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  • DUR DUR D'ETRE ECOLO

    Rendez vous compte dans quel enfer se retrouve l’être plus ou moins censé qui ose se vanter d’être écologiste !!

    Outre les incessantes railleries de ces collègues peu sensibilisés qui le critiquent pour les moindres écarts qu’il commet, l’écologiste est, dans cette société, comme marchant au bord d’un précipice glissant et susceptible d’exploser à chaque instant.

     

    Mise en situation.

    L’écologiste est obligé de se promener en ville. Il subit sans discontinuité le gâchis que font les autres de l’environnement. Pollution atmosphérique, sonore, visuelle, tous ça tourne autour de lui continuellement et le harcèle.

     

    Et même quand il rentre à la maison, l’enfer continue !

    Tous ses moindres gestes doivent être calculés pour être en adéquation avec ses convictions ajustés du degré d’écart qu’il se permet, quelque fois, pour ne pas succomber à l’économie (et la folie ?) infinie.

     

    Il monte les escaliers (en appartement), tourne la clé dans sa serrure (jusque là tout va bien même si le frottement entre matériaux métalliques va créer de nanoscopiques copeaux de métal qui iront se déposer au fond de la serrure mais n’inquiéteront l’humanité qu’en cas de démantèlement de la porte et encore le métal c’est naturel non ?...).

    Il passe le pas et entre chez lui, pose ses habits (fait de matériaux biologiques et locaux : du chanvre quoi et sans doute un peu de laine…), allume la lumière (d’un fournisseur en énergie renouvelable), l’éteins immédiatement après avoir changé de pièce, va dans la cuisine, et là, subit la loi de la jungle énergivore !

     

    Dans la cuisine, le frigidaire est branché en permanence consommant une énergie de 572Wh/jour. Son organisation est soumise à une tyrannie très précise pour faire bénéficier tous les aliments des températures qui leur convienne et les conserve au mieux.

    Tous ses aliments sont garanties biologiques, locaux et il se charge d’aller en vélo les chercher chez le producteur.

    En allumant sa gazinière, il sait qu’il va consommer une énergie NON renouvelable, le gaz, car en faisant le bilan énergétique, il a remarqué que la conduction consommait plus après la cuisson de ses aliments que pendant !

     

    Son coin poubelle occupe une place considérable de la cuisine : 1 poubelle par produit recyclable, 1 pour le compost, 1 pour les bouchons d’Amours, 1 plus hétéroclite qu’il déteste…

    Cette poubelle est le témoin macabres des derniers restes d’emballages plastiques qui collent aux cadeaux qu’on lui fait, à ses magasines et journaux et à certains produits dont il n’arrive pas à se passer.

    Ses armoires regorgent de sachets plastiques et de boîtes à oeuf qu’il n’a pu refuser dans les commerces et qu’il réutilisera à l’infini.

    Son placard est rempli de bocaux en verre pour les futures confitures qu’il ne fera jamais.

    Son évier, impeccable, contient la vaisselle qu’il a lui-même lavé à la main avec un produit de sa composition, mélange de produits naturels, recette de sa grand-mère.

     

    En changeant de pièce, l’écologiste parcourt des yeux toutes ses modestes possessions, fruits des récupérations successives au cours de sa vie : toujours réparer plutôt que d’acheter neuf !

    Ses appareils électroménagers sont tous A+++ enfin, son appareil électroménager : la machine à laver.

    Il n’a pas de télévision, s’arrache les cheveux chaque nuit en essayant de compter les polluants émis par la fabrication de son ordinateur et se rassure en écoutant la radio grâce à un fil métallique et quelques composants électroniques admirablement reliés à son radiateur.

     

    Quand vient la douche, qu’il prend le moins souvent possible, il se passe sous un jet d’eau glacée (15°C, température du sol), se savonne et se rince. C’est tout. Et le savon est artisanal.

     

    Sa vie serait très passionnante à détailler mais je crois que je vous en ai montré l’essentiel.

     

    Et vous osez encore critiquer les écologiste maintenant que vous savez tout ça ??



  • TOUS AVEC J.L TOULY

    Veolia veut censurer un docu sur le business de l'eau

    Le groupe poursuit pour diffamation « Water Makes Money », docu dénonçant les méthodes des multinationales de l'eau.

