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  • LES ZOZOS DE L'HUMANITAIRE

    LES AVENTURIERS DE L'ARCHE DES ZOZOS!

    a2418a185e888ab01839f0b964cf2041.jpgVouloir absolument le bien des gens, même "à l'insu de leur plein grès", est un exercice toujours dangereux et quasi casse-gueule. Les soviétiques s'y sont longtemps essayés avant de jeter l'éponge. Leur amour immodéré du "prolétariat" avait entre-temps provoqué le décès soudain et inattendu de millions de têtus qui n'avaient pas su reconnaître le génie du camarade Staline.
    L'Église et sa Sainte Inquisition s'y sont aussi donnés à coeur joie à travers les siècles. Le salut des âmes n'ayant pas de prix, les conversions à coups de bûchers et de mousquets eurent tôt fait de civiliser les sauvages d'Amérique et de convaincre les sceptiques d'Europe. A chaque fois "pour le bien des gens".

    Plus récemment, et dans une moindre mesure, même Nicolas s'est laissé tenté par cette faiblesse naïve qu'on ne soupçonnait pas chez un homme aussi intransigeant que lui. Sa première grande mesure de chef d'état n'a-t-elle pas été de tendre la main à certains de ses amis nécessiteux sous la forme d'un paquet fiscal doré ? A vouloir trop bien faire dans l'altruisme et l'amour de son prochain le bienfaiteur n'a réussi qu'à creuser la dette publique et augmenter la pression sur les 99% de français restant.

    Tel Sarko avec les grands patrons, les zozos de l'Arche de Zoé voulaient eux aussi faire le bien. Une B.A. "à l'insu du plein grès" des populations tchadiennes et de leur très éclairé président Idriss Déby.

    Un petit mot sur ce brave homme qui n'a jamais craint le ridicule avec des accusations publiques de pédophilie et de trafic d'organes. Nul doute que Idriss Déby, qui semble très bien informé, ne manquera pas d'apporter "ses preuves" devant les juges, accompagnées -évidemment- de nouvelles révélations sur les tendances à la nécrophagie de Éric Breteau et les penchants zoophiles de Émilie Lelouch.

    TAM-TAM ET JONGLEURS POUR SARKO

    54673c2cbc291097a493410c82de5440.jpgPour "les Aventuriers de l'Arche des Zozos" l'opération de sauvetage des vrais-faux orphelins du Darfour aura provoqué plus de mal que de bien. Gamins déracinés, fausses-vraies familles d'accueils désemparées, tensions diplomatiques, travaux forcés,Sarko-Show en avion présidentiel avec caméras et conférences de presse. Ne manquait que le tam-tam, les jongleurs et les éléphants.

    Les braves amateurs de l'Arche Perdue restent aujourd'hui encore persuadés du bien-fondé de leur action et, par-delà le ridicule, c'est tout à leur honneur. Avant sa capture Émilie Lelouch, vice-présidente des zozos, avait annoncé la couleur devant les caméras de l'agence Capa "au Darfour ils crèvent et tout le monde s'en fout. Nous, on y va".
    Sarko le pro, si prompt à se remuer, était informé de l'expédition suicide par la sous-ministre des Affaires Étrangères Rama Yade depuis le mois de mai dernier. Que diable que cet humaniste, que cet ami de l'homme africain, que ce proche de Bernard Kouchner n'ait eu l'idée de se substituer à l'Arche de Zoé !

     

    Le brave homme était à l'époque préoccupé, il est vrai, par le bonheur des Français en insistant auprès des préfets sur le respect des quotas de noirs à expulser vers l'Afrique.

  • LA PENSEE DU JOUR

    Le président A propose une nouvelle Constitution. Il la soumet au vote de son peuple.

    Le président B propose aussi une Constitution. Dès qu’une partie du peuple a dit non, on cesse de voter. Un peu plus tard, la même Constitution est imposée. Sans vote. Qui est le démocrate ?


