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  • FLICS OU VOYOUS

    17.jpgNous allons avoir besoin de tout le soutien possible , faites passer l'info autour de vous : au cours d'une manifestation pompiers vendredi 16 juillet à Nice place MASSENA ( manifestation réclamant la reconnaissance de la dangerosité et de la pénibilité de la profession et protestant contre la réforme des retraites) 4 pompiers ont été mis en garde à vue dont 3 blessés. Parmi eux, le représentant syndical du mouvement autonome des sapeurs pompiers professsionnels Mr GORETTI  (fracture du coude gauche) Stéphane DI COMUN (traumatisme cranien, perte de connaissance, plaie du cuir chevelu: 5 points de suture, contusionset hematomes multiples de la face,traumatisme cervical et dorsal) et Mr GUIDI ( plaie du cuir chevelu : 2 agraphes, hematomes et contusions multiples au niveau des épaules et des cervicales).

    Les faits: une manifestation bon enfant, un jeu du chat et de la souris entre pompiers et force de l'ordre (courant dans un sens puis dans l'autre) puis marche sur la place Masséna avec blocages ponctuels des tramways. Aux alentours des 11h00: une  première interpellation d'un représentant syndical sans violence dans le calme, par 4 hommes de la Bac, la raison invoquée: manifestation illégale car trajet non déclaré. Les arrestations suivantes ne vont malheureusement pas se passer avec le même professionnalisme: altercation violente de Mr Goretti par la police nationale brigade départementale anti émeute créée par Mr ESTROSI maire de Nice et ministre.Face, à cette violence, Stéphane DI COMUN( qui marchait tranquillement à côté de Mr Goretti) proteste verbalement à l'arrestation de son collègue. A ce moment 7 hommes de la même brigade précitée, le roue de coups au niveau du visage, crane et cervicales (tonfa,et coups de poings). Stéphane tombe au sol, les coups continuent de pleuvoir (coups de pieds en plus du reste) il perd connaissance et continue à être malmené. Voyant cette scène et son collègue saignant face contre terre, yeux révulsés et langue extériorisée, Mr GUIDI hurle aux policiers de cesser les coups et de porter secours au pompier à terre inconscient en le mettant en PLS ( position latérale de sécurité). Rien n'y fait, il passe le barrage des forces de police et se jette au dessus de Mr DI COMUN tentant de protéger du mieux qu'il pouvait la tête de ce dernier. Il est à son tour rouer de coups de tonfas dans la nuque et sur le crane. Il continue à hurler pour que les premiers secours soient apportés à Mr DI COMUN mais rien n'y fait. Les policiers l'écartent et constatent effectivement que Mr DI COMUN n'a plus aucune réaction. D'autres pompiers essaient d'approcher, ils sont mis en joue avec des lance grenade. Le colonnel des policiers accorde qu'un pompier approche, ce dernier lui demande que deux autres pompiers le rejoignent pour mettre Mr DI COMUN en PLS en toute sécurité après l'importance des chocs apportés au niveau des cervicales. Le colonnel n'acceptent que deux pompiers. Mr DI COMUN est retourné il reprend connaissance et l'ambulance le prend en charge. Les faits sont filmés par les journalistes et la vidéo de surveillance de la ville de Nice. Les témoins sont scandalisés par l'attitude des policiers.

    10.jpgLes blessés sont évacués sur les urgences et après les sutures radios scanner....... ils sont placés en garde à vue à la caserne AUVARE . S'en suivent les auditions, les intimidations........ Pour Steph aucune violence physique ne lui est reproché malgré les coups portés par les policiers (les policiers je cite :" on ne gère pas tout dans les interpellations") il est accusé de manifestation illégale et de s'être interposé à l'arrestation de Mr Goretti. Commentaire du colonel de la brigade anti emeute: "on va les niquer" en parlant des pompiers biensur.

    Les journaux sont manipulés par prefet et ministre qui condamnent les pompiers .............. Les témoins contactent le 18 pour témoigner en faveur des pompiers scandalisés par ce qu'ils peuvent lire dans la presse.

    A ce jour les videos disparaissent, les journaux locaux écrits et télévisés etouffent l'affaire mais les pompiers sont menacés d'être accusés devant le tribunal pénal.

    Aujourd'hui, le procureur DE MONGOLFIER s'étonne du nombre de policiers "blessés" (vu leurs équipements de robocop) face à des pompiers en tshirt et il demande une enquête de L' IGPN police des polices de Marseille. Une lueur d'espoir peut être pour qu'éclate la vérité au milieu de ces politicars véreux????

