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  • LE MODELE ALLEMAND:UNE ARNAQUE

     

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    Depuis une vingtaine d'années, les experts télé, les éditocrates, les politiciens déclinologues martèlent que la France DOIT prendre exemple sur tel ou tel pays, soi-disant, plus avancé, plus moderne et plus compétitif !

    Depuis 20 ans, nous subissons un défilé de modèles...

    L'américain cher aux néo-libéraux Madelin - Carignon, l'italien de la débrouille et des PME, l'irlandais cher à la chiraquie avec ses charges sociales fabuleusement basses, l'espagnol et ses 80 % de propriétaires qui faisaient fantasmer le sarkozie.

     Une étude minutieuse du « modèle allemand »  produit des données très intéressantes, dont certaines, reproduites ci-dessous, démontent les idées-reçues de la droite  sur ce « modèle allemand », reprises en boucle par les médias dominants....

     1- un endettement bien plus élevé que la France... :allemagne1.jpg

    2- une attractivité inférieure à la France :allemagne.jpg

    3- des exportations limitées à l'UE (65%) et aux produits de basse technologie :allemagne3.jpg

    4- un chômage équivalent à la France mais assorti d'une précarité sociale plus importante :allemagne2.jpg

    5- un travailleur allemand qui travaille beaucoup moins qu'un travailleur français...allamagne4.jpg

    En fait, il apparaît que le « modèle allemand » n'est pas si performant...

    De plus, autrefois réputé pour ses avancées sociales, ce « modèle allemand » est devenu un modèle de régression sociale, sous l'impulsion  de la conservatrice Merkel, où la pauvreté et la précarité sociale ont explosé avec :

    • la baisse de 10 % pensions de l’assurance retraite allemande qui oblige les retraités à chercher du travail,
    • la baisse globale de 2,5% des revenus nets des travailleurs,
    • la baisse de 20 % pour les plus bas salaires,
    • la baisse record de la part du travail dans le PIB allemand : de 76 % à 67 %,
    • le travail obligatoire pour les chômeurs ou les "ini-Jobs" obligatoires, payés 400 euros par mois sans cotisations et donc sans assurance, ainsi que les "1 euro-jobs", essentiellement des travaux d’intérêt public;
    • l'absence d'un salaire minimum légal.

    Résultat, l’Allemagne compte plus plus de 20 % de travailleurs pauvres

    Nous pourrions comparer la productivité, la croissance économique, les prévisions démographiques, particulièrement sombres pour nos amis teutons... ou cette étude anglaise qui classe l'Allemagne au 4ème rang des pays les plus innovants avec seulement 4 entreprises dans le top 100 contre 11 à la France, classée au 3ème rang !

    Enfin, il s'avère que le gouvernement allemand a trafiqué sa dette pour en masquer une partie Quand on pense à tout ce qui a été dit sur les grecs mauvais gestionnaires, feignants et tricheurs...

    Comme quoi, les fausses évidences et les idées stéréotypées - reprises en boucle par des médias dominants shootés à TINA - ne résistent pas à l'analyse des données : le fabuleux « modèle allemand » est une arnaque

  • VU DANS NICE MATIN

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    C'était une maison délabrée. Fermée. Murée. Au 640 route de Nice dans le quartier d'Azurville. Au mois d'octobre, les grandes manœuvres ont commencé pour transformer la bâtisse en six logements sociaux de type PLAI (prêt locatif aidé d'intégration, soit pour les plus faibles revenus). Le maître d'ouvrage est Habitat et humanisme (1). La livraison est prévue pour fin mai 2012. Certains voient ce projet d'un mauvais œil dans le quartier. Et pourtant, il faut bien que tout le monde se loge…(2)

    « L'idée est venue il y a trois ans lors de la Semaine de la solidarité internationale. Christian Chauvel avait invité Bernard Devert, le président d'Habitat et humanisme pour une conférence. Au cours du débat, un SDF avait pris la parole en disant qu'il en avait marre de la langue de bois des politiques, car après cette soirée, lui et d'autres allaient retrouver la rue » explique Jean-Pierre Cochart, administrateur de l'association au niveau départemental et responsable au niveau d'Antibes (par ailleurs aussi secrétaire de la section locale du PS).Bernard Devert reprend alors le micro et lance l'idée d'en créer sur Antibes avec l'appui des pouvoirs publics.

