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  • DROLE DE COCO

       VU DANS Rue89

     

     

      Juche ou barbarie ! » (capture d'écran du compte Twitter de @JucheFrance)

     

    Il y a en France des personnes qui pleurent la mort de Kim Jong-il

    Trop « gros » pour être vrai ? Pas si sûr. Outre ce compte Twitter alimenté depuis plusieurs mois, ce mouvement est présent sur Internet dès 2009 . Qui se cache derrière ce compte @JucheFrance ?

     J'ai une idée ; je crois avoir reconnu l'Antibois capable d'écrire de tels propos .

  • LES BANQUES MAITRES DU MONDE

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    Traduction d'un article de Robert Fisk paru le 10 décembre 2011 dans le journal anglais The Independent, dont il est le correspondant à Beyrouth :

    « Écrivant depuis la région même qui produit plus de clichés, au mètre carré, que n’importe quelle autre "histoire" - le Moyen-Orient -, je devrais peut-être marquer une pause avant de dire que je n’ai jamais lu autant de conneries, autant de radotage absolu, que je ne l'ai fait sur la crise financière mondiale.

    Mais je ne vais pas me retenir. Il me semble que l’information sur l’effondrement du capitalisme a atteint un nouveau périgée que même le Moyen-Orient ne peut dépasser, pour ce qui est de l'obéissance pure aux mêmes institutions et "experts" de Harvard qui ont aidé à provoquer toute cette catastrophe criminelle.

    Commençons avec le "Printemps arabe" - en soi, une déformation verbale grotesque du grand réveil arabo-musulman qui agite le Moyen-Orient - et les parallèles tocards avec les protestations sociales dans les capitales occidentales. Nous avons été submergés de rapports sur la façon dont les pauvres ou les défavorisés de l'Occident ont "pris une feuille" du livre du "printemps arabe", dont les manifestants, en Amérique, au Canada, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Grèce ont été "inspirés" par les énormes manifestations qui ont fait tomber les régimes égyptien, tunisien et - jusqu'à un certain point - libyen. Mais ce sont des bêtises.

    La véritable comparaison, inutile de le dire, a été éludée par les journalistes occidentaux, si prompts à vanter les rébellions anti-dictateurs des Arabes, si soucieux d'ignorer les protestations contre les gouvernements occidentaux "démocratiques", si prêts à tout pour dénigrer ces manifestations, pour suggérer qu'elles ne font simplement que copier la dernière mode dans le monde arabe. La vérité est quelque peu différente. Ce qui a conduit les Arabes, par dizaines de milliers puis par millions, dans les rues des capitales du Moyen-Orient, était une demande de dignité et un refus d'accepter que les dictateurs locaux sous domination familiale, possèdent leurs pays. Les Moubarak et les Ben Ali et les Kadhafi et les rois et émirs du Golfe (et de Jordanie) et les Assad ont tous cru qu'ils avaient des droits de propriété sur leurs nations entières. L'Egypte appartenait à Moubarak Inc., la Tunisie à Ben Ali Inc. (et à la famille Traboulsi), la Libye à Kadhafi Inc. Et ainsi de suite. Les martyrs arabes contre la dictature sont morts pour prouver que leurs pays appartenaient à leur propre peuple.

    Et c'est cela, le véritable parallèle avec l'Occident. Les mouvements de protestation sont en effet dirigés contre le Big Business - une cause parfaitement justifiée - et contre les "gouvernements". Ce qu'ils ont réellement deviné, cependant, quoique un peu tard, c'est qu'ils ont investi depuis des décennies dans une démocratie frauduleuse : ils ont consciencieusement voté pour des partis politiques - qui ont ensuite remis leur mandat démocratique et le pouvoir du peuple aux banques et aux traders de produits dérivés et aux agences de notation, tous trois soutenus par la coterie négligée et malhonnête des "experts" des universités les plus cotées d'Amérique et des "think tanks", qui maintiennent la fiction que c'est une crise de la mondialisation plutôt qu'une arnaque financière massive imposée aux électeurs.

    Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Occident. Comme les Moubarak et Ben Ali, les banques croyaient - et croient encore - qu'elles sont propriétaires de leurs pays. Les élections qui leur donnent le pouvoir sont - à travers le manque de cran et la collusion des gouvernements - devenues aussi fausses que les scrutins derrière lesquels les Arabes ont été forcés de s'aligner décennie après décennie pour consacrer leurs propres propriétaires nationaux. Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland sont devenus les Moubarak et Ben Ali des États-Unis et du Royaume-Uni, chacune engloutissant la richesse du peuple dans des récompenses factices et des bonus pour leurs patrons vicieux, à une échelle infiniment plus rapace que leurs cupides dictateurs-frères arabes ne pouvaient l'imaginer.

    Je n'ai pas eu besoin d'Inside Job de Charles Ferguson sur BBC2 cette semaine - bien qu'il y ait aidé - pour m'apprendre que les agences de notation et les banques américaines sont interchangeables, que leur personnel passe sans heurt d'agence à banque et à gouvernement américain. Les gars des notations (presque toujours des gars, bien sûr) qui avaient noté AAA les subprimes et dérivés en Amérique sont maintenant - via leur influence toxique sur les marchés - en train de planter leur griffes dans les peuples d'Europe en menaçant d'abaisser ou de retirer les mêmes notes à des pays européens qu'ils avaient abreuvés d'éloges sur des criminels avant le krach financier aux Etats-Unis. Je crois que l'euphémisme tend à dominer les débats. Mais, pardonnez-moi, qui sont ces créatures dont les agences de notation effraient désormais davantage les Français que Rommel en 1940 ?

    Pourquoi mes copains journalistes à Wall Street ne me le disent-ils pas ? Comment se fait-il que la BBC et CNN et - oh là là, même Al-Jazeera - traitent ces communautés criminelles comme d'incontestables institutions de pouvoir ? Pourquoi aucune enquête - Inside Job a ouvert la voie - sur ces fourbes scandaleux ? Cela me rappelle tellement la façon tout aussi lâche dont tant de journalistes américains couvrent le Moyen-Orient, évitant étrangement toute critique directe d'Israël, incités par une armée de lobbyistes pro-Likoud à expliquer aux téléspectateurs pourquoi on peut faire confiance à l'entreprise de "pacification" américaine dans le conflit israélo-palestinien, pourquoi les bons gars sont des "modérés", les mauvais gars des "terroristes".

    Les Arabes ont au moins commencé à faire fi de ces bêtises. Mais quand les manifestants de Wall Street font de même, ils deviennent des "anarchistes", les "terroristes" sociaux des rues américaines qui osent demander que les Bernanke et Geithner fassent face au même genre de procès que Hosni Moubarak. Nous en Occident - nos gouvernements - avons créé nos dictateurs. Mais, à la différence des Arabes, nous ne pouvons pas les atteindre.

    Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, a solennellement informé ses compatriotes, cette semaine, qu'ils n'étaient pas responsables de la crise dans laquelle ils se trouvent. Ils le savaient déjà, bien sûr. Ce qu'il ne leur a pas dit, c'est qui était à blâmer. N'est-il pas temps que lui et ses collègues premiers ministres de l'UE nous le disent ? Et nos journalistes, aussi ? »

    (Traduction par Josette Vossot . – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.)

  • VACLAV HAVEL

     

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    La disparition de Vaclav Havel m'attriste et me renvoie assez loin dans ma mémoire. Cet homme a été pour moi, dès le début, un exemple rare : le politique qui est à la fois un intellectuel, penseur, poète, dramaturge. Le militantisme n'est pas forcément synonyme de culture, même au sommet d'un état hélas. Les hommes de pouvoir privilégient l'action et la gestion, c'est d'ailleurs tout à fait normal. Cherchez des intellos en politique, vous n'en trouverez pas énormément. Vaclav Havel était cette exception.