    Il faut dire que la police a déclaré 5 policiers blessés qui posent sur les photos avec nos politiques, mais pourtant aucun service d'urgence de Nice ne les a accueilli???
    Aucun politique ne s'est soucié de l'état de santé des pompiers pas même leur propre colonel:  le COLONEL BAUTHEAC qui a accablé ses hommes sans avoir pris connaissance des faits!!

    Voici un résumé succint de ce qui se passe dans notre pays démocratique!

    Faites circuler l'information pour qu'un maximum de personne soit au courant!

    Par avance un grand merci à tous , nous avons besoin d'aide

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  • ANDRE VALLINI A TORT

    Après les violences de Grenoble, le député et président du conseil général de l’Isère, socialiste, André Vallini a estimé dimanche 25 juillet que la « gauche et la droite devaient déposer les armes » dans le domaine de la sécurité. Selon lui, il faudrait que « chacun (fasse) un pas vers l’autre« . Le député a donné une mauvaise interview au JDD.

    André Vallini reste lucide à l’égard de Sarkozy et de sa soi-disante lutte contre l’insécurité: « Sa fameuse « guerre » contre la délinquance dure depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur, il y a huit ans, et les problèmes sont toujours là. » S’il critique l’option sécuritaire et inefficace suivie par Nicolas Sarkozy depuis 2002, il termine son interview par une curieuse remarque:

    « Il faut cesser de faire de la sécurité un enjeu électoral, car personne n’a la solution miracle. La gauche et la droite doivent « déposer les armes ». Chacun devrait faire preuve d’humilité, et faire un pas vers l’autre: la gauche doit accepter sous condition la vidéosurveillance et la droite doit relancer la police de proximité. »

    Pourquoi donc la gauche et la droite devraient-elles et pourraient-elles s’entendre sur un tel sujet ?

    La sécurité est l’un des rares épouvantails que la droite et l’extrême droite peuvent brandir pour se faire bien voir des classes populaires, premières victimes de la délinquance. A quel titre pourrait-on envisager un tel rapprochement ?

    Tactiquement, il serait détestable. Politiquement, il serait contestable. Vallini cite la videosurveillance. La gauche a peu à craindre de la videosurveillance. Là n’est pas le problème. La videosurveillance ne règle pas le problème des violences aux personnes. Il faut des moyens, humains et techniques. Il faut de la repression et de la prévention. Il faut de la réhabilitation sociale. Il n’y a pas besoin d’aller coucher avec une droite sarkozyenne inefficace pour comprendre cela.

  • LA GRANDE NOMADE A ANTIBES

    PLENSA, un moment de sérénité

    Ballade de début de soirée sur le Bastion Saint-Jaume au port d'Antibes. Vers 20h30-21h, l'heure où l'on commence à oublier la châleur écrasante de la journée, où les promeneurs se font un peu plus rares, c'est le moment idéal pour aller apprécier le calme de la tombée du jour au pied de la sculpture monumentale de l'artiste espagnol JAUME PLENSA, la Grande Nomade.

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    Cette oeuvre respire et apporte la sérénité.  Symbolique parce que représentant un personnage tranquillement assis, en attente, face à la mer, comme tourné vers l'avenir. Aérienne parce que constituée de lettres en fonte d'aluminium assemblées entre elles comme un puzzle géant ajouré.
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    "Pour PLENSA, la langue parlée ou écrite, au delà de sa simple mission de communiquer un sens, peut aussi être assimilée à une sorte d'enveloppe qui recouvrirait la matière et l'énergie qui nous constituent. Telles des briques dit-il les lettres ont une potentialité de construction, elles nous permettent de construire une pensée."
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    D'un côté le quai des milliardaires,
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    De l'autre les remparts de la vieille ville d'Antibes,
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    Jeux de lumière
    à la nuit tombante. Encore un moment de plaisir visuel et de calme à savourer.
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    Bien évidemment, elle est photographiée dans tous les sens, de l'intérieur, de l'extérieur. Et c'est bien normal, l'artiste l'a voulu comme ça.
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    "La Grande Nomade d'Antibes, dans laquelle le visiteur peut pénétrer, invite ce dernier à un voyage dans la sculpture dont l'espace, fait de vide et de silence, au delà de celui du matériau qui la constitue, s'ouvre et se déploie autour d'elle, gigantesque figure de proue du Bastion Saint-Jaume".
  • LA VRAIE JUSTICE !

