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  • JOURNEE DU PATRIMOINE

    LA CHAPELLE SAINT BERNARDIN A ANTIBESAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 030.jpg
    Antribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 026.jpgAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 019.jpgAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 024.jpgAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 027.jpgAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 021.jpgAntribes 20 septembre 2008 journée patrmoine 015.jpg

  • A LA NICHE...FISCALE

                                   Chien_CQFD

    L'observatoire des inégalités publie un article trés intéressant sous le titre "Combien coûte les niches fiscales ?". Tableaux et chiffres à l'appui, on y apprend que ce sont plusieurs milliards de recettes fiscales qui sont ainsi perdues chaque année, autant d'argent qui permettrait de résorber le déficit de l'Etat, celui de la Sécu ou encore de financer le RSA. Comme le rapporte le député UMP Charles de Courson, membre de la mission d’information sur les niches fiscales de l’Assemblée, "Les mille premiers bénéficiaires, par ordre décroissant, des niches fiscales, sont des contribuables qui, par le truchement des investissements outre-mer, réussissent à faire baisser de plus de moitié leur impôt sur le revenu et obtiennent une réduction moyenne d’impôt de 300 000 euros". Celà laisse rêveur, non !!! Se dire que la résorption des déficits publics passent sans doute par la volonté politique de supprimer ces niches fiscales... Alors, le petit Nicolas va-t-il entendre les membres de cette mission parlementaire ou va-t-il faire la sourde oreille afin de ne pas offusquer ses  richissimes amis, amis qui pourraient oublier de le soutenir lors de la prochaine présidentielle ???... Car, comme   le dit si bien Gilles Carrez, rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, "dans chaque niche, il y a un chien qui mord."... Et ces chiens là ont les dents longues ....

  • LA BLAGUE DU JOUR

                               Chien_CQFD

    Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d’une campagne quand, d’un nuage de poussière, surgit une rutilante Range Rover venant dans sa direction.

    Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani, chaussures Gucci, verres fumés Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger :

    Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m’en donnerez-vous un ?

    Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :

    Certainement !.

    L’homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet vers la page de la NASA, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région, ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement, il sort un rapport détaillé d’une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s’adresse au berger en disant :

    Vous avez exactement 1 586 moutons dans votre troupeau.

    C’est exact, dit le berger. Et comme nous l’avions convenu, prenez-en un.

    Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l’arrière de son véhicule, puis il ajoute :

    Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous mon mouton ?

    Pourquoi pas ? répondit l’autre.

    Vous êtes énarque et vous faites des AUDITS , dit le berger.

    Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?

    C’est facile. Vous débarquez ici alors que personne ne vous l’a demandé, vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais la réponse et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier. Maintenant, rendez-moi mon chien.

  • J'AI TOUT COMPRIS DE LA CRISE

    Bon, d’accord, ce n'est pas trés simple,mais je n'ai rien inventé,c'est écrit dans les journaux!!!

    Merci à Lacombe

    La segmentation de ces opérations doit cependant être nuancée en fonction de la taille. Les opérations impliquant des fonds d’investissement sont généralement de taille plus importantes que les opérations de reprises par des personnes physiques. La montée en puissance du "Private Equity" génère de plus en plus fréquemment des reprises de sociétés par des fonds qui interviennent minoritairement auprès de repreneurs ou de groupes de repreneurs constitués de personnes physiques.

    Le risque intrinsèque de ces opérations est directement proportionnel au niveau de rupture manageriale introduit dans le montage. Le type le moins risqué est l’OBO, le plus risqué étant le MBI. Cet aspect doit cependant être nuancé par la taille et la structure du montage. OSEO, dans son étude décennale souligne le fait que le risque de rupture manageriale est considéré comme étant le facteur de défaut le plus important.

    Cette opération permet à un groupe généralement constitué de fonds d’investissements et des managers de l’entreprise de racheter l’entreprise avec une mise de fonds qui ne représente qu’une fraction (souvent proche de la moitié) de la valeur de la cible. Le solde est financé par de la dette bancaire qui sera remboursée par la remontée des dividendes de la société rachetée tout au long du LBO. Ces opérations concernent des sociétés en bonne santé financière dont la principale qualité est la stabilité.

    En effet en cas de retournement l’effet de levier marche alors à l’envers, et la perte s’affecte en priorité sur les fonds des investisseurs. C’est donc une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l’entreprise rachetée, délaissant parfois l’investissement structurel industriel pour une rentabilité à court terme.