    Vous avez tout faux. Le premier président s’appelle Chavez, c’est donc un populiste et un dictateur.

    Le second s’appelle Sarkozy et l’Union Européenne, ce sont donc des démocrates.

    Vive la démocratie !

  • IL A DIT OUI

    Charlie_Hebdo_N__803___7_novembre_2007 

     Je n’arrive pas à masquer ma stupéfaction devant l’irresponsabilité de François Hollande et de toutes celles et de tous ceux qui l’ont suivi dans ce vote en faveur du nouveau traité européen. Alors que Sarkozy s’apprête à fouler aux pieds la souveraineté populaire certains au Parti Socialiste n’ont rien trouvé de mieux, au lieu de concentrer tous leurs efforts dans la défense du référendum, que d’aller déposer la couronne du PS aux pieds de Sarkozy. D’ailleurs François Fillon ne s’est pas fait prié pour « féliciter » le PS de sa prise de position. Le vote du Bureau National risque d’être vécu comme un bras d’honneur à la majorité des électeurs et des électrices de gauche qui avaient voté non et qui attendaient des dirigeants du 1er parti de gauche qu’ils défendent becs et ongles leur souveraineté populaire. Le vote du Bureau National risque d’être vécu comme une insulte par nos mêmes électeurs et électrices qui attendaient autre chose qu’un alignement du PS derrière Sarkozy. Ce vote a crée une double fracture. Une fracture entre socialistes qui n’était pas nécessaire au moment où notre unité est si indispensable pour s’opposer efficacement à la politique antisociale de ce gouvernement. Quel cynisme, alors que de notre côté nous avions tendu la main et fait tous les efforts nécessaires pour essayer de dégager une position commune ! Mais encore s’il n’y avait que la fracture entre socialistes, aussi dommageable soit-elle à l’efficacité d’un travail d’opposant à Sarkozy qui se fait toujours attendre, on pourrait malgré tout s’en accommoder. Mais il y a pire. Il y a cette fracture récrée volontairement par la direction du PS avec notre électorat. Les français ont déjà voté en 2005 et l’électorat de gauche avait massivement voté non. Le minimum de décence démocratique consistait à entériner ce vote. C’est ce que nous avions fait ensemble au moment de la synthèse du congrès du Mans. Cette synthèse qui avait permis à notre parti d’intégrer dans son programme la revendication incontournable d’un référendum pour tout nouveau traité à venir puis sa reprise en compte dans le programme présidentiel de Ségolène Royal, sa 98ème proposition. Tout cela a été défait. Et, au moment où de plus en plus de salariés et de jeunes excédés par la politique injuste de ce gouvernement se mobilisent pour y résister, le seul message que trouve à lui adresser nos responsables c’est : on est d’accord avec Sarkozy ! Il est grand temps que notre parti se ressaisisse. Les militantes et les militants du PS doivent reprendre en main le destin de leur formation politique et sauver le PS malgré l’inconséquence de François Hollande et de ses partisans. Désormais, cela constitue un impératif moral et politique incontournable si l’on veut qu’il continue d’exister une gauche dans ce pays qui se voit un autre destin que le ralliement ou l’alignement derrière Nicolas Sarkozy