     Une cinquantaine de gens du voyage ont par  attaqué la gendarmerie de Saint-Aignan , charmante bourgade de 3 500 habitants dans le Lor et Cher chanté par Michel Delpech, munis de haches et des barres de fer, pour protester contre la mort d’un des leurs, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi après avoir forcé un contrôle. La paisible commune de Saint-Aignan, 3.400 habitants, a été réveillée dimanche matin par un inhabituel face-face entre gendarmes et gens du voyages. Trois cents militaires sont déployés pour sécuriser la zone et « s’opposeront à toute reprise de violence », a annoncé la préfecture. Encore tous les stigmates de la dérégulation sociale. Armées de haches et de barres de fer et cagoulées pour certaines, une cinquantaine de personnes s’en sont pris violemment à la gendarmerie. Après avoir essayé de forcer le portail d’entrée, elles ont brûlé plusieurs voitures, tronçonné des tilleuls, et mis à terre des feux tricolores. Une boulangerie a également été dévalisée… Une violence absolument similaire à celle des banlieues qui, bien évidemment, va générer une visite sur place du Ministre de l’intérieur… s’il peut arriver à se déplacer partout où il y a le feu.
    «Si je comprends parfaitement la douleur d’une famille qui perd un enfant de 22 ans, je ne tolère pas que l’on se fasse justice soi-même. On peut le comprendre, mais pas l’accepter. Laissons faire la vraie justice», a confié le maire de cette bourgade.

    « La vraie justiceVous avez dit la vraie justice ? Comme c’est bizarre… La vraie justice ? Il veut probablement parler de celle qui se donne en spectacle pour construire cette fameuse République irréprochable… qui nous avait été promise. Comme chaque jour un démenti formel est apporté, et que plus personne n’y croit, il faut se préparer à ce que chacun pense qu’il lui appartient de faire sa propre justice. La pire de toutes.

  • ALLO..NICO ? C'EST LILI


    Allo, Nico ? C’est Lili !

    - Lili, comment tu vas ? Mais t’es folle, on va se faire repérer ! Tu m’appelles d’une cabine, j’espère ?

    - D’une quoi ?

    - D’une cabine téléphonique. Tu sais, le truc que les pauvres utilisent… Euh…bon, laisse tomber….Qu’est-ce que tu me veux ? C’est pour l’enveloppe de juillet ?

    - Ben non, tu l’as déjà eue, celle -là… Eric ne l’a pas gardée pour lui, j’espère ?

    - Ah oui, c’est vrai. Bon, alors pourquoi tu m’appelles ?

    - Je voulais te féliciter Nico ! Lundi soir tu as été grandiose !

    - Oui, je sais, j’ai été bon. C’est ce que Xavier m’a dit. Enfin, ça veut rien dire, il me dit toujours que je suis bon. Mais David me l’a dit aussi.

    - David ?

    - Le speaker de ma télévision ! Ah il a été bon, lui aussi. Il a tout fait comme on avait dit avant : il a oublié la moitié des questions gênantes, et il s’est contenté de ma réponse, même quand il savait que c’était du pipeau. Je parlerai de lui à ses chefs (de toute façon, c’est moi qui les nomme, alors…), et s’il continue comme ça, un jour il aura la Légion d’Honneur, c’est sûr.

    - Bon, alors c’est fini, nos ennuis ?

    - Tant que Philippe tient bien la baraque, pas de souci… Patrice te l’a bien dit, d’ailleurs. Mais il faut continuer à jouer serré, si jamais un juge d’instruction est nommé… Tu comprends mieux pourquoi je veux les supprimer ? Il faut continuer à faire semblant de ne pas se connaître… De toute façon, Patrick continue à me tenir au jus… Tiens, maintenant il bosse pour Bernard, un mec encore plus riche que toi !

    - Quand même, Nico, t’es gonflé… Le coup de “Je suis venu à un dîner, vous ne croyez tout de même pas qu’on m’aurait remis une enveloppe devant tous les autres convives”, c’était fort ! Ça lui en a bouché un coin, au David.

    - Oui, mais en même temps il ne pouvait pas savoir que tous les autres convives avaient aussi eu leur enveloppe !

    - Ah ah, tu es toujours aussi drôle, Nico ! Mais dis-moi, il n’est vraiment jamais intervenu sur mon dossier, Eric ? ça me déçoit, après tout ce que j’ai fait pour lui…

    - Mais non, Lili ! Tu ne vas tout de même pas croire tout ce qu’on lit dans les journaux ? Surtout quand c’est le Figaro ! Mais ceux qui ont enquêté, ils sont sous les ordres de François, le successeur d’Eric… Il est des nôtres, t’inquiète ! Grand bourgeois, fils à papa, chasseur, pas de souci. Et puis tu crois qu’Eric aurait laissé des consignes écrites ? Il n’y a pas de général Rondot dans toutes les affaires, heureusement !