    Ce qui était parti à la cantonade mue en une quête de terrains ou de lieux disponibles pour concrétiser le projet.

    Jean-Pierre Cochart et son équipe jettent leur dévolu sur cette maison pour le réaliser en partie (la Casa a aussi été pilote dans cette histoire). « Nous l'avons rachetée à la DDE qui l'avait expropriée pour le projet d'alignement de la N7. Celui-ci a été abandonné d'où cette opportunité ».

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    Trois studios et trois deux-pièces

    L'achat se fait à 100 000 e, avec sa transformation, on passe à un budget de 360 000 e. Une somme réunie grâce à des participations du conseil général, du conseil régional, de la Casa, de la caisse des dépôts pour l'emprunt et 25 % de fonds propres.

    Les six logements se répartissent comme suit : trois studios et trois deux-pièces (de 20 à 45 m2). Les loyers iront de 6 à 9 e le m2.

    Pour obtenir un logement ici comme ailleurs, il faut passer par la plateforme de la Casa.

    Situés en bordure d'une route très fréquentée, « Quelques aménagements sont nécessaires comme le renforcement de l'isolation des vitrages et la ventilation. Par ailleurs, les appartements devront être accessibles aux handicapés et la terrasse va devenir un logement tout comme le garage » précise Christophe Arbeit, l'architecte et maître d'œuvre.

    En parlant de stationnement, il n'y en aura pas. Une dérogation a été donnée, vue la configuration des lieux.

    Sophie rambure

    srambure@nicematin.fr

    1. Créée en 1985 par Bernard Devert, professionnel du logement devenu prêtre, l'association Habitat et Humanisme est composée d'une Fédération reconnue d'utilité publique. Habitat et Humanisme permet aux personnes seules et aux familles en difficulté : d'accéder à un logement décent à loyer modéré, et de bénéficier d'un accompagnement de proximité favorisant une véritable insertion.

    Habitat et Humanisme dispose pour ses actions d'une société foncière et d'une fondation.

    2. Antibes est à 6,6 % de logements sociaux contre 20 % qu'exige la loi.

  • IVAN , BORIS , AMED , NATACHA VOTERONT

     

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     Nicolas Sarkozy écrivait dans son livre "Libre" publié en 2001 chez Fixot-Robert Laffont: "J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. A compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé notre cadre de vie quotidien."

     

    Il est bien évidemment permis à quiconque de changer d'avis sur telle ou telle question.

    En politique les opinions évoluent, fluctuent et c'est normal. Moi-même qui suis pourtant assez constant dans mes convictions, j'ai changé, je ne pense pas exactement comme il y a plusieurs années. Mais il y a un point sur lequel je n'ai jamais varié depuis que je m'intéresse à la politique, c'est à dire il y a très, très longtemps : il serait légitime, juste et utile que les immigrés aient dans notre pays le droit de voter aux élections municipales. Quelqu'un qui travaille en France depuis plusieurs décennies, qui cotise et paie ses impôts, bref qui vit en citoyen devrait bénéficier du premier droit de tous les citoyens : le vote. Chez nous, il est en réalité chez lui, et c'est très bien ainsi.

    Disant cela, je n'efface pas la différence entre citoyenneté et nationalité, puisque je propose le droit de vote seulement local aux citoyens d'origine étrangère, continuant à réserver les votes nationaux pour ceux qui ont choisi la nationalité française. Mais je n'exacerbe pas non plus cette différence qui est très théorique : ce qui compte c'est ce qu'on fait pour la France, c'est ce qu'on lui apporte, pas une situation administrative sur un bout de papier. Et puis, les immigrés tiennent à rester fidèles à leur pays natal, ce que je comprends parfaitement. Voilà pourquoi ils ne demandent pas nécessairement la nationalité. Mais ce choix ne doit pas nous conduire à leur refuser la citoyenneté pleine et entière, avec le droit de vote aux élections locales.