  • ANNIVERSAIRE

     

    medium_tonton.2.jpg"J'ai l'honneur,au nom du gouvernement de la République,de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort"

    Robert Badinter le 17 Septembre 1981

  • ART AQUATIQUE A ANTIBES

    La plage du Fort Carré à Antibes prend un grand bain d'arts

    Antribes 14 septembre 2008 Aquatriquart 006.jpg

     Hier, l'art a envahi la plage du Fort Carré et la Grande Bleue. : Photo J.P.C
    Les p'tits bateaux qui vont sur l'eau n'ont pas d'ailes. Hier, pourtant, on aurait pu en voir avec des ailes, tant on en a vu parés d'à peu près tout et n'importe quoi. Avec, quand même, un élément inévitable : le polystyrène.

    Sur la plage du Fort Carré, quelques dizaines de doux dingues s'étaient réunis dans l'après-midi pour voir évoluer dans la Grande Bleue des sculptures flottantes. Parfois d'une rare imagination (comme cet hommage au Penseur de Rodin signé du duo Krajewicz-Rowland), parfois d'une folle liberté (comme le totem halluciné des élèves du Club des Jeunes des Arcades), mais toujours d'une grande légèreté.

    Clown et Minotaure et arche de Noé

    Antribes 14 septembre 2008 Aquatriquart 007.jpg

    Nom de ce rassemblement pas banal, qui réunit artistes confirmés, voire professionnels, et parfaits amateurs : Bains d'Art. Organisé par l'association Art Mobil(1), le rendez-vous, huitième du genre à Antibes, a vu la mer se transformer en gigantesque exposition d'art brut. Un clown coloré flottait aux côtés d'un Minotaure, d'une sirène de carton, de l'arche de Noé. Tout ce petit monde rassemblé autour de bâtiments que les architectes les moins responsables n'oseraient pas même imaginer.

    Rassemblé ? Pas tout à fait, en réalité. Les oeuvres flottantes sont par nature volages, et suivent les courants comme d'autres suivent la mode. Celle-là, en tout cas, est à développer.

    (1) www.champo.com/art/eve.htm

     
    Texte de Nice-Matin
  • C'ETAIT UN 11 SEPTEMBRE

    11 Septembre 1973 :

    LES DERNIÈRES PAROLES DE SALVADOR ALLENDE


    Mes amis,

    C’est certainement la dernière fois que j’aurai à m’adresser à vous. La force aérienne a bombardé les tours de Radio Portales et de Radio Corporación. Mes paroles ne sont pas marquées d’amertume mais de déception, et seront le châtiment moral de ceux qui ont trahi leur serment : les soldats du Chili, les commandants en chef titulaires et l’amiral Merino, qui s’est promu lui-même, sans oublier Monsieur Mendoza, général perfide qui, hier encore, manifestait sa fidélité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd’hui vient de s’autoproclamer directeur général des carabiniers.

    Devant ces faits, il n’y a qu’une seule chose que je puisse dire aux travailleurs : je ne démissionnerai pas !

    Placé à un tournant historique, je paierai de ma vie la loyauté du peuple. Et je suis certain que la semence déposée dans la conscience digne de milliers et de milliers de Chiliens ne pourra être arrachée pour toujours.

    Ils ont la force, ils pourront asservir, mais les processus sociaux ne s’arrêtent avec le crime ni avec la force.

    L’histoire nous appartient et ce sont les peuples qui la font.

    Travailleurs de ma patrie,

    Je tiens à vous remercier de votre loyauté de toujours, de la confiance que vous avez deposée en un homme qui ne fut que l’interprète des grands désirs de justice, qui donna sa parole de respecter la Constitution et la loi, et qui l’a tenue.

    Dans cet instant ultime, le dernier où je puisse m’adresser à vous, je vous demande que vous mettiez à profit cette leçon : le capital étranger et l’impérialisme, unis à la réaction, ont créé le climat pour que les forces armées rompent leur tradition, celle que leur enseigna le général Schneider et que réaffirma le commandant Araya, qui tombèrent victimes de la même couche sociale qui, aujourd’hui, attend bien au chaud qu’une main étrangère lui rende le pouvoir pour continuer à défendre ses profits et ses privilèges.

    Je m’adresse tout d’abord à la modeste femme de notre terre, à la paysanne qui a cru en nous, à l’ouvrière qui a travaillé plus, à la mère qui a compris de notre préoccupation pour les enfants.

    Je m’adresse aux travailleurs des professions libérales qui ont eu une conduite patriotique, à ceux qui ont agi contre la sédition encouragée par les organisations corporatives, ordres de classe qui ne cherchent qu’à défendre les avantages que la société capitaliste n’accorde qu’à une poignée.

    Je m’adresse à la jeunesse, à ceux qui chantèrent et communiquèrent leur joie et leur esprit de lutte.