    - Ah, ça me rassure. Mais dis-moi, qui c’est les contribuables dont tu as parlé, ceux qui payaient 100% de leurs revenus en impôts et qui sont partis ?

    - Ha ha, tu vas pas me dire que tu y as cru, quand même !

    -Sacré farceur, va… Tiens, au fait, j’ai une autre question qui me turlupine : c’est vrai qu’ils ont un bouclier fiscal en Allemagne ? Je demande ça, parce que si ça tournait mal, ici, tu pourrais peut-être me faire exfiltrer là-bas ?

    - Mais non, Lili, sois pas aussi naïve qu’un téléspectateur ! Y’a pas de bouclier fiscal en Allemagne, mais ça fait plusieurs fois que je l’affirme et non seulement personne ne me contredit jamais, mais en plus ça leur cloue le bec à tous les coups, alors je continue… Déjà qu’ils croient qu’il y a un vrai ISF en France, ha ha !

    - Pourquoi, c’est pas un vrai ISF ?

    - Ben non, je ne sais pas si tu sais, mais tu demanderas à Patrice (et tu lui passeras le bonjour, aussi), il te dira que tu ne paies l’ISF que sur 2 milliards d’euros, alors que tu en possèdes 17 milliards. Et en plus, sur les 40 millions d’euros que tu payes, mes autres électeurs t’en rendent 30 millions, alors tu ne vas pas te plaindre, je remplis bien ma mission, non ?

    - Mais oui, Nico, je sais, mais tu es bien dédommagé, non ?

    - Oui, mais tu as besoin de moi aussi ! Si je tombe, tu tombes aussi ! Imagine que ça tourne mal, que je sois battu, et qu’on ait un mec de gauche à ma place ?

    - Dominique ? Mais on le connaît bien, ce sont nos voisins, sa femme est charmante et connaît tout le monde à la télé, y’a pas de problème !

    - Oui, mais c’est pas de lui que je parle.

    - Marine ?

    - Pfff, qu’est-ce que tu peux être cruche ! Elle est comme nous, elle aussi. On fait peur avec ça, mais au fond on s’en fout… Mais imagine un peu que ce soit Olivier, Jean-Luc ou Eva ?

    - Jésus Marie Joseph !

    - Et c’est rien de le dire ! Tu crois peut-être qu’ils nous mettraient un des nôtres, un grand bourgeois discipliné comme Eric au budget ? Faut pas être naïve, ma vieille !

    - Bah, avec quelques enveloppes… Et puis je pourrais peut-être embaucher leur conjoint à mon service ?

    - T’as qu’à croire… Ces gens-là ne sont pas comme nous…

    - Tu me fais peur, Nico…

    - Rassure-toi, ma Lili. C’est pas demain la veille ! Tu sais, la Démocratie, ce n’est qu’un mot… Regarde ce qu’on en a fait en 2005… Et puis c’est tous mes potes, dans la presse. Sauf cet infâme moustachu… Je finirai bien par avoir sa peau… J’ai des dossiers, sur lui. On ne le lâchera pas. Mais un mec comme Etienne, c’est de l’or en barre, il t’influence tous les autres. C’est grâce à lui qu’on peut se maintenir, Lili. Etienne, c’est une assurance contre la révolution !

    - Il faudrait quand même penser à lui donner la Légion d’Honneur, Nico !

    - Qu’est-ce que tu crois ? Il est déjà commandeur, même ! Je ne suis pas le premier auquel il a rendu des services, ça fait tout de même quelques décennies qu’il rabat les électeurs vers nous ! Et puis je sais pas si t’as vu, mais cette fois j’ai décoré Bouygues, Pérol, Mireille Mathieu, Dutreil et Douste Blazy ! Je fais ce que je veux, je te dis !

    - Dutreil et Douste Blazy ? T’y vas fort, là, quand même. Et Pérol ? Ils vont pas se révolter les plumés de Natixis ?