  • BOUCLIER FISCAL POUR SPORTIFS

    27 000 euros par personne, pour plus de 1 000 sportifs professionnels. Beau cadeau accordé par Bernard Laporte aux footballeurs, basketteurs et rugbymen les plus connus. C’est ce que vient de voter l’Assemblée nationale en adoptant le budget 2008 pour le sport, la jeunesse et la vie associative. Une mesure parmi d’autres qui pénalisent allègrement sportifs amateurs et associations, au profit des athlètes professionnels les mieux rémunérés. Et on est loin de la promesse du candidat Sarkozy: allouer au sport 3 % du budget de l’Etat avant 2012. Les crédits accordés mercredi ne représentent finalement que 0,22 % du budget total pour 2008. La députée socialiste Valérie Fourneyron, rapporteur pour avis du projet de loi de finances 2008 pour le sport, la jeunesse et la vie associative, s’insurge contre ce “bouclier fiscal sportif”, profitant à des sportifs professionnels. L’Etat va en effet dépenser 32 millions d’euros pour rembourser des allègements de charges sociales leur bénéficiant. Explication de texte: la loi du 15 décembre 2004 instaure la possibilité de rémunérer une partie des sportifs professionnels en droits à l’image. Des droits qui sont exonérés de charges sociales. Pour compenser les pertes qu’engendre cette exonération pour la Sécurité sociale, l’Etat rembourse, chaque année à l’euro près, l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale).
    Plus 113 % d’allègements fiscaux pour 1 172 sportifs professionnels
    Une somme en augmentation de 113 % entre 2007 et 2008, qui passe de 15 à 32 millions d’euros. Malgré cette inflation, le gouvernement n’a pas jugé utile de la réviser cette année. Elle concerne avant tout les sportifs les plus payés, donc les plus connus, car les plus à même de gagner de l’argent grâce à leur image. D’après le dernier décompte datant de 2006, ils sont 1 172 sportifs professionnels à bénéficier de la mesure (639 footballeurs, 136 basketteurs et 397 rugbymen). Comparés au budget 2008 du sport qui s’élève à 782 millions d’euros, ces 32 “petits” millions d’euros semblent être une goutte d’eau. Mais rapportés à d’autres postes de dépenses, ils prennent toute leur importance. L’énumération de Valérie Fourneyron est significative: “C’est 21 % des crédits du ministère pour le sport de haut niveau. (…) C’est aussi 175 % de la totalité des crédits consacrés à la vie associative.” Sans compter que les dépenses supplémentaires se multiplient. Un autre avantage fiscal grève d’autant le budget du ministère: les exonérations d’impôts sur le revenu dont bénéficient les arbitres et les juges. Amateurs, leurs vacations ont longtemps posé des problèmes au regard du droit du travail et du droit fiscal. En 2008 s’appliquera pour la première fois une loi de 2006 qui est venue réglementer les pratiques et leur a accordé au passage une exonération partielle d’impôts.
    En valeur constante, le budget du sport est en baisse de 7,8 %
    Là encore, c’est au ministère qu’il revient de rembourser les pertes de charges à la Sécurité sociale: 15 millions d’euros pour l’année à venir. Une somme difficilement justifiable quand on sait que ces vacations s’élèvent notamment pour les arbitres de football à 60 000 euros par an et par personne en moyenne, et qu’elles viennent s’ajouter à leurs revenus professionnels. “Comment en plus expliquer qu’on limite l’impôt sur le revenu pour cette catégorie d’individus en particulier?”, s’interroge la députée PS. La dernière dépense additionnelle en date ne profite même pas directement aux sportifs. Nouveauté dans le budget 2008: l’apparition du loyer du ministère, situé avenue de France, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Montant annuel: 14 millions d’euros.

    “De 2007 à 2008, on passe ainsi de 15 à 32 millions d’euros ici, de 0 à 14 là, de 0 à 15 là aussi, etc.”, s’indigne Valérie Fourneyron. Officiellement, le budget du sport est quasiment stable (- 0,32 %). Mais en valeur constante, c’est-à-dire si on retranche ces augmentations, il est en baisse de 7,8 %. Une baisse que Bernard Laporte n’a pas dû estimer nécessaire de commenter.

  • ON A RETROUVE CECILLIA

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  • UN REFERENDUM POUR L'EUROPE

    Un référendum pour le nouveau Traité européen !

    Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen « simplifié », suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.

    Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité « simplifié ».

    Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européens, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.

    Ce nouveau Traité « simplifié » aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.

    Cela implique donc qu'il soit soumis à referendum.

    Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.

    En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.

    Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du « non » et du « oui », ainsi que le dit le Président de la République , alors que peut-il craindre d'un referendum ? Les arguments du ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.

