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  • LE P.S NE BAT PLUS EN RETRAITE

    Fakir

    Hier matin quand j'écoutais Martine Aubry sur France Inter j'ai constaté que depuis qu'elle est première secrétaire, les tensions qui ont tant nuit au PS se sont apaisées et le parti se remet doucement à travailler, à chercher une alternative et un projet crédible face à la droite en 2012.

    La réforme des retraites constitue un excellent exemple de cette nouvelle donne politique. En voulant une réforme quasiment sans concertations, le plus rapidement possible, Nicolas Sarkozy pensait prendre de cours les syndicats et l'opposition, notamment les socialistes. Il pensait aussi profiter des divisions du parti de la rue de Solférino et au final éviter un grand mouvement social qui à moins de deux ans des présidentielles lui serait fatal. Il n'en sera pas ainsi.

    En présentant son plan pour les retraites, Martine Aubry a rappelé à la France entière qu'une autre réforme était possible et que la logique démographique n'était pas la seule. Surtout, ce qui importe dans le plan du PS, c'est la philosophie qui se veut à gauche. En proposant de taxer les banques et les revenus financiers, Martine Aubry revient aux fondamentaux, ceux de la gauche d'avant 1983. Mais elle fait bien plus qu'opérer un virage politique, elle jette un pavé dans la marre du sarkozysme. Elle se dit prête à agir dans un domaine où le président de la République a beaucoup vociféré, beaucoup menacé, mais absolument rien fait.

    D'où vient le plus grand hommage rendu à ce projet socialiste sur les retraites ? De la droite bien entendu ! Elle a passé toute la journée, Premier ministre et patron de l'UMP en tête, à s'attaquer à nos propositions. N'ont-ils pas mieux à faire ? C'est la preuve que notre texte a fait mouche, qu'il dérange. La droite serait restée indifférente, je m'en serais inquiété.

    Certes, le plan socialiste n'est pas parfait, et il n'est pas sûr qu'il puisse mettre en place toutes ses mesures. De même, les vieux démons ne sont pas tous morts, puisqu'il y a encore des Malek Boutih ou des Manuel Valls (celui-là, qu'il aille à droite une bonne fois pour toutes, il sera au moins raccord avec ses idées) pour se faire mousser dans les médias en tirant à vue sur leur propre camp. Mais la droite ne s'y trompe pas, elle qui depuis 24 heures sort l'artillerie lourde pour discréditer le plan socialiste. Elle a compris que timidement, de façon encore imparfaite, les socialistes revenaient sur le terrain idéologique.

    Cela ne changera probablement pas la donne pour empêcher Nicolas Sarkozy et François Fillon d'aller au bout de leur réforme. Peu importe, Martine Aubry et le PS avec elle a pour objectif 2012 et un regain de crédibilité qui pourrait nous permettre de retrouver le pouvoir. On n'y est pas, mais les signaux envoyés vont dans le bon sens. Il reste à ne plus décevoir

  • A LA RETRAITE

    17052010

    Et voilà, Fillon vient de dévoiler, après quelques mois d’un suspense frelaté, sa propositions de “réforme” des retraites. Difficile pour les médias de faire du sensationnel avec le fond, puisque sans la plus petite once de surprise il s’agit simplement de repousser l’âge de départ en retraite et augmenter le nombre d’années de cotisations nécessaires. Allez, les pauvres, trimez, les riches ont besoin de vous ! Et inutile de se poser les bonnes questions (du genre “comment on fait si à 45 ans on est déjà grillé sur le marché de l’emploi” ?) et encore moins d’y trouver des réponses.

    Pousser le cliquet d’un cran, un de plus. Après Balladur, Juppé, Raffarin et déjà Fillon. Fillon est un dangereux récidiviste, du genre obsessionnel et incurable.

    Bien entendu, le but final n’est pas celui-là : il s’agit de démanteler totalement le système par répartition et de livrer ses milliards aux requins des assurances privées, qui se trouvent souvent être les potes de Sarkozy ou du moins ses alliés. Mais il se trouve que la “crise” a légèrement contrarié le projet, en démontrant jusqu’à l’absurde son ineptie totale. Qu’à cela ne tienne, ce sera pour une prochaine fois, n’en doutons pas…


    La propagande gouvernementale explique que, hélas hélas,trois fois hélas e que seuls  deux paramètres (durée de cotisation et âge de départ) sont susceptibles de varier.

    Reste à savoir si le gouvernement jouera sur un des deux paramètres, ou les deux. Côté financement, le président Nicolas Sarkozy a promis lundi lors du “sommet social” à l’Elysée que la réforme ‘renforcera l’équité du système par un effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital’.

    Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel et le ministre du Travail Eric Woerth ont toutefois précisé, mercredi, que le bouclier fiscal ne serait pas remis en cause.

    Ca c’était mercredi dernier, le 12 mai.

    Seulement voilà : il reste encore quelques semaines avant la “Coupe du Monde”. Le bon peuple n’est pas encore parfaitement prêt à laisser son cerveau se faire totalement envahir ni à remplacer l’examen critique des activités de Sarkozy et Fillon par celles de Domenech et Ribéry. Alors on va lui donner du grain à moudre, au bon peuple, et fournir à l’Obs et ses confrères du sensationnel pour remplir le néant de leurs colonnes.

    Le Monde s’y colle et fait une analyse réaliste de la propagande gouvernementale.

    Et si on “mettait les riches à contribution”, en faisant une “entaille” (comme le dit notre spécialiste obsessionnel et grotesque de la burqa, 2017 Ready) dans le sacro-saint bouclier fiscal ?

    Du coup, c’est l’effervescence ! On vient de lâcher de l’aspirine dans un verre d’eau ! Sensationnel ! Le bouclier fiscal entaillé ! Inouï ! On va faire “payer les riches” !

    Sarkozy, faire payer les riches ? Le cœur de son électorat ? Ses potes du Fouquet’s ? Ses “frères” du CAC40 ? Ses voisins de Neuilly ? N’importe quel journaliste digne de ce son devrait commencer son analyse en se roulant par terre et en se tenant les côtes ! Quelle pitrerie ! Un mec qui dès les premières secondes de son quinquennat a fait tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser à outrance cette oligarchie, va-t-il se renier et reprendre tous ces cadeaux ? Rien que de l’envisager, c’est vraiment trop cocasse.

    Bon, après avoir bien rigolé, de quoi parle-t-on ? C’est simple, personne ne le sait ! Fillon a lancé un ballon d’essai, mais concrètement, il n’y a rien ! J’ai cherché partout, que du fantasme, du virtuel, de la supputation : rien !

    Le pire, c’est que cette mesurette virtuelle éclipse totalement le fond du problème, c’est à dire le fait que les salariés vont devoir cotiser et travailler plus longtemps, qui est déjà considéré comme acquis. C’était son but, d’ailleurs. Il suffira de trouver un syndicat scélérat pour signer, et l’affaire sera dans le sac.

    Quant à l’art et la manière de faire cracher trois sous aux “riches”, j’attends de voir… Nos technocrates vont bien nous trouver une nichounette symbolique à entrouvrir, qui ne contribuera pas pour un millième du total… Un représentant des riches, dissimulant mal une irrépressible envie de rire, prendra un air outré devant les caméras et profèrera de sombres menaces de retraite en Suisse ou à Singapour, la presse aux ordres ne parlera plus que de ça… Avant que Domenech et Ribéry ne prennent le relais, et que le débat public s’oriente enfin sur les questions de fond :

    - Y’avait-il main ?

    - Y-avait-il pénalty ?

    - Y’avait-il hors-jeu ?

    - Pour ou contre l’arbitrage video ?

    - Faut-il virer Domenech ?


    Et au final, une fois le brouillard dissipé, on travaillera plus sans gagner plus (ce qui représente certes un léger décalage par rapport à la propagande pré-électorale), et la “contribution des riches” sera symbolique, indolore, et n’aura pas d’influence ni même d’existence réelle.

    C’est la tactique du lézard. Quand il se sent en danger, attaqué par un prédateur, il consent à lâcher un bout de sa queue, pour préserver l’essentiel. Si le prédateur est assez con, il s’en contente et peut même aller jusqu’à exprimer sa satisfaction.

    Que peut-on attendre de mieux de la part de menteurs, de voleurs et de traîtres ? Quelle mesurette pourrait compenser le gigantesque hold-up qui se produit depuis 30 ans, et qui consiste à faire diminuer toujours plus la part de la richesse dévolue aux salariés, au profit de celle qui gonfle la cagnotte des actionnaires ? Comment attaquer les mesures scandaleuses comme les exonérations de “charges”, la mansuétude envers le capital, le bouclier fiscal ou la défiscalisation des gros héritages sans les supprimer purement et simplement ?

    Mais cela reviendrait à remettre en cause toute une politique et admettre son caractère inefficace et scandaleux. Ce serait oublier que ceux qui sont au pouvoir n’y ont été placés que pour ça.

    Ce serait pourtant la seule manière de sauver “pour de vrai” le système de retraites.