    - Mais non, ils sont trop cons, je te dis. Y’a que le foot qui peut les révolter. Euh, attends, 2 secondes, on m’appelle sur une autre ligne. Allo ? Claude ? Quoi ? Ah merde, putain, merde, fait chier ! Allo Lili ! Putain, il craint Patrice, il a encore laissé des traces ! C’est Denis, cette fois qui publie ce torchon… Un papelard qui prouve que tu nous as financés en 2006… Denis, quel traître celui-là, après tout ce que j’ai fait pour lui, Hadopi, tout ça… 2 secondes… Quoi ? Eric ? Un champ de course bradé ? Bah, on va pas en faire une affaire… Yaka rappeler à quel prix Villepin a vendu les sociétés d’autoroutes, ha ha ha… Allo, Xavier ? Tu fonces sur toutes les radios dire que tout ça c’est des ragots, que “NS” ça veut dire “Notre Seigneur”, que c’est encore un site internet fasciste, qu’Eric est honnête, qu’il joue pas aux courses, qu’ils font le jeu du Front National, que le chômage va baisser, et qu’on lâchera rien sur les retraites. Et passe le message à Dominique, Nadine, Christian, Fred et les autres… Exécution ! Allo Etienne ? Il faudrait que tu écrives que la source n’est pas fiable, que la photocopieuse s’est rétractée, je sais pas, moi, invente… ! Comment, tu l’as déjà fait ? T’es chou, bises à ta famille… Allo, Lili, bon, je te laisse, on est encore dans la merde, là… Déjà que j’ai passé tout le week-end avec une armée de communicants pour mettre au point les bobards de lundi, on va être encore obligé de recommencer ce week-end… Putain, vivement les vacances, moi je dis…

    [Note : ce script est en fait tiré du scénario qu’un téléfilm albanais de série Z. Inutile de chercher des ressemblances avec des événements de chez nous, ça ne peut être que totalement fortuit ! C’est tellement rocambolesque que personne n’y croirait ! Et puis on est en Démocratie, en République, non ? Hein ?]

  • 14 JUILLET

  • QUAND ZOLA REPOND A LEFEBVRE

    Lettre de l’au-delà : Émile Zola répond à Frédéric Lefèbvre

    La lettre est arrivée en fin d’après-midi, enveloppe bordée d’un liséré noir signalant sa provenance. Pas une surprise : à A11, on est habitués à recevoir des courriers de l’au-delà, missives balancées du royaume des morts en réaction aux conneries des vivants. Cette fois, l’envoi est signé Émile Zola, le défunt écrivain s’insurgeant contre le J’accuse publié par Frédéric Lefèbvre.

    Pour le contexte : ça a pu t’échapper, même si j’en doute. Émile Zola, donc, a souhaité réagir à ce texte de Frédéric Lefèbvre, publié ce matin dans France Soir. Sous le titre “J’accuse”, le porte-parole de l’UMP y prend la défense d’Éric Woerth. Et repousse toutes les limites communément admises, même pour lui…
    Par ailleurs, je te signale que ce n’est pas la première fois qu’Émile Zola s’exprime sur ce site. En octobre 2008, il avait abordé la situation des banlieues : c’était ICI.

    M. Frédéric Lefèbvre, .

    Monsieur ? Monsieur le porte-parole ? Cher agitateur politique ? Je ne sais exactement quel titre vous donner. Institutionnellement, vous n’êtes rien ; pour le reste, vous ne valez pas grand chose. Mais puisque j’ai cru comprendre que vous aviez des velléités littéraires – où en êtes-vous donc de ce grandiose ouvrage que vous annonciez pour le printemps dernier ? – et que je constate que vous n’hésitez pas à mettre vos médiocres pieds dans mes larges pas, je vais m’adresser à vous comme à un égal. Cher confrère…

    Je subodore que mon nom ne vous dira pas grand chose, hormis le prestige que vous savez lui être attaché. Vous ne brillez pas, il est vrai, par votre culture, non plus que par votre goût pour les choses littéraires. Vous foulez même ces dernières aux pieds à chaque fois que vous prenez la parole ou la plume, aussi sauvagement meurtrier pour la syntaxe que Jacques Lantier l’a été – à coups de marteau ! – pour sa maîtresse dans mon roman La Bête humaine. Je sais : vous ne l’avez pas lu. Mais souffrez que je cite des livres que vous ne connaissez pas, au risque sinon de n’en évoquer aucun.
    Simplifions les choses, donc : je suis l’auteur de ce modeste article que vous vous êtes cru autorisé à pasticher, en reprenant le titre – J’accuse ! – et en dénaturant le thème. Non que je réclame des droits d’auteur : votre crime serait accessoire s’il ne s’agissait que de ma modeste personne. Mais c’est en réalité l’un des rares pans glorieux de la récente histoire de France que vous plagiez ici avec médiocrité. Cela appelait une réaction de l’au-delà, à défaut d’une réponse ici-bas. Je m’en charge. Rien d’étonnant, tant le repos éternel n’aurait guère de sens s’il ne pouvait être interrompu quand les conditions le commandent. Constatez même cette amusante réussite : alors que vous (et ceux de votre camp) souhaitez allonger la durée de travail des Français, vous pouvez vous vanter de m’avoir tiré de ma retraite…