    La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.

    En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un referendum.

    Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !

  • CANAL + PAIERA

    Le petit monde du football français s’agite et seules quelques lignes traduisent cette fièvre dans les journaux. Les droits de la ligue 1 arrivent à échéance et seront mis aux enchères ces prochaines semaines. D’un coté Canal + répète que le championnat coûte trop cher, que le spectacle a baissé et que le football n’est plus essentiel à la chaîne cryptée. De l’autre, la ligue nationale et son président Frédéric Thiriez mise sur 750 millions d’euros par an (600 aujourd’hui). Au centre Jean-Michel Aulas crée l’association Football Avenir Professionnel (FAP) et réclame sans rire le doublement des droits.

    beb60b920df0ccb4ba8ebb8d72d77d2a.jpeg Derrière cette bataille de déclarations se joue une nouvelle distribution des cartes. Les grands clubs refusent, sans l’avouer, la répartition actuelle des recettes. Ils rechignent à donner 100 millions d’euros à la ligue 2 sur les 600 qu’ils reçoivent. Ils renâclent à payer la taxe Buffet qui enrichit les autres sports. Les présidents de Lyon, Bordeaux, Lens ou Paris vendent la ligue 1 et souhaitent que cet argent reste à la ligue 1. C’est une logique comme une autre qui garantit l’augmentation des revenus. Canal + a choisi son camp. La chaîne programme plus souvent Marseille que Le Mans. Au fond, Canal + s’intéresse moins au championnat de France qu’à l’OM, à Lyon ou au PSG. Ces clubs gonflent les audiences. Canal + diffuse ce qui marche. C’est une logique commerciale. Comment lui en faire le reproche ?

    Frédéric Thiriez joue une partie délicate. Il cherche des appuis auprès des pouvoirs publics. Il a rencontré Nicolas Sarkozy. Il a demandé au Président de la République que le contrat d’appel d’offres porte sur 4 ans et non plus 3 ans. Ainsi, les futurs acheteurs amortiront leur dépense sur une période plus longue. Nicolas Sarkozy a favorisé cette demande qui est aujourd’hui acquise. Elle montre que le pouvoir central jouera un rôle dans la vente des droits. En clair, l’Elysée peut inciter Canal + a payé les 750 millions d’euros que réclame le football. Au nom de la paix sociale, au nom des élections municipales qui arrivent, au nom du football opium du peuple…

    En France, le pouvoir politique peut imposer sa volonté. Il intervient dans le secteur économique si tel est son intérêt. Il a les moyens de contraindre. En l’espèce, la publicité, les tranches en clair que diffusent Canal + sont des moyens de pression que l’Elysée, le gouvernement peuvent utiliser s’ils le décident. Cette thèse a une conséquence : Canal + paiera ! Les acteurs s’exprimeront, se répondront, se fâcheront. Puis canal + paiera ! Tout est joué d’avance. Le président de la ligue a fait le tour des popotes. Il a l’état dans sa manche. Les intérêts particuliers passeront derrière le bien général. Voilà un scénario possible. Rendez-vous au début de l’année 2008 pour vérifier ces hypothèses.

  • MUSULMANES

     

     Les femmes croisées,au cours de vacances à Marrakech ne sont pas en majorité voilées mais on en croise régulièrement, équipée d’une burka façon afgHanes, ne laissant apparaître que leurs yeux.

      Le respect des pratiques religieuses des uns et des autres, et on s’y efforce,on s’y tient, et on se tait surtout dans un pays où la religion musulmane.est inscrite dans la constitution Mais s’agissant du voile,le silence peut-etre violent comme un cri : dans chaque voile,se lit un slogan. Un slogan qui parle des hommes et des femmes en des termes que l'on ne peut accepter, en tant que citoyen d'un pays laic.