  • A VOIR DANS LA REGION

    A VOIR DANS LA REGION

    NICE - VIRGIN CAFE

    Du  7 Mai au 7 Juin, Anne PAUL expose ses travaux à l'huile,
    Anne Paul AFRIQUE LE GU-.jpg
    sur toile ou carton entoilé, portraits, scènes, fruits de ses rencontres ici et ailleurs, ses coups de coeur pour les paysages locaux, les marines.

    Vernissage Vendredi 21 Mai à partir de 18heures (le café ferme à 20h)

    VIRGIN-CAFE 15 avenue Jean Médecin à NICE, 2ème étage du VIRGIN). Contact Anne Paul ab.paul@wanadoo.fr


    CONTES - MEDIATHEQUE MUNICIPALE

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    La Médiathèque de Contes présente, du 22 Mai au 24 Juillet 2010, l'exposition "
    Métamorphoses de l'écriture - Bruno Mendonça 1973-2010".

    Inauguration le 22 mai à 18h avec une performance d'une demi heure intitulée :
    "Mise en bataille à Contes"

    L'artiste sera assisté de Virginie Blondel et Marita Occelli et utilisera des travaux réalisés par cinq classes des écoles Ricolfi à Contes et Lucien Dalbera à La Pointe de Contes.

    Médiathèque municipale de Contes 20 place Jean Allardi - 06390 Contes Tél : 04 93 91 74 20. Mediatheque.contes@wanadoo.fr www://ville-contes.fr




    HAUT DE CAGNES - ATELIER DU CHAT RAFI

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    On continue les expositions de qualité à l'Atelier du Chat Rafi avec, du 14 mai au 29 juin,  les oeuvres de JACK CASADAMONT, série "Stigma" : "Pendant de nombreuses années j'ai peins et créé à partir de concepts sous forme de séquences, aujourd'hui n'ai pas d'explication à proposer, non plus aucune théorie au pourquoi et au comment. Je sais seulement que ma peinture procède ainsi... ...réflexion psyché générique..." .

    Atelier du Chat Rafi, place Grimaldi 06800 Cagnes sur mer. Renseignements tél 06 63 53 65 77.


    VALBONNE  – SALLE ST ESPRIT

    Du 14 au 30 mai, l'association ART TISSE présente l'exposition du peintre d’inspiration surréaliste et dessinateur hors pair, Patrick SCHILLING qui puise principalement son inspiration dans la gent animale à laquelle il prête avec un certain humour des travers humains, trop humains, qu’il nous tend comme un miroir... 

    Un oeil pour regarder le train-train qui passe.30F.jpg

    « Dans un éclatement d’une multitude de bleus souvent rehaussés d’or, ces animaux hybrides ou terriblement humains s’avancent derrière des masques quelquefois invisibles et vivent nonchalamment les uns à côté des autres ou quelquefois les uns avec les autres même si, « normalement », ils devraient se fuir ou s’entre-dévorer.  Patrick Schilling ne met pas un masque dans ses tableaux : sa peinture elle-même s’avance masquée… »

    Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14 à 18h. Contact : Artothèque l'Art Tisse 14, rue de la Fontaine 06560 Valbonne Village Tél. : 04 93 42 04 56 - art-tisse@wanadoo.fr - www.art-tisse.com


    LA ROQUETTE S/SIAGNE - PISTE D'AZUR

    RIVAGES RENCONTRES MEDITERRANEENNES DES ARTS DU CIRQUE.jpgDans le cadre du Festival LA PISTE AU SOLEIL, les compagnies niçoises CIRQU'AZUR (cirque et théâtre de rue) & THEATRE DE LUMIERE (théâtre musical) présentent, le lundi 24 mai à 19h, une création originale "RIVAGES" qui vous emportera dans un monde de poésie et de rêve où l'incroyable devient possible...

    Mise en scène: Isabelle Servol, Direction musicale : Alain Joutard, Trio Jazz Band : Jean-François Jacomino, Acrobates :  Stéphane Germain & Tatiana Thomas
    Avec : Fabien Duprat, Michael Jacomino, Thomas Condogli, Jean François Jacomino, Alain Joutard et Isabelle Servol.

    PISTE D'AZUR, 1975 Avenue de la République 06550 La Roquette sur Siagne. Prix des places -16 ans : 5euros, 16ans et plus : 12euros Réservations : 04 93 47 42 42 Mail : contact@pistedazur.org  Festival la piste au soleil

    Petit rappel important : Isabelle Servol, comédienne, danseuse, chanteuse, est la créatrice du spectacle musical et théâtral "Camille C." Du très bon spectacle ! NM - Camille C..pdf

    ANTIBES - TRANSARTCAFE

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    Jusqu'au 5 juin, le TRANSARTCAFE expose une rétrospective du travail de la  peintre MAGGY KAISER, élève et amie de Magnelli, qui a côtoyé les grands artistes de sa génération (Jacques Villon, Fernand Léger, Arpas Szénes, Alexandre Calder, Mario Prassinos, puis Germaine Richier et Vieira da Silva entre autres).Elle vit et travaille à Valbonne depuis 1959 et son œuvre a évolué au fil du temps.