    Vous avez – cher confrère – volé le titre de mon célèbre article, croyant ainsi faire main basse sur un zeste de gloire et un brin de légitimité. À lui seul, cet inqualifiable “emprunt” démontre combien vous ne sauriez saisir tout ce qui nous sépare. Souffrez que je vous explique… J’avais frappé fort dans L’Aurore, vous vous affichez médiocre dans France Soir. Et même les titres où nous avons respectivement publié nos textes valent percutant raccourci de ce qui nous distingue : il y a loin de l’aube au crépuscule, même fossé que celui séparant l’homme risquant tout pour la vérité et l’animal la gageant à son profit. Vous ne courrez aucun danger, évidemment, même si vous écrivez en votre prétentieuse bafouille : « J’attendais qu’une voix s’élève contre ce torrent de boue. L’attente est trop longue ! Je le fais, moi, en sachant parfaitement qu’une fois de plus le “système” va me prendre pour cible car il n’aime pas les vérités qui dérangent. »
    Vous, une cible ? Vous ignorez sans doute que j’ai payé mon J’accuse d’un procès indigne, que j’ai été traîné sur le banc des accusés, attaqué de toute part, finalement condamné à un an de prison et 3 000 francs d’amende – mes biens ont été saisis et il n’y avait nulle richissime rombière pour me remettre une enveloppe kraft destinée à régler le problème… Vous ignorez sans doute aussi que j’ai été réellement en butte à ce « torrent de boue » par vous évoqué, diffamations permanentes et quotidiennes. Et que j’ai dû quitter le pays après le procès, exilé pour 11 mois en Angleterre, « le plus cruel sacrifice qu’on eût exigé de moi ». Tout cela, je l’ai assumé : « Ma lettre ouverte est sortie comme un cri. Tout a été calculé par moi, je m’étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais », ai-je alors déclaré.
    J’aimais ce pays, j’ai subi l’exil ; ce sont vos semblables, petits boutiquiers de la politique et médiocres souffleurs de haine, gens de pouvoir et crétins nationalistes, qui m’y ont contraint. On est là bien loin de ce que vous vaudra votre texte ;soit un mot de remerciement de votre maître, un diplôme de bonne conduite ou une quelconque médaille comme hochet. J’étais un justicier, vous méprisez les justiciables…

    Vous endossez mon costume, il est beaucoup trop grand pour vous. Passe encore que vous souhaitiez ainsi vous ridiculiser… Mais que vous traciez en votre article, en filigrane, un parallèle entre le capitaine Dreyfus et le ministre Woerth dépasse toute mesure. Car c’est bien là l’objet de votre texte, n’est-ce pas ? En vous plaçant sous mon patronage, en copiant ma légitime défense d’un homme injustement accusé – parce qu’il était juif – , vous ne souhaitez rien d’autre que suggérer une semblable cabale à l’égard du trésorier de votre parti. Vos allusions à « Marine (Le Pen ) », au « Front national », à « certains médias aux relents d’extrême droite » et au « déferlement populiste » n’ont d’autres buts que de renforcer ce parallèle. Quelle outrecuidance… Faut-il vous rappeler que c’est le lieutenant-colonel Henry qui a perçu le solde – montée en grade et louanges hiérarchiques – de sa trahison ? « Les choses allèrent ainsi. À peine le colonel Henry eut-il mis sous les yeux de ses chefs la pièce fausse qu’il fut nommé chef du service des renseignements », a résumé Jean Jaurès. Les 30 deniers de Judas ont fini dans l’escarcelle du lieutenant-colonel de la même façon qu’ils ont gonflé le portefeuille de votre parti. Les années passent, la corruption reste.

    Je ne vous en veux pas, en réalité. J’ai trop plongé au plus profond des hommes, sondé leur âme et étudié leur cœur, pour encore me faire des illusions. Vos errements me sont familiers, ce sont ceux que je me suis escrimé à décrire, plume à la main. Vous n’êtes rien d’autre, finalement, qu’un personnage de Son excellence Eugène Rougon, l’un des mes romans contant la médiocre cuisine politique du Second Empire. Votre destin est petit tout autant qu’il est écrit. Je ne vous en tiens même pas grief, vous êtes trop bête pour cela. Juste : ne m’importunez plus, à l’avenir. J’ai sommeil, je vais me rendormir…

    Par le brillantissime “Article XI”