    Le choix de Veolia de porter plainte contre X sans dire clairement les passages qui les gênent dans le film est une procédure un peu « hypocrite », pour William Bourdon, l'avocat des auteurs du film :

    « On se victimise, on n'agit pas de façon frontale, c'est une stratégie. Ça relève plus de la communication que de la véritable action judiciaire. »

     

    La branche eau de Veolia Environnement, numero 1 mondial du secteur, s'estime diffamée mais n'a pas voulu répondre aux auteurs du film, qui ont sollicité des interviews. Bizarrement, elle ne cherche pas pour l'instant à empêcher la diffusion sur Arte de « Water Makes Money », prévue le 22 mars. (Voir la bande-annonce)


     

    La production de ce film est très originale :

    • des réalisateurs allemands pour un récit essentiellement centré sur la France
    • un financement à moitié participatif : 120 000 euros ont été réunis grâce à une souscription lancée sur Internet
    • une projection d'abord dans les cinémas alternatifs (1800 copies déjà distribuées) et par DVD, puis une diffusion à la télé, sur Arte en français et allemand

    Pourquoi cela ? « Parce qu'un tel film n'aurait pas pu se faire en France. Au moins cinq télés ont commencé des enquêtes sur ce sujet avant de renoncer à le diffuser, sur pression de la direction des chaînes », estime Jean-Luc Touly.

    Touly, de Veolia à Europe Ecologie en passant par la CGT

    Embauché tout petit à la Générale des Eaux (devenue Vivendi, puis Veolia), encarté puis dégagé de la CGT, licencié puis réintégré par son employeur, engagé dans l'associatif (il a fondé l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ACME) et en politique (il est conseiller régional Europe Ecologie), et auteur de plusieurs livres, cet homme a guidé les réalisateurs de ce plaidoyer pour une gestion municipale de l'eau.

    Fin 2009, il avait raconté la genèse du projet à Rue89. A ce moment, Arte n'avait pas encore décidé de le programmer. (Voir la vidéo)


     

    Jean-Luc Touly n'en est pas à son premier procès en diffamation. Cette fois il est « serein » :

    « Bien sûr que c'est un film à charge, mais on ne met pas en cause Veolia en particulier. Contrairement à Suez qui s'exprime par la voix de sa responsable du développement durable, Veolia a refusé de répondre aux interviews. »

     

    Les réalisateurs allemands n'en sont pas non plus à leur premières pressions. Herdolor Lorenz s'intéresse à la privatisation des services publics depuis un film sur les chemins de fer allemands et surtout depuis « Eau, service public à vendre » (2005).

    « La censure va nous donner une plus grande audience »

    Ce dernier documentaire était déjà consacré à la privatisation du service public de l'eau en France, Allemagne, Angleterre, et déjà en partie censuré par Veolia (qui a obtenu une seule diffusion à la télé). Herdolor Lorenz n'en a été que plus motivé pour revenir sur le sujet :

    « Comme pour notre précédent film, la censure va sans doute nous donner une encore plus grande audience. Nous avons déjà des versions en anglais, en italien… et nous nous battrons pour qu'Arte maintienne sa programmation. »

     

    Dans « Water Makes Money », il explique comment les multinationales gestionnaires de ces services
    publics ont partout monté les prix et diminué l'entretien des réseaux
    pour accroitre leurs profits. Il revient sur les trafics d'influence qui ont permis depuis longtemps de décrocher des marchés publics.

    Aujourd'hui, la tendance est à un retour en régies municipales, comme à Paris, et les multinationales paniquent. (voir la vidéo)


     

    Cette poursuite fait suite à celle engagée par Suez contre « Flow, For Love of Water », documentaire canadien sur les déboires de la privatisation de l'eau en Amérique latine, diffusé par Arte en 2008. Débouté par le tribunal de grande instance de Paris, la compagnie vient de déposer un recours. Jean-Luc Touly remarque :

    « Suez et Veolia sont toutes deux concernées par les deux films mais elles semblent s'être partagé les rôles pour les poursuites en diffamation, selon une entente qui rappelle la même manière dont elles se partagent les marchés publics. »