    Exposition ouverte du mercredi au samedi inclus de 10h à 12h30 et de 15h à 19h.

    TRANSARTCAFE, expace d'art contemporain, café, videothèque, librairie, expostions, 6 rue Rostan, Vieille Ville 06600 ANTIBES Tél 04 93 34 29 76 contact@transartcafe.org

    HAUT DE CAGNES - ENTRE COUR ET JARDIN

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    En véritable amateur d'art, Stéphane, chef et hôte de ce restaurant gastronomique, expose les oeuvres de la peintre Mireille BOYER.

    "Approcher à travers le lyrisme de l'abstraction, l'essence même de l'art pictural".

    Entre Cour et Jardin 102 montée de la bourgade 06800 Haut de Cagnes - Tél 04 93 20 72 27

    CANNES  - GALERIE L'AIR DU TEMPS

    inde_andelu.jpgL'artiste peintre ANDELU prend ses quartiers à Cannes à partir du 1er mai et pour tout l'été, en compagnie de  Brigitte PILLI, sculpteur.
    Andelu présente de toutes nouvelles oeuvres ramenées d'un voyage en Inde qui a profondément marqué cette artiste originale,  dont l'oeuvre se décline volontiers en séries thématiques : autour du Vent, les Hommes volants, les Hommes debout...
    A la suite de cet impressionnant voyage en Inde, Andelu est passée de ses Hommes debout à l'Inde murale, silhouette à la fois guerrière et énigmatique, se rapprochant aussi par ses collages des fresques des temples du Tamil Nadu.

    Intimes ou monumentales, les sculptures de Brigitte Pilli sont tout en vie. Après avoir longtemps travaillé le marbre en taille directe, aujourd'hui, le bronze est sa matière de prédilection. Pleins, déliés et courbes tendues font naître des formes lisses, rondes, dynamiques et pour finir puissantes. Ses sculptures allient ainsi le formel et l'informel, la tradition et la modernité. Par la manipulation des matériaux, son esprit créatif veut sortir le modèle de son corps biologique réel, le sortir du corps parfait, aller à l'essentiel.

    L'Air du Temps, 20 Rue Latour Maubourg, 06400 Cannes

    NICE - MAISON DE L'ENVIRONNEMENT

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    photo Bernard Maison
    Le but de ce site niçois est informer, susciter l’intérêt et apporter des connaissances sur des thèmes variés tels que le cadre de vie, le tri sélectif, la lutte contre le bruit, la qualité de l’eau, les économies d’énergies, la biodiversité. Tout au long de l'année, de nombreux ateliers gratuits et conférences y sont proposés. PROGRAMME 1er semestre 2010.pdf

    Par exemple, le vendredi 14 mai à 18h30, Magali Lemercier, de la Société Française pour l'étude et la protection des mammifères, y animera un diaporama numérique-conférence sur les chauves souris, en entrée libre (06 84 35 94 44).
    Et l'on retrouve aussi une vingtaine de membres du Collectif niçois PHOTON en expo jusqu'au 31 août 2010  sur le terme "CALLIGRAPHIE VEGETALE".

    RENSEIGNEMENTS : Maison de l'environnement 31 ave de Castellane, Nice. environnement@ville-nice.fr Téléphone : 04 97 07 24 60

     

  • QUI A DIT?

    Agriculture
    « Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire » C’est dit. Mais rien n’est fait. L’agriculture subit la crise de plein fouet. En août 2009, Bruno Le Maire prévient que les producteurs de fruits et légumes devront rembourser des aides européennes. Les mesures de soutien financier se font attendre. L’UMP perd un soutien électoral décisif.

    Allocations Familiales

    « J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. » Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

    Banlieues
    « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi
    Le plan Marshall n’est jamais venu. Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, du site web participatif (en juin 2007) bien vite oublié au «plan anti-glandouille » (août 2007), à l’annonce d'un plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soit-disant doté d'un milliard d'euros ! Elle s’abrite derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros pour la rénovation urbaine décidé … en 2004 ! Pour exister, Amara parle toujours banlieues, burqa et délinquance.

    Bouclier Fiscal
    « Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»
    Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal est même devenu le symbole de l’incohérence et l’inéquité fiscales du gouvernement Sarkozy. Protégeant massivement quelques très riches contribuables, il s’adosse à un principe présidentiel, le seul que Nicolas Sarkozy semble bizarrement s’évertuer à respecter malgré la conjoncture : ne pas augmenter les impôts. On découvre que le bouclier fiscal profite d’abord aux rentiers. Surpris ?