  • L'ARGENT DE LA VIEILLE

    Mougeotte, toute honte bue, signe un éditorial grotesque intitulé “chasse à l’homme”, où il prend une fois encore, inlassablement, et contre toute évidence la défense de son “grand” ami Sarkozy et de sa clique de potes minables et corrompus (présumés),voyous réels. Ironie figaresque, Mougeotte parle de “chasse à l’homme” juste sous un article typique de ce torchon répugnant : “Besson va chiffrer le coût de l’immigration clandestine”. Une chose est sûre Mougeotte, ces “immigrés clandestins”, ces pauvres hères traqués par votre flicaille chérie, ils “coûtent” sûrement moins cher à eux tous que les seules déductions et fraudes (présumées) fiscales de la seule Madame Bettencourt, l’amie de votre ami Nicolas !

    Tout le monde en ce moment se focalise sur les déclarations de la comptable. Mais pour comprendre l’affaire, il faut prendre un peu d’altitude, et se demander, comme dans toute enquête pénale : à qui profite le crime ? En fait, il semble que nous soyons en présence d’un accord “win-win”. Bien sûr, les politicards minables qui venaient chercher leur enveloppe (présumée) chez les Bettencourt voulaient financer leur parti (voire même leur piscine (présumée), peut-être). Mais pourquoi Madame Bettencourt distribuait-elle si généreusement ses biftons (présumés) ? Parce qu’elle en avait indécemment trop, et qu’elle ne savait pas quoi en faire, certainement. Il suffit de voir comment elle a balancé 1 milliard d’euro (0.2 Kerviel quand même !) à son photographe.Elee éspérait un retour sur investissement 

    Et à cet égard elle a été comblée : ses politiciens chéris ont mis en place une politique sur mesure pour elle, dont les plans ont été ébauchés lors de la nuit du Fouquet’s de sinistre mémoire. On a parlé des 30 millions d’euros remis par tous les pauvres de France à Madame Bettencourt au titre du bouclier fiscal. Mais ce n’est que la cerise sur le caviar à la louche. J’ai été effaré par le calcul suivant : Madame Bettencourt possède une fortune de 17 milliards d’euros. Bon, je sais, hier c'était 16. Mais depuis, “Challenge” a publié son classement, et affirme que Madame Bettencourt possède bien 17 milliards d’euros. C’est ainsi qu’on reconnaît à coup sûr un grand ami de Sarkozy : on ne sait pas combien il possède à 1 milliard près…

    Si vous regardez le barême de l’ISF (que la droite tente désespérément de supprimer depuis son apparition, au même titre que le SMIC, le droit de grève et la retraite à 60 ans), il est clairement précisé que tout patrimoine au delà de 16 millions d’euros (millions, pas milliards !) doit être taxé à hauteur de 1.8%. Calculette : 1.8% de 17 milliards = 289 millions d’euros. Or Madame Bettencourt se vante d’avoir payé 400 millions d’euros… en 10 ans ! J’en déduis que les manoeuvres conjuguées de son gestionnaire de fortune et des lois sarkozystes ont fait perdre à l’Etat, et gagner à Madame Bettencourt, près de 2.5 milliards d’euros ! Un demi Kerviel ! Que l’on demande désormais aux adultes handicapés, aux malades et aux salariés en général de rembourser.

    Et, last but not least, les illustres visiteurs de l’hôtel ont assuré à leur hôtesse une totale impunité fiscale, puisque contrairement au gros malin qui essaie de faire passer ses kilomètres de voiture privée en frais réels, Madame Bettencort n’a pas eu le moindre contrôle depuis 15 ans ! Tiens, 1995, c’est justement la date du retour  au pouvoir de la droite ! Mais ce doit être un pur hasard, hein Mougeotte ?

    Il reste désormais à faire prendre en main cette affaire (présumée) par un vrai juge d’instruction indépendant, puisque, comme dans toute bonne république bananière, c’est un procureur pote  de Sarko qui a pour l’instant l’exclusivité du traitement judiciaire de l’affaire.

    En attendant, la canicule est la période propice pour donner aux vieux des conseils avisés, à commencer par le célèbre : “hydratez-vous !”. “Le Figaro” étant principalement lu par des vieux (mais aussi des riches et des cons, chacune de ces caractéristiques n’en excluant aucune autre), je me permets d’apporter ma modeste contribution à la santé publique :

    - Ne prenez pas le Figaro en main, ça salit les doigts.

    - Ne vous torchez pas avec, c’est la fistule assurée.