    Vaclav Haval, c'est aussi pour moi l'homme de gauche qui lutte contre le communisme. Dans les années 70, vu de France , ça n'allait pas de soi : se montrer critique envers le communisme oui, mais le condamner comme foncièrement totalitaire non. On prenait alors le risque de passer pour être de droite, sinon d'extrême droite, dans les schématisations de l'époque. Le communisme continuait à séduire, malgré les faits historiques et les témoignages personnels. J'aurai pu succomber, par gene familial, à cet attrait : ce sont des personnages comme Vaclav Havev entre autre qui m'en ont dissuadé.

    Il m'a appris que l'anticommunisme pouvait être de gauche, au nom des valeurs du socialisme. Dans ces années 70, se dire réformiste ou socialiste était mal vu. L'idéologie révolutionnaire écrasait tout, les peuples à l'est et les idées à l'ouest. N'oublions pas que le PCF a apporté jusqu'au bout son " hypocrite soutien critique" (bilan globalement positif) aux régimes communistes. Vaclav Havel m'a fait comprendre que le socialisme était indissociable de la liberté, que la dialectique révolutionnaire justifiant ou relativisant ses atteintes n'était que mensonge. Oui socialisme, liberté, vérité c'était l'équation politique de Vaclav Havel, et la mienne encore aujourd'hui rt en ajoutant la laïcité.

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    Dans cette tragédie qu'a été le communisme, j'ai ma trinité personnelle : Vaclav Havel, Alexandre Soljenitsyne et Lech Walesa, le tchécoslovaque, le russe et le polonais. Le deuxième représentait la littérature contre le goulag, le coeur du totalitarisme soviétique. Le troisième symbolisait la révolte de la classe ouvrière contre un régime qui se prétendait "ouvrier". Ces trois-là étaient complètement dissemblables mais chacun apportait sa contribution originale dans la démolition d'un système qui affirmait émanciper l'humanité et qui ne faisait que l'asservir même si je regrette les dérives du cousin Walesa. Hommage ce soir à Vaclav Havel, à la liberté et à la vérité.
  • LE STADE DE REIMS NE PETILLE PLUS

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    TROYES 1 - REIMS 0. Le Stade a rendu une copie correcte, mais a enregistré hier à Troyes, sa 5e défaite en déplacement. Mardi, contre Le Havre, il jouera sa place sur le podium.

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    LE Stade de Reims a encore perdu à Troyes. C'est une habitude. Mais la tempête auboise qui devait l'emporter, s'est transformée en un simple vent porteur. Pour les Troyens, encore vainqueurs. Heureux vainqueurs…
    Sans doute qu'un nul aurait mieux reflété les 80 premières minutes de ce derby humide et frisquet. Car après l'expulsion contestée et contestable de Matthieu Fontaine (65e), jusqu'au bout du temps additionnel en passant par la 82e minute et ce but de raccroc inscrit par le rusé Marcos, la tenue de route stadiste était correcte. Beaucoup plus crédible qu'à Metz et à Clermont.
    Mais, au bout d'un effort intense sur un terrain détrempé et collant, le verdict est identique : une défaite par la plus petite des marges. Et une tonne de regrets à ruminer durant le week-end. Petite consolation, l'équipe d'Hubert Fournier conserve sa 2e place, mais la meute d'outsiders - Sedan, Bastia et Metz - se rapproche dangereusement.

