Car Jean préfère, on le comprend, les ors des palais parisiens (fussent-ils Bourbon) à la froideur du mistral local... Mais l’opposition ne fut pas cet amant. L’opposition n’a pas su, ou pas pu consoler la belle antiboise, délaissée. Viendra le mois de mars et la procédure de divorce. Pas par consentement mutuel.Jean s’accrochera au confort du foyer provincial. Coûte que coûte,Jean voudra reconquérir la belle qu’il sent déjà lui échapper. Il faudra, pour l’opposition, d’abord démontrer la faute ; prouver que Jean n’a pas été le prince charmant qu’il promettait d’être ; prouver que Jean a abondonné le domicile antibois pour les nuits parisiennes ; prouver aussi qu’il n’a pas honoré son devoir municipal...

    Cela ne suffira pas.Antibes mérite mieux qu’un amant de passage, qu’un choix de seconde zone « pêché » lors d’un speed-dating... Antibes mérite un projet.Antibes mérite un « devenir ». Antibes mérite de retrouver sa fierté : celle d’une ville qui, dans quelques années, rayonnera en France, fera figure de référence à l’échelle de notre pays. Elle en a l’envie et les talents !

  • NOS ANCETRES LES POLLUEURS

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    Vous voulez vous enrichir : faites de la récupération de métaux lourds.
    Jamais cuivre, acier, alu, nickel, laiton, plomb, ces composants de base de multiples produits, n’ont eu autant de valeur.          Le « London Metal Exchange », grosse activité de la bourse de Londres, a pour principale activité d’en apprécier la valeur marchande, toujours vers le haut s’entend, vu les besoins planétaires. Mais la récupération n’a pas pour seul but de faire de l’argent avec ces métaux.Les laisser pourrir dans les décharges, s’avèrent aussi fort polluants pour l’environnement.

    Dans un numéro récent, l’édition française de National Geographic révèle que la forte activité métallurgique au Mont Lozère dans les Cévennes,remonte au Moyen Age,et,a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui. Voici huit siècles donc, près de 70 ateliers y travaillaient le plomb argentifère. Or, le Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy a eu l’idée d’analyser les déchets miniers des anciens sites de production. Pour constater que les fumées et l’érosion des sols d’alors contribuent jusqu’à 100% de la pollution actuelle au plomb de l’environnement local. Enfoui dans les tourbières, ce plomb continue à être absorbé par les végétaux aujourd’hui. Et l’on se demande si les résidus infinitésimaux n’ont pas aussi franchi la « barrière » de l’espèce animale dans une région où se pratiquent notamment tourisme, chasse, pêche et pâture.

    Soulageons donc notre conscience : nous sommes hyper pollueurs certes, mais rendons à nos ancêtres ce qui leur appartient.

  • LE MIRACLE

    Voiçi la deuxième partie du manuscrit écrit par le soldat allemand Vandelow qui accompagnait la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier

                                                                             Le Miracle 

     

     

    Nous étions arrivés ce dimanche là au petit jour des cantonnements d’intérieur à Banogne,petit village situé à l’ouest de Rethel après une chevauchée fatiguante à travers les landes.

    Couché aussitôt après avoir avalé un bol de liquide indéfinissable que la cuisine roulante nous délivrait deux fois par jour,sous le nom pompeux de café.J’avais pu dormir plusieurs heures,d’un très bon sommeil dans l’alcove moisie d’une maisonnette abandonnée où ja logeais avec mon ordonnance.Il pouvait etre dans les dix heures,lorsque m’étant levé pour rendre visite à un camarade,je m’arretais un moment sur le pas de la porte en parcourant des yeux la rue du village où je me souvenais vaguement d’avoir passé déjà une fois ou deux en 1914 Ils se ressemblent tous,d’ailleurs ces villages de Champagne aux maisons très basses,couvertes d ‘ardoises et souvent précédées d’un jardinet où de grandes plantes s’étiolent sous une épaisse couche de calcaire.Mais le paysage,lui,était bien changé ;plus de champs de blé aux reflets dorés,rien qu’une steppe,coupée ça et là par les lignes crayeuses d’une position de réserve devenue inutile par les récents progrès de l’armée allemande. Fort négligée déjà en 1915 la culture avait en effet du etre abandonnée complètement en 1917,par suite des évacuations ordonnées en prévision d’un repli partiel La ligne de feu était cependant bien loin pour le moment,plus de shrapnels éclatants à l’horizon dans un petit nuage blanc,plus un seul des avion anglais et français qui autrefois tournoyaient au dessus de la vallée de l’Aisne. Seul,un petit émouchet suspendu en l’air,par le battement précipité de ses ailes,semblait guetter quelque pauvre mulot sorti de son trou. Au-dessus de nous,le ciel de Champagne,d’une belle couleur d’acier était tamponné d’une infinité de petits nuages floconneux qui passaient devant le soleil,très vite,malgré le temps calme,comme un troupeau de brebis se sauvant devant la gueule ardente d’un loup.Il faisait une chaleur écrasante. La petite rue était très tranquille.Un groupe de petits enfants jouaient silencieusement à quelques pas de moi dans un tas de poussière,couleur de neige salie.Un peu plus loin,deux ouvriers porteurs de pelles se rendaient à quelque corvée-pour le roi de Prusse-en trainant leurs sabots Mais voiçi qu’un bruit confus s’élève au bout de la rue...........(A suivre)
  • JOUR DE GREVE A SARKOLAND