    Capitalisme

    « Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. » Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière ses incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, le Monarque promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours.

    facile !

    AA

  • BP OBAMA COMPLICE

    Chaque jour apporte son lot de révélations sur la manière dont les autorités fédérales, tant sous Bush que sous Obama, ont aidé et même incité BP et toute l'industrie pétrolière à négliger les précautions de sécurité et environnementales qui auraient pu empêcher ce désastre.

     

     

    Dilem

    Dilem

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    Parmi les dernières révélations, on compte :

    • En 2000, le Service des ressources minières (MMS) a requis un avis de l'industrie sur des problèmes liés aux dalles utilisées autour des bouches des puits de haute mer pour empêcher les éruptions de pétrole. L'industrie pétrolière n'a effectué aucune recommandation, et aucune règlementation n'a été mise en place.
    • Une étude de 2002, menée par le MMS a révélé que des éléments essentiels des dispositifs destinés à empêcher les éruptions sur les plates-formes ne fonctionnaient pas. Dans des tests en laboratoire menés sur les systèmes qui coupent les tuyaux après une éruption, la moitié des modèles d'un constructeur n'ont pas fonctionné. Sept autres constructeurs ont refusé de faire passer le test à leur système.
    • Une étude commandée en 2004 par le MMS a élevé de sérieux doutes sur la possibilité de ces équipements de fonctionner par les pressions qui régnaient au fond de l'océan. Aucun barème n'a été établi.
    • Deepwater Horizon n'avait pas d' « interrupteur acoustique », un système de secours permettant de déclencher le blocage des éruptions en cas d'explosion. L'industrie pétrolière américaine a trouvé le prix de ces systèmes (500 000 dollars) trop élevés et la MMS ne les a pas rendus obligatoires, alors qu'ils le sont en Norvège et au Brésil.
    • Le nombre d'inspections des sites de forage menées par le MMS a diminué de 41 pour cent entre 2005 et 2009, alors même que le nombre de plates-formes opérant dans les eaux américaines augmentait. Le nombre de pénalités infligées par le MMS pour des violations de ses règlements est tombé de 66 en 2000 à 20 l'année dernière.
    • En juin 2009, le MMS a dispensé BP de la publication d'un rapport d'impact environnemental pourtant exigé par la loi concernant le site que Deepwater Horizon allait exploiter. Obama avait pourtant été averti par la NOAA (Administration nationale des océans et de l'atmosphère) que les études du MMS approuvant les forages en haute mer n'étaient pas fiables.

    Ces décisions ont directement entraîné la mort des 11 travailleurs à bord de Deepwater Horizon et la catastrophe environnementale dans le Golfe. Les travailleurs tués dans l'explosion de BP ne sont que les victimes les plus récentes. D'après les données du Forum international des autorités de régulation, entre 2004 et 2009, les travailleurs des plates-formes pétrolières américaines avaient quatre fois plus de risques d'être tués et 23 pour cent de plus de risque d'être blessé que les travailleurs en Europe. Alors qu'il y a eu 5 accidents de « pertes de contrôle du puit » sur des plates-formes américaines en 2007-2008, dans cinq autres grands pays du forage off-shore – le Royaume-Uni, la Norvège, l'Australie et le Canada - il n'y en a eu aucun.

    Depuis 2001, il y a eu 69 morts, 1349 blessés et 858 feux ou explosions de plates-formes rien qu'en comptant celles opérant dans le Golfe du Mexique, selon l'Association internationale des entreprises de forage.

    Les liens incestueux entre le MMS et l'industrie pétrolière n'ont pas cessé après l'élection d'Obama. Obama était en fait le principal bénéficiaire des "employee donations" de BP durant la campagne de 2008, l'entreprise a mobilisé des dizaines de millions de dollars pour une campagne de lobbying massive avec l'appui de gens influents à Washington comme le faiseur de rois du parti Démocrate John Podesta, l'ex-dirigeant de la majorité démocrate à la Chambre des députés Thomas Daschle et l'ex sénateur républicain Alan Simpson (un membre essentiel du comité bipartisan sur le Budget créé par Obama). Le directeur actuel de la CIA Leon Panetta a également servi BP dans son « Conseil de recommandations externe ».

    Quelques semaines seulement avant le désastre du Golfe, Obama a fait un cadeau indéniable aux compagnies pétrolières en déclarant son intention de rendre de grandes portions de la côte américaine accessibles aux forages pétroliers. L'explosion de Deepwater Horizon est la conséquence de décennies de « déréglementation » où on a proclamé que le « libre marché » était le plus efficace quand il se réglementait lui-même. À partir de la fin des années 1970, le gouvernement américain, qu'il soit démocrate ou républicain, a oeuvré à systématiquement éliminer toutes les contraintes pesant sur les profits des entreprises.