    Nicolas Sarkozy, est maintenant hostile à cette proposition de loi, l'actuel chef de l'Etat s'oppose tout simplement au point de vue du candidat à la présidentielle qu'il était il y a quelques années  et on voit bien pourquoi : le deuxième tour de la présidentielle se jouera pour lui sur sa capacité à récupérer l'électorat frontiste, qui rejette évidemment cette extension du droit de vote. Le président de la République craint que ce débat ne divise les Français. Mais non, justement ! Le meilleur moyen d'intégrer les populations immigrés, de leur donner un poids électoral qui les fera prendre en considération par les pouvoirs publics, c'est le droit de vote, la seule arme pacifique dont on dispose en démocratie. De plus, est-il normal et juste que les ressortissants européens jouissent de ce droit et pas les autres ? La logique pousse à sa généralisation.

    Quant à ceux qui affirment que défendre le droit de vote des immigrés favorise le Front national, leur "argument" est d'une connerie confondante. Dans la cohérence tordue et vicieuse qui est la leur, on ne combat bien l'extrême droite qu'en ne s'opposant pas à elle ! Allons plus loin encore dans ce faux raisonnement : pourquoi ne pas reprendre les thèses de l'extrême droite pour mieux la contrecarrer ? On voit l'absurdité et le danger ... Non, l'extrême droite ne prospère pas parce qu'on l'attaque et qu'on soutient des idées qu'elle condamne : le FN se développe sur son propre tas de fumier. A quoi je réponds qu'Ali, Boubou Anton, Ivan, Boris , Rebecca, Paula, Johanna , Dimitri, Iona, Natacha ,Miguel , José , Mauro  finiront un jour ou l'autre par avoir le droit de voter.
  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

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    Libye.

    La CPI doit dissiper les zones d'ombre entourant le procès de Saif al Islam Kadhafi

    Il faut que la Cour pénale internationale (CPI) mette fin à l'incertitude concernant le lieu où Saif al Islam Kadhafi doit être jugé, a déclaré Amnesty International jeudi 24 novembre après que le procureur de la Cour ait estimé que la Libye est en mesure de le traduire en justice sur son territoire.

    Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la CPI, a affirmé mercredi 23 novembre que Saif al Islam Kadhafi, fils du défunt dirigeant libyen, qui a été capturé, ne devait pas nécessairement être poursuivi par la CPI et qu'il pourrait être jugé dans son pays par un tribunal libyen. La CPI a déclaré qu'il appartenait aux seuls juges de la CPI, et non pas au procureur, de se prononcer à ce propos.

    « À l'heure actuelle, la capacité de la justice libyenne à garantir un procès équitable sans requérir la peine de mort suscite de sérieux doutes », a déclaré Marek Marczyñski, de la Campagne d'Amnesty International pour la Justice internationale.
     

    Indonésie.

    Une sanction dérisoire a été prononcée pour des violences policières en Papouasie.

    Que huit policiers indonésiens impliqués dans une violente opération de répression ayant fait trois morts parmi des manifestants pacifiques aient simplement reçu un avertissement écrit montre qu'en Indonésie la police n'est toujours pas tenue de rendre des comptes en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International mercredi 23 novembre.

    Ces avertissements ont été émis mardi 22 novembre, à l'issue d'une audience disciplinaire interne au cours de laquelle il a été établi que les policiers n'avaient pas respecté le Code de discipline de la police.

    L'après-midi du 19 octobre 2011, des unités de la police et de l'armée ont dispersé avec violence les participants au troisième Congrès du peuple papou, rassemblement nationaliste pacifique organisé à Abepura, dans la province de Papouasie.

    Les corps sans vie de Demianus Daniel, Yakobus Samonsabara et Max Asa Yeuw ont été retrouvés à proximité de l'endroit où se tenait le congrès.

    « Ces avertissements constituent une sanction dérisoire, a déclaré Sam Zarifi directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International. Ils ne prennent pas en compte la responsabilité des policiers dans la mort de ces trois personnes ni le fait qu'ils ont eu recours à une force excessive et injustifiée contre un rassemblement pacifique. »
     

    Bahreïn.

    Un rapport critique venant d'être rendu public doit impulser un «tournant» sur le terrain des droits humains.

    Mercredi 23 novembre, Amnesty International a exhorté le gouvernement bahreïnite à engager des réformes essentielles, après qu'un rapport indépendant très complet rédigé par des experts internationaux eut condamné le recours à la torture et à une « force excessive » lors des actions de protestation de cette année.

