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Actualité - Page 26

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

     

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    Somalie. Un avenir stable ne peut être envisagé sans protéger les civils et les droits humains

    La Conférence de Londres sur la Somalie n'a pas apporté de véritable solution à la terrible situation des droits humains dans le pays, qui menace la vie des civils et notamment des enfants, a déclaré Amnesty International jeudi 23 février.

    « La récente recrudescence des opérations militaires accroît la vulnérabilité des civils face aux attaques et au déplacement, tandis que le nombre d'armes se multiplie, dans un pays déjà envahi par les armes, a indiqué Bénédicte Goderiaux, chercheuse sur la Somalie à Amnesty International.

    « C'est une combinaison mortelle qui pourrait alimenter de nouvelles atteintes aux droits humains. Lors de cette conférence, nous espérions voir se déployer des efforts plus soutenus afin de renforcer la sécurité de la population somalienne. »

    Bien que le communiqué de clôture de la conférence fasse mention des droits fondamentaux, il est bien loin de faire état des mesures requises pour remédier aux risques auxquels sont confrontés les civils en Somalie.

    La communauté internationale doit pour le moins veiller à ce que ses actions en Somalie ne contribuent pas à une nouvelle détérioration de la situation des droits humains.

    Elle doit prendre des mesures concrètes afin de renforcer la surveillance et d'accroître le recueil et la diffusion publique des informations concernant les violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains commises par toutes les parties au conflit en Somalie.

    Le conflit armé touche particulièrement les enfants. Ils continuent d'être tués, comme ce fut le cas lors de récentes frappes aériennes dans le sud du pays ; ils perdent bien souvent leurs parents ou ceux qui s'occupent d'eux, ainsi que leur maison en raison des combats.

    Les groupes armés les prennent délibérément pour cibles, les recrutant comme soldats et les privant de tout accès à l'éducation.

    La recrudescence des opérations militaires contre al Shabab a conduit le groupe armé à intensifier sa campagne de recrutement d'enfants soldats. Le Gouvernement fédéral de transition (GFT) et les milices qui lui sont alliées sont également accusés de compter dans leurs rangs des enfants.

    La communauté internationale doit veiller à ce que des mécanismes efficaces soient mis en place pour garantir le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des enfants soldats. Dans l'intervalle, aucune assistance militaire ou dans le secteur de la sécurité ne doit être fournie aux forces armées et aux groupes armés qui envoient des enfants au combat. Enfin, la communauté internationale doit respecter et renforcer l'embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Somalie.

    « Il est décevant de constater que les discussions internationales s'entêtent à mettre sur la touche la protection des civils et particulièrement des enfants. Il ne fait aucun doute que cette question doit être au cœur de toute stratégie sur l'avenir de la Somalie », a estimé Bénédicte Goderiaux.

    Par ailleurs, Amnesty International demande que des mesures soient prises en vue de lutter contre l'impunité généralisée pour les décennies d'atteintes aux droits humains commises en Somalie, dont certaines pourraient constituer des crimes de guerre. Il convient de mettre sur pied une commission indépendante chargée d'enquêter sur ces agissements.

    « Si l'impunité n'est pas prise en compte, rien n'encouragera les auteurs d'atteintes aux droits humains à s'arrêter, tandis que d'autres seront incités à suivre le même chemin, a conclu Bénédicte Goderiaux.

    « La communauté internationale ne doit pas laisser la population civile en Somalie faire les frais de ce cycle de violence sans fin. »

    Pour consulter le rapport d'Amnesty International intitulé Dans la zone de feu. Les enfants victimes du conflit en Somalie, veuillez cliquer sur le lien suivant :
    http://www.amnesty.org/fr/library/info/AFR52/001/2011/fr

  • A DIFFUSER

    Merci à celles et ceux qui ont écrit au préfet pour demander la régularisation de la famille Buldimic d’Antibes, famille bosniaque qui a fui les persécutions. Mais il n’y en a pas assez !

    L’expérience nous a montré que ce n’est efficace que s’il y a beaucoup plus de réactions : Nous sommes 520 sur la liste RESF06 !

    Les citoyen-nes qui ont un peu de temps aident ceux qui n’en ont pas en proposant des modèles de lettres et des bandes-adresses toutes prêtes. Il ne reste plus qu’à copier-coller (voir ci-dessous).

     

    Pensons que ces familles mettent tellement d’espoir en notre mobilisation et nous remercient de notre solidarité.

    Les ami-es d’Antibes, très mobilisés, ainsi que les écoles des enfants comptent sur notre aide.

     

    La famille est convoquée au TA (Tribunal Administratif) – 33 bd Franck Pilatte – Nice - le mardi 28 février à 10h30.

    La présence de nombreux citoyens n’est pas inutile (pour l’information des juges, le soutien de l’avocat et le moral des familles).

    Les séances sont publiques. Allons-y en grand nombre (vacances scolaires).

    Lettre ci-dessous à adresser rapidement à (copier-coller les adresses)

    jean-michel.drevet@alpes-maritimes.pref.gouv.fr;gerard.gavory@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ;hugues.malecki@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ; directeur-cabinet@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ; jehan-eric.winckler@alpes-maritimes.gouv.fr ;resf06@gmail.com

    Monsieur le Préfet

    J'ai l'honneur de vous rappeler les faits suivants qui me préoccupent grandement :

    Il y a plus de 2 ans, la famille BUDIMLIC est venue de Bosnie, fuyant les persécutions, dans l'espoir d'une vie meilleure en France , avec un seul souhait s'intégrer à la société française et participer à l'effort économique de tous ; elle n'a jamais touché d'allocations.
    Elle fait sienne les valeurs de la civilisation française.

    Ils ont été déboutés de leur demande d'asile ; ils vous ont présenté une demande de régularisation par le travail.

    Or suite à cette demande vous leur avez signifié un Ordre d'avoir à Quitter le Territoire Français.
    Suite à leur recours, ils sont convoqués au Tribunal Administratif le 28 février prochain.