     

     
  • ENCORE 482 JOURS A TENIR

     Notre Président qui a le sens du "challenge" affirmait haut et fort salle Gaveau en mai 2007 : " Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas"
    Pour savoir combien de temps il lui reste pour tenir sa promesse en ces périodes de cadeaux je vous conseille l'achat indispensable du porte-clé electonique mis en vente par "Sarkothon"

  • FRANCOIS MITTERRAND

    MERCI POUR CE QUE VOUS NOUS AVEZ APPORTE ET LAISSE COMME HERITAGE

     

    François Mitterrand est né à Jarnac le 26 octobre 1916.

    Portrait Elysée

    Il achevait ses études à Paris lorsqu’il fut mobilisé en septembre 1939 ; trois fois cité, blessé, fait prisonnier, il parvint à s’évader en décembre 1941 lors de son transfert dans un camp de représailles. De retour en France, il ne tarda pas à rejoindre les rangs de la Résistance et passa dans la clandestinité en 1943 : sa carrière politique procède directement de cet engagement.

    Fédérateur et chef de l’ensemble des mouvements de résistance des prisonniers de guerre, il fut appelé, en août 1944, à participer à l’éphémère « gouvernement des secrétaires généraux » à qui le général de Gaulle avait confié la responsabilité du territoire national jusqu’à l’installation du gouvernement provisoire à Paris.

    Elu député de la Nièvre en novembre 1946, il assuma des responsabilités ministérielles tout au long des dix premières années de la IVème République. Ministre de la France d’outre-mer et partisan résolu de la décolonisation, il mit fin aux tensions qui menaçaient la cohésion de plusieurs territoires et noua, avec les leaders africains, des relations personnelles et durables. Démissionnaire en 1953, à la suite de la déposition du sultan du Maroc, il réintégra le gouvernement l’année suivante et fut ministre de l’intérieur dans le cabinet Mendès-France (1954-1955), puis garde des sceaux dans le cabinet Guy Mollet (1956) : ce furent ses dernières fonctions ministérielles ; il refusa celles qu’on lui offrait dans les derniers cabinets de la IVème République, dont il désapprouvait la politique algérienne.

    En 1958, François Mitterrand dénonça le ’coup d’Etat’ qui avait porté le général de Gaulle au pouvoir et prit position contre les institutions de la Vème République. Il y perdit son siège de député, qu’il retrouva dès 1962 après un bref passage au Sénat. Elu maire de Château-Chinon en 1959 et président du conseil général de la Nièvre en 1964, il attendit, dans sa retraite du Morvan, l’occasion de revenir sur la scène nationale. La révision de 1962, qui institue l’élection du Président de la République au suffrage universel, le trouva prêt à relever le défi. Candidat unique de la gauche à l’élection présidentielle de 1965, il mit le général de Gaulle en ballottage et recueillit près de 45% des suffrages au second tour.

    Après le désastre subi par les formations de gauche lors de l’élection présidentielle de 1969, qu’elles avaient cru pouvoir aborder en ordre dispersé, et la rénovation du parti socialiste au congrès d’Epinay (1971), François Mitterrand s’imposa définitivement comme le candidat de la gauche unie. Il manqua de peu l’élection de 1974, mais fut élu Président de la République en 1981 et facilement réélu en 1988.

    Ses deux septennats furent marqués par un ensemble de mesures sociales qu’attendait le monde du travail et que François Mitterrand défendit pied à pied lors des périodes de cohabitation (1986-1988 et 1993-1995), par l’extension et le renforcement des libertés locales et de la liberté d’expression, par la modernisation du code pénal, l’abolition de la peine de mort, etc.

    Il assura le bon fonctionnement des institutions par un respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs et par une pratique exemplaire de l’alternance et de la cohabitation. Il a veillé à la présence de la France dans le règlement des grands problèmes internationaux. Sans jamais transiger avec le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, il n’a pas ménagé ses efforts pour préserver la paix en Europe et dans le monde ; il a fait ce qui dépendait de lui pour promouvoir la solution négociée des conflits. Partisan résolu de la construction européenne, il s’y est employé sans répit et l’a poursuivie dans la clarté (loi constitutionnelle du 25 juin 1992).