    LA PHYSIONOMIE
    Un derby âpre, engagé, comme on les aime. Face à la furia troyenne d'un premier quart d'heure époustouflant, les Rémois, d'abord dépassés dans l'engagement, s'installaient progressivement dans le match.
    Déjouant le pressing mis en place au cœur du jeu, ils parvenaient à se créer les deux plus belles occasions de la première période, mais Ghilas manquait de lucidité au moment de conclure.
    La seconde période a été plus équilibrée. Dans les intentions, les Stadistes étaient présents. La réalisation laissait malheureusement à désirer. Il y avait bien longtemps que Mickaël Tacalfred et ses partenaires n'avaient offert un tel visage hors de leurs bases.
    Mais comme souvent, l'Estac allait hausser le tempo en fin de partie, bénéficiant de surcroît d'une supériorité numérique bienvenue. Comme la saison passée au match aller à Reims, c'est ce diable de Marcos, jusque-là parfaitement muselé par le duo Tacalfred - Weber, qui allait surgir de sa boîte pour crucifier un Agassa lui aussi impeccable.
    Un derby ne se joue pas, mais se gagne. Les Rémois semblent maudits au stade de l'Aube.

    LE TOURNANT
    Un premier tacle gagnant dans les pieds d'Obbadi, le ballon qui fuit. Thiago se précipite pour contrer Fontaine lancé. Le choc des pieds est spectaculaire, mais le cri de douleur lancé par le Troyen interpelle M. Duhamel. La sanction est immédiate : carton rouge. On joue la 65e minute et le derby, équilibré jusque-là, bascule dans le camp troyen.
    A Tours, Clément Tainmont avait subi la même sanction. Et en infériorité numérique, Reims avait pu ramener un bon nul. Hier soir, ça n'a pas été le cas. Troyes possède d'autres qualités offensives que l'équipe tourangelle et a su profiter des espaces.

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  • ENCORE 140 JOURS A TENIR

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  • SALAUDS DE PAUVRES

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    Bouter les pauvres hors des lieux parisiens fréquentés par les touristes pendant les fêtes, c'est le sens d'un décret pris notre ineffable ministre de l'intérieur, Claude Guéant. Ainsi, les clochards et mendiants ne pourront circuler sur les Champs-Elysées, aux abords du Louvre ou sur les grands boulevards par exemple.

    L'intérêt de ces lieux n'est pas seulement qu'ils sont très fréquentés, mais aussi et surtout qu'ils le sont par les personnes les plus riches de la planète. En cette période de crise et d'explosion de la misère, il n'est pas bon pour le commerce du luxe (qui ne connaît pas la crise par contre, lui) que celle-ci soit trop voyante. Entre les riches et les pauvres, Claude Guéant a choisi.

    Quelle drôle de pays que le nôtre, qui se vante d'avoir inventé les droits de l'homme, qui se gausse de son système de protection social (ou ce qu'il en reste), et qui cache ses miséreux pour permettre aux riches de festoyer en toute tranquillité. Il ne s'agit que d'un pas supplémentaire dans la chasse aux pauvres, puisqu'il y a seulement quelque semaines, le maire de Nogent sur Marne ville où je suis né a pris un areté interdisant la fouille des poubelles. Le maire d'Antibes ville où j'habite lui , a pris un areté anti mendicité

    Mais le pire n'est pas là, il est dans l'indifférence générale qui entoure ce scandale, comme si peu à peu, insidieusement, nous nous étions habitués et que plus rien ne pouvait nous choquer. Le pire est dans le silence qui entoure ce décret dans la presse française, silence tel qu'il faut lire les journaux anglais pour avoir l'information, en l'occurence,  The Gardian .

     
     
     
  • QUE FAIT LA POLICE

    amnesty international

    Dans son rapport "France : notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite", Amnesty International se penche sur le cas de cinq personnes décédées, entre 2004 et 2009, aux mains de la police sans que la lumière soit faite sur les circonstances ayant entraîné leur mort.

    Abou Bakari Tandia, Lamine Dieng, Abdelhakim Ajimi, Ali Ziri, Mohamed Boukrourou ; ces cinq personnes sont mortes entre 2004 et 2009 au cours d’interpellations qui ont mal tournées.

