8-11-2012 © Beskid Info
Sur invitation, contactez la Chambre de Commerce à Varsovie
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
8-11-2012 © Beskid Info
Pour ceux qui sachent sans avoir lu et ceux qui ne l'ont pas lu en cliquant vous aurez le rapport Gallois .
Il vient tous les jours nous déverser sa soupe libérale.
Il nous est présenté comme l'expert absolu.
Sur France 2 jamais nous ne pouvons entendre d'autre voix que la sienne.
Trop c'est trop. Débarrassez-nous de François Lenglet !
Le Sénat a rejeté dans la nuit de mardi à mercredi 31 octobre la proposition de loi (PPL) du député PS, François Brottes, proposant un tarif progressif de l'énergie et l'extension des tarifs sociaux de l'énergie. C'est le premier texte soutenu par le gouvernement à être rejeté par une chambre du Parlement depuis le début du quinquennat de François Hollande.
Une motion d'irrecevabilité présentée par les sénateurs communistes a été votée, par 187 voix contre 156 avec l'apport des voix de l'UMP et des centristes. Le gouvernement qui soutenait "sans réserve" ce texte et la majorité gouvernementale PS, RDSE (à majorité PRG) et écologiste ont été mis en minorité.
La PPL "visant à préparer la transition vers un système énergétique", qui est inscrite en procédure accélérée (une lecture par assemblée), poursuit néanmoins son parcours parlementaire.
"Le gouvernement est déterminé à faire aboutir ce texte" a déclaré la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. "Je regrette que des élus de gauche, du groupe communiste, aient pu être instrumentalisés par la droite pour bloquer un texte de justice sociale et d'efficacité écologique", a-t-elle lancée provoquant les protestations des rangs communistes.
Mais les communistes sont farouchement opposés au système de bonus/malus sur les tarifs de l'énergie qu'ils considèrent comme une "rupture d'égalité devant l'accès à l'énergie".
La motion d'irrecevabilité avait déjà été adoptée mardi en commission des Affaires économiques. Elle été défendue "à son corps défendant" brièvement mais de façon surréaliste par Daniel Raoul, le président PS de la commission.
Le rapporteur du texte démissionnaire, Roland Courteau (PS) a vivement combattu la motion s'élevant contre une "majorité de circonstance" PCF-UMP-Centriste. Il a regretté de ne pouvoir présenter "un mécanisme alternatif". "Cette motion retarde l'adoption de cette PPL et donc des dispositions sociales pour les.
ENCORE UN EFFORT
Depuis l'election de François Hollande le P.C agit de façon déloyale envers le gouvernement ,ici à Antibes il vote déjà avec la droite contre une motion présentée par le P.S
Je pense que Copé va demander au P.C de participer au défilé anti socialiste . Encore un effort nous n'en sommes plus trés loin .
Votre décision pèse et pèsera longtemps sur nos communes qui s’appauvrissent aux fils de vos plans sociaux et de vos licenciements boursiers.
Vous n'avez encore démontré à personne, et notamment pas aux salariés, que leur usine fait peser un risque à Electrolux. C'est avec la plus grande indignation que nous vous exprimons notre colère devant le projet de fermeture d'Electrolux Revin."
nivelet Contacter l'auteur de la pétition
|
A Toulouse j'ai revu Claudine Ledoux Maire de Charleville-Mézière et , lui ai apporté la photo qu'elle m'avait demandé de lui remetrre où elle figure , le jour de le cérémonie de décoration à l'Ordre National du Mérite de mon Père en 1998.
Grand moment d'émotion partagé en souvenir de ce Grand Homme.
J'ai rencontré aussi le Ministre de l'Intérieur et je l'ai informé directement de la situation des Roms de Juan-les-Pins .
Il m'a écouté , ce qui s'est dit sera transmis aux intéressés , avec qui j'ai pris rendez-vous .
L’ouragan « Sandy » qui vient de balayer le sud-est de Cuba a semé mort et désolation. Malgré les dispositions prises par les autorités avec notamment l’évacuation de 55.000 habitants, les vents dépassant 180 km/h et les pluies diluviennes ont provoqué, selon un bilan provisoire, la mort de 9 personnes à Santiago de Cuba et 2 à Guantanamo.
Des centaines de maisons ont été détruites. Des champs de canne à sucre et d’autres cultures ont été écrasés par les vents. Des inondations sont signalées en plusieurs endroits de la région alors que des vagues énormes ravagent le littoral et ont fait monter de deux mètres le niveau de la mer, signalent des observateurs.
Pas une minute à perdre. La solidarité avec le peuple cubain, particulièrement avec les habitants du sud-est de l’île, doit être rapide et efficace.