    François Mitterrand fut aussi l’un des meilleurs écrivains politiques de ce temps. Enfin, les ’grands projets’ dont il a eu l’initiative et qu’il a menés à leur terme ont laissé à la France des monuments que nul ne songe plus à contester : l’Arche de la Défense, le Grand Louvre, la Bibliothèque nationale qui porte son nom, et bien d’autres encore.

    "Je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas", n'avait-il pas dit dans son dernier message présidentiel du Jour de l'An ?

    Il est mort à Paris le 8 janvier 1996.

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO ACTE III

    Le communiste antibois Gérard Piel a encore réussi un tour de force. Bien qu'absent hier à la manifestation de soutien à Avetik qui se déroulait à Antibes la journaliste de Nice-Matin notait la participation de Gérard Piel, conseiller régional et conseiller municipal d'Antibes (Front de Gauche), ainsi  ainsi que les conseillers municipaux  Cécile Dumas et Denis La Spesa (Front de Gauche) .Etant présent j'ai reconnu Philippe Mussi, conseiller régional et adjoint au maire de Valbonne, Michèle Muratore (PS), Pierre Aubry (Les Verts ) conseillers municipaux d'Antibes mais pas notre Gérard et ses deux colistiers. Le don d'ubiquité est à ajouter aux nombreux talents de Piel 

    Connaissant la volonté de rétablir la vérité un démenti de l'élu communiste ne devrait pas tarder.

    A suivre

     http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/mobilisation-a-antibes-contre-lexpulsion-dun-lyceen-tchetchene

  • MOBILISATION A ANTIBES

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    Avetik Arakelov est un étudiant arménien scolarisé en Terminale au Lycée J. Dolle; sa demande d'asile, ainsi que celles de sa mère et de son frère ont été définitivement rejetées (après 5 demandes successives). Cette famille vit à présent dans l'angoisse d'une expulsion.

    Une mobilisation de soutien a été organisée par ses profs  avec l'appui de ses camarades de lycée.

     

    VENONS TOUS EXIGER SA REGULARISATION PAR NOTRE MOBILISATION

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE LYCEE JACQUES DOLLE JEUDI A 10H30

  • UN NON EVENEMENT

    manuel-valls-350x492.jpgL'affaire Valls, qui a encore fait parler toute la journée, est symptomatique d'un malaise politique français :

    1- Un non événement fait l'événement, par la grâce des médias. Manuel Valls n'est pas représentatif du Parti socialiste, son point de vue est connu, rien de nouveau, rien de surprenant. Et pourtant, une déclaration mineure, qui objectivement méritait une brève dans le journal, devient un fait majeur pendant quelques heures, un élément de débat, quelque chose qui passe pour révélateur, significatif alors que ce n'est rien.

    2- Les réactions qui s'ensuivent sont surréalistes. A droite, les uns affirment que les 35 heures sont à déverrouiller, d'autres qu'elles sont déverrouillées depuis longtemps. A l'extrême gauche, on défend les 35 heures contre un socialiste qui les remet en cause, alors que cette même extrême gauche critiquait sévèrement ces 35 heures lorsque les socialistes les ont mises en place. Certains commentateurs affirment très sérieusement que les 35 heures n'existent plus, bien qu'elles soient la durée actuelle de la durée légale du travail en France. Vous y comprenez quelque chose ?

    3- Notre vie politique est empoisonnée par l'élection présidentielle, le mètre-étalon. Le quinquennat a aggravé cette situation. L'UMP a son candidat : ce sera Sarkozy. Le PS ne sait pas, de Royal, Aubry, DSK ou un(e) autre, quel sera son candidat. Cette incertitude, en soi compréhensible, est invalidante dans notre système présidentiel, en attente d'un présidentiable. En l'absence, Valls aujourd'hui, comme hier Peillon, comme demain un autre camarade, s'engouffreront dans ce vide, à bon droit de leur point de vue, mais avec des effets navrants du point de vue de l'intérêt collectif du Parti. Qu'est-ce qu'on peut faire contre ça ? Nous sommes en République, chacun a le droit de s'exprimer. C'est le système qu'il faudrait changer !