    Les 2 enfants 7 et 14 ans sont scolarisés :

    Adyan 7 ans à l'école Juan Gare ; il y a fait son apprentissage de la lecture et de l'écriture en français, langue qui est devenue sa langue.

    Haris 14 ans suit sa scolarité au Collège Roustan à Antibes dans le cycle normal .
    Une rupture dans leur scolarité ne pourrait être que néfaste et préjudiciable, et contraire aux Droits de l'Enfant tels qu'énoncés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont la France est signataire.

    J'ai l'honneur de solliciter de votre bienveillance l'abandon de l'OQTF qu'ils ont reçu, et l'autorisation de rester en France pour poursuivre le fil de leur vie, en faisant droit à leur demande de régularisation par le travail, et leur permettant de donner suite aux promesses d'embauche reçues.

    En vous remerciant par avance de votre bienveillance, nous vous prions/je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à notre/ma parfaite considération.

    Signature : ….

  • LES FAUSSES BONNES IDEES DU FN

    FN: notre contre-argumentaire en accès libre

    En vingt fiches techniques, Mediapart propose une expertise complète du programme du Front national et de sa candidate, Marine Le Pen. De nombreux abonnés lecteurs de Mediapart nous ont demandé de mettre en accès libre et gratuit cette enquête. C'est chose faite: vous pouvez à votre guise utiliser, transmettre, faire connaître ce décryptage. Bonne lecture!

    Nos 20 fiches (regroupées ici dans un seul dossier):


    1/ Un «nouveau FN» bien proche de l'ancien
    2/ La sortie de l'euro
    3/ La dette
    4/ L'«Etat fort»

    5/ Economie et social
    6/ Agriculture
    7/ Immigration
    8/ Sécurité
    9/ Justice
    10/ Logement
    11/ Santé et recherche
    12/ Education
    13/ Ecologie
    14/ Place des femmes
    15/ Laïcité
    16/ Culture
    17/ Démocratie et institutions
    18/ Presse et numérique
    19/ Politique étrangère
    20/ Europe

  • BASTIA-REIMS

    Ce soir , les Rémois plongeront dans la cuvette brûlante du stade Armand-Cesari de Bastia. Une enceinte chargée d'histoire et à la passion souvent débordante.

     

     

     

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    « Pour vous nous vaincrons » est affiché dans le tunnel d'entrée du stade Armand-Cesari.

    « Pour vous nous vaincrons

    C'EST l'histoire d'une passion qui, parfois, dépasse la raison. C'est l'histoire d'une fusion qui tourne à l'effusion. C'est l'histoire d'un peuple bleu qui porte son équipe à bout de bras jusqu'à la dernière goutte de sueur.
    Furiani, commune du département de la Haute-Corse. Un petit port tranquille d'à peine 40.000 âmes. Et un stade, Armand-Cesari, inauguré en 1932. Chaude cuvette, ambiance colorée, citadelle imprenable. C'est entre ces quatre tribunes (1) qu'est née la légende des « Lions de Furiani », auteurs de l'épopée européenne de 1978, qui vit les célèbres Djazic, Zimako, Felix, Rep, Lacuesta, Papi, Krimau… donner la fessée aux grands de Lisbonne, Newcastle et du Torino.
    On les appelait la bande à « Cahu », du nom de leur atypique coach, Pierre Cahuzac, meneur d'hommes aux méthodes particulières. Un jeu de sueur et de sang, collant aux aspirations d'un public chaud bouillant réclamant de leurs joueurs qu'ils se surpassent, qu'ils glorifient leurs couleurs.
    Près de 35 ans plus tard, le décor n'a pas changé, les exigences sont restées les mêmes. « Forza Bastia, Eviva Corsica » chantaient lundi à Monaco les 1.036 supporters corses qui avaient pris place dans les tribunes du stade Louis II de Monaco.

    Terre de sang


    La sixième année de Bastia en Ligue 2 sera forcément la dernière. Après onze saisons consécutives en Ligue 1 entre 1995 et 2004, le Sporting n'a plus de temps à perdre. Considérée comme étant la meilleure équipe du championnat, elle s'est installée pour la troisième fois dans le fauteuil de leader, à la veille de recevoir le Stade de Reims.
    « Tous à Furiani, le stade doit être plein, il faut une ambiance de L1, car nos gars sont prêts pour le combat et la victoire », peut-on lire dans le journal local. La tâche des Rémois ne s'annonce pas facile.
    Invaincu à domicile, le SCB envisage de transformer l'essai monégasque. La fierté corse n'est pas une utopie. Au pays de la Testa Mora, on se réfère en permanence à l'histoire. Ainsi, après la catastrophe de 1992 (2), Furiani restera à jamais une terre de sang.
    Même si un match se gagne d'abord sur le terrain, la pression populaire est capable de décupler les énergies. Au bout du tunnel menant au terrain, une plaque exige un devoir de mémoire : « Per voi vinceremu » (Pour vous, nous vaincrons).

    La pression d'entrée


    Notre confrère troyen, Anthony Lacaille, qui a assisté au naufrage corse de l'Estac (5-1) le 4 février dernier, confirme ce particularisme. « On sent un vrai engouement. Le public est présent et pressant. Le match se disputait l'après-midi, l'ambiance était différente. Chaude, mais calme ».
    On ne se déplace pas au stade Armand Cesari la fleur au fusil. On y vient d'abord pour résister. La répartition des buts marqués par le Sporting cette saison, met en évidence l'énergie déployée en début et en fin de match. Dès le coup d'envoi, il faut s'attendre à supporter un pressing étouffant, ce qui paralyse souvent l'adversaire. « Troyes a été mené 2-0 au bout de 14 minutes de jeu, sans avoir concédé d'occasions franches », rapporte notre confrère aubois.
    Un vrai test aux senteurs de Ligue 1 pour le Stade de Reims qui, depuis son retour en L2, s'est imposé deux fois en quatre productions sur cette pelouse mythique.