    Je m’adresse à l’homme du Chili, à l’ouvrier, au paysan, à l’intellectuel, à tous ceux qui seront persécutés... car dans notre pays le fascisme s’est déjà fait connaître depuis longtemps dans les attentats terroristes, faisant sauter les ponts, coupant les voies ferrées, détruisant les oléoducs et les gazoducs, bénéficiant du silence de ceux qui avaient l’obligation d’assurer la défense... L’histoire les jugera !

    Radio Magallanes sera sûrement réduite au silence, et le son tranquille de ma voix n’arrivera plus jusqu’à vous.

    Peu importe, vous continuerez à l’entendre, je resterai toujours à vos côtés ; mon souvenir sera au moins celui d’un homme digne qui fut fidèle à la loyauté des travailleurs.

    Le peuple doit se défendre, mais pas se sacrifier. Le peuple ne doit pas se laisser cribler ni écraser, mais il ne doit pas non plus se laisser humilier.

    Travailleurs de ma patrie,

    J’ai crois au Chili et en son destin. D’autres hommes sauront dépasser ce moment gris et amer où la trahison prétend s’imposer. Allez de l’avant et sachez que dans un avenir plus proche que lointain s’ouvriront à nouveau les larges avenues par où s’avancera l’homme libre pour construire une société meilleure.

    Vive le Chili ! Vive le peuple ! Vivent les travailleurs  !

    Celles-ci sont mes dernières paroles.

    J’ai la certitude que mon sacrifice ne sera pas inutile ; j’ai la certitude qu’il sera tout au moins une leçon morale pour châtier la félonie, la couardise et la trahison.

    Salvador Allende

  • LA DEFENSE FRANCAISE A VALSE

     

     

    fus_oefb_wm_quali_popup1_b_aSi la moitié des joueurs qui ont perdu le match de samedi soir à Vienne (3-1) n'étaient ou n'ont presque pas joué à l'Euro alpin, les mêmes manquements sont pointés à commencer par les coups de pied arrêtés et la détermination.

    Ah les années 1970, quelle belle époque ! Le sommet des trente glorieuses,le col en V giscardien à la mode mais le néant total au niveau de l'équipe de France de football. C'est en 1970 (le 7 octobre) que les Bleus ont perdu pour la dernière fois face à la sélection autrichienne (1-0). C'était déjà à Vienne, mais dans feu le Prater Stadion.
    Samedi soir, au Ernst Happel Stadion, l'équipe de France a une nouvelle fois sombré. Cette fois-ci c'est face à la 101è équipe la FIFA, c'est-à-dire calée entre le Congo et l'Albanie. Il y a deux ans (deux années lumières en terme de football), on louait encore la faculté des Bleus à ne pas prendre de buts sur coup de pied arrêté. À Vienne, la bande à Domenech a pris trois buts de cette façon. Et si le penalty est sournoisement compté comme coup de pied arrêté, c'est sur corner qu'il est sifflé. D'ailleurs, le second but  Autrichien (à la 42è par Aufhauser) est le copier-coller du premier (à la 8è par Janko, enfin Mexès en csc selon Henry). C'est en cela que la défense de l'équipe de France inquiète énormément. Au-delà de la pitoyable performance de Philippe Mexès qui remplaçait le suspendu Éric Abidal, c'est le placement de la défense française sur la ligne des 6 mètres lors des deux coups francs Autrichiens à plus de 30 mètres du but de Mandanda qui pose problème. La défense commande les attaquants adverses et pas l'inverse. Si les Autrichiens veulent être 5 hors-jeu au point de penalty, ça les regardent... Et là, ce n'est pas Mexès que l'on doit pointer du doigt, mais Gallas qui commande cette ligne, voire Mandanda qui aussi bon soit-il sur sa ligne doit s'imposer dans ce genre de situation. Lilian Thuram se fait remarquer par son absence, une place de patron est à prendre.

  • LE PAPE EST LA!

    En cliquant sur l'image, téléchargez le bon de commande du livre de Jean-Luc Mélenchon.

    La semaine prochaine vient le pape. Je m’attends à la marée d’amnésie habituelle sur les exploits de cette sorte de chef politico religieux. Sans oublier les numéros de flagorneries à usage médiatique de tous ceux, à gauche,  qui voudront prouver leur ouverture d’esprit et refus du « sectarisme » en léchant les mains de l’ancien grand inquisiteur de l’église romaine. Mais peut-être finit-on par s’habituer. Il y a peu nous avons été régalés de la présence très entourée de monsieur Dalaï Lama, « océan de sagesse » comme l’indique son modeste nom. Cet homme prétend être la réincarnation de la même personne depuis 1642 sans que ça fasse rire une seule fois un des extravagants socialistes qui sont allés se jeter à ses pieds. A part ça il souhaite aussi la partition du quart du territoire de la Chine et l’expulsion de 90 millions de chinois de cette zone. On ne va pas se fâcher pour si peu. La procession qui l’entourait a donc été béer d’admiration à Nantes en payant les 150 euros exigés pour être admis auprès de l’océan réincarné. Après quoi il a inauguré diverses pagodes dans une atmosphère d’adulation politique totalement aveuglée. Là non plus on ne s’est pas  montré trop regardant sur ces bâtiments. Même quand ils n’ont pas de permis de construire. Mais tout ça reste très exotique. Le Tibet c’est loin. C’est du frisson religieux gratuit : on peut penser que nous n’aurons jamais à payer les pots cassés des théocrates en sari. Donc arrive monsieur pape. Et avec lui l’esprit de croisade. La c’est du sérieux. Le pape est un chef politique, n’en déplaise aux naïfs et aux malins qui voudraient en faire une pure figure de la contemplation métaphysique.