    Le résultat en a été désastreux pour la population des États-Unis et du monde. Des entreprises contrôlant de vastes ressources sociales prennent les décisions affectant des millions de gens sur la base du profit qu'elles peuvent en tirer. Travaillant en étroite collaboration avec les « autorités de réglementation » qui ne sont guère plus que des succursales possédées entièrement par l'industrie, l’élite des entreprises élimine tous les obstacles qui réduisent son profit et ceux des actionnaires, qu’il s’agisse de la protection de l'environnement, de celle des consommateurs ou celle des travailleurs - comme l'a prouvé toute une série d'accidents mortels récents sur les lieux de travail.

    Dans toutes les industries, l'histoire est la même – que ce soit les mines, la production automobile, les transports, les télécommunications et, bien sûr, la finance. En fait, l'éruption de pétrole toxique au fond de la mer a son pendant dans l'éruption de produits financiers toxiques qui a déclenché la crise financière de 2008. Sous la direction du gouvernement Obama, les gouvernements de tous les pays ont répondu au désastre en renflouant les responsables – l'élite financière – et en laissant la classe ouvrière payer la note. Dans ce sens, la crise du Golfe et la crise grecque sont liées par un système économique et social commun.

    Les avoirs de BP, Transocean, Halliburton et de leurs dirigeants – des centaines de milliards de dollars – doivent être pris et utilisés pour les besoins des habitants du Golfe et pour mettre en place un programme de nettoyage environnemental de grande ampleur. Les dirigeants et les régulateurs dont les choix ont causé ce désastre devraient être poursuivis en justice.

    L'emprise des élites entrepreneuriales et financières sur la société et ses ressources doit être brisée. Cela exige la réalisation d'un programme socialiste de production d'énergie. Les grandes corporations énergétiques doivent être reprises et converties en services publics, contrôlées démocratiquement par la classe ouvrière dans l'intérêt des besoins sociaux.

  • MARCHANDS D'EAU:POMPE A FRIC

     

    Deux juristes remettent en question la légalité d’une partie des profits colossaux réalisés par les grands groupes… qui spéculent avec l’argent des taxes qu’ils touchent au nom des communes. A lire dans Bakchich Hebdo cette semaine.

    Une récente étude menée par deux juristes vient remettre en question le fondement légal d’une partie non négligeable des profits des distributeurs de flotte comme Veolia, Suez ou la Saur. Publié dans une revue spécialisée, la Semaine juridique, l’article est passé jusqu’ici presque inaperçu. Pourtant, la démonstration est détonante.

    En sept pages, les deux jeunes doctorants Yann Wels et Gersende Bousquet expliquent tranquillement que des millions d’euros perçus par les grandes entreprises d’eau et d’assainissement le sont de façon peu orthodoxe. Au cœur de la controverse, une pratique établie de longue date, qui voit les entreprises délégataires assumer pour le compte des collectivités, en plus de leurs missions traditionnelles, une « prestation complémentaire de recouvrement de fonds ».

    Qui plus est, d’autres services délégués à des entreprises privées par les collectivités sont potentiellement concernés. Et là encore, les enjeux financiers sont de taille. « Ne nous y trompons pas, c’est toute l’architecture de la délégation de service public qui est en cause et qui peut être mise à mal du seul fait du rappel de la réglementation en vigueur, écrivent Yann Wels et Gersende Bousquet. Il est en effet tout aussi évident que les mondes des déchets, des concessions de parking, tombent sous le coup d’un contrôle désormais renforcé du maniement de fonds par des personnes privées. » Pour beaucoup de ces délégataires, la perception de ces taxes, et les bénéfices réalisés en les plaçant, constitue un fonds de roulement des plus confortables