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    (1) A l'occasion du centenaire du club le 18 décembre 2005, les quatre tribunes ont été baptisées Claude Papi (Nord), Pierre Cahuzac (Ouest), Victor Lorenzi (Sud) et Jojo Petrignani (Est).
    (2) Avant le coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe de France, le 5 mai 1992, l'effondrement d'une tribune provisoire a coûté la vie à 18 spectateurs et fait plus de 2.500 blessés.

  • SOUTIEN A SERGE LETCHMY

    Aucune excuse, aucune sanction, soutien total à M. Letchimy

    Suite aux provocations verbales de Claude Géant, Serge Letchimy député de Martinique a exprimé son indignation en posant une question au premier ministre.

    Sa réaction motivée dans son texte ne doit faire l'objet d'une sanction, d'autant que Claude Guéant insiste lourdement et confirme ses propos. Pourtant à droite même il n'a pas le soutien de personnes telles que Alain Juppé ou François Fillion. Il trouve bonne grâce auprès de Nicolas Sarkozy, pour qui Claude Guéant est en priorité chargé de rallier les partisans de la droite la plus extrême.

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    Pétition nationale

    Le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer a indiqué qu’il réunira le bureau de l’Assemblée suite à la demande de sanctions de l’UMP contre Serge Letchimy, député de Martinique, qui a refusé le petit arrangement des excuses, après sa question au gouvernement du 7 février dernier.
    Les sanctions du bureau peuvent être importantes : censure (condamnation publique des propos), suspension plus ou moins longue des indemnités parlementaires et, au maximum, exclusion temporaire de l’Assemblée…
    J’adhère au discours de Serge Letchimy et trouve sa réaction parfaitement appropriée suite aux déclarations du ministre Guéant. Serge Letchimy n’a pas à s’excuser. Je demande que toute sanction soit abandonnée et que sa liberté de parole soit respectée.

    Serge Letchimy, interroge le premier ministre, sur les propos de C. Guéant (séance des questions au gouvernement, Assemblée Nationale, 7 février 2012)… M. le Premier ministre,

    Nous savions que pour M. Guéant, la distance entre « immigration » et « invasion » est totalement inexistante, et qu’il peut savamment entretenir la confusion entre civilisation et régime politique. Ce n’est pas un dérapage ! C’est une constante parfaitement volontaire ! En clair : c’est un état d’esprit et c’est presque une croisade ! M. Guéant, vous déclarez, du fond de votre abîme, sans remords ni regrets, que « toutes les civilisations ne se valent pas ». Que certaines seraient plus « avancées » ou « supérieures » à d’autres.

    Non, M. Guéant, ce n est pas du bon sens » ! C’est simplement une injure faite à l’homme ! C’est une négation de la richesse des aventures humaines ! Et c’est un attentat contre le concert des peuples, des cultures et des civilisations !

    Aucune civilisation ne détient l’apanage des ténèbres ou de l’auguste éclat ! Aucun peuple n’a le monopole de la beauté, de la science, du progrès, et de l’intelligence !

    Montaigne disait que « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition ». J’y souscris. Mais vous M. Guéant, vous privilégiez l’ombre ! Vous nous ramenez, jour après jour, à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration, au bout du long chapelet esclavagiste et colonial. M. Guéant le régime nazi, si soucieux de purification, si hostile à toutes les différences, était-ce une civilisation ? La barbarie de l’esclavage et de la colonisation, était-ce une mission civilisatrice ? Il existe, M. le Premier Ministre, une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque que vous tentez de récupérer sur les terrains du Front National.

    C’est un jeu dangereux et une démagogie inacceptable. Mais, il en existe une autre vision : celle de Montaigne, de Montesquieu, de Condorcet, de Voltaire, de Schœlcher, de Hugo, de Césaire, de Fanon, et de bien d’autres encore ! Une France qui nous invite à la reconnaissance que chaque homme,…

    M. Letchimy est alors censuré par le président de l’Assemblée.

    Voici la fin de son intervention…

    Une France qui nous invite à la reconnaissance que chaque homme,dans son identité et dans sa différence, porte l’humaine condition, et que c’est dans la différence que nous devons chercher le grand moteur de nos alliances !

    Alors M. le premier ministre : Quand, mais quand donc votre ministre de l’intérieur cessera t-il de porter outrageusement atteinte à l’image de votre gouvernement et à l’honneur de la France ?

     

    Signer la pétition en ligne

     
  • MOBILISATION

    Début 2010, j'ai été contacté par un bénévole du COVIAM (pour une famille bosniaque nouvellement arrivée, demandeur d'asile, et désireuse de s'insérer .
    Ils ont suivi le circuit : déboutés de leur demande d'asile ; demande de régularisation par le travail ; Ordre de Quitter le Territoire Français reçu en janvier 2012 ; Recours, qui doit être jugé au Tribunal Administratif de Nice le 28 février prochain.
    Je voudrais tenter de faire pression sur le préfet selon une technique bien connue de lobbying par lettre, mail, réseaux sociaux, pétition....
    Si vous voulez vous y associer, je crois que la famille en vaut la peine ; ils y croient vraiment ; et se sont toujours débrouillés sans aide financière de l'état pour se loger, se nourrir....
    Ils ne peuvent envisager de retourner en Bosnie ; pour les enfants 7 et 14 ans ce serait une catastrophe sur le plan de leur développement.
    Je vous soumets un projet de lettre à envoyer au Préfet, et vous remercie
    parlez-en dans vos réseaux ! faites signer !
    merci de me tenir au courant


    Destinataires :
    le Préfet Jean-Michel DREVET
    le Secrétaire Général Gérard GAVORY
    le Directeur du Cabinet Hugues MALECKI
    adresse :
    Préfecture des AM


    Adresse postale
    Préfecture de Nice
    CADAM
    Route de Grenoble - 06286 NICE cedex