    • Abou Bakari Tandia, Malien de 38 ans, décédé en garde à vue en décembre 2004, à Courbevoie ;
    • Lamine Dieng, Français d'origine sénégalaise âgé de 25 ans, décédé en juin 2007, à Paris ;
    • Abdelhakim Ajimi, Tunisien de 22 ans, décédé pendant son arrestation en mai 2008, à Grasse ;
    • Ali Ziri, Algérien de 69 ans, décédé en juin 2009, à Argenteuil ;
    • Mohamed Boukrourou, Marocain de 41 ans, décédé pendant son arrestation en novembre 2009, à Valentigney.

    Dans toutes ces affaires, les agents mis en cause sont à la connaissance d’Amnesty International (AI), toujours en fonction et les proches des victimes maintenus dans l’expectative et en souffrance du fait de la lenteur de la procédure et le peu d’informations dont elles disposent sur les faits qui ont causé la mort de leur proche.

    Des collectifs de soutien travaillent d’arrache-pied pour continuer à sensibiliser et mobiliser à la mémoire des personnes disparues et batailler pour que la justice soit rendue et les victimes reconnues.

    Pour Amnesty International, ces 5 affaires particulièrement dramatiques sont symptomatiques des dysfonctionnements qu’AI pointe du doigt dans son travail de recherche depuis 6 ans en France : usage disproportionné de la force, tendance à interpeller davantage les personnes étrangères et d’origine étrangère, manque d’impartialité des enquêtes, réticences des procureurs à poursuivre des agents de la force publique, sanctions sans commune mesure avec la gravité des faits, dégradation des relations de forces de l’ordre avec les citoyens.

    Amnesty International a conscience que les policiers travaillent dans des conditions difficiles et font un métier parfois dangereux  pour faire respecter la loi et maintenir l’ordre public. Cependant, ce faisant, ils doivent eux-mêmes se situer strictement dans le cadre des lois. Tout manquement à la déontologie doit faire l’objet d’une enquête impartiale et des responsabilités doivent être engagées pour permettre aux proches d’obtenir justice.

    Dans une lettre ouverte adressée aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, les cinq présidents d’Amnesty International en France, Tunisie, Algérie, Maroc, Sénégal et Mali, pays dont sont originaires les victimes, demandent que des enquêtes impartiales et exhaustives soient menées.



    LIRE AUSSI

  • NON AUX EOLIENNES

     

     

    eolienne

     

    L'implantation de huit éoliennes industrielles a poussé une association de l'Allier à déposer plainte contre X pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui. Une première. Les plaignants s'appuient sur des études qui prouveraient la nocivité de ces moulins à vent.

    Dans la montagne bourbonnaise, plusieurs riverains du parc d'éoliennes géantes craignent en effet pour leur santé.

     
     

    Téléchargez l'étude sur le bruit des éoliennes de Nicole Lachat.

    Que disent les scientifiques invoqués par les « anti » au sujet des sons émis par les éoliennes ?

    Nicole Lachat, une biologiste suisse, vient de recenser dans une étude les recherches indépendantes réalisées par des médecins, des biologistes et des acousticiens.

    Selon elle, le bruit provoque des « effets néfastes avérés sur la santé, et ces effets ne sont pas seulement auditifs ». (Télécharger l'étude)

    Les éoliennes provoquent deux sortes de bruit :

    • un bruit audible: au pied de l'hélice, celui-ci atteint 120 décibels – l'équivalent de la puissance sonore d'une boîte de nuit. Plus on s'éloigne, plus il s'estompe.

       

      Les chercheurs Petersen et al. ont montré que le bruit des éoliennes était plus génant que celui provenant d'autres sources (trafic routier, aéroport). Et voir les éoliennes aggrave le sentiment de dérangement des riverains.