    Le rapport de la commission d'enquête indépendante de Bahreïn, rendu public le 23 novembre alors que Manama vient de nouveau d'être le théâtre de manifestations, se montre très critique quant à la réaction des autorités face aux manifestations en février et mars, et condamne également les autres violations commises dans les mois qui ont suivi.

    Il couvre des centaines de cas d'abus et contient des recommandations sérieuses en faveur de la protection des droits humains et de la réalisation du droit des victimes à recevoir justice et réparations.

    « Nous espérons que le gouvernement bahreïnite verra ce rapport historique comme un tournant dans sa manière de réagir aux violations des droits humains, et qu'il utilisera les recommandations émises pour jeter les bases d'une réforme ambitieuse », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
     

    Cambodge.

    Les femmes touchées de plein fouet par une vague d'expulsions forcées.

    Les femmes cambodgiennes sont de plus en plus en première ligne de la bataille contre une vague d'expulsions forcées dans leur pays, a souligné Amnesty International jeudi 24 novembre dans un nouveau rapport qui exhorte les autorités à mettre fin à cette pratique.
    Ce document, intitulé Eviction and resistance in Cambodia: Five women tell their stories, décrit en détails, par le biais de témoignages directs, les histoires de Hong, Mai, Sophal, Heap et Vanny, cinq femmes qui ont été confrontées ou continuent de résister à une expulsion forcée de leur domicile et de leur terrain.

    « Au Cambodge, les femmes sont en première ligne du combat contre les expulsions forcées. Beaucoup ont pris la tête de la lutte de leur communauté pour la justice, se mettant en danger pour défendre leur entourage, a indiqué Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Afrique du Sud.

    L'adoption du projet de loi sur les documents secrets marque une « journée sombre » pour la liberté d'expression.

    L'adoption par le Parlement sud-africain du projet de loi draconien sur les documents secrets, qui menace d'envoyer en prison les journalistes et les lanceurs d'alerte enquêtant sur les agissements répréhensibles de l'État, est très inquiétante pour le pays, a déclaré Amnesty International ce 22 novembre.

    Le projet de loi a été approuvé par le Parlement à une majorité écrasante, avec 229 voix pour et 107 contre. Il expose les journalistes publiant des informations que les autorités de l'État veulent garder secrètes au risque d'être condamnés à des peines allant jusqu'à 25 ans d'emprisonnement.

    Des militants habillés en noir ont manifesté dans tout le pays contre ce projet de loi. À Johannesburg, des manifestants se sont rassemblés devant le siège du Congrès national africain (ANC), au pouvoir, pour défendre « le droit de savoir ».

    « C'est une journée sombre pour la liberté d'expression en Afrique du Sud. Ce projet de loi irrémédiablement vicié, qui est en totale contradiction avec la Constitution sud-africaine, nous renvoie directement au temps des restrictions à la liberté d'expression sous le régime de l'apartheid », a déclaré Noel Kututwa, directeur adjoint du programme Afrique d'Amnesty International.
     

    Italie.

    Des décrets introduisant des discriminations à l'égard des Roms ont été déclarés illégaux.

    Amnesty International demande aux autorités italiennes de mettre fin aux mesures discriminatoires contre les Roms, après que les décrets d'« Urgence Nomades » aient été déclarés illégaux par le plus haut tribunal administratif du pays.

    Le Conseil d'État italien s'est prononcé en faveur de la fin de l'application de l'« Urgence Nomades », qui s'est soldée par de graves violations des droits fondamentaux des populations roms depuis son introduction il y a trois ans.

    « Mettre fin à l'" Urgence Nomades " est un pas dans la bonne direction - il s'agissait d'une procédure illégale, qui n'aurait jamais dû être lancée », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     
     

    Brésil.

    Amnesty International nomme un directeur pour son nouveau bureau au Brésil.

    Amnesty International a annoncé lundi 21 novembre la nomination d'Atila Roque à la tête du nouveau bureau de l'organisation au Brésil.

    « Nous sommes très enthousiasmés par l'ouverture de notre nouveau bureau au Brésil à un moment clé de son histoire et par le fait que quelqu'un d'aussi expérimenté et talentueux qu'Atila Roque dirige le travail d'Amnesty International dans ce pays, a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International.