  • INDIGNONS NOUS

    Les vœux présidentiels n’y changeront rien. Bien avant la météo, pour près de deux Français sur trois, l'emploi reste le principal sujet d'inquiétude devant les retraites et la santé, préoccupations d’un Français sur deux.

    Viennent ensuite l'école et l'enseignement. Il est vrai qu’après les 11 200 postes supprimés en 2008, les 13 500 rayés de la carte scolaire en 2009, le ministère de l'Education Nationale vient de confirmer, Académie par Académie, la disparition de 16.000 nouveaux postes d’enseignants dans le budget 2011.

    Ce contresens éducatif, cette casse des services publics ne s’arrêtera cependant pas là. Ainsi, au plan national les mêmes usagers subiront la fermeture de dix-sept nouveaux tribunaux de grande instance. Après les cinquante et une universités déjà contraintes, sous couvert d’autonomie, de gérer leur sous-dotation, après l’esprit, vingt-deux autres vont découvrir la lettre de la réforme et l’absence de moyens. Ne serait-ce que pour couvrir que les salaires des enseignants et des équipes.

    Par ailleurs, depuis le 1er janvier, le processus de libéralisation met fin au monopole de « La Poste » dans la distribution du courrier de moins de 50 grammes. Bref, les sujets d’inquiétudes ne manquent pas. Contre « l’actuelle dictature internationale des marchés financiers [qui] menace la paix et la démocratie», ils sont au moins aussi nombreux que les motifs de indignation prônée par Stéphane Hessel

    Belle leçon donnée par ce diplomate de quatre-vingt-treize ans, ancien Résistant et corédacteur de la Déclaration des droits
de l’homme pour qui l’indignation demeure la clef de l’engagement et à l’action militante. Face aux égoïsmes autant qu’à la soumission, sur la base des valeurs portées dans le programme du Conseil National de la Résistance, pour lutter contre la résignation, il n’est pas de meilleure proposition.

    Puisse donc cet appel à la responsabilité personnelle résonner en écho et susciter  fierté autant qu’espérance pour 2011 autant que pour 2012.

  • CE QUI CHANGE AU 1er JANVIER

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    Energie, logement, pouvoir d'achat, télécoms, transports, santé… : voici les changements les plus notables pour les consommateurs, qui entreront en vigueur le 1er janvier. Les lois de finances et de financement de la Sécurité sociale, en particulier, vont peser sur les portefeuilles.

    Pou voir d'achat et aides sociales

    ► Le salaire minimum augmente de 1,6% à compter du 1er janvier. Pour la cinquième année de suite, le gouvernement suit strictement la formule de calcul de l'évolution du smic, sans coup de pouce supplémentaire : le niveau de l'inflation hors tabac sur un an (1,5%) augmenté de la moitié de l'évolution annuelle du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier (0,2%).

    Le smic horaire brut passe donc de 8,86 à 9 euros. Un salarié aux 35 heures hebdomadaires va toucher ainsi 1 073 euros net par mois. Les syndicats de salariés sont déçus, car ils espéraient un coup de pouce.

    ► Les prestations familiales (allocations familiales, complément familial, allocation d'éducation de l'enfant handicapé, allocation de rentrée scolaire, etc.) croissent de 1,5%. La base mensuelle de calcul passe à 395,04 euros. Par exemple, une famille avec deux enfants à charge va bientôt toucher environ 288 euros d'allocations familiales. Le montant des plafonds de ressources pour certaines prestations (prime à la naissance, complément pour frais de garde, allocation de rentrée scolaire…) augmente d'un tout petit 0,1%.

    Le conseil d'administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a émis un avis consultatif défavorable aux projets de décrets du gouvernement. Ces derniers n'ont pas encore été publiés à ce jour.

    ► Les bourses étudiantes vont être prolongées de quinze jours pour l'année universitaire 2010-2011 : neuf mois et demi seront concernés, contre neuf jusqu'à présent. Ce sera dix mois en 2011-2012.

    Logement

    ► Les aides à l'accession à la propriété sont modifiées. Est supprimé le « Pass foncier » qui permettait à certains ménages modestes d'acheter un terrain puis d'y faire construire. Le prêt à taux zéro, lui, est renforcé et prend le nom de « PTZ+ » (prêt à taux zéro renforcé).