      Nicole Lachat explique :

    « A des vitesses ne dépassant pas 15 m/s, les pales émettent le même genre de bruit qu'un planeur. Des vitesses plus élevées créent des turbulences autour des pales qui émettent alors des bourdonnements. De surcroît, à chaque passage de la pale sur le mat, un “wouf” est émis. »

     

    • des infrasons : on ne les entend pas mais le corps les perçoit. Certains chercheurs pensent que ces sons, puisqu'on ne les entend pas, sont sans danger pour la santé . Mais d'autres, de plus en plus nombreux, soutiennent au contraire que les infrasons produits par les machines sont les plus nocifs pour les riverains.

    Le syndrome éolien : maux de tête, tachycardie

    La pédochirurgienne américaine Nina Pierpont a mis un mot sur les souffrances des riverains liées aux nuisances sonores : le syndrome éolien. Elle a mené une recherche auprès de 38 habitants vivant juste à côté d'éoliennes industrielles et dont les symptômes se sont développés après la mise en service des engins.

    Elle a constaté plusieurs symptômes récurrents chez ses sujets :

    • troubles du sommeil,
    • maux de tête,
    • acouphènes (bourdonnements ou tintements dans les oreilles),
    • sensation d'augmentation de la pression à l'intérieur de l'oreille,
    • vertiges(étourdissements et sensations d'évanouissement),
    • vertige(sensation du corps ou de la pièce qui tourne),
    • nausées,
    • troubles de la vue,
    • tachycardie(accélération des battements du cœur),
    • irritabilité,
    • problèmes de concentration et de mémoire,
    • angoisses associées à des sensations de palpitations ou de frémissements internes, surgissant pendant l'éveil ou le sommeil.

    L'apparition des symptômes n'est pas immédiate. Les personnes s'exposant quelques heures aux éoliennes ne sont pas affectées. Ils ne concernent donc que les individus en contact permanent avec les turbines. Parmi les riverains, les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés au syndrome éolien.

    D'après Nicole Lachat :

    « Plusieurs études montrent qu'en présence de bruits de basse fréquence, les symptômes et le degré à partir duquel les personnes sont gênées augmentent au fil du temps et qu'il n'y a pas d'habituation. »

     

    Elle cite un médecin australien, le docteur Laurie, qui a constaté les mêmes maux. Cette dernière se montrerait même plus alarmiste quant aux effets néfastes des infrasons : l'apparition des symptômes varie d'un cas à l'autre, de quelques semaines à plusieurs mois, avec une aggravation au fil du temps. Surtout, Laurie a constaté que les infrasons pouvaient se propager jusqu'à 10 kilomètres dans des zones montagneuses ou rurales.

    8 000 éoliennes d'ici 2020

    En France, la distance minimale entre une éolienne industrielle et une habitation est de 500 mètres. Des chercheurs préconisent d'augmenter cette distance. Nicole Lachat estime :

    « [qu']un certain consensus semble se dessiner autour d'une distance minimale de 1,5 à 2 km. Il est toutefois nécessaire de prendre également en compte que chaque situation environnementale est particulière. »

     

    Face aux résistances de plus en plus virulentes des riverains, la nécessité d'études sur le long terme pour connaître ces effets durables devient urgente. D'autant que l'éolien se développe considérablement en France. L'objectif affiché du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 8 000 éoliennes d'ici 2020. Aujourd'hui, on en compte environ 3 500.

    Photo : des éoliennes en Andalousie (LordFerguson/Flickr/CC).

     

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     
    Bonjour à tous,
    Démarrons ensemble la semaine sur l’actualité des droits humains qui demeure préoccupante encore dans trop de pays du monde….
    *une mobilisation mondiale très importante pour mettre fin aux exécutions au Bélarus ,
    *l’Inde qui persiste à ne pas poursuivre des policiers ayant commis des homicides,
    *leZimbabwe qui s’acharne sur des défenseurs des droits humains,
    *la Chine qui doit libérer Liu Xiaobo et les autres militants des droits d l’homme emprisonnés,
    *la Roumanie, qui comme la Lituanie, doit faire la lumière sur les prisons secrètes de la CIA qu’elle a hébergées,
    *les Etats unis qui ont envoyé des armes aux forces égyptiennes pendant la révolte populaire…
    Nous espérons que ces informations pourront être dirigées vers le public le plus large et vous remercions pour toutes vos contributions en ce sens.
    Restant à votre disposition, bien cordialement
     
      
     

    Bélarus.