    Téléphone :
    04 93 72 20 00


    Adresses mails

    Monsieur le Préfet,

    Nous avons l'honneur de vous rappeler les faits suivants qui nous préoccupent grandement :

    Il y a plus de 2 ans, la famille BUDIMLIC est venue de Bosnie, fuyant les persécutions, dans l'espoir d'une vie meilleure en France ,
    avec un seul souhait s'intégrer à la société française et participer à l'effort économique de tous ; elle n'a jamais touché d'allocations.
    Elle fait sienne les valeurs de la civilisation française.
    Ils ont été déboutés de leur demande d'asile ; ils vous ont présenté une
    demande de régularisation par le travail.
    Or suite à cette demande vous leur avez signifié un Ordre d'avoir à Quitter le Territoire Français.
    Suite à leur recours, ils sont convoqués au Tribunal Administratif le 28 février prochain.
    Les 2 enfants 7 et 14 ans sont scolarisés :
    Adyan 7 ans à l'école Juan Gare ; il y a fait son apprentissage de la lecture et de l'écriture en français, langue qui est devenue sa langue vernaculaire.
    Haris 14 ans suit sa scolarité au Collège Roustan à Antibes dans le cycle normal .

    Une rupture dans leur scolarité ne pourrait être que néfaste et préjudiciable, et contraire aux Droits de l'Enfant tels qu'énoncés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont la France est signataire.
    Alertés sur ce cas, et pour ces raisons, les signataires ont l'honneur de solliciter de votre bienveillance l'abandon de l'OQTF qu'ils ont reçu, et l'autorisation de rester en France pour poursuivre le fil de leur vie, en faisant droit à leur
    demande de régularisation par le travail, et leur permettant de donner suite aux promesses d'embauche reçues.
    En vous remerciant par avance de votre bienveillance, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à notre parfaite considération.
  • PORT HARCOURT

     

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    Port Harcourt, Nigeria
    des centaines de personnes menacées d’expulsion forcée

    Des centaines de personnes sont menaces d’une expulsion forcée imminente de leur logement à Port Harcourt après que le gouverneur de Rivers ait dit à la communauté que leurs habitations seraient démolies. 15 bâtiments ont déjà été démolis, rendant une centaine de personnes sans abri.

     
    Le 6 février, le gouverneur de l’Etat de Rivers a rendu visite aux habitants vivant le long d’une voie de chemin de fer désaffectée et annoncé aux habitants qu’ils avaient 7 jours pour quitter les lieux avant que leurs maisons ne soient démolies. Les résidents n’ont pas été consultés sur la démolition, n’ont reçu aucune notification écrite, et ne se sont vu offrir aucune compensation et solution de relogement adéquate. Ils seront sans abri et vulnérables à de multiples violations de leurs droits si la démolition a bien lieu.

     

    Le nombre exact de résidents n’est pas connu, car aucun recensement n’a été fait, mais il s’agirait de plusieurs centaines de personnes, vivant pour certaines dans la zone depuis les années 90, vivant de l’économie informelle et de petit commerce.

     

    Aucune raison n’a été invoquée pour la démolition mais, le 27 janvier, 13 maisons et deux églises ont été démolies. Les résidents n’avaient reçu qu’une notification verbale, le 20 janvier, le gouverneur leur disant qu’ils avaient une semaine pour quitter la zone.

     

    Le 23 janvier, des officiels de la commission du développement urbain de l’Etat de Rivers sont arrivés, accompagnés de policiers et de soldats, et ont expliqué aux résidents que des bulldozers allaient arriver et qu’ils devraient partir.

     

    Le 27 janvier, un bulldozer, accompagné de forces de sécurité a démoli les bâtiments. Plus de 100 personnes sont devenues sans abri, nombre d’entre eux dormant depuis dans la rue ou habitant chez des voisins dont la maison n’avait pas été démolie. Trois semaines plus tard, aucun d’entre eux n’a été relogé ni n’a reçu la moindre aide d’urgence, ou compensation.

     

    Nous avons trois jours pour agir et dire notre refus de voir des personnes pauvres enfoncées dans une pauvreté et une marginalité encore plus grande.

     

    Comment ?

     

    Postez des messages sur la page facebook du gouverneur de l’Etat d’Imo, Chibuike Amaechi, en français ou en anglais, ainsi que sur son compte twitter :

     

    Facebook page: http://www.facebook.com/#!/ChibuikeAmaechi
    Twitter: @ChibuikeAmaechi

    Propositions de messages facebook :
    1. Governor, I ask you to immediately stop forced evictions planned this week end!
    Gouverneur, je vous demande d’arrêter immédiatement les expulsions forcées prévues par vous ce week end!
    2. Governor, development does not mean empoverishing you poor population even more!
    Gouverneur, le développement ne veut pas dire appauvrir d’avantage votre population pauvre !
    3. Governor, did you consult the people threatened by forced eviction as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, avez vous consulté les gens que vous menacez d’expulsion forcée, comme prévu dans la législation nigériane et internationale ?
    4. Governor, what alternative housing do you propose to the people you want to forcibly evict, as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, quel relogement alternatif proposez vous aux gens que vous souhaitez expulser de force, comme inscrit dans la législation nigériane et internationale ?
    5. Governor, do you have planned to offer any compensation to the people you plan to forcibly evict, as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, avez-vous prévu d’offrir une quelconque compensation aux personnes que vous prévoyez d’expulser de force, comme inscrit dans la législation nigériane et internationale ?

    Si vous avez 5 minutes de plus, merci de partager l'action sur vos propres pages facebook.
    Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de partager "share" l'action qui se trouve sur le compte facebook d'AI France

    http://www.facebook.com/amnestyfr

    Et si vous avez encore 5 minutes, (et un compte twitter), vous pouvez relayer l'action Twitter d'AI France

    https://twitter.com/#!/amnestyfrance/status/168012743864094722

    Bon courage

    Nicolas Krameyer
    Responsable de programme Personnes en danger/
    Défenseurs des droits humains
    IAR/HRD head of program
    Tel : 01 53 38 66 16
    www.amnesty.fr//personnes-en-danger


  • CONTRE LA PEINE DE MORT

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    États-Unis : APRÈS PLUS DE 30 ANS DANS LE COULOIR DE LA MORT, UN HOMME RISQUE D’ÊTRE EXÉCUTÉ

     

     

    Un homme de 65 ans doit être exécuté en Floride le 15 février pour un meurtre commis en 1980. Il a passé la moitié de sa vie dans le couloir de la mort.