     

    A partir de mardi soir 20h un train et un métro sur dix rouleront. La grève s'annonce massive et la SNCF, très prévenante à défaut d'être efficace dans ses négociations sociales, averti ses usagers (qu'elle n'ose pas encore appeler "clients") en recommandant "à toutes les personnes qui le peuvent de limiter leurs déplacements".  Elle pourrait aussi leur conseiller la patiente, le mouvement étant reconductible et les personnels grévistes légèrement déterminés.

    Un autre aussi est déterminé.

    8e161d74c3bea0953f3f3a8a7f666e08.jpgNicolas Sarkozy attend le moment du clash depuis le premier jour de son élection, le 6 mais dernier. Il ne s'en est jamais caché, il veut la rupture à n'importe quel prix (Cécilia exceptée). A Washington, la semaine dernière il le répétait encore aux entrepreneurs franco-américains "oui, y aura des grèves, oui y aura des manifestations. Mais je tiendrai, je tiendrai, hein. Je tiendrai pas parce que je suis têtu, nan, hein, je tiendrai parce que j'ai dis que je le ferai. Voilà".
    Au-delà de ses fanfaronnades on sent surtout  l'hyperprésident trépignant à l'idée de mener sa petite guerre personnelle contre les syndicats.Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, ne s'y trompe pas quand il déclare que "le gouvernement veut le conflit pour l'exemple". De la à dire que l'UMP attend son grand soir...


    UNE GUERRE IDÉOLOGIQUE
     

    Dans cette affaire Sarko semble vouloir mener une guerre totale, une guerre d'anéantissement. Une liquidation totale des derniers foyers d'insurrection à sa personne. Quoi de plus symbolique que l'écrabouillement public de ces milliers de gauchistes qui ont eu le tort, en 1945 sous De Gaulle, d'obtenir des acquis sociaux pour services rendus à la Nation pendant l'occupation. Ce serait une belle revanche idéologique pour Maurras et Barrès, les deux maîtres à penser, et à plumer, de Henri Guaino, premier conseiller de Sarko à l'Élysée.

    Le problème dans la guerre idéologique c'est qu'elle finit toujours par être improductive.

    485c3aacf1cc6a9c43cbd50c5854df63.jpgSarko, qui se nourri frénétiquement de sondages, est persuadé que sa dialectique finira par convaincre majoritairement l'opinion. Et comme tout le monde le sait depuis le 6 mai dernier, "l'opinion de la majorité" est forcement une vérité (avec la collaboration de Jean-Pierre Pernaut. Dans ces conditions peu importe que la réforme des régimes spéciaux ne soit qu'un pet dans un ouragan, ce qui importe c'est de montrer ses petits muscles.
    Les 600 millions d'Euros d'économie espérés représentent bien peu de chose au regard du gouffre abyssal du régime des retraites. Pire, ils ne constituent qu'une infime partie de l'ensemble des régimes spéciaux. Ceux qu'il aurait fallut réformer en priorité dans le grand lot de la rupture.

    Mais là, pas touche au grisbi ! Faut pas déconner quand meme.

    La guerre idéologique, elle se mène contre l'ennemi de classe, pas contre les alliés de sa base électorale ! Taper sur des conducteurs de trains grévistes c'est finalement un acte naturel pour un élu UMP. Remettre en cause les avantages moyenâgeux des notaires, des chauffeurs de taxi, des militaires et surtout, grands dieux !, les régimes spéciaux des commerçants et artisans, ça, c'est une autre affaire. Et pourtant le coût des petites gâteries accordées à ce vivier électoral de la droite est estimé à 10 milliards d'Euros.