    Le port du voile n’est pas seulement la manifestation d’une appartenance religieuse, l’expression d’une piété particulièrement assidue (l’une et l’autre parfaitement légitimes : que la laïcité accueille cette revendication, de quelque religion qu’elle provienne,paraît parfaitement indiscutable). Mais ce signe-là, le voile, a un signe très clair, et parfaitement incompatible avec nos valeurs humaines républicaines : il signifie que la femme n’est pas l’égale l’homme en termes de droit. Non seulement elle n’a pas la liberté comme lui de montrer ses cheveux, mais cet interdit la désigne comme objet sexuel exposé à la convoitise (postulant que la réciproque ne serait pas vraie : les cheveux des hommes ne seraient pas désirables, ou les femmes impropres à la condition de sujet du désir ?) ; qui la désigne enfin comme propriété d’un homme (son père, son mari) à qui elle réserve le droit de la contempler.

    On objectera sans doute que les femmes voilées « choisissent » leur condition, qu’elles en revendiquent la « liberté » : choix et liberté tout de même bien discutables, dans un contexte où des pressions de toutes sortes les y poussent. D’autant plus discutables qu’il s’agit de revendiquer la liberté de n’être pas libre ; d’embrasser « volontairement » le statut d’objet d’une aliénation (au sens strict : transfert de propriété) asymétrique, que la nature commande avant le libre-arbitre - car quoi qu’ait dit Beauvoir, on naît femme avant de le devenir.La femme a certes le droit d’abdiquer sa liberté en se décrétant la chose d’un autre - au fond, le mariage n’était pas loin de signifier cela il ya peu. Mais fonder ce droit sur une règle asymétrique, une conception inégalitaire de l’humanité qui rend la réciproque impossible, est-ce encore un droit acceptable en République ?

    Chaque fois que je croise ce voile, je suis renvoyé à ma propre condition d'humain:la nature nous a faites semblables.   La chevelure flottante au vent doit-elle être perçue comme une provocation ? Une offense?

    Et le combat rcitoyen contre les discriminations de toutes sortes devrait donc s’arrêter là, s’incliner devant le voile, se taire devant cette oppression textile qui est le symbole de l’oppression tout court ?

    Et sous sa burka son regard toise le regard de l'autre:que pense la passante de nos soucis ?

    Et toutes les questions que son slogan me pose, doit-on les taire ? La laïcité, ce serait ça, le silence - un autre voile, complaisamment jeté sur des questions brûlantes et cruciales ?

     On s’est étripé sur cette question, à intervalles réguliers, ces dernières années :on regrette presque ce temps où on pouvait en parler. Moi même, depuis plus d’un mois depuis mon retour du Maroc ces questions m’interpellent. Et que je  suis, jusqu’à ce jour,dans la réflexion avant de l’écrire. Parce que je sais bien que par les temps qui courent à toute allure vers la stigmatisation de l’étranger, dans le climat de chasse au sans papier qui nourrit la bête immonde, un tel débat risque d’être de la plus haute toxicité.

    Nous voici donc rendus à cette invraisemblable impasse : qu’il faille renoncer à dénoncer une discrimination, flagrante, spectaculaire, massive, afin de ne pas encourager une autre discrimination, plus massive.Nous n’en sommes pas encore là.L’islam n’est pas la religion de l’étranger ;c'est la deuxième religion pratiquée en France, et à ce titre, constitutif désormais de notre identité commune ;on peut et on doit  discuter des pratiques sans être pris pour des complices de la xénophobie rampante.On doit discuter librement, dans une société éclairée, soucieuse d’égalité réelle, de ces sujets en voie de tabouisation.

  • OSCAR DE L'INFO

    Oscars de l'info : BFM sacrée chaîne la plus sarkophile

    devant Canal+ et M6

    Acrimed a analysé les chiffres du CSA sur les temps de

    parole des politiques dans les journaux télévisés des

     mois de juillet et août 2007.

    Sarko trois fois plus présent que ses prédécesseurs.