     

    En septembre 1980, Robert Waterhouse, alors âgé de 33 ans, a été condamné à mort pour l’assassinat de Deborah Kammerer. Le corps dénudé de celle-ci avait été retrouvé huit mois plus tôt dans une vasière à Tampa Bay, en Floride. Robert Waterhouse, qui au moment du crime était en liberté conditionnelle dans le cadre de sa condamnation pour un meurtre sans préméditation commis en 1966 à New York, a été arrêté et inculpé du meurtre de cette femme. En 1988, la cour suprême de Floride a ordonné une nouvelle audience de prononcé du jugement (voir page suivante). Il a été de nouveau condamné à mort en 1990.

     

    En 2003, les avocats de Robert Waterhouse ont déposé une requête auprès d’une juridiction d’État pour que des analyses ADN soient pratiquées sur les pièces à conviction. Lors d’une audience en 2005, il a été établi que ces pièces avaient été détruites et qu’il ne restait rien qui puisse être soumis à des analyses ADN. Le juge a conclu que la destruction avait été commise par inadvertance. Une nouvelle requête a été déposée au motif qu’il serait anticonstitutionnel d’exécuter un prisonnier qui a
    « invariablement et continuellement clamé son innocence » et qui a demandé pour la prouver des analyses ADN non disponibles au moment de son procès, alors que toutes les pièces à conviction ont été détruites à la suite d’une imprudence ou d’une négligence des autorités. La cour suprême de Floride doit procéder à l’audition des arguments relatifs à cette requête le 7 février.

     

    La requête fournit en outre un nouveau témoignage d’un homme indiquant qu’il se trouvait le soir du meurtre dans le bar d’où, selon la déposition d’une barmaid qui était un témoin clé de l’accusation, Robert Waterhouse serait parti avec Deborah Kammerer. Dans une déclaration sur l’honneur signée le 9 janvier 2012, le nouveau témoin (qui travaillait également dans le bar) affirme qu’il aurait été impossible pour la barmaid de voir la sortie de l’endroit où elle a dit s’être trouvée à ce moment-là. Il ajoute que, le soir en question, il a vu Robert Waterhouse quitter le bar avec deux hommes blancs, et non avec la victime. Il affirme qu’il a été interrogé par des policiers à l’époque, qu’il leur a donné ces indications mais que l’inspecteur semblait « indifférent » et l’avait ensuite « accusé de tenter de protéger un meurtrier ». Il précise qu’il se manifeste maintenant car il a lu un article d’un journal du 5 janvier 2012 dans lequel il est écrit que Robert Waterhouse a été vu quittant le bar avec Deborah Kammerer, ce qui, selon lui, n’est « pas vrai ».

     

    Les avocats de Robert Waterhouse rappellent par ailleurs que le gouverneur de Virginie a commué en 2005 la condamnation à mort de Robin Lovitt. Le gouverneur avait alors tenu compte de la destruction par les autorités d’éléments biologiques et d’autre nature provenant de la scène du crime. Soulignant que la peine de mort était « la sanction la plus sévère et radicale » de l’État, il avait déclaré que le système devait « agir en toute intégrité » et que la destruction des preuves avait « ébranlé la confiance du public dans le système ».

     

    ACTION RECOMMANDÉE : lettre prioritaire/ e-mail :

     

                 expliquez que vous ne cherchez aucunement à excuser le crime dont il est question dans cette affaire, ni à minimiser les souffrances qu’il a causées ;

     

                 dites-vous préoccupé par la destruction des pièces à conviction, qui rend les analyses ADN impossibles ;

     

                 soulignez qu’un nouveau témoignage remet en question la déposition d’un témoin clé de l’accusation ;

     

                 exhortez le gouverneur à commuer la condamnation à mort de Robert Waterhouse.

     

     

    MERCI D’ENVOYER VOS APPELS LE PLUS TÔT POSSIBLE, AVANT LE 15 FÉVRIER 2012, À :

     

    Gouverneur de la Floride

    Governor Rick Scott

    Office of the Governor

    The Capitol, 400 S. Monroe St.,

    Tallahassee, FL 32399-0001, États-Unis

    Courriel : Rick.scott@eog.myflorida.com

    Formule d’appel : Monsieur le Gouverneur,

     

    COPIES À :

     

    Ambassade des Etats-Unis 

    2 avenue Gabriel  - 75008 Paris

    Tél :01 43 12 22 22 - Fax :01 42 66 97 83

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    INFORMATIONS GÉNÉRALES

     

    En 1988, la cour suprême de Floride a ordonné une nouvelle audience de prononcé du jugement pour Robert Waterhouse, faisant suite à une décision rendue en 1987 par la Cour suprême des États-Unis portant sur les éléments présentés à titre de circonstances atténuantes dans les affaires où l’accusé encourt la peine de mort. Lors de cette audience, qui s’est tenue en 1990, Robert Waterhouse a refusé d’autoriser la présentation de circonstances atténuantes en sa faveur. Il a déclaré que son avocat aurait pu présenter « au moins une demi-douzaine de circonstances atténuantes » mais qu’il ne lui permettrait pas de le faire car il « ne devrai[t] pas être ici à supplier pour qu’on [lui] laisse la vie », et que le fait de ne pas présenter ces éléments « épargn[ait] à [sa] famille l’embarras, le traumatisme ». Il voulait que son avocat appuie ses arguments sur la « persistance d’un doute », mais étant donné que celle-ci n’était pas considérée comme une circonstance atténuante au regard de la législation de la Floride, l’avocat a estimé qu’il ne pouvait pas le faire d’un point de vue éthique.