    « Notre présence permanente dans ce pays nous permettra d'ajouter nos efforts à ceux du mouvement local très dynamique de défense des droits humains afin que les droits humains de tous les Brésiliens soient respectés et que le Brésil soit mieux sensibilisé aux questions internationales relatives aux droits humains. »
     

    Ethiopie.

    L'Éthiopie doit cesser de se servir de la législation antiterroriste pour étouffer la contestation pacifique.

    Le gouvernement éthiopien doit arrêter d'invoquer une loi antiterroriste à la définition trop large contre des journalistes et des militants politiques non violents, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International lundi 21 novembre.

    Jeudi 10 novembre 2011, 24 personnes ont été inculpées d'infractions à caractère terroriste. Leur procès doit reprendre mercredi 23 novembre 2011. Six journalistes et deux membres du parti d'opposition Unité pour la démocratie et la justice figurent parmi les accusés. Seize de ces 24 personnes sont jugées par contumace. Plusieurs autres procès de journalistes et de militants de l'opposition sont en cours.

    « Le gouvernement éthiopien se sert de sa loi contre le terrorisme, qui est rédigée en termes vagues, afin d'écraser la contestation pacifique », a dénoncé Rona Peligal, directrice adjointe de la division Afrique de Human Rights Watch.
     

    Égypte.

    Les dirigeants militaires ont « anéanti » les espoirs des manifestants de la Révolution du 25 janvier.

    Les dirigeants militaires de l'Égypte n'ont absolument pas tenu les promesses faites aux Égyptiens en matière de respect des droits humains et se sont rendus responsables d'une longue liste de violations de ces droits qui, dans certains cas, ont surpassé le bilan de Hosni Moubarak, écrit Amnesty International mardi 22 novembre dans un nouveau rapport.

    Dans ce rapport intitulé Broken Promises: Egypt's Military Rulers Erode Human Rights, l'organisation rend compte du bilan déplorable en matière de droits humains du Conseil suprême des forces armées, à la tête du pays depuis la chute de l'ancien président Hosni Moubarak au mois de février.

    Ce document est publié alors que l'Égypte a connu plusieurs journées sanglantes, au cours desquelles un certain nombre de personnes sont mortes et des centaines ont été blessées, lorsque l'armée et les forces de sécurité ont violemment dispersé les manifestants hostiles au Conseil suprême des forces armées rassemblés place Tahrir, au Caire.

    « En faisant comparaître des milliers de civils devant les tribunaux militaires, en réprimant les manifestations pacifiques et en élargissant le champ d'application de la législation d'urgence, le Conseil suprême des forces armées perpétue la tradition du régime répressif que les manifestants du 25 janvier ont combattu si durement, a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
     

    Libye.

    Il faut que Saif al Islam Kadhafi soit transféré à la Cour pénale internationale.

    Le Conseil national de transition doit transférer Saif al Islam Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) pour qu'elle ouvre une enquête, a déclaré Amnesty International samedi 19 novembre à l'annonce que le fils du colonel avait été capturé près de la frontière avec le Niger.

    « Si les informations selon lesquelles Saif al Islam Kadhafi a été capturé par les autorités libyennes sont confirmées, il faut qu'il soit remis à la CPI, et ses droits et sa sécurité doivent être garantis », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
     

    Malaisie.

    De nouvelles détentions montrent un revirement quant aux promesses de réforme.

    Le gouvernement malaisien doit mettre fin aux détentions relevant de la Loi relative à la sécurité intérieure, a déclaré Amnesty International jeudi 17 novembre, après que les autorités ont indiqué avoir utilisé cette loi pour placer 13 personnes en détention cette semaine.

    La police a arrêté ces personnes les 13 et 14 novembre à Tawau, une ville de l'État du Sabah, dans l'est de la Malaisie. Sept d'entre elles sont malaisiennes et les six autres sont étrangères.

    La Loi relative à la sécurité intérieure, qui autorise la détention illimitée sans inculpation ni jugement, est utilisée pour emprisonner des détracteurs du gouvernement et des responsables politiques de l'opposition, ainsi que des extrémistes présumés.