    L'article 90 du projet de loi de finances pour 2011, actuellement sur le bureau du Conseil constitutionnel, réforme ce prêt sans intérêt accordé par l'Etat aux « primo-accédants » et aux personnes « n'ayant pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années ». Il n'y a plus de plafond de ressources, et les sommes prêtées devraient être plus importantes pour certains profils de ménages et certaines zones géographiques. Une majoration est prévue lorsque le bien est très performant d'un point de vue énergétique.

    L'enveloppe budgétaire prévue par l'Etat en 2011 au titre du PTZ+ est de 2,7 milliards d'euros, contre un milliard pour l'ancien prêt à taux zéro et 300 millions pour le « Pass foncier ».

    ► Le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts immobiliers, créé par la loi du 21 août 2007, dite « Tepa », va s'éteindre. En janvier, les acquéreurs d'un bien immobilier ne pourront plus en profiter. Seules les personnes ayant acheté entre août 2007 et décembre 2010 peuvent déduire de leurs revenus une partie des intérêts de leur emprunt, sur une période de cinq ans.

    ► Les aides personnelles au logement pour les locataires, ainsi que les plafonds de loyer, les mensualités de référence et les forfaits de charges qui y sont liés, sont revalorisés d'un petit 1,1%. Jugeant l'effort insuffisant, le conseil d'administration de la Cnaf a émis un avis consultatif défavorable, le 5 novembre, aux projets de décrets allant dans ce sens.

    La rétroactivité de trois mois pour l'attribution d'une aide au logement sera supprimée, malgré les protestations des associations familiales. C'est un changement inséré dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011.

    En revanche, il est toujours possible de cumuler la demi-part fiscale pour enfant à charge (qui permet de réduire l'impôt sur le revenu d'un foyer) avec l'aide personnalisée au logement (APL) versée à ce même enfant lorsqu'il est étudiant. Le gouvernement avait souhaité supprimer ce cumul, avant d'y renoncer.

    ► Les annonces immobilières (vente ou location) doivent donner une information de plus : la performance énergétique du bâtiment. L'obligation, censée prendre effet ce 1er janvier, est fixée par l'article L. 134-4-3 du code de la construction et de l'habitation ; mais le décret d'application qui doit en fixer les modalités n'a pas encore été publié à ce jour.

    La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) pense que « l'ensemble de la profession ne sera pas en ordre de marche » immédiatement. De plus, la qualité des diagnostics de performance énergétique (DPE) n'est pas toujours sûre, certains professionnels du secteur n'ayant pas les compétences requises.

    Santé

    ► Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011 a été partiellement censuré par le Conseil constitutionnel le 16 décembre, mais les mesures concernant les assurés sont maintenues. Promulguée le 20 décembre, la loi fera donc diminuer la part remboursée par l'Assurance maladie lors de l'achat de certains médicaments et pour certains frais de santé.

    ► La consultation chez le médecin généraliste conventionné de « secteur 1 » passe à 23 euros.

    Télécoms

    ► Les prix des abonnements de téléphonie mobile incluant un service de télévision et les prix des contrats « triple play » (accès Internet, télévision et téléphone fixe) vont augmenter –et cela dès février chez Orange et SFR.

    Les opérateurs répercutent la hausse de la TVA, de 5,5% à 19,6%, entérinée par le projet de loi de finances pour 2011, actuellement sur le bureau du Conseil constitutionnel.

    Energie

    ► Pour les foyers bénéficiant du tarif de première nécessité (TPN) pour l'électricité, la réduction applicable sur le prix des cent premiers kilowattheures (kWh) consommés chaque mois va passer de 40% à 60% le 1er janvier. Un arrêté doit encore être publié.

    C'est une bonne nouvelle pour les 600 000 ménages pauvres bénéficiant de ce tarif social. Mais les spécialistes évaluent à 2,5 millions le nombre de foyers potentiellement éligibles au dispositif. Pour combler ce fossé, le TPN devrait être prochainement attribué de façon automatique à certains ayants droit de prestations sociales. Le gouvernement en a fait la demande à la Direction générale de l'énergie et du climat.