     

    Les deux avocats qui ont assuré la défense de Robert Waterhouse en 1980 ont vu la déclaration signée en janvier 2012 par l’homme qui a remis en question les éléments du procès. Ils ont depuis eux-mêmes signé des déclarations affirmant qu’il aurait été un témoin important s’ils avaient pu le présenter au procès pour contredire le témoin clé de l’accusation – la barmaid qui avait indiqué que Robert Waterhouse avait quitté le bar avec Deborah Kammerer. Dans leurs déclarations, ils précisent que, même s’il était « brièvement fait mention » de ce témoin dans le rapport de police qu’ils avaient vu avant le procès, le rapport indiquait qu’il n’avait « aucune information relative au soir en question ». Ils affirment qu’ils n’ont pas contacté ce témoin car ils se sont « fiés à ce rapport de police, pensant qu’il s’agissait d’un compte-rendu fidèle de ce qu’il avait déclaré aux policiers ».

     

    Le système d’application de la peine capitale aux États-Unis est frappé au coin de l’arbitraire, entaché de discrimination et marqué par des erreurs. L’une des statistiques les plus frappantes concernant la peine de mort est que, depuis que la Cour suprême a autorisé en 1976 la reprise des exécutions en vertu de nouvelles lois relatives à la peine capitale, plus de 130 personnes ont été innocentées de crimes pour lesquels elles avaient été condamnées à cette peine. Dans plus de 10 % de ces cas, les analyses ADN ont joué un rôle essentiel dans le rétablissement de la vérité.

     

    Amnesty International est catégoriquement opposée à la peine de mort en toutes circonstances, indépendamment des questions relatives à la culpabilité ou à l’innocence, quel que soit le crime commis ou la méthode d’exécution. À l’heure actuelle, quelque 140 pays sont abolitionnistes en droit ou en pratique. Les États-Unis semblent se détourner peu à peu de ce châtiment : 43 exécutions ont été enregistrées dans ce pays en 2011, contre 46 en 2010 et 52 en 2009. Le nombre de peines de mort prononcées chaque année est quant à lui en forte baisse, ayant diminué d’environ deux tiers depuis le milieu des années 1990. En 2011, ce nombre est tombé en dessous de 100 pour la première fois depuis 1977.

     

    Depuis que les exécutions judiciaires ont repris aux États-Unis en 1977, les autorités de ce pays ont ôté la vie à 1 279 personnes, dont 71 en Floride. Deux exécutions ont eu lieu aux États-Unis depuis le début de l’année 2012, respectivement en Oklahoma et au Texas.

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Pakistan.

    Le Pakistan doit protéger la communauté ahmaddiya contre les menaces de violence.

    Les autorités pakistanaises doivent faire plus d'efforts pour protéger la communauté ahmaddiya, a déclaré Amnesty International vendredi 3 février, alors que des groupes religieux ont menacé les ahmadis de les empêcher d'entrer dans leur lieu de culte à Rawalpindi ce même jour.

    Selon certaines informations parues dans les médias, un porte-parole des ahmadis a indiqué jeudi 2 février que des groupes religieux locaux avaient prévenu qu'ils ne permettraient pas à cette communauté de mener des activités religieuses ce vendredi.

    Il y a une semaine, quelque 5 000 personnes ont manifesté en faveur de la démolition du bâtiment Ewan e Tauheed, l'un des plus grands lieux de culte ahmadis, dans la ville de Rawalpindi.

    « L'attachement des autorités aux droits humains se mesure à la possibilité pour les ahmadis et les autres minorités religieuses du Pakistan de pratiquer librement leur religion. Les autorités doivent veiller à ce que les ahmadis, comme tous les Pakistanais, ne soient pas empêchés d'exercer ce droit, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Tchad.

    Le gouvernement doit enquêter sur la disparition forcée d’Ibni Oumar Mahamat Saleh.

    [03/02/2012]
    Quatre ans après la disparition forcée d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, président d’une coalition de partis politiques de l'opposition tchadienne et leader du Parti pour les libertés et le développement, l’ACAT-France et Amnesty International France s’inquiètent du fait que les autorités tchadiennes n’ont toujours pas révélé ce qu’il est advenu de lui ni traduit en justice les responsables présumés de sa disparition forcée.
    « L’ACAT comme Amnesty International ont demandé à maintes reprises aux autorités tchadiennes de révéler le sort qui a été réservé à Ibni Oumar Mahamat Saleh et le lieu où il se trouve, et de permettre à ses proches de connaître la vérité », affirme Clément Boursin, responsable des programmes Afrique de l’ACAT-France.
     

    Cambodge.

    Il faut cesser de recourir à une force excessive contre les militants pacifiques pour le droit à la terre.

    Les autorités cambodgiennes doivent cesser de recourir à une force excessive contre les militants pacifiques pour le droit à la terre et le droit au logement, a déclaré Amnesty International jeudi 2 février, après que la police a violemment dispersé un groupe d'environ 150 femmes qui protestaient contre des expulsions forcées dans la capitale Phnom Penh.

    Mercredi 1er février, les policiers ont en effet frappé et arrêté plusieurs femmes qui protestaient pacifiquement contre les expulsions forcées qui ont touché le mois dernier le quartier de Borei Keila et contre la situation aux abords du lac Boeung Kak, dans la capitale.

    « Dans tout le Cambodge, des habitants opposent une résistance pacifique aux expulsions forcées et passent à l'action pour faire valoir leurs droits, a indiqué Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    France.

    La procédure d’asile défaillante condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme.