    - Enfin ne faites pas de feu avec en hiver, les idées nauséabondes qu’il contient dégagent une fumée toxique pour le cerveau, on peut hélas en constater les effets sur bon nombre de ses lecteurs.

  • FERMETURE DE LA CHIRURGIE A RETHEL

    Fermeture programmée de la chirurgie à Rethel

     


    On sait ce qu'il en est pour Vouziers qui a perdu sa maternité, son service de chirurgie, son service de BlocChirurgicalWeb.jpgréanimation. L'accueil des personnes âgées devait prendre le relais des services actifs, on attend depuis des années un projet cohérent.

     

    L'hôpital de Rethel (plus exactement le site de Rethel) vient de perdre sa maternité, dont la fermeture serait effective au 31 décembre.

     

    On apprend par le Journal du Dimanche daté de dimanche dernier que le gouvernent va fermer les services de chirurgie qui font moins de 1500 actes. Le décret est prévu pour début août (!).

    54 établissements sont visés par cette mesure.

    Il laisserait une période de 3 ans pour permettre des regroupements locaux et atteindre ce seuil pour ceux qui seraient à 70% de l'objectif. (1050 actes).

     

    L'hôpital de Rethel n'atteint pas ce chiffre, sur les 4 dernières années il a une moyenne de 987 actes. En plus, on ne voit pas avec qui il pourrait se regrouper, puisque la fusion avec Vouziers est déjà faite.

    La fermeture de la maternité va automatiquement enlever quelques actes, la marge de progression est pour le moins réduite.

    En Champagne-Ardenne, Vitry le François et Chaumont sont également sous le seuil de 1500 actes de moyenne sur 3 ans.

     

    Rappelons que la décision de réduire le nombre de blocs chirurgicaux remonte à 2006 et au rapport Vallancien, qui fixait le seuil à 2000 actes. A ce niveau, 113 bloc étaient menacés de fermeture.

    Dans ce rapport de 2006, l'activité de Rethel était chiffrée à 1123, Vouziers ayant encore une activité de 184 actes. On voit que la fusion des deux services n'a pas donné de coup de fouet à l'activité  du bloc de Rethel.

    L'activité chirurgicale à Rethel est donc passée de 1123 en 2006 ( avec Vouziers en activité) à 1058 en 2007, 986 en 2008 et 917 en 2009.

     Nous avons avec d'autres annoncé cette évolution comme inéluctable dans le contexte politique actuel. Il est parfois triste d'avoir raison, mais dans ce cas une simple analyse de la situation du sud Ardennes à partir des choix politiques de la majorité UMP donnait des conclusions évidentes.

    Ce sont au total 54 services qui sont menacés, certains sont très voisins du seuil de 1500 et peuvent raisonnablement garder un espoir.

    Pour les autres, dont Rethel, seul un changement des choix politiques pourrait les sauvegarder.

  • LE SECOURS POPULAIRE D'ANTIBES SOLIDAIRE

    Dés que l’antenne du Secours Populaire d’Antibes a eu connaissance de la catastrophe qu’avait subie nos voisins varois due aux inondations  un important mouvement de solidarité s’est mis en place.

     Spontanément deux transports de vêtements étaient organisés pour les sinistrés,de nombreux antibois portaient à notre antenne , habits ,vaisselle electro-ménagers ,dons d’argent.

    Vu les l’ampleur des dégâts et l’absence de ravitaillements nos collègues du Secours Populaire de Draguignan nous demandaient au cours de nos contacts permanents,des produits de premières nécessités notamment pour les enfants en bas ages ainsi que du sucre et de la farine qui faisaient cruellement défauts.

    Que faire ?

    Les aides des bénévoles antibois bien que continuelles ne suffisaient pas à couvrir l’urgence de la  demande.Nous avons alors exposé notre problème à la direction de Carrefour Antibes ,qui nous a répondu favorablement à notre demande.

     

    L’hyper-marché antibois mettait à notre disposition :

    Aide au Var 20100701 003.JPG1 palette de lait bébé premier age

    1 palette de lait bébé premier age

    1 palette de couches bébé premier age

    1 palette de couches bébé deuxième age

    Var 002.JPG1 palette de sucre

    1 palette de farine.

     

     

     

     

     

    Aide au Var 20100701 006.JPGLa logistique du transport était assuré par nos camarades du Secours Populaire de Nice

     

     

     

    Aide au Var 20100701 011.JPGC’est avec satisfaction que les deux J.P du Secours Populaire d’Antibes voyaient le chargement prendre la direction de Draguignan.Ils ne manquaient de remerçier-au nom de tous les sinistrés varois- la direction de Carrefour présente au chargement