  • LES 23 SONT 30

    Des Bleus au blues national

    On aimerait le croire mais, avouons-le, le doute l'emporte.
     « Je suis sûr que l'équipe de France fait toujours rêver. » En prononçant cette profession de foi, hier soir sur TF1, Raymond Domenech avait les yeux qui brillaient. Sans doute était-il sincère mais cette conviction tenait plus de l'autosuggestion que du constat rationnel. Bien sûr, le dynamisme de la victoire pourrait, en quelques matches, transformer le scepticisme en enthousiasme mais, à un mois du début de la coupe du monde, le grand élan populaire de la France pour son équipe n'est franchement pas au rendez-vous. Un récent sondage ne montrait-il pas que les joueurs n'inspirent pas, massivement, un sentiment de sympathie ?
     L'annonce de la fameuse liste des trente pouvait apparaître comme un événement bien dérisoire comparé à l'actualité haletante de ce début de semaine. Ce serait réduire le football et le Mondial à du sport quand il représente bien davantage. La question de l'équipe de France, c'est, en effet, de la politique à l'état brut. Elle suscite des passions oecuméniques qui font voler en éclats les clivages idéologiques traditionnels. Rassembleuse et charismatique, elle prend forcément une intensité nationale autant que populaire qui lui donne un statut particulier dans l'information.
     D'une certaine façon, les Bleus échappent au réel tant ils appartiennent au domaine du symbole, fétiches d'une identité collective dans laquelle chacun voudrait se reconnaître le temps d'une compétition universelle. L'exigence envers eux et ce qu'ils représentent est d'autant plus élevée que chacun place en elle une partie de son propre imaginaire national. Et c'est là, précisément, que surgit l'incompréhension. Cette équipe n'est pas parvenue, jusqu'à présent, à provoquer cette adhésion et cette reconnaissance qui lui permettraient de porter le rêve d'un pays.
     Manque de panache, manque de classe, manque de style... manque d'âme, pour tout dire. Il va falloir beaucoup travailler pour restaurer cette dimension qu'avaient trouvée les vainqueurs de 1998 et de 2000. Raymond Domenech possède cette originalité de tempérament et de ton qui aurait pu donner corps à cette ambition. Les approximations presque loufoques de sa prestation d'hier soir, après de nombreux épisodes tout aussi glorieux, ne sont pas à la hauteur des attentes d'un public qui ne demande qu'à s'emballer et... à rêver plutôt qu'à rire jusqu'à en pleurer de tristesse devant le spectacle décevant de son équipe. Raymond, de grâce, étonne-nous.

     

  • HORS LA LOI

    Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

    Le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, qui va être présenté au Festival de Cannes a fait l’objet de pressions politiques de la part de plusieurs élus de la majorité, relayées par un secrétaire d’État, pour que ce film soit censuré ou privé de ses subsides.

    Sur la seule lecture du scénario d’Olivier Lorelle, des pressions ont été exercées sur les chaînes de France Télévisions qui le coproduisent et sur 575x385_1630500_0_661f_ill-1335023-3f42-hors-la-loi.jpgles responsables du Festival qui l’ont sélectionné.

    La projection de ce film en sélection officielle au Festival de Cannes s’annonce sous des auspices inquiétants : des manifestations hostiles sont prévues, et une cérémonie en mémoire de « toutes les victimes de la guerre d’Algérie » doit être organisée à Cannes le 21 mai, jour de la projection du film. Le sous-préfet Claude Serra déclare qu’il sera présent pour cette cérémonie, devant le monument aux morts. Par ailleurs, un collectif proche de l’extrême droite appelle sur un site Internet à manifester à Cannes pour « pourrir » le Festival, en protestation contre la sélection de ce film.

    L’Observatoire de la liberté de création s’étonne de ces déclarations émanant de personnes qui n’ont pas vu le film, et proteste contre ces pressions de responsables politiques qui cherchent à faire obstacle à la liberté du réalisateur de donner sa version de la guerre d’Algérie, et veulent empêcher le public d’avoir accès à ce film de fiction. Il n’appartient pas à l’Etat et à ses services de décréter ce que serait une « véritable » histoire. Lorsque le film sera diffusé, le débat critique pourra alors avoir lieu sereinement.

    Paris, le 10 mai 2010

  • J'Y ETAIS

    Affaire Ajimi: 300 personnes à Grasse pour réclamer justice

    Publié le dimanche 09 mai 2010 à 15H31 Nice Matin
      
    La marche s’est symboliquement achevée devant le palais de justice de Grasse, où une minute de silence a été observée à la mémoire d’Abdelhakim Ajimi. Xavier Giraud
    300 personnes, dont des proches, ont défilé samedi dans le calme en mémoire d'Abdelhakim Ajimi, jeune Grassois mort à la suite d'une intervention policière en 2008. Deux policiers de la BAC ont bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire

    Le non-lieu prononcé l’avant-veille envers les policiers de la BAC de Grasse avait fait l’effet d’une bombe. Il avait provoqué colère et indignation chez tous ceux qui, depuis deux ans, demandent justice en mémoire d’Abdelhakim Ajimi. Samedi, l’appel au calme de la famille, en tête du cortège, et de son comité de soutien a été respecté lors de la marche. Près de 300 personnes y ont participé.