    [02/02/2012]
    La France doit tirer les enseignements de la condamnation prononcée aujourd’hui par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant une lacune grave de sa procédure d’asile.
    La CEDH sanctionne l’absence de recours suspensif dans la procédure « prioritaire » qui autorise le renvoi de demandeurs d’asile dans leurs pays avant la fin de l’examen de leurs craintes d’y être persécutés et la juge incompatible avec les obligations issues de la Convention européenne des droits de l’homme. En 2011, un quart des demandes d’asile en France a été examiné selon cette procédure accélérée.
    « Cette décision vient rappeler que les Etats ne doivent en aucun cas renvoyer une personne dans son pays tant qu’il n’est pas démontré, de façon complète et définitive, qu’elle n’y encourt aucun risque », ont déclaré l’ACAT France, Amnesty International France et Human Rights Watch.
     

    Corée du Sud.

    La Corée du Sud doit libérer un militant inculpé à la suite d’un tweet sur Kim Jong-il.

    Les autorités sud-coréennes doivent immédiatement relâcher un militant utilisant les médias sociaux, accusé d'avoir aidé « l'ennemi » en retweetant des messages publiés sur le compte Twitter officiel du gouvernement nord-coréen, a déclaré Amnesty International mercredi 1er février.

    Mardi 31 janvier, Park Jeonggeun, 24 ans, militant au sein du parti socialiste sud-coréen, a été accusé par les autorités chargées de l'application des lois dans son pays d'avoir enfreint la Loi relative à la sécurité nationale, après avoir retweeté le message « Vive Kim Jong-il » publié sur le compte Twitter des autorités nord-coréennes.

    Park Jeonggeun, qui affirme que son intention, en retweetant ces messages, était de se moquer des dirigeants nord-coréens et non pas de les soutenir, est incarcéré au centre de détention de Séoul depuis le 11 janvier et risque jusqu'à sept ans de prison.

    « Ce cas n'a rien à voir avec la sécurité nationale, c'est plutôt une triste affaire illustrant l'incapacité totale des autorités sud-coréennes à saisir le sarcasme », a déploré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Syrie.

    Conseil de sécurité, la Russie ne doit pas bloquer les efforts visant à mettre fin aux atrocités en Syrie.

    La Russie ne doit pas bloquer les efforts de la communauté internationale visant à mettre fin à la violence et aux violations des droits humains qui se poursuivent en Syrie, a déclaré Amnesty International mercredi 1er février, alors que des négociations au sujet d'une résolution sur la Syrie ont lieu au Conseil de sécurité des Nations unies.

    Les représentants de la Russie ont menacé d'opposer leur veto à la résolution si elle était votée.

    La Russie faisait partie des membres du Conseil de sécurité qui ont bloqué une précédente résolution sur la Syrie le 4 octobre 2011. Selon les informations recueillies par Amnesty International, plus de 2 600 personnes ont été tuées en Syrie depuis cette date.

    « Il est profondément irresponsable de la part de la Russie de menacer de faire échouer une résolution contraignante du Conseil de sécurité sur la Syrie pour la deuxième fois. La Russie porte la lourde responsabilité d'avoir permis que la répression brutale de l'opposition légitime en Syrie se poursuive de manière effrénée, a souligné José Luis Díaz, représentant d'Amnesty International auprès de l'ONU à New York.
     

    Ukraine.

    L'Ukraine doit protéger des demandeurs d'asile en détention attaqués par des membres des forces de sécurité.

    Amnesty International a vivement appelé les autorités ukrainiennes à mettre un terme aux mauvais traitements infligés à des demandeurs d'asile placés en détention et à leurs sympathisants, attaqués lundi 30 janvier par les forces de sécurité qui tentaient d'interrompre de force une grève de la faim.

    Des agents des forces de sécurité en tenue antiémeute et armés de matraques ont effectué une descente au centre pour migrants de Zhuravichi, dans l'ouest de l'Ukraine, où une soixantaine de Somaliens et de 6 Érythréens avaient entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention illégale, qui dure depuis le 6 janvier.
    Des détenus du centre ont expliqué à Amnesty International que les agents avaient forcé les migrants à s'alimenter et les avaient filmés en train de manger.

    « Les autorités doivent veiller à ce qu'aucun acte de torture ou autre mauvais traitement ne soit infligé à ces détenus, qui ne devraient de toute façon pas être maintenus en détention », a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Guatemala.

    Le procès d'un ancien chef d'État pour génocide fait progresser la lutte contre l'impunité.

    La décision historique qui a été prise de juger pour génocide un ancien chef de l'État en même temps que d'anciens hauts responsables du pays constitue une nouvelle étape vers la justice pour les très nombreuses violations des droits humains commises par le passé.

    Un tribunal pénal de la ville de Guatemala a statué jeudi 26 janvier que le général José Efraìn Rìos Montt devait répondre devant la justice d'accusations de génocide en lien avec les massacres de milliers de villageois, principalement mayas, en 1982 et 1983, alors qu'il dirigeait de facto le pays.

    La décision a été prise le jour où le Congrès guatémaltèque a voté l'adhésion du pays à la Cour pénale internationale, dont la compétence n'est pas rétroactive.

    « Pour certaines des dizaines de milliers de victimes de violations des droits humains et leurs proches ce procès est un évènement charnière qu'il a fallu attendre plus de trente ans, a déclaré Sebastian Elgueta, spécialiste de l'Amérique centrale à Amnesty International. L'homme soupçonné d'être responsable de certaines des pires atrocités va enfin comparaître en justice. »
     

    Etats-Unis.

    Amnesty International exhorte les États-Unis à fournir des explications sur des homicides attribués à des drones au Pakistan.

    Les États-Unis doivent donner des précisions concernant les éléments juridiques et factuels justifiant le recours meurtrier à des drones au Pakistan, a déclaré Amnesty International mardi 31 janvier après que Barack Obama, le président américain, eut confirmé que ces aéronefs sans pilote sont utilisés contre des activistes présumés dans les zones tribales de ce pays.

    Le président Obama a, chose rare, reconnu ces faits publiquement lors d'un chat vidéo en ligne avec des utilisateurs du réseau social Google+, discussion ayant duré une heure lundi 30 janvier.