    Ces arrestations sont les premières depuis que le Premier ministre, Najib Razak, a annoncé en septembre que son gouvernement abrogerait cette loi et la remplacerait pas une nouvelle législation en matière de sécurité.

    « Le gouvernement malaisien a vidé de tout sens son projet d'abandonner la Loi relative à la sécurité intérieure en l'utilisant pour placer à nouveau des personnes en détention, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO

    Pourquoi le bonnet d'âne ?

     

    Voilà ce que l'on peut lire sur le blog du communiste antibois

     "Jean-Claude Gayssot aujourd’hui à l’image de Robert Hue et de quelques anciens communistes, fait campagne pour François Hollande  Je (Piel ) suis triste de voir la déchéance politique de celui qui a porté la loi SRU..."

    Aprés les déclarations d'Eva Joly c'est maintenant Piel pour qui voter François Hollande est tout simplement " une déchéance ".

    Continuons comme celà et Sarko sera président en 2012 .

  • PROGRAMME UMP : DEMAGOGIE XXL

    Le programme UMP pour 2012 : démagogie et régression sociale.

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    L'UMP vient de sortir un document où sont inscrites les bases du futur projet pour 2012. Absolument rien de bien nouveau là-dedans, l'imagination n'étant pas le point fort de Copé et ses sbires. Pour autant, ils nous ressortent les vieilles lunes de la droite, dont certaines ne sont pas réjouissantes.

    - Fin des 35 heures : heureusement qu'elles existent, ces 35 heures, parce que sinon, on se demande ce que ferait la droite ! Ca fait 10 ans qu'ils sont au pouvoir, que ne l'ont-ils fait avant ? A mon avis, elles ne seront jamais supprimées définitivement, elles sont bien trop pratiques pour critiquer la gauche à peu de frais.

    - Mettre en place la TVA sociale : l'idée serait de ne plus faire porter le coût du travail sur les salaires, mais en partie par la TVA. Or celle-ci est payée par tout le monde, ce serait donc une mesure injuste et inéquitable. Il serait pourtant bien plus simple de taxer les revenus du capital à hauteur des revenus du travail. Mais là, il faudrait prendre aux riches, et à droite, on n'aime pas prendre aux riches.

    - Plafonner le cumul des revenus sociaux :Non, non, il ne s'agit pas de s'attaquer aux gros salaires, mais aux plus petits, non pas en les augmentant, en les diminuant. Comme disait Alphonse Allais : "Il faut prendre l'argent où il se trouve : chez les pauvres ! D'accord ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! "

    -Créer un FBI de la fraude fiscale et sociale : Qu'on se rassure, ce n'est pas parce qu'il y a "fiscal" dans l'intitulé, qu'il s'agit d'aller récupérer les millions planqués en Suisse par Mme Bettencourt et les autres milliardaires. Non, non, une fois de plus, c'est encore une mesure pour étrangler encore un peu plus les classes moyennes.

    Il y a évidemment d'autres choses dans ce document. On peut le lire sur le site de Libération, dont je me suis inspiré de l'article pour faire mon billet

  • UNE SOURIS VERTE

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    Sans le latin, la messe nous emmerde" chantait Georges Brassens. Avec Eva Joly, les écolos nous emmerdent, parole de socialiste, et sans le chanter ! Hier matin, Apathie lui demande si elle votera Hollande, question basique quand on fait de la politique. La Joly ne sait pas. Alors qu'elle est candidate d'un parti qui a signé un accord électoral avec le PS il y a quelques jours seulement ! De qui se moque-t-elle ? La veille, elle qualifiait les socialistes de "marionnettes" et d' "archaïques".

    Qu'on critique mon parti, même durement, ça ne me gêne pas, c'est le prix de la démocratie. Mais qu'on ne morde pas la main qui vous donne à manger ! Sans le PS, EELV ne serait électoralement rien. Nous leur offrons des circonscriptions en or, où il n'y a même pas besoin de militer pour gagner, et voilà comment nous sommes remerciés. Si Eva Joly n'est pas d'accord avec les socialistes (je le conçois aisément), qu'elle demande à son parti de ne plus s'allier avec eux.