Cuba Si se met immédiatement en relation avec ses partenaires cubains et lance une grande souscription :
« Avec le peuple cubain, victime de l’ouragan ».
Adressez vos dons de toute urgence à :
Cuba Si France "Cyclone SANDY" 94, bld Blanqui, 75013 Paris.
Remois , qui n'a pas connu la Brasserie Du Boulingrin et son amblématique patron René chez on pouvait se présenter à point d'heure pour manger (j'en ai fait plusieurs fois l'expérience).
À quelques jours de la fermeture de la brasserie du Boulingrin qui devrait renaître dans un autre local, Pierre Leleu nous raconte l'histoire de la brasserie créée par son grand-père.
C'est non sans une émotion certaine que Pierre Leleu, 65 ans, a retrouvé l'ambiance des halles Boulingrin il y a quelques semaines. Un peu navré pourtant ce samedi-là de ne pas pouvoir aller boire une coupe au bar de la brasserie du Boulingrin, bientôt condamnée à quitter les lieux, il nous a parlé de ce temple qu'il a bien connu et où il est né. Une brasserie créée en 1925 par ses grands-parents.
« C'est mon grand-père Elie Leleu, qui, en 1925, a créé « Le Boulingrin » avec son épouse Claire, soit quatre ans avant l'ouverture des halles. C'était un bar à l'origine où les gens pouvaient manger sur commande et qui organisait tous les dimanches un concert symphonique avec apéritif et soirée. »
C'est leur fils unique, René qui a repris l'affaire en 1940. « Si c'est lui qui avait de la gueule, comme on dit, homme de contact, jovial, qui offrait une petite coupe de l'amitié aux parents et une grenadine aux enfants ; c'est grâce à ma mère, née Marguerite Cortet, courageuse et volontaire, un vrai chef, que la brasserie s'est développée. Au départ, en effet, ils se contentaient de réchauffer les plats amenés par les commerçants des halles qui leur achetaient seulement des frites vendues dans une baraque donnant sur la rue et tenue par Elie. Assez vite, ma mère a commencé par proposer un plat du jour puis un menu avant de constituer une vraie brigade de cuisine avec un chef, André Jacobé, avant de retourner à la caisse. »
Dans l'établissement, René et Marguerite étaient aidés de leurs trois enfants : Jacqueline, Madeleine et Pierre. Ils faisaient jusqu'à 300 couverts.
Restaurant le midi et le soir, le Boulingrin nommé « Chez Leleu-Brasserie du Boulingrin » redevenait bar le matin avec casse-croûte dès 6 heures du matin et même soupe à l'oignon gratinée dès 3 heures à la sortie des cabarets.
Pas question de lambiner
Né dans la brasserie, Pierre Leleu y a passé son enfance. « Quand je rentrais de l'école Jeanne-d'Arc, j'avais mon petit coin de table pour faire les devoirs. Quand j'avais bien travaillé, on m'emmenait faire les courses aux halles. Un émerveillement. Les poissonniers faisaient revivre poissons et crustacés au milieu des algues et d'une épaisse couche de glace formée de mille glaçons. Les bouchers suspendaient derrière eux à des crochets des morceaux de viande. Les fromagers envahissaient leurs vitrines de fromages de tout l'hexagone sans oublier les maroilles aux vendanges. Les maraîchers présentaient leurs fruits et légumes comme un peintre avec sa palette de couleurs. Il y avait la souriante Mado avec les fleurs de son jardin… »
Pierre Leleu se souvient aussi des hurlements de son père qui interpellait Larue de l'autre côté de la rue pour qu'il vienne répondre au téléphone ; les conversations sans fin avec le père Eugène Budes le poissonnier qui passait presque plus de temps chez Leleu que dans son commerce juste en face. Il se rappelle aussi qu'ayant terminé l'armée un 30 novembre à 8 h 05, il n'eut même pas le temps de dire bonjour. On lui a demandé de se mettre au boulot immédiatement.
Au chapitre des souvenirs, le fils de René Leleu se rappelle encore le bon temps quand les cirques Pinder, Zavatta et Jean Richard stationnaient sur le Boulingrin. Ou quand, en 1978, Claude Lamblin (PCF) et Jacques Kosciusko-Morizet (RPR), tous les deux candidats aux législatives, étaient en même temps dans la brasserie et qu'il fallait faire comme si de rien n'était.
Pour la famille Leleu, l'histoire s'est arrêtée en 1979 avec le départ à la retraite de René et la reprise par M. Allias qui fit rapidement faillite, l'établissement restant alors fermé pas mal de temps.