    Amnesty International a par ailleurs demandé aux États-Unis de s'intéresser de près aux victimes d'attaques de drones au Pakistan.

    « Les autorités américaines doivent fournir des explications détaillées sur la légalité de ces frappes et sur le suivi relatif aux victimes civiles, et veiller à ce que des comptes soient rendus », a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Haïti.

    L’abandon des poursuites contre Jean-Claude Duvalier est « une honte ».

    Les autorités judiciaires d’Haïti ont porté un nouveau coup aux victimes de Jean-Claude Duvalier, a déclaré Amnesty International mardi 31 janvier 2012, après que les poursuites pénales engagées à l’encontre de l’ancien « président à vie » pour de graves violations des droits humains ont été abandonnées.

    Un juge d’instruction de Port-au-Prince a annoncé lundi 30 janvier que Jean-Claude Duvalier (surnommé « Bébé Doc ») ne serait pas jugé pour des crimes contre l’humanité présumés – parmi lesquels des cas de torture, des disparitions et des exécutions extrajudiciaires – mais seulement pour des détournements de fonds publics commis lorsqu’il était au pouvoir, entre 1971 et 1986. Le texte de la décision du juge n’a pas été rendu public.

    Jean-Claude Duvalier fait l’objet d’une enquête en Haïti depuis qu’il est rentré de son exil en France en janvier 2011, après qu’un groupe de victimes a déposé des plaintes l’accusant de crimes contre l’humanité ainsi que de corruption et de vol.

    Les victimes peuvent faire appel de la décision du juge et Amnesty International a promis de continuer à les soutenir dans leur quête de justice.

    « La conclusion de la parodie d’enquête menée sur Jean-Claude Duvalier est une honte et ne fait que renforcer l’impunité en Haïti. Aucun effort sérieux n’a été fourni pour établir la vérité, malgré les multiples plaintes et les nombreux éléments relatifs aux crimes commis et aux victimes, a souligné Javier Zúñiga, conseiller spécial d’Amnesty International qui a enquêté sur les crimes de Jean-Claude Duvalier dans les années 1980.
     
     

  • LE MAGICIEN APPARU

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    CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Tous les professionnels du logement (promoteurs, constructeurs, bailleurs sociaux) étaient présents à la préfecture de Châlons-en-Champagne hier matin pour entendre Benoist Apparu nous commenter les dernières annonces de Nicolas Sarkozy en matière de logement. Alors, quoi de neuf sous le soleil ? Le soleil !

    Benoist Apparu me fait penser à ces magiciens qui ont toujours un lapin à sortir de leur chapeau. Ou alors à un bateleur de foire qui sait comme personne vous vendre le meilleur éplucheur de patates. Il a la conviction chevillée au corps au point de se convaincre lui-même, ce qui n'est pas une mince affaire.

    Empiler plus pour loger plus

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    Il faut quand même savoir que ce n'est pas le premier plan sur le logement que Benoist Apparu nous fourgue. Si ma mémoire est bonne, en septembre 2010, le secrétaire d'Etat remonté comme un coucou lançait en grande pompe à l'Assemblée nationale devant tout un parterre de journalistes ce qui devait être l'acmé de son action gouvernementale. Il était question alors de mettre en application la promesse du candidat Nicolas Sarkozy du 14 janvier 2007, phrase qu'on n'hésitait pas alors à rappeler dans le dossier de presse :
    « Ma République est celle où chacun pourra accéder à la propriété de son logement. Il faut permettre aux classes moyennes d'accéder à la propriété. Je propose que l'on fasse de la France un pays de propriétaires parce que lorsqu'on a accédé à la propriété on respecte son immeuble, son quartier, son environnement… et donc les autres. Parce que lorsque l'on a accédé à la propriété on est moins vulnérable aux accidents de la vie. »
    Il y avait un parfum subprimes dans le rêve de notre président qui bichait à l'époque sur « la fluidité de l'Amérique », ce pays où tout est possible, même les malversations bancaires comme nous a appris la crise.
    Un an et demi plus tard, on trouve le même Benoist Apparu, non plus à l'Assemblée nationale, mais à la préfecture de Châlons-en-Champagne, encadré du préfet, devant un parterre de professionnels. Il n'est plus question de prêt à taux zéro, ni même de rendre chaque français propriétaire, mais de bâtir des logements le plus rapidement possible. Le plan tortue ayant visiblement échoué, les fonds manquant comme le reconnaît le secrétaire d'Etat au non logement, le gouvernement a trouvé un plan lièvre, soit deux idées magiques.
    Faciliter la vente de terrains appartenant à l'Etat afin de favoriser la construction de logements locatifs. Pas question de donner ces terrains pour autant, a cru bon d'ironiser le ministre qui n'en revient pas que des maires aient simplement pu lui poser la question. Deuxième idée choc : permettre de bâtir 30 % de plus que ce que la loi actuelle permet sur les terrains existant. On a connu des solutions plus miraculeuses. Si on imagine bien dans un premier temps des propriétaires de maisonnettes s'agrandir (ce qui pourrait effectivement favoriser le secteur du bâtiment), en revanche le prix des terrains à la vente risque bel et bien de flamber ainsi que celui des maisons.
    Benoist Apparu le reconnaît, mais il pense que le taux de construction en plus compensera largement l'augmentation du terrain. Sachant que les prévisions de Benoist Apparu sont comme les lapins du magicien, je ne mettrais pas ma main dans le chapeau. Lui non plus d'ailleurs, car il se pourrait fort que ce plan nouveau soit le dernier plan de Benoist Apparu en tant que secrétaire d'Etat.
    Et après ? Après je ne me fais pas de souci pour lui. Il reviendra à Châlons, chaussera la cape de Mandrake, nous invitera à revoir la femme à deux têtes ou la femme-tronc, le contorsionniste. Contorsionniste ? Tiens, en voilà une bonne idée pour ceux qui n'ont pas de logement. Apprendre à se plier pour se mettre dans une poche.
    Bruno TESTA
    btesta@journal-lunion. fr