    ► L'électricité augmente de 3% en moyenne le 1er janvier en raison de la hausse de la contribution au service public de l'électricité. De plus, dans les mois à venir, les effets de la loi dite « Nome » (« Nouvelle organisation du marché de l'électricité ») pourraient entraîner de nouvelles augmentations.

    Justice

    ► C'est la fin de la gratuité totale de l'aide juridictionnelle pour les justiciables les plus modestes. Le projet de loi de finances pour 2011 entérine cette volonté du gouvernement.

    Services à la personne

    ► L'abattement de 15 points sur les cotisations patronales, proposé aux ménages déclarant leur employé à domicile au salaire réel, est supprimé. Le gouvernement en attend 460 millions d'euros d'économies dans l'année à venir.

    Au départ, cet abattement était destiné à améliorer la protection sociale des employés à domicile rémunérés au salaire réel. Désormais, le coût du travail sera plus élevé pour les particuliers employeurs, ce qui devrait en inciter certains à déclarer leurs employés au salaire minimum.

    Les organisations familiales critiquent ce choix. L'augmentation des charges « concerne aussi les services rendus aux personnes dépendantes et aux publics fragiles », rappelle Familles rurales. Selon l'association, le taux horaire d'une aide à domicile sera majoré de 1 à 1,50 euro, soit « une augmentation de 90 euros par mois en moyenne ».

    Banques et assurances

    ► Les brochures tarifaires des banques doivent préciser, dès le 1er janvier, les frais réellement prélevés sur le compte d'un client pour dix prestations de référence bien définies. On doit y trouver notamment le coût de l'accès aux services bancaires via Internet, de la carte de paiement, du retrait dans un distributeur de billets de la zone euro, de la mise en place d'une autorisation de prélèvement ou encore de la « commission d'intervention » en cas d'incident de paiement.

    ► Le nouveau système de virement occasionnel dans la zone euro voit le jour le 1er janvier sous le nom de « virement Sepa ». Son coût devra aussi être indiqué dans les dix prestations de référence des brochures tarifaires.

    Le système Sepa permet à tout usager de créer un compte bancaire et d'utiliser la carte associée dans les 32 pays membres de l'Espace unique de paiement en euros.

    ► Les tarifs des assurances prendront le large avec des hausses oscillant entre 2,5% et 4,5% pour les contrats d'assurance automobile, et jusqu'à 8% pour les contrats multirisques habitation (MRH).

    Selon Les Echos, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a demandé au Trésor et à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de décortiquer les causes de cette poussée tarifaire.

    Transports

    ► Les prix des billets de TGV vont augmenter. La hausse sera « raisonnable », a indiqué la direction de la SNCF… sans plus de précision.

    L'entreprise a obtenu cette contrepartie de l'Etat suite à un accord signé le 13 décembre dans lequel elle s'engage à moderniser, entre 2011 et 2013, quarante dessertes ferroviaires classiques (rénovation de voies et de rames). Sur un budget de 300 millions d'euros, 100 millions devraient venir du chiffre d'affaires des services à grande vitesse.

    ► Les conducteurs titulaires d'un permis auto vont devoir suivre une formation complémentaire obligatoire de sept heures s'ils veulent conduire une mobylette ou un scooter, sauf à justifier d'une expérience pratique significative.

    ► Les montants des bonus écologiques à l'achat d'une voiture neuve peu émettrice de carbone vont diminuer. Les seuils d'émission sont abaissés. Par exemple, les véhicules émettant de 111 à 120 grammes de CO2 par kilomètre (contre 116 à 125 grammes auparavant) vont bénéficier d'un bonus de 100 euros.

    ► Les cyclomoteurs mis en circulation avant le 1er juillet 2004 doivent être immatriculés avant le 31 décembre 2010. Mais cela inquiète certains propriétaires. « Il est très difficile de trouver la facture et le certificat de conformité du vendeur ou de la marque qui n'existe plus, nous écrit un lecteur passionné de véhicules anciens. Il est demandé trois années d'assurance à défaut de titre de propriété, mais certaines sous-préfectures refusent cela. »

    En partenariat avec Conso.net

  • BONNE ANNEE

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