    Plus de 250 000 personnes appellent le Bélarus à mettre fin aux exécutions.

    Amnesty International et les organisations biélorusses de défense des droits humains Viasna et le Comité Helsinki du Bélarus ont trouvé porte close lorsqu'elles ont voulu remettre au président Alexandre Loukachenko une pétition mondiale appelant à mettre fin aux exécutions dans le pays.

    Les membres d'Amnesty International de par le monde et les organisations biélorusses avaient recueilli plus de 250 000 signatures dans le monde entier. La pétition, à l'origine une initiative locale, est devenue l'objet d'un vaste travail d'Amnesty International dans le cadre de sa campagne contre la peine de mort à l'occasion de son 50e anniversaire.

    « Cette pétition adresse un message fort au président biélorusse : des citoyens du monde entier demandent que le Bélarus mette fin aux exécutions, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Zimbabwe.

    Il faut libérer les militants des droits humains arrêtés au Zimbabwe.

    Amnesty International considère les trois défenseurs des droits humains zimbabwéens arrêtés en début de semaine comme des prisonniers d'opinion et demande leur libération immédiate et inconditionnelle, a déclaré l'organisation jeudi 8 décembre.

    Ces trois personnes travaillent pour le Projet de surveillance des médias pour le Zimbabwe, qui encourage la liberté d'expression et un journalisme responsable. Arrêtées lundi 5 décembre à Gwanda, dans la province du Matabeleland-Sud, elles attendent une décision de justice qui devrait être rendue le 9 décembre concernant leur demande de mise en liberté sous caution. Elles sont actuellement détenues au centre de détention provisoire de Gwanda.

    « Les militants placés en détention ont été arrêtés uniquement en raison de leur action légitime en faveur de la liberté d'expression et d'une réforme des médias au Zimbabwe », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International. « Nous considérons ces personnes comme des prisonniers d'opinion et nous demandons leur libération immédiate et inconditionnelle. »
     

    Inde.

    La justice n'est toujours pas rendue pour des homicides commis par la police au Gujarat.

    Amnesty International considère l'ordre donné jeudi 1er décembre par la haute cour du Gujarat au Bureau central d'enquêtes (CBI) de procéder à des investigations sur les homicides par balle de quatre suspects « terroristes » en 2004 comme un bon début :

    « La décision rendue aujourd'hui par la haute cour offre une lueur d'espoir aux familles d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, qui mènent une bataille juridique depuis sept ans », a souligné Ramesh Gopalakrishnan, chargé de recherches sur l'Asie du Sud à Amnesty International.

    Les circonstances de la mort d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, abattus par des policiers, feront l'objet d'une enquête du CBI.

    Cependant, Amnesty International demande qu'une enquête approfondie soit menée sur 31 homicides commis par des policiers dans l'État du Gujarat entre 2002 et 2006.

    « L'ouverture d'enquêtes sur quelques cas sélectionnés, alors que tant d'autres ne sont pas pris en considération, montre que l'impunité continue de régner au Gujarat. Il faut que les autorités enquêtent sur les 31 homicides illégaux commis par la police entre 2002 et 2006, que les responsable présumés de ces actes soient traduits en justice et que l'état de droit soit rétabli », a ajouté Ramesh Gopalakrishnan.

     

    Chine.

    Le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et d'autres militants chinois doivent être libérés.

    La Chine doit libérer le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et les autres personnes emprisonnées en raison de leurs opinions dissidentes, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre – un an après l'attribution de cette récompense au militant chinois.

    Liu Xiaobo est resté en prison depuis qu'il a reçu ce prix en son absence le 10 décembre 2010, tandis que son épouse Liu Xia est illégalement assignée à domicile.