Alain MOYAT
Par Adeline Hazan Maire de Reims et secrétaire générale adjointe de l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF)
Le géant Hersant Média s’enrhume, la presse locale tousse, la France reste indifférente. Paru Vendu, Paris Normandie, l’Union : tous ces plans sociaux s’inscrivent de façon presque évidente dans un contexte de crise économique globale, et de la presse en particulier. Tout se passe comme si la mort des médias locaux était inexorable, les plans de licenciement inévitables, la fin de la presse écrite…
Cette réalité économique, l’élue locale que je suis en fait l’expérience douloureuse. A Reims, l’avenir d’un titre créé à la Libération par des résistants, l’Union, est menacé par un plan social touchant 270 postes, dont 37 journalistes. Le fatalisme ambiant voudrait que les différents rachats des titres de Presse quotidienne régionale (PQR) par de grands groupes, parfois bien éloignés des réalités du journalisme, ne soient qu’une étape vaine pour retarder l’agonie de la presse. Mais rendons-nous à l’évidence, la PQR n’est pas la seule touchée par cette crise.
La presse quotidienne nationale accuse elle aussi le coup à l’heure où Internet impose le culte de la transparence et de l’immédiateté. Les tribulations du Monde, du Nouvel Obs et de Libération ont fait la une du tout petit monde médiatique parisien. Car le possible rachat du Monde alerte jusqu’au sommet de l’Etat, quand la fin d’un titre local tel que l’Union, ancré dans un territoire, n’émeut pas au-delà du plan social qui l’accompagne. Evidemment, puisque c’est «inévitable». Et pourtant, à l’heure où le rôle politique des régions s’affirme dans la république comme au sein de l’Europe, comment peut-on faire si peu de cas de la disparition des médias régionaux ?
La PQR fait partie de la vie de la région, de son identité culturelle, de ses repères. Bien sûr, on ne peut fermer les yeux sur la réalité des problèmes économiques. Ceux qui pensent que les médias ne sont pas liés aux fluctuations de l’économie se trompent. Un journal est une entreprise comme les autres, soumise aux mêmes impératifs de rentabilité. La qualité de l’information s’en ressent-elle ? Non, tant que les journalistes travaillent pour remplir leur objectif premier : enquêter, décrypter, informer. Le modèle de l’entreprise capitalistique est-il compatible avec la production d’une information libre et pluraliste ? L’inféodation des grands quotidiens régionaux aux baronnies locales est-elle la condition de survie d’un titre ? Telles sont les questions essentielles qui n’ont été qu’effleurées ces dernières années à longueur d’«états généraux» sur l’agonie de la presse écrite.
Il n’y a pas de démocratie locale sans presse régionale libre. L’autonomie économique de l’entreprise de presse, la souveraineté des rédactions sur leur ligne éditoriale, la capacité à innover, conditionnent la liberté des médias régionaux. Les Français ne se désintéressent pas de l’actualité : ils vont la chercher par d’autres canaux. Internet a bousculé la manière dont le grand public s’informe et compose «son propre journal», de sorte que Twitter devient une source d’information au même titre que le JT de 20 heures. Comment rendre attractifs des titres qui appartiennent au patrimoine d’une région, que nos grands-parents lisaient déjà ? Tout d’abord en renouant avec les lecteurs, en retournant à leur rencontre sur le terrain, en leur donnant la parole. Internet est un réel espace démocratique dans lequel s’exercent des pratiques d’alerte et de vigilance de la part de l’opinion publique. L’information ne peut plus être descendante : il faut qu’elle intègre cette perturbation de la parole critique du grand public, à une époque où les citoyens doutent de la parole officielle - et c’est heureux.
Les médias régionaux doivent renouveler leur modèle économique pour conquérir les jeunes. Près de la moitié des moins de 35 ans commentent les articles sur le Web et les relaient sur les réseaux sociaux. Les titres régionaux ont souvent utilisé la Toile comme vitrine de leurs éditions papiers. Prises dans un étau, tiraillés entre la qualité de l’information et la rentabilité économique qui exige de la produire «vite», la PQR et la PQN ont du mal à faire valoir leur plus-value. Quelle peut être cette plus-value, quand l’information brute est retransmise sans recul sur le Web ? Le fond. L’investigation, l’enquête, le reportage : tout ce que les médias et les journalistes d’aujourd’hui n’ont plus le temps, plus l’argent de faire. Le pire n’est pas certain. La presse écrite régionale n’est pas encore morte. C’est à nous, élus locaux et pouvoirs publics, d’aider nos médias à franchir ce cap, de soutenir les nouvelles initiatives, de secourir ces titres qui parfois nous égratignent. C’est à nous de soutenir leur indépendance, de protéger la liberté de la presse, de veiller à la diversité des canaux d’information, de garantir dans nos territoires les conditions d’exercice d’un journalisme restauré dans sa vocation première : informer un public qui ne croira pas sur parole. Car quand la presse s’enrhume, c’est toujours la démocratie qui tousse.