    Initialement, la marche avait été organisée pour commémorer les deux ans de la mort du jeune homme lors de son interpellation.La décision des juges a ravivé la colère, au-delà de la tristesse.Mais seuls des slogans demandant que la même justice s’applique à tous, et des sifflets quand le cortège est passé devant le commissariat, ont traduit le sentiment général.

    Le service d’ordre mis en place par les organisateurs a contenu l’exaspération des jeunes qui ont connu la victime, et pour certains assisté à son agonie. Abdelhakim, 20 ans, est mort par asphyxie lors de son interpellation le 9 mai 2008, à deux pas du chapiteau d’Exporose. Il rentrait chez lui après une altercation avec son banquier.

    Devant le palais de justice, le président du comité a résumé la situation. « On a tout de suite fait appel hier. On repart à Aix. Le procureur nous a suivis pour contester la décision de non-lieu des juges d’instruction. Il faut que les policiers de la BAC se retrouvent devant un tribunal. Qu’ils réalisent qu’ils ont causé la mort d’un gamin alors que tout le monde autour d’eux criait qu’il étouffait et leur demandait d’arrêter de le bloquer par le cou. »

    « Hakim, on ne t’oublie pas », lisait-on sur un calicot.

  • LE STADE DE REIMS:RETOUR EN L.2

    Stade de Reims / Les voilà en L2. Ouf!

    Odaïr Fortes, en fin technicien, a trompé la vigilance de Ludovic Gregori pour porter le score à 2-0 à la 65e minute.

    Odaïr Fortes, en fin technicien, a trompé la vigilance de Ludovic Gregori pour porter le score à 2-0 à la 65e minute.

     

     

    Contrat rempli pour les Stadistes, vainqueurs à l'énergie de coriaces Ariégeois. Les voilà en L2. Ouf !

    ET Alban Hung mit son sifflet à la bouche pour faire retentir trois coups secs. Delaune vida alors son trop- plein d'impatience. Ivre de bonheur, il se leva comme un seul homme.
    Brièvement, Marc Collat et son staff se regroupèrent en cercle comme pour remercier cette force divine qui venait de hisser leur équipe à l'étage supérieur.
    « Qui ne saute pas n'est pas rémois », chantait l'enceinte de la Chaussée Bocquaine. Et tout le monde sauta sans trop savoir pourquoi. Que c'est beau un stade heureux…


    Souffrance
    Dix mois d'une dure bataille avec ses déplacements au long cours, insolites et piégeux. Plus de 4 240 minutes à ferrailler avec des adversaires au niveau technique inégal, mais à la fierté en bandoulière dès qu'il s'agissait de faire un croc-en-jambe à ces bourgeois rémois, relégués médiatisés de L2 et prétendants déclarés à la remontée immédiate. Tant de souffrance pour en arriver à cette issue heureuse, à cette soirée enfiévrée, d'abord stressante puis festive. « Rien n'a été facile », a dit un Jean-Pierre Caillot à peine détendu. « Ce fut difficile, mais nous avons réussi », a poursuivi un peu plus tard Marc Collat tout en retenu.
    Le vestiaire stadiste était lui, en ébullition, les joueurs se libérant de leur angoisse en aspergeant d'eau tous ceux qui s'approchaient d'eux, président et journalistes en tête.
    Cette soirée de délivrance aurait pu se transformer en vendredi de cauchemar tant le Stade, une fois de plus, s'amusa à se faire peur. Les démons de Beauvais et de Plabennec, rôdaient encore dans les parages. Près de 40 minutes d'hésitation, d'étourderie, avant le coup d'éclair.
    Un coup franc réussi du jeune Nguyen, symbole d'une jeunesse revigorée. Ce prénommé Johnny qui met le feu…
    À la Hinault
    1-0, puis 2-0 et puis… Un adversaire qui se rebiffe, la fébrilité qui change de camp et un public devenu aphone. « On a encore souffert, ce match est à l'image de notre saison », reconnaîtra un président encore traumatisé.
    Mais il était dit que ces diables de Luzenacois, coriaces et incisifs, ne devaient pas gâcher la fête champenoise. Tout était prêt, acrobates, confettis, pancarte « Ligue 2 », et même ce bon vieux Charles Aznavour et sa rengaine d'un autre temps.
    En serrant les dents comme le faisait ce « blaireau » de Bernard Hinault (*), à l'attaque dans les Pyrénées, les Stadistes ont fini par faire plier les Ariégeois. C'était le dernier obstacle menant dans l'antichambre de l'élite.
    La victoire en tremblant, mais la victoire quand même.
    La tête dans les étoiles en ce frais vendredi printanier, ils s'enivrèrent de félicitations et de belles promesses.
    Gérard KANCEL
    (*) Le quintuple vainqueur du Tour de France a donné le coup d'envoi.