    Tropicalboy

       
    « Les médias télévisuels ont octroyé au discours élyséen 22,0% du temps de parole politique total. » Ce chiffre calculé par Acrimed (Action-Critique-Médias) à partir des mesures du CSA au cours de l'été dans les JT des huit chaînes françaises laisse rêveur. Une comparaison avec les pourcentages d'exposition médiatique de Jacques Chirac et François Mitterrand à la même période aurait certainement éclairé le propos, mais aucune donnée n'est consultable au CSA pour les périodes précédentes. Quoique indépendant, le CSA n'en reste pas moins un organisme dont les membres sont nommés par les présidents de la République, de l'Assemblée nationale et du Sénat.

    Acrimed nous apprend que « toutes émissions confondues » entre 1989 et 2005, « les Présidents François Mitterrand et Jacques Chirac arrivaient en moyenne à 7,0% du temps de parole politique total », soit trois fois moins que le président Sarkozy pendant l'été 2007. Le baromètre Ina'Stat du 29 septembre, qui a comptabilisé le nombre de passages dans les JT des présidents Chirac et Sarkozy en 1995 et 2007, confirme cette analyse : on dénombre 2,4 fois plus d'apparitions pour l'actuel président que pour son prédécesseur pendant les quatre premiers mois de leur présidence respective.
    sarkozy television sarkosi sarkosy sarkozi
    Si le CSA a établi la règle de la division en trois tiers égaux (gouvernement, majorité et opposition) du temps de parole pendant les campagnes électorales, le président de la République échappe à toute limitation : lui et son équipe peuvent donc s'exprimer à volonté. Nicolas Sarkozy ne s'en est pas privé. Dans le hit parade des chaînes « sarkophiles » figure en tête BFM TV avec 33,3% du temps de parole politique accordé au chef de l'Etat. Canal + la suit de près (29,4%). Vient ensuite M6 qui enregistre un « petit » 21%. Attention toutefois à toute analyse excessive : « sarkophile » n'est pas « sarkozyste », et il faut prendre en compte plusieurs facteurs pour tirer de vraies conclusions sur les chiffres.

    La répartition du temps de parole entre majorité et opposition illustre également l'omnipotence de Sarkozy et de son équipe : « Présidence de la République, gouvernement et simples membres de l'UMP totalisent, en juillet et août 2007, 69,1% du temps de parole », indique le site Acrimed. Certes ce triptyque représentait déjà 61,6% du temps de parole sur les trois premières chaînes entre 1989 et 2005. Mais ces chiffres reposent la question du pluralisme médiatique. Les règles doivent changer. Sinon, à ce rythme-là, l'opposition devra se contenter de moins de 20% du temps de parole d'ici la fin du quinquennat.

    Après l'ouverture dans le gouvernement, vivement l'ouverture médiatique
  • LA CONNERITUDE SEMAINE 44

    Les champions de la semaine 44

     medium_top3_hebdo.gif                                             Médaille d'or:Un seul lauréat notre Bon Président qui va gagner plus 

    On vit dans un monde formidable. Très récemment le journal Les Echos révélait que le taux de distribution de dividendes aux actionnaires avait atteint 50% pour les sociétés cotées au CAC 40. Cette bonne nouvelle pour les actionnaires s’ajoute aux 15 milliards de cadeaux aux plus riches fait par le gouvernement Fillon. Il ne manquait plus qu’à récompenser le chef de cette joyeuse bande, Nicolas Sarkozy himself. Le pauvre, il ne gagne que 101 488 euros brut par an. L’idée est de l’aligner sur le salaire du Premier Ministre, François Fillon, qui se monte à 240 000 euros par, soit une augmentation de 140%. Vous n’avez pas rêvé, une augmentation de 140% ! Pendant ce temps là le gouvernement continue son entreprise de liquidation des régimes spéciaux de retraite et se prépare à annoncer aux français qu’ils devront désormais travailler 41 années pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Travailler plus pour qu’ils gagnent plus, non merci