Réforme de l'hopital, note du groupe socialiste à l'Assemblée
La discussion sur le projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires s'est poursuivie cette semaine, avec l'examen du titre I sur la modernisation des établissements de santé. Les députés du Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche ont rappelé que derrière des apparences technocratiques,
Ce texte éminemment politique entérine les dérives inégalitaires de notre système de santé .
Le terme même d'établissements de santé entretient la confusion entre cliniques privées et hôpitaux publics.
Le projet de loi confie en effet à tous les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés, la possibilité de choisir leurs missions de service public. Cette disposition ouvre la porte à un service public à la carte où les cliniques privées peuvent assurer les missions les plus lucratives et laisser aux hôpitaux le soin d'assumer l'aide médicale d'urgence ou encore la lutte contre l'exclusion sociale.
Le mode de gouvernance de l'hôpital public est calqué sur celui des établissements privés avec un directeur, un directoire et un conseil de surveillance, sans véritable démocratie sociale et sanitaire, sans véritable association des équipes soignantes et en négligeant le rôle des élus locaux.
Voici les propositions défendues par les députés socialistes pour réhabiliter l'hôpital public: renégocier les conditions d'application de la tarification à l'activité pour
reconnaître les missions de service public et le rôle des services d'urgence, apurer la dette des hôpitaux, reconnaître et valoriser le travail des professionnels, organiser la gouvernance de l'hôpital autour de la commission médicale d'établissement et du projet médical d'établissement, interdire aux établissements privés de sélectionner les missions de service public qu'ils acceptent d'accomplir, favoriser le développement de l'hospitalisation à domicile, renforcer la participation des professionnels de santé au conseil d'administration et renforcer la démocratie sanitaire, organiser



Le public est populaire et, ce qui est très sympathique, intergénérationnel. Ados, adultes, troisième âge, les lotos ou rifles sont l’affaire de tous et chacun vibre à l’unisson en plaçant jetons ou haricots sur les petits cartons verts et blancs.


Les médias français ne rapportent du Venezuela que des entraves supposées ou réelles à la démocratie. A la veille du référendum constitutionnel, l'ex-ambassadeur vénézuélien en Suisse, Walter Suter explique ici les réformes chavezistes en matière de santé et d'éducation. Contestable mais intéressant. Un document diffusé par le blogueur radical Socio 13 sur le site Changement de société.