    Dans le même temps, d'autres détracteurs des autorités tels que Liu Xianbin, militant chevronné en faveur de la démocratie, ont également été condamnés à de longues peines d'emprisonnement pour avoir exprimés leurs opinions, sur la base de la même fausse accusation d'« incitation à la subversion de l'État ».

    « Le sort réservé à Liu Xiaobo et Liu Xia est symptomatique de l'empressement croissant du gouvernement chinois à éradiquer l'opposition par tous les moyens nécessaires, a souligné Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

     

    Roumanie.

    La Roumanie doit faire toute la lumière sur les prisons secrètes.

    Les autorités roumaines doivent rouvrir l'enquête sur les centres de détention secrets gérés par l'Agence centrale du renseignement (CIA) sur son territoire, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre après qu'un quotidien allemand a divulgué de nouveaux éléments de preuve sur les prisons secrètes.

    Le Süddeutsche Zeitung a en effet publié le 8 décembre de nouveaux éléments convaincants selon lesquels la CIA a transféré et torturé des « terroristes présumés » dans des États européens, dont la Roumanie, au cours des années qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre.

    « Depuis plusieurs années, nous exhortons le gouvernement roumain à faire toute la lumière sur sa participation aux programmes de " restitution " et de détention secrète conduits par la CIA, a indiqué Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Etats-Unis.

    Les États-Unis ont envoyé à plusieurs reprises des armes aux forces de sécurité égyptiennes.

    Des données recueillies par Amnesty International montrent que les États-Unis ont transféré à plusieurs reprises du matériel d'armement vers l'Égypte malgré la répression violente des forces de sécurité à l'encontre des manifestants.

    Une cargaison pour le ministère égyptien de l'Intérieur comportant au moins sept tonnes de « munitions fumigènes » – catégorie dans laquelle figurent des produits chimiques irritants et des agents antiémeutes tels que les gaz lacrymogènes – est arrivée des États-Unis le 26 novembre.

    Elle faisait partie d'au moins trois livraisons d'armement à l'Égypte par la société américaine Combined Systems, Inc. depuis la répression brutale des manifestants de la « révolution du 25 janvier ».

    « Les livraisons d'armes provenant des États-Unis aux forces de sécurité égyptiennes doivent cesser tant qu'il ne sera pas établi avec certitude que les gaz lacrymogènes et les autres munitions, armes ou autres équipements ne sont pas liés au bain de sang dans les rues d'Égypte », a déclaré Brian Wood, responsable des recherches sur le contrôle des armes au sein d'Amnesty International.
  • J'ME MARRE

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    Je voudrais dire un grand merci à Dominique de Villepin. Oui, merci, parce que grâce à lui je me suis bien marré ce dimanche soir j'en ai même oublié l'élimination du stade de Reims de la coupe de France par une équipe de CFA 2 . Nul doute que ce ne fut pas forcément le cas à l'Elysée, mais bon c'est une des raisons qui me réjouissent. Il faut dire qu'avec Nicolas Dupont-Aignan, Christine Boutin, Hervé Morin, la voie de droite est déjà suffisamment encombrée pour le président sortant. Surtout qu'il doit déjà composer avec Bayrou sur sa gauche et Marine Le Pen sur sa droite. Faudrait peut-être qu'il y ait en plus un candidat des chasseurs pour tirer un bon coup dans le tas !

    Entre un président sortant à qui personne n'a dit qu'il était nul et détesté, un François Hollande qui se croit déjà élu, un Bayrou qui se prend pour le Christ et nous fait le coup de la résurrection tous les 5 ans, une Marine Le Pen qui est aussi crédible que si Mme de Fontenay postulait elle-même pour miss France, on n'est pas sortis de l'auberge. Cette élection va être une vraie boucherie ! Pendant 5 mois on va bien se marrer. Peut-être moins le jour du scrutin.