    Mais non, elle fait le contraire : intransigeante chez Apathie, Eva Joly devient toute coulante trois heures plus tard, en annonçant par communiqué qu'elle voterait finalement François Hollande. Franchement, vous trouvez ça sérieux ? Même pas capable d'assumer jusqu'au bout sa divergence avec nous ! C'est pitoyable, comme l'étaient sa dérobade, son effacement après la signature de l'accord PS-EELV, pourtant largement approuvé par les instances écologistes.

    La vérité, dont j'ai parlé depuis longtemps sur ce blog, c'est qu'Eva Joly est une mauvaise candidate, assez peu politique et pas du tout taillée pour la présidentielle. C'est à l'issue d'une folie collective (le sacrifice de, Nicolas Hulot) qu'Eva Joly a réussi à s'imposer, de façon tout à fait énigmatique pour moi. Depuis, cette vérité s'est confirmée : Joly incarne une forme de moralisme, de puritanisme qui me fait horreur et qui m'afflige, alors que les questions écologiques n'ont jamais été aussi importantes pour notre société. Quel gâchis !

    Prenez ce slogan stupide, la "sortie du nucléaire", qui ne veut strictement rien dire. Car c'est quoi "sortir du nucléaire" ? On ne "sort" pas du nucléaire comme on "sort" de chez soi. Pourquoi ne pas utiliser un terme beaucoup plus clair, "rompre" par exemple ? Parce que c'est impossible. "Sortir", c'est plus doux, ça passe mieux mais ça ne tient toujours pas : la France est une puissance nucléaire qui ne va pas cesser de l'être du jour au lendemain.

    L'évidence, c'est qu'il faut diversifier nos sources d'énergie et réduire progressivement la part du nucléaire dans notre approvisionnement énergétique. Cet objectif se discute, se négocie et se programme dans la durée. C'est cela que le dogmatisme d'Eva Joly ne supporte pas. C'est son droit, mais des réformistes ne peuvent pas se compromettre avec ceux qui ne pratiquent pas le compromis.

    Dans les rangs écologistes, on a compris que Joly mettait le feu à la baraque : son porte-parole a eu la sagesse de démissionner.  Imaginez un peu Joly au gouvernement : combien de temps faudra-t-il pour que le premier clash arrive ? La droite évidemment rigole. Pas bon pour la gauche tout ça. Je ne doute pas que ça va s'arranger, qu'Eva Joly va se normaliser. La fameuse formule de Jean-Pierre Chevènement, "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne", vaut pour tous les élus, candidats et responsables politiques : le minimum de solidarité collective.

    Il n'y a que les simples militants, dont je suis, qui ont le droit et même le devoir de gueuler quand ils ne sont pas d'accord ou pas contents, car aucun mandat, aucune fonction ne les tient. Je ne me prive pas de ce luxe politique, mais dans les limites du raisonnable. Nous sommes le poivre du parti, comme les chrétiens sont le sel de la terre.

    Et à Antibes, est-ce que les écolos nous emmerdent ? Non, pas pour le moment : pourvu que ça dure ,mais ils ont des places à prendre, pour les législatives. Et j'espère que ça va bien se passer

  • IL EST CINQ HEURES..........

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    Il est cinq heures

    Madrid s'éveille

    Madrid s'éveille

    Dans la rue y'a les indignés

    La droite est à l'Assemblée

    Il est cinq heures

    Madrid s'éveille

    Madrid s'éveille



                         

  • DECES D'UNE GRANDE DAME

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    France Libertés a la tristesse d’annoncer le décès de Danielle Mitterrand aujourd’hui à 2h heures à l’hôpital européen Georges Pompidou.

    Agée de 87 ans, Danielle Mitterrand a porté jusqu’au bout ses idées. Elle fêtait le mois dernier le 25è anniversaire de sa Fondation entourée et écoutée, pour son plus grand bonheur, de nombreux jeunes.

    Celle qui se reconnaissait dans les mots de Jean Paul Sartre « Il n’est pas juste de vouloir traiter les souffrances des hommes sans s’engager dans la lutte contre les causes même de ces souffrances » avait créé France Libertés pour toujours rester à l’écoute des peuples et de leurs droits et retransmettre leurs attentes.

    De la résistance à la libération de Nelson Mandela en passant par le soutien du peuple Kurde ou la défense du peuple tibétain, Danielle Mitterrand a ainsi marqué son époque par sa ferveur et son énergie.

    Inlassable militante, l’accès à l’eau pour tous était devenu, ces dernières années, au centre de son action et l’objectif de toute une vie.

    Malgré son départ, Danielle Mitterrand nous laisse un message d'espoir, qui montre la voie d'un monde plus juste aux générations qui inventeront le monde de demain.

    « Nouveaux résistants à l’ordre néolibéral, bâtisseurs d’un monde où chacun trouve sa part de vie, de liberté et d’action, expérimentateurs de solutions alternatives aux problèmes du temps... Qu’ils se rassemblent, s’unissent, fusionnent partout dans le monde pour mettre un terme à la dictature économique et financière, suppôt des dictateurs politiques. Celles-ci semblent être, enfin, ébranlées par la colère des peuples. C’est heureux mais ce n’est qu’un début. Je souhaite de tout cœur que nos propositions en faveur des biens communs du vivant soient comprises de tous et participent à l’urgente et indispensable métamorphose de la société humaine vers une nouvelle civilisation ».

  • LOGEMENT :LA CRISE

    Une France de propriétaires »,avait promis le candidat Sarkozy en 2007.

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    Quatre ans plus tard, le compte n'y est pas : avec 58 % de propriétaires occupants, la progression n'est que de deux points. Au sein des classes moyennes supérieures, la propriété gagne doucement du terrain, même si c'est plus difficile qu'avant. Les ménages modestes, eux, qui, selon la Fondation, représentaient 45 % des acquéreurs de résidences principales en 2003, ne sont plus que 30 %, voire moins.

    « Dans ce joli schéma libéral, la solution miracle de la “maison à 100 000 euros” de Jean-Louis Borloo est un fiasco : il s'en est construit 800, et plutôt à 120 000 euros, sans le terrain ! » s'emporte Thierry Repentin, sénateur de la Savoie, spécialiste au PS des questions de logement. « Quant au nouveau prêt à taux zéro censé aider l'accession des classes moyennes – le fameux TPZ+ lancé par François Fillon en janvier dernier –, il n'est plus assujetti à un plafond de ressources et profite donc pour plus du tiers aux catégories les plus riches. » Coût pour la collectivité : 500 millions d'euros.

     Reste que la propriété du logement – rêve de 90 % des Français –, n'est pas nécessairement la panacée claironnée par Nicolas Sarkozy en campagne – « une sécurité en cas de chômage, une garantie de niveau de vie au moment de la retraite, un capital à transmettre aux enfants... » Parfois, surtout pour les plus modestes, c'est un piège : 720 000 ménages vivent dans des copropriétés dégradées, loin de tout, invendables, comme à Clichy-sous-Bois ou Montfermeil, d'où sont parties les émeutes de 2005.

     Enfin, il y a les niches fiscales type « Robien » ou « Scellier », qui permettent aux propriétaires de déduire de leurs impôts des investissements immobiliers s'ils s'engagent à louer pendant neuf ans. « Un scandale ! pour Christophe Robert. Non seulement on construit des logements inadaptés, trop chers, là où il y a peu de demandes – dans les petites villes –, mais, en plus, ça coûte des fortunes à l'Etat ! Un logement HLM qui restera toujours dans le parc locatif coûte à construire 130 000 euros, dont 35 000 euros d'aide publique. Pour un appartement comparable, mais disponible neuf ans seulement via le dispositif Scellier, le fisc abandonne entre 40 000 et 50 000 euros ! »

     

     Reste le DALO : le Dalo ou droit au logement opposable, qui permet, depuis 2008, à toute personne mal-logée de se retourner contre l'Etat. Fin 2010, 176 223 recours avaient été déposés, dont les deux tiers en Ile-de-France. Au final, 19 000 personnes ont pu être relogées. Beaucoup d'autres, malgré une décision favorable, sont restées sur le carreau. Les préfets manquent de logements et les solutions qu'ils mettent alors en œuvre sont économiquement absurdes. Il vaudrait mieux, dans l'urgence, maintenir les gens dans leurs appartements en indemnisant les propriétaires plutôt que de les reloger, fort cher, à l'hôtel.