    Le pape est un chef politique. En attestent encore récemment par exemple ses prises de positions et interventions publiques dans la campagne électorale espagnole. C’est le cas encore au quotidien en Amérique latine où les églises catholiques mènent des campagnes acharnées contre le droit à l’avortement et le divorce sans hésiter à entrer très directement dans l’arène électorale. Naturellement je mets de côté les cas extrême où les prélats participent à des coups d’Etat comme au Venezuela ou menacent de mort des ministres comme en Argentine. Mais je crois utile de ne pas les oublier au moment où sont montrés du doigt comme sectaires et passéistes tous ceux qui osent rappeler la face obscure de l’église.  Je n’y entre pas davantage dans cette note. Je veux cependant insister sur les aspects plus directement et immédiatement français de la politique papale.

     

    Largement inspiré du livre de J.L Mélenchon

  • FREUD CONTRE BOVE


    Au procès des faucheurs volontaires qui se tenait mercredi à Bordeaux, le procureur de la République Jérôme Bourrier a requis 8 mois de prison ferme contre José Bové, mais aussi 4 ans de privation des droits civiques, civils et familiaux.

    Pour faire bonne mesure, soulignons que concernant la peine de prison demandée, elle n’a rien d’extraordinaire car José Bové est un multirécidiviste. N’importe quel gamin beur s’étant prêté autant fois à des actes de dégradation croupirait en prison depuis longtemps. La réquisition de privation des droits civiques est d’autre part concevable eu regard au caractère  des actes du moustachu .

    Mais au nom de quoi une privation des droits familiaux (dont nous ignorons l’étendue) ? La peine de prison, si elle était confirmée, ne serait-elle pas déjà une pénible privation sur 8 mois des droits familiaux de l’individu? Le comportement « politique » de José Bové préjuge-t-il de ses capacités à assumer des tâches familiales, seul critère qui devrait motiver une pareille mesure ? Peut-être M. le procureur estime-t-il que les actes publics du moustachu sont un mauvais exemple pour ses enfants ? Dans ce cas là, on pourrait se poser la même question pour Jérôme Bourrier. Car concernant Marc Giblet, l’agriculteur qui avait tiré un coup de feu en direction des faucheurs volontaires, le procureur a estimé qu’on pouvait envisager la légitime défense ! 

     Mais qu’un magistrat explique que se faire justice soi-même est de la légitime défense, voilà qui n’est sans doute pas un très bon exemple pour ses propres enfants ! D’ailleurs, s’il s’agissait de légitime défense, pourquoi alors requérir dix mois de prison (avec sursis) contre Marc Giblet ?

    Pas cohérent pour deux sous, le procureur ! Et que penser d’un réquisitoire qui justifie ainsi la peine demandée pour José Bové : « Il est temps pour José Bové de mettre fin aux agissements compulsifs qui résultent d’un complexe d’Œdipe mal négocié ». Voilà les niaiseries psychanalytiques de retour dans les prétoires, comme si elles n’avaient pas suffisamment fait de dégâts !  Jérôme Bourrier fait ici une allusion finaude au fait que le père de José Bové était agronome et directeur régional de l’INRA. Les sophistes freudiens verront donc dans les positions anti-OGM du moustachu la manifestation d’une « opposition au père » (complexe d’Œdipe non résolu) . Bien entendu, celui-ci aurait-il opté pour une brillante carrière scientifique, et serait devenu directeur national de l’INRA, les mêmes sophistes y auraient également vu un complexe d’Œdipe mal résolu : José Bové aurait été perçu comme en compétition avec le père…pour séduire sa mère et supplanter le père dans le cœur de celle-ci ! Ajoutons que parler de comportement compulsif dans le cas des actions répétitives de fauchage  n’a strictement aucun sens, et qu’aucun psychologue digne de ce nom (celà se saurait) ne prone à ma connaissance la prison comme remède à des troubles obsessionnels compulsifs !

     Entre deux formes d’obscurantisme, j’ai toujours du mal à trancher.