    Voilà qui relativise la nuisance des cheminots et qui donne des pistes pour l'avenir.

    b711fce9912698ee98350d392d5ac605.jpgQue Sarko se lance avec agitation dans les réformes pourquoi pas. Si c'est pour le bien commun nous sommes même éventuellement disposés à ne plus dire du mal de lui. Tant qu'il appliquera une politique sélective et catégorielle, systématiquement dédiée à l'intérêt de ses amis dans le besoin, de ses électeurs et de sa personne (140%), il sera improductif et finira à terme par être impopulaire. Ce qui pour nous serait amusant mais signifierait pour lui la fin de toute chose. En attendant que Sarko passe aux choses sérieuses nous soutiendrons donc les grévistes de la SNCF à notre façon : en ne nous déplacant pas et en regardant l'inspecteur Derrick à la télé. Ce qui aura le mérite de laisser la voiture au garage et de polluer moins, même si c'est pour gagner moins.

  • LE TRAITE EUROPEEN ACTE II

    2 - Le TME rendrait-il possible une

    harmonisation sociale par le haut ?

    Non. Le projet de TME exclut toute harmonisation des législations sociales. La possibilité d’instaurer progressivement un SMIC européen pour empêcher la concurrence par les bas salaires est exclue, tout comme un alignement vers le haut des régimes de protection sociale ou une réduction harmonisée du temps de travail dans toute l’Union européenne.

    C’est le marché qui se chargerait d’ « harmoniser » les législations sociales au nom de la « concurrence ». L’harmonisation continuerait donc à se faire par le bas : les rangs des travailleurs pauvres et des chômeurs continueraient à augmenter au même rythme que les dividendes des actionnaires.

    Le projet de TME ne changerait rien à la règle de l’unanimité nécessaire à l’harmonisation des législations fiscales des pays de l’Union européenne. La concurrence fiscale et la course sans fin aux augmentations d’impôt pour les salariés (TVA sociale) et aux baisses d’impôts pour les actionnaires (diminution de l’impôt sur les sociétés et sur les dividendes) pourraient donc continuer sans le moindre frein.

    Depuis plus de vingt ans, les dirigeants de la social-démocratie européenne font le même serment : « Pour sauver l’Europe, nous avons été obligés de différer l’harmonisation sociale mais c’est promis, c’est juré, le social sera l’objet du prochain traité ». Vingt ans d’expérience pendant lesquels la politique sociale a été à chaque fois sacrifiée sur l’autel de la libre circulation des capitaux (Acte Unique, 1986), de la monnaie unique (Maastricht, 1992) ou du pacte d’austérité budgétaire (Amsterdam, 1997). Mais vingt ans d’expérience qui ne leur ont servi à rien. Ils continuent leur rengaine. Ils proposent de signer le TME qui interdirait tout harmonisation des législations sociales et qui sonnerait le glas de ce qui reste de services publics en Europe mais ils s’écrient, de nouveau, la main sur le cœur : « Préparons un traité social, défendons une directive européenne pour garantir les services publics… » Qui peut encore les croire ?

  • LE MIRACLE

    Voiçi la première partie du manuscrit écrit par le soldat allemand Vandelow qui accompagnait la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier

                                                                             Le Miracle

     

     

         

     

     C’était un matin de dimanche du mois de juillet(7 juillet) notre division,embarquée en Lorraine,peu de jours auparavant,venait de quitter la chemin de fer,non loin de Rethel,pour prendre part à la grande offensive dont on parlait depuis quelques temps à mots couverts et qui suivant l’avis de général Ludendorff devait terminer la guerre.Il est vrai que ces prévisions optimistes du G.Y G n’étaient guère partagées par les troupes qui avaient subi des pertes énormes lors des offensives précédentes et dont les effectifs n’avaient pu etre complétés par suite d’un manque absolu d’hommes valides dans les dépots arrière.Nous nous rendions parfaitement compte d’ailleurs,que cette fois nous aurions peu de chance de surprendre entièrement l’adversaire.Les précautions habituelles avaient été prises,bien entendu pour cacher jusqu’à la veille meme de l’offensive,les forces réunies en les cantonnant dans les villages de l’arrière et dans les nombreux baraquements disséminés à travers les sapinières dont elles ne devaient sortir pour se rapprocher du front en petites étapes qu’à la nuit close.Mais le bruit des roues n’était-il pas plus perceptible encore la nuit que le jour dans ce pays de Champagne au sol très dur. ? Et à quoi cela servait-il de consigner les hommes dans leurs cantonnements pendant toute une journée par peur des aviateurs,si l’on ne pouvait guère les empecher de lacher dans les clairières leurs pauvres chevaux affamés.

    Il était facile à voir que toutes ces troupes se dirigeaient peu à peu vers un point à l’ouest de la ville de Reims.Aussi trouvions-nous parfaitement ridicule la prétention de notre état major de nous laisser encore tous dans l’ignorance du but précis de l’opération alors que les « Gavroches » de Charleville criaient déjà tout haut,à ce qu’on rapportait,la grande nouvelle que le 15 ou le 16 les Prussiens commenceraient la grande offensive entre Reims et Paris 

    Nous étions arrivés ce dimanche là au petit jour des cantonnements d’intérieur à Banogne,petit village situé à l’ouest de Rethel après une chevauchée fatiguante à travers les landes.

    Couché aussitôt après avoir avalé un bol de liquide indéfinissable que la cuisine roulante nous délivrait deux fois par jour,sous le nom pompeux de café.J’avais pu dormir plusieurs heures,d’un très bon sommeil dans l’alcove moisie d’une maisonnette abandonnée où ja logeais avec mon ordonnance.Il pouvait etre dans les dix heures,lorsque m’étant levé pour rendre visite à un camarade,je m’arretais un moment sur le pas de la porte en parcourant des yeux la rue du village où je me souvenais vaguement d’avoir passé déjà une fois ou deux en 1914 Ils se ressemblent tous,d’ailleurs ces villages de Champagne aux maisons très basses,couvertes d ‘ardoises et souvent précédées d’un jardinet où de grandes plantes s’étiolent sous une épaisse couche de calcaire.Mais le paysage,lui,était bien changé ;plus de champs de blé aux reflets dorés,rien qu’une steppe,coupée ça et là par les lignes crayeuses d’une position de réserve devenue inutile par les récents progrès de l’armée allemande. Fort négligée déjà en 1915 la culture avait en effet du etre abandonnée complètement en 1917,par suite des évacuations ordonnées en prévision d’un repli partiel La ligne de feu était cependant bien loin pour le moment,plus de shrapnels éclatants à l’horizon dans un petit nuage blanc,plus un seul des avion anglais et français qui autrefois tournoyaient au dessus de la vallée de l’Aisne. Seul,un petit émouchet suspendu en l’air,par le battement précipité de ses ailes,semblait guetter quelque pauvre mulot sorti de son trou. Au-dessus de nous,le ciel de Champagne,d’une belle couleur d’acier était tamponné d’une infinité de petits nuages floconneux qui passaient devant le soleil,très vite,malgré le temps calme,comme un troupeau de brebis se sauvant devant la gueule ardente d’un loup.Il faisait une chaleur écrasante. La petite rue était très tranquille.Un groupe de petits enfants jouaient silencieusement à quelques pas de moi dans un tas de poussière,couleur de neige salie.Un peu plus loin,deux ouvriers porteurs de pelles se rendaient à quelque corvée-pour le roi de Prusse-en trainant leurs sabots Mais voiçi qu’un bruit confus s’élève au bout de la rue...........(

     

     

  • LE TRAITE EUROPEEN EN 10 LECONS

    10 questions, 10 réponses sur le Traité Modificatif Européen signé par Sarkozy. Par Jean-Jacques Chavigné

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    1- Le projet de Traité Modificatif Européen (TME) est-il différent du projet de Traité Constitutionnel Européen (TCE) ?

    Non. Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la Convention européenne qui avait rédigé le TCE, le reconnaissait d’ailleurs dans le Monde du 26 octobre 2007 : « Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils ».

    Le Traité Modificatif Européen (TME), adopté par les Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union européenne, le 19 octobre à Lisbonne, est donc le même que le Traité Constitutionnel Européen (TCE) qui a été repoussé le 29 mai 2005 par 54,67 % des électeurs de notre pays.

    Sarkozy a présenté ce projet de traité comme un « projet simplifié ». C’est un mensonge, il fait plus de 250 pages et reprend l’intégralité de la partie I (les institutions) et de la partie III (les politiques européennes) du TCE. La partie II du TCE (la charte des droits fondamentaux) qui était le seul élément un peu positif du TCE ne figure plus dans le traité mais dans un texte séparé.

    Sarkozy s’est vanté d’avoir fait retirer du texte « la concurrence libre et non faussée ». C’est là encore un mensonge éhonté. « La concurrence libre et non faussée » a bien été retirée de la partie 2 mais elle est reprise dans un protocole, partie intégrante du traité, qui affirme que « le marché intérieur, tel qu’il est défini à l’article 3 du traité comprend un système garantissant que sa concurrence n’est pas faussée ».

    Les seules différences (exceptée l’exclusion de la charte des droits fondamentaux) sont d’ordre symbolique : le texte n’est plus une Constitution mais un Traité dont la révision sera tout aussi difficile que l’aurait été celle de la Constitution ; le drapeau européen (qui flotte partout) et l’hymne européen sont retirés du texte.

    Ce texte est donc un coup de force contre le vote « non » des deux seuls peuples consultés sur l’intégralité du TCE : les peuples français et néerlandais. L’initiateur de ce coup de force anti-démocratique est Nicolas Sarkozy.(A suivre.....)

  • ET LA GREVE BORDEL

    aa36cbcb450d54760ec7b43315716066.jpegQue le bordel soit

    Dans le quotidien néolibéral de droite complexée Libération figurait cette phrase, qui m'a fait l'effet immédiat d'un mot d'ordre : "C'est la hantise du gouvernement : qu'un mouvement étudiant opère la jonction avec les salariés et les fonctionnaires, dont la manifestation est prévue le 20 novembre."

    Délectons-nous un moment : le 13 novembre à 20 heures, c'est la grève. Grève des métros, des trains, contre un régime qui fait de la casse sociale. Le 20 c'est la grande manif. Entre temps, si tout va bien, les facs seront bloquées et les "grèves actives" (comme celle décrétée par les étudiants de Paris 8 Saint-Denis) s'y multiplieront contre la loi "LRU" de  Pécresse.

    On pourrait rajouter à tout ça les mouvements contre les franchises médicales, la colère des magistrats, de l'Opéra de Paris, des gardiens de prison, et même de la maison Poulaga, "déprimée"
    Et si tout le pays sombrait dans le bordel ? Si Sarkozy était obligé de céder, et de s'asseoir sur ses péroraisons de roquet qui montre ses muscles ("J'céderai pas ! Jamais ! ") ? Si Fillon s'inclinait ?

    Grévistes, prenez-nous en otage ! Nous le voulons ! Paralysons le pays ! Brisons la routine ! Tous-ensemble-tous-ensemble-ouais ! Jonction des luttes ! Grève générale reconductible ! 
    Que le bordel soit !

  • 11 NOVEMBRE:LES STATS

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    C’était une guerre aussi injustifiée que celle entre l’Irak et l’Iran, alimentée de 1980 à 1988 par les grandes puissances, une de ces guerres barbares menée par et pour la plus grande fortune des fabricants et marchands de canon, avec l’aide d’assassins comme le général Nivelle.

    900 morts par jour en moyenne dans la seule armée française pendant quatre ans,

    40 000 dans la seule journée d’offensive du Chemin des Dames

    1 357 800 morts,

    3 595 000 blessés, sur 8 410 000 mobilisés, plus d’un sur deux en France 

    un total mondial de 8 574 831 morts,

     5 188 630 parmi les"vainqueurs"

    20 518 554 blessés. 

    528 fusillés « pour l’exemple » :

     Lionel Jospin en novembre 1998 dans un discours à Craonne a osé réclamer leur réintégration dans la mémoire nationale collective. Il avait cité » ces soldats « fusillés pour l’exemple », « épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintégrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale ». Chirac avait osé protester contre ces courageux et mémorables propos du Premier ministre de gauche.

  • CONNERITUDE SEMAINE 45

     Les champmedium_top3_hebdo.gifions de la semaine 45

                                                    

    Les champions de la semaine: 

    Médaille d'or:e0ed919e35e2f5354793ef9ef6a2780f.jpg

    C’est toujours difficile de décerner une palme hebdomadaire mais nous souhaitons rendre hommage cette semaine à  Christine Lagarde qui  préconise face l’explosion du prix du pétrole de privilégier « de temps en temps » le recours à « ses deux jambes »….

    Pour le coup on marche sur la tête,mais les marins-pecheurs ils ne pourraient aller pecher en vélos?:80 points

    Médaille d'argent: 0fc873ceb0a222ff3ae1cc36372d0e88.jpeg

    A François Hollande qui dit non qui oui à la Constitution européenne;60 points

    Médaille de bronze:A l'Arche de Zoé :40 points(voir